C'est le recel de violation du secret de l'instruction.
L'affaire en cause n'est pas une affaire d'Etat, c'est juste un fait divers malheureux concernant notamment un footballeur professionnel du FC Lorient : deux agressions successives, dont la sienne, commises par une femme à la recherche d'un nouveau-né pouvant passer pour l'enfant qu'elle avait perdu lors d'une fausse couche.
La suspecte de ces agressions va être jugée par la Cour d'Assises du Morbihan.
Quant au délit de violation du secret de l'instruction invoqué contre la journaliste, on se doute qu'il est lié à une recherche de scoop compte tenu de la personnalité d'une des victimes. Qui s'est plaint d'une violation du secret de l'instruction ? Le joueur de foot ?
Le jeu en valait-il la chandelle ?
A lire ou à relire :
http://satanistique.blogspot.com/2024/04/toute-puissance-des-journalistes-des.html
http://satanistique.blogspot.com/2024/04/journalistes-du-telegramme-sous.html
Agression de l’ex-joueur du FC Lorient Yoane Wissa : la suspecte renvoyée devant les assises
La suspecte dans l’agression à l’acide et la tentative d’enlèvement de la fille de l’ex-joueur du FC Lorient Yoane Wissa, en juillet 2021, sera jugée par une cour d’assises. Elle est également poursuivie pour avoir enlevé une autre fillette, à Vannes, et grièvement blessé la mère de cette dernière.
Politiques
Une journaliste du Télégramme auditionnée par l’IGPN : la protection des sources menacée
— Syndicat National des Journalistes —
Le jeudi 25 mai dernier, Anne-Cécile Juillet, journaliste à la rédaction du Télégramme a été convoquée au commissariat de police de Lorient en vue d’une audition par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette convocation entrait dans le cadre d’une enquête pour « violation du secret de l’instruction et recel de violation du secret de l’instruction » diligentée par le procureur de la République de Vannes, et faisait suite à un article publié le 17 septembre 2021 à la suite d’agressions à l’acide d’une mère de famille à Vannes puis d’un footballeur professionnel du FC Lorient.
La journaliste a bien évidemment refusé de révéler l’origine de ses informations au nom de la protection du secret des sources, comme le permet la loi du 4 juillet 2010.
Cette audition intervient après des procédures similaires, la dernière en date, début avril, concernait deux journalistes de Ouest-France et du Courrier de l’Ouest.
Moins récemment, mais dans la même logique de chasse aux sources des journalistes, des journalistes du Monde, de Radio France et du site d’information Disclose avaient été convoqués en mai 2019 et décembre 2022, par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), pour des soupçons d’atteinte au secret de la défense nationale.
Ces convocations sont destinées à intimider les journalistes, mais aussi à effrayer et assécher leurs sources. Il est urgent de faire cesser ces convocations motivées par le délit de recel de violation du secret de l’instruction, du secret des affaires, du secret-défense, auxquels les journalistes ne peuvent être tenus.
Le Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession, apporte son soutien à notre consoeur, et dénonce cette nouvelle atteinte au travail des journalistes et à la liberté d’informer.
Le SNJ rappelle que la protection du secret des sources des journalistes est l’une des pierres angulaires de la liberté de la presse. Ces principes sont garantis par la loi du 29 juillet 1881 et l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. La liberté de la presse est un droit fondamental, avant tout le droit des citoyens à être informés.
Communiqués de presse
Une journaliste du Télégramme auditionnée par l’IGPN : la protection des sources menacée
Le
jeudi 25 mai dernier, Anne-Cécile Juillet, journaliste à la rédaction
du Télégramme a été convoquée au commissariat de police de Lorient en
vue d’une audition par l’Inspection générale de la police nationale
(IGPN). Cette convocation entrait dans le cadre d’une enquête pour
« violation du secret de l’instruction et recel de violation du secret
de l’instruction » diligentée par le procureur de la République de
Vannes, et faisait suite à un article publié le 17 septembre 2021 à la
suite d’agressions à l’acide d’une mère de famille à Vannes puis d’un
footballeur professionnel du FC Lorient.
La journaliste a
bien évidemment refusé de révéler l’origine de ses informations au nom
de la protection du secret des sources, comme le permet la loi du 4
juillet 2010.
Cette audition intervient après des
procédures similaires, la dernière en date, début avril, concernait deux
journalistes de Ouest-France et du Courrier de l’Ouest.
Moins
récemment, mais dans la même logique de chasse aux sources des
journalistes, des journalistes du Monde, de Radio France et du site
d’information Disclose avaient été convoqués en mai 2019 et décembre
2022, par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), pour
des soupçons d’atteinte au secret de la défense nationale.
Ces
convocations sont destinées à intimider les journalistes, mais aussi à
effrayer et assécher leurs sources. Il est urgent de faire cesser ces
convocations motivées par le délit de recel de violation du secret de
l’instruction, du secret des affaires, du secret-défense, auxquels les
journalistes ne peuvent être tenus.
Le Syndicat national
des journalistes, première organisation de la profession, apporte son
soutien à notre consoeur, et dénonce cette nouvelle atteinte au travail
des journalistes et à la liberté d’informer.
Le SNJ
rappelle que la protection du secret des sources des journalistes est
l’une des pierres angulaires de la liberté de la presse. Ces principes
sont garantis par la loi du 29 juillet 1881 et l’article 11 de la
Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. La liberté de la presse
est un droit fondamental, avant tout le droit des citoyens à être
informés.
https://www.snj.fr/sites/default/files/field/document/communiqu%C3%A9%20T%C3%A9l%C3%A9gramme.pdf
Paris, le 5 juin 2023
Une journaliste du Télégramme auditionnée
par l’IGPN : la protection des sources menacée
Le jeudi 25 mai dernier, Anne-Cécile Juillet, journaliste à la rédaction du Télégramme a été
convoquée au commissariat de police de Lorient en vue d’une audition par l’Inspection
générale de la police nationale (IGPN). Cette convocation entrait dans le cadre d’une
enquête pour « violation du secret de l’instruction et recel de violation du secret de
l’instruction » diligentée par le procureur de la République de Vannes, et faisait suite à un
article publié le 17 septembre 2021 à la suite d’agressions à l’acide d’une mère de famille à
Vannes puis d’un footballeur professionnel du FC Lorient.
La journaliste a bien évidemment refusé de révéler l’origine de ses informations au nom de
la protection du secret des sources, comme le permet la loi du 4 juillet 2010.
Cette audition intervient après des procédures similaires, la dernière en date, début avril,
concernait deux journalistes de Ouest-France et du Courrier de l’Ouest.
Moins récemment, mais dans la même logique de chasse aux sources des journalistes, des
journalistes du Monde, de Radio France et du site d’information Disclose avaient été
convoqués en mai 2019 et décembre 2022, par la direction générale de la sécurité intérieure
(DGSI), pour des soupçons d’atteinte au secret de la défense nationale.
Ces convocations sont destinées à intimider les journalistes, mais aussi à effrayer et assécher
leurs sources. Il est urgent de faire cesser ces convocations motivées par le délit de recel de
violation du secret de l’instruction, du secret des affaires, du secret-défense, auxquels les
journalistes ne peuvent être tenus.
Le Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession, apporte son
soutien à notre consoeur, et dénonce cette nouvelle atteinte au travail des journalistes et
à la liberté d’informer.
Le SNJ rappelle que la protection du secret des sources des journalistes est l’une des pierres
angulaires de la liberté de la presse. Ces principes sont garantis par la loi du 29 juillet 1881 et
l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. La liberté de la presse est
un droit fondamental, avant tout le droit des citoyens à être informés.
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