Gérald Darmanin contre la Ligue des Droits de l'Homme

J'ai fait partie de la Ligue des Droits de l'Homme à Brest, pas très longtemps.

En fait, j'ai joué de malchance. A peine j'y arrive, au printemps 2004, que le grand chef local, Pierre Maille, décide de la dissoudre pour un motif fumeux... il y aurait des gens qui se seraient mis à y délirer, et ce n'est pas moi qui suis visée, c'est un autre...

Il était prévu que je fasse un exposé sur la psychiatrie pour le mois de juin 2004, et finalement, donc... rien du tout, nous n'avions même plus de LDH à Brest...

La section n'est rouverte que deux ans plus tard. Je suis invitée à y retourner. Pas de bol : je tombe sur le salopard Arnaud Hell...

Du coup, pour moi, ce fut terminé, je n'ai jamais remis les pieds dans ce nid d'assassins.

Le problème n'est pas tellement la LDH en soi, où l'on trouve toujours des gens de bonne volonté s'activant pour la défense des droits et libertés de certaines personnes (pas toutes, bien sûr, il faudrait peut-être arrêter de mentir à ce sujet; par exemple, la LDH ne défend pas les droits et libertés de victimes de magistrats ou autres fonctionnaires corrompus, ni ceux des femmes et des enfants, lesquels n'ont, me semble-t-il, jamais fait partie de son humanité de référence), il est que cette organisation comme bien d'autres, par exemple Attac ou Anticor, est contrôlée par l'extrême-gauche qui l'instrumentalise uniquement dans son intérêt ou celui de ses militants, ses adhérents, ceux des syndicats de la fonction publique, parmi lesquels des tas de pourritures, et aussi toutes les mafias alliées.

C'est donc plutôt aux finances du NPA qu'il faudrait s'intéresser.

N.B. : De notoriété quasi publique localement, Pierre Maille, ancien professeur de physique, a eu un enfant avec une fille de 15 ans. Quant à Arnaud Hell, qui s'est infiltré très tôt dans l'entourage amical de mon père pour pouvoir mieux assassiner toute sa famille, lui aussi professeur, en sciences économiques et sociales comme sa complice la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, assez tôt dans sa carrière il s'est fait virer d'un lycée public brestois (L'Harteloire, qu'il a ensuite toujours qualifié de bahut de fascistes dont tous les élèves auraient arboré un brassard noir en 1981 après l'élection de Mitterrand... je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté, n'étant pas particulièrement bigleuse...) pour une affaire de moeurs... ce qui selon certains témoignages ne l'aurait absolument pas calmé, il était toujours insortable en 2005/2006 et couvrait de honte ceux qui pouvaient l'accompagner : jusqu'à du harcèlement de rue sur des inconnues... complètement taré...

https://www.cnews.fr/france/2023-04-05/gerald-darmanin-estime-que-la-subvention-publique-accordee-la-ligue-des-droits-de

Gérald Darmanin estime que la subvention publique accordée à la Ligue des Droits de l'homme «mérite d'être regardée»*

 

 

Gérald Darmanin a laissé laisse entendre que les subventions publiques versées à la Ligue des droits de l'homme pourraient être remises en cause. [KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

 

Par CNEWS

Publié le 05/04/2023 à 18:44 - Mis à jour le 05/04/2023 à 18:48

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a estimé ce mercredi 5 avril que la subvention à la Ligue des droits de l'homme «mérite d'être regardée», en pointant du doigt le rôle de l'association lors des affrontements près des méga-bassines de Sainte-Soline (Deux-Sèvres).

La Ligue des droits de l'homme (LDH) dans le viseur du ministère de l'Intérieur ? C'est ce qu'a sous-entendu Gérald Darmanin, ce mercredi, lors d'une audition devant le Sénat sur le thème du maintien de l'ordre.

