Pages

lundi 8 avril 2024

A Brest, une semaine de fouilles à l'étang de la Villeneuve

Le début des fouilles a été annoncé ce matin :

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/double-meutre-du-stand-de-tir-brest.html

Elles devraient durer jusqu'à vendredi.

Si les plongeurs ne trouvent pas l'arme qu'ils recherchent, l'on peut toutefois espérer qu'ils trouvent autre chose...

Par ailleurs, une question s'impose : pourquoi aucun des neuf juges d'instruction qui se sont succédé sur ce dossier n'avait encore jamais ordonné ces fouilles en 27 ans d'instruction ?

L'inénarrable Raymond André n'est plus là pour répondre à cette question pour ce qui le concerne.

Les autres devraient pouvoir être interrogés : pourquoi n'avez-vous rien fait ? où étiez-vous logé ? pour quel loyer ? avez-vous payé un seul loyer durant tout votre séjour à Brest ?

 

https://www.ouest-france.fr/faits-divers/meurtres/double-meurtre-du-stand-de-tir-pres-de-brest-de-nouvelles-fouilles-en-cours-28127230-f588-11ee-9bee-6b4d91ded6b2

Double meurtre du stand de tir près de Brest : de nouvelles fouilles en cours

La brigade nautique de Lézardrieux s’affaire, depuis ce lundi 8 avril 2024, aux abords de l’étang de la Villeneuve, entre Brest et Guilers (Finistère). Une arme, une carabine de marque Marlin, ayant servi au double meurtre du stand de tir, en 1996, est recherchée.

 

La brigade nautique de Lézardrieux s’affaire, depuis ce lundi 8 avril 2024, aux abords de l’étang de la Villeneuve, entre Brest et Guilers (Finistère).
La brigade nautique de Lézardrieux s’affaire, depuis ce lundi 8 avril 2024, aux abords de l’étang de la Villeneuve, entre Brest et Guilers (Finistère). | GUILLAUME SALIGOT, OUEST-FRANCE
 

Depuis ce lundi 8 avril 2024, cinq plongeurs et un surveillant de surface de la brigade nautique de Lézardrieux sondent l’étang de la Villeneuve, entre Brest et Guilers (Finistère). Ils sont à la recherche d’une arme qui aurait pu servir à un double meurtre, qui s’est produit il y a 27 ans. C’est ce qu’indique la brigade nautique, confirmant une information du quotidien Le Télégramme . Ces fouilles devraient durer jusqu’à vendredi.

Le 13 octobre 1996, au matin, François Picard, 52 ans, est abattu de trois balles, deux au thorax et une dans la nuque, alors qu’il s’apprête à ouvrir le centre de tir de la Villeneuve, à Brest. Pol Creton, 32 ans, un adhérent arrivé au même moment, connaît un sort identique.

Ces deux hommes ne se connaissent pas. Rien ne les relie, si ce n’est ce loisir commun. Leur vie est fouillée. Celle de Pol Creton, technicien supérieur au centre Océanopolis, ne retient pas l’attention des enquêteurs. Le métier de François Picard, en revanche, constitue un temps un possible mobile.

Lire aussi : Un nouveau regard sur le double meurtre du stand de tir de Brest

Un colonel en charge de la surveillance radiologique de la rade

Pharmacien chimiste en chef de la préfecture maritime, ce colonel est notamment en charge de la surveillance radiologique de la rade. Là même où est basée une partie de la force de dissuasion de la France, les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, à l’île Longue.

Ce quinquagénaire, au franc-parler, aurait-il découvert des choses compromettantes pour l’État français ? Son ordinateur a justement disparu, comme le souligne Bertrand Labat, avocat des familles. Mais selon ce dernier, la piste « d’un barbouze missionné pour tuer François Picard ne tient pas », pour la bonne raison que le moniteur n’était pas censé, ce jour-là, ouvrir le stand de tir. « Il venait de croiser à la boulangerie une personne lui ayant demandé de le faire à sa place. »

Une autre piste

Reste une autre piste, la plus plausible pour l’avocat. Elle plonge les enquêteurs dans le milieu du trafic de stupéfiants de l’époque. Le bois de Keroual, tout proche, est alors « une plaque tournante de la drogue ». Et les conflits entre groupes rivaux se règlent à coups d’arme à feu. Les trois pistolets dérobés à François Picard constitueraient alors un mobile crédible. « On pourrait imaginer un vol qui a mal tourné. »

L’absence d’empreintes, et donc l’utilisation de gants, ainsi que la grande entaille dans le grillage d’enceinte de ce terrain militaire, permettant une fuite rapide, laissent penser que l’action a été préparée. Mais il émane aussi de ce double crime une impression de précipitation, « car une des armes dérobées a été perdue en chemin, non loin du stand de tir ».

