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samedi 16 mars 2024

Ita Kovač, traductrice croate de Cyprien Luraghi

 

 

Ne parlant pas croate, je ne comprends rien à ce qu'elle raconte.

Heureusement, Google vole à mon secours pour le texte affiché sous la vidéo :


Suite de la traduction : Ita Kovač et Igor Buljan
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405 vues 7 oct. en 2019 
Le 16 septembre 2019, nous avons accueilli Ita Kovač et Igor Buljan 
dans le forum « In Search of Translation ».

Nous pouvons remercier Igor Buljan de pouvoir profiter en langue croate
des œuvres de l'un des prosateurs russes les plus traduits et primés, 
le grand maître Ljudmila Ulicka. Lors du forum de septembre, elle 
présentera sa traduction de son roman L'Échelle de Jacob (Fraktura, 2019), 
une saga familiale à travers laquelle l'auteur nous rapproche de l'histoire 
russo-soviétique du passé et du début de ce siècle, ainsi que l'histoire de 
sa famille, mais dans laquelle elle tisse aussi l'éternelle question 
philosophique de la liberté humaine. Grâce au traducteur, nous découvrirons 
ce que c'était que de naviguer sur la mer agitée d'une grande histoire sur 
des petits gens qui s'appuie sur les expériences de la littérature russe 
traditionnelle d'une manière fraîche et contemporaine.

Ita Kovač est responsable des traductions en croate des romans du vilain 
garçon de la littérature française, Frédéric Beigbeder, et avec sa 
traduction de La vie sans fin (OceanMore Publishing, 2018), elle nous 
emmènera en Occident, dans la France contemporaine tournée vers l'avenir 
et l'éternité, à la recherche de la source de la jeunesse, de 
l'immortalité et de la prolongation de la vie. Beigbeder imprègne ce grand 
sujet d'un humour reconnaissable et, avec une histoire intrigante, basée 
sur les connaissances scientifiques contemporaines sur la recherche de la 
jeunesse, nous invite à une réflexion sérieuse. La traductrice nous 
rapprochera du processus de traduction dans lequel elle a abordé des sujets 
tels que le rajeunissement cellulaire, l'allongement des télomères, 
l'injection de cellules souches, l'oxygénation du sang, l'impression 
3D d'organes, la transplantation d'organes humanisés provenant d'un porc, 
les implants avec intelligence artificielle, l'humain. 
-fusion de robots utilisant de l'ADN stocké numériquement- 
Et...

Le forum est modéré par Ana Badurina.
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Elle est ici sur Facebook : 

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Présentation ici :

https://mvinfo.hr/clanak/prevoditelj-predstavlja-ita-kovac

 

Le traducteur est représenté par : Ita Kovač

Ita Kovac

    Ita Kovač à propos d'elle-même :

Je me suis retrouvé dans la traduction littéraire presque par hasard, 
sans aucune formation qui me prédisposerait particulièrement à ce métier. 
Quelques années seulement avant le premier livre, j'étudiais la médecine 
vétérinaire, je faisais de la danse, de la photographie et diverses autres 
choses, et je n'aurais jamais imaginé qu'un jour je pourrais faire une 
activité dentellière qui demande paix, solitude, isolement. ... Puis un 
tournant s'est produit, l'inscription aux études d'italien et de français 
et à la fin de la troisième année, vers le milieu des années 90, une offre 
de traduction de rien de moins que le troisième roman d'Umberto Eco, 
L'île du jour précédent. (qui en italien n'a pas ce déplacement énigmatique 
dans le titre, mais l'éditeur a aimé, et quand c'est le premier livre, il 
ne vous vient pas à l'esprit de trop négocier). Bien sûr, accepter me 
paraissait complètement insensé, mais il y avait autre chose, un sentiment 
de reconnaissance, comme si quelqu'un ouvrait soudainement la porte d'un 
possible biotope idéal qu'on ne peut ignorer.

Honnêtement, quand j'y pense aujourd'hui, je ne comprends pas du tout 
comment j'ai parcouru ce roman complexe qui se déroule au XVIIe siècle, 
plein de références cosmologiques, philosophiques, épistémologiques à 
cette période et aux périodes historiques antérieures... Je a passé 
plus d'un an à fouiller dans les encyclopédies maritimes et diverses 
autres et était immensément reconnaissant envers l'ensemble du département 
d'études italiennes de l'époque pour sa gentillesse et son aide pour 
certains "rébus".

Des années plus tard, après avoir traduit quatre autres titres d'Eco 
(Comment voyager avec le saumon, À la recherche du langage parfait dans 
la culture européenne, Que croit celui qui ne croit pas, Entre mensonges 
et ironie), j'ai réalisé qu'Eco n'était en aucun cas un cauchemar, mais 
plutôt l'une des meilleures choses qui puissent arriver à un traducteur : 
le seul problème peut être son immense érudition, le sentiment de ne pas 
pouvoir le suivre et la peur de manquer sûrement quelque chose, mais 
quand il s'agit de forme, pureté de la pensée, formation des phrases, 
Eco est vraiment agréable à traduire et, quoi qu'il raconte, il parvient 
à le rendre intrigant.

J'ai traduit également de l'italien et du français, principalement de la 
littérature, mais il y a aussi des ouvrages de non-fiction, des bandes 
dessinées, des monographies, des articles pour diverses revues, parmi 
lesquels je soulignerais ma collaboration à long terme avec l'European 
Herald, dont je ne voudrais pas citer les textes intéressants. je ne 
manque de rien au monde, même s'il y a des moments où je me retrouve 
devant des choses tellement hermétiques que ma première pensée est 
qu'elles ne sont là que pour décourager profondément un traducteur.

 

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