En réponse à une intervention du sénateur LR François Bonhomme, qui appelait à «cesser de financer des associations qui mettent en cause gravement l'Etat», le ministre de l'Intérieur a déclaré à propos de la Ligue des droits de l'homme : «Je ne connais pas la subvention donnée par l'Etat, mais ça mérite d'être regardé dans le cadre des actions qu'ils ont pu mener».

des cas d'entrave à l'intervention des secours à Sainte-Soline, selon la LDH

Représentée par des observateurs lors des affrontements près des méga-bassines de Sainte-Soline, la Ligue des droits de l'homme (LDH) avait dénoncé «un usage immodéré et indiscriminé de la force» sur l'ensemble des manifestants. Les observateurs de l'association avaient également assuré avoir constaté des «cas d'entraves par les forces de l'ordre à l'intervention des secours» auprès des personnes blessées, certaines en urgence vitale, ce que contestent les autorités.

«M. Darmanin, "les actions qui ont pu être menées" par la LDH depuis plus de 120 ans sont la défense des droits et libertés de toutes et tous, ne vous en déplaise», a répliqué la LDH sur Twitter.

 

https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20060118&article=11395681&type=ar

Renaissance de la Ligue des droits de l'Homme à Brest

 

Publié le 18 janvier 2006 à 00h00

 

Pierre Rustique et Forough Salami ont recréé la Ligue des droits de l'Homme à Brest, comme une sentinelle de la démocratie. 

 

Tout s'est précipité au printemps dernier, lors de la visite du prix Nobel de la paix Shirin Ebadi. « Nous avons voulu contacter la Ligue des droits de l'Homme pour l'accueillir et nous nous sommes rendus compte qu'elle n'existait plus sur Brest », se souvient Forough Salami. Six mois plus tard, cette association « sentinelle » en matière de droits de l'Homme reprend racine dans la cité du Ponant.

 

Créée en 1898 pour défendre le capitaine Dreyfus, la Ligue des droits de l'Homme s'est, depuis, solidement ancrée dans les combats de société. Laïcité, bioéthique, libertés fondamentales, droit des femmes, « nous proposons une réflexion sur le militantisme affirmant que la démocratie est notre idéal. Mais ce n'est pas un produit donné, il s'agit de la défendre chaque jour », déclare l'avocat Pierre Rustique, le nouveau porte-parole de la ligue, restaurée il y a peu à Brest, après deux ans de néant. « Nous avons recontacté l'ancienne présidente afin de pouvoir relancer les militants. Parallèlement, Gérard Le Ny, directeur de la MPT de Bellevue, nous a prêté une salle. Nous avons organisé une première rencontre et élu un bureau provisoire et attendant mieux », explique Forough Salami, la nouvelle présidente, assistée par Christophe Le Bras en trésorier et Laurence Nell en secrétaire. Reste que la première date importante pour cette ligue nouvelle vague se situera le 14 février, lors de la première réunion publique qui s'adresse à « tous ceux qui sont épris de justice » et qui s'inquiètent « des enjeux au quotidien » que suppose la défense des droits de l'Homme. Forough Salami, qui ne cache pas son appartenance au PS, veut encore affirmer que la ligue ne supportera aucun parti. « J'y veillerai », se dresse Pierre Rustique, qui se dit éloigné de l'idéal socialiste mais qui ne comprendrait pas que « des militants UMP ou UDF ne viennent pas avec nous pour défendre et valoriser la défense de l'idée démocratique ».

« Citoyens faut qu'on cause »

Quitte à ce que le débat qu'entend générer la ligue ne soit pas uniforme. Exemple : « Il nous faudra bien parler de l'insécurité, cet enjeu social qui suppose que l'on lutte contre mais sans remettre en cause les libertés fondamentales. Peut-on, au nom de ce combat légitime, accepter n'importe quoi ? Nous serons très vigilants et nous ferons connaître notre position ». Sentinelle, aiguillon, gardien, la ligue est un peu de tout cela. En s'organisant à terme en diverses commissions et en multipliant réflexions et débats avec des invités, elle espère se faire rapidement une place dans la conscience collective de la cité. « Citoyens, faut qu'on cause » : l'apostrophe de Pierre Rustique, en forme d'invitation rigolote, pourrait bien en être le slogan.