Des témoignages

L’enquête n’a pour le moment pas permis de comprendre pourquoi les portefeuilles des victimes ont été découverts quelques jours après les faits, dans une poubelle de la gare de Landerneau. Ni comment l’un des chargeurs des pistolets volés a pu réapparaître, intact, quelques années plus tard, dans une casse de Guilers.

Certains témoignages, notamment celui d’une femme assurant avoir vu débarquer chez elle, le jour du crime, deux hommes, les vêtements en sang, égratignés comme s’ils étaient passés à travers un grillage, restent à l’esprit des enquêteurs. Mais rien de suffisamment solide ne leur a permis de prouver l’une ou l’autre thèse.

 

https://www.letelegramme.fr/bretagne/double-meurtre-du-stand-de-tir-de-brest-les-familles-sont-confiantes-et-pleines-despoir-6560799.php

Double meurtre du stand de tir de Brest : « Les familles sont confiantes et pleines d’espoir »

 
Article réservé aux abonnés

Par Thierry Charpentier

Quelques jours avant les investigations menées depuis ce lundi dans l’étang de la Villeneuve, les familles de Pol Creton et François Picard avaient été reçues par la juge d’instruction. À Brest, la relance de l’enquête réactive les conjectures.

 

Vue aérienne de l’étang de la Villeneuve. Ce lundi 8 avril, des plongeurs de la gendarmerie de la brigade nautique de Lezardrieux sondent l’étang de la Villeneuve dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre du stand de tir. Francois Picard et Pol Creton avait été abattus en octobre 1996.
Vue aérienne de l’étang de la Villeneuve. Ce lundi 8 avril, des plongeurs de la gendarmerie de la brigade nautique de Lezardrieux sondent l’étang de la Villeneuve dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre du stand de tir. Francois Picard et Pol Creton avait été abattus en octobre 1996. (Lionel Le Saux/Le Télégramme)

 

La fouille du plan d’eau, situé non loin du stand de tir de l’USAM, avait été tenue confidentielle. Me Bertrand Labat, avocat des familles de deux victimes, a pu en aviser ses clients, lundi en début d’après-midi. « J’ai joint l‘épouse de M. Picard, ainsi que son frère et l’un de ses trois enfants, puis les parents de Pol Creton. Ils sont rongés par le désespoir mais ont toute confiance dans le travail remarquable des enquêteurs et de la juge d’instruction », témoignait, lundi après-midi, Me Labat.

Un non-lieu évité en 2006


Cet article est réservé aux abonnés.


https://www.lenouveaudetective.com/enquetes/brest-27-ans-apres-les-meurtres-de-pol-creton-et-francois-picard-dans-un-stand-de-tir-les-recherches-reprennent

Brest : 27 ans après les meurtres de Pol Créton et François Picard dans un stand de tir, les recherches reprennent

Bretagne

27 ans après les meurtres non élucidés de Pol Créton et François Picard, sur un stand de tir près de Brest, les recherches reprennent pour retrouver l’arme du crime. 

 

Brest : 27 ans après les meurtres de Pol Créton et François Picard dans un stand de tir, les recherches reprennent
@Le Nouveau Détective

 

Qui a tué Pol Créton (34 ans) et François Picard (52 ans) ? Le 13 octobre 1996, les deux hommes sont abattus à l’entrée du stand de tir de la Marine, à Guilers (près de Brest, Bretagne). Ils reçoivent respectivement trois balles, deux dans le thorax et une troisième près de la nuque. Des douilles sont retrouvées au sol. Les victimes sont dépouillées de leurs portefeuilles et de leurs armes.  

27 ans plus tard, les recherches reprennent pour retrouver l’arme du crime, une carabine 22 LR de marque Marlin, utilisée pour la chasse et le tir sportif. Quant aux auteurs de ces meurtres, ils sont toujours en liberté. Dès ce lundi 8 avril, une importante opération est menée par des plongeurs dans l’étang de la Villeneuve, au nord-ouest de Brest, à proximité de la Penfeld. Celle-ci est due à la reprise de l’enquête par la Division nationale des affaires non élucidées (Diane), il y a deux ans.  

Mystère autour de ce double meurtre 

Au total, près de neuf juges d’instruction se sont déjà succédé dans ce dossier sans jamais trouver le moindre mobile. Le stand de tir se trouvant dans le bois de Keroual, devenu un point de deal important, les enquêteurs envisagent de nombreuses hypothèses. Celle d’une mauvaise rencontre ou encore d’un vol d’armes qui tournent au drame.  

Pour autant, l’absence de trace ADN sur la scène du crime laisse croire aux enquêteurs qu’il a été prémédité et que les assassins portaient des gants. Mais dès le lendemain de ce double meurtre, les papiers des victimes sont retrouvés dans une poubelle, à la gare de Landerneau, à 30 minutes du lieu du drame. Affaire à suivre… 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire