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dimanche 2 avril 2023

A Bordeaux, le militant du NPA Jean-Marc Rouillan, ancien d'Action Directe, scandalise encore

J'insite sur l'appartenance au NPA du terroriste de l'extrême-gauche Jean-Marc Rouillan, parce que ce n'est pas un mystère, que l'information a été publique et a même donné lieu à une certaine époque à quelques débats publics, mais que, bizarrement, on ne la trouve aujourd'hui plus mentionnée nulle part. La fiche Wikipédia de Jean-Marc Rouillan n'y fait pas la moindre allusion et il est désormais présenté dans la presse comme "ultra-gauchiste".

Je rappelle avoir été qualifiée d'ultra-gauchiste moi aussi par le Rennais et ancien Brestois Dominique Le Brun, alias Charles Mouloud sur les sites Rue89 et Le Post, au mois d'août 2008, après qu'il eut été "renseigné" à mon sujet par la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest.

D'où l'on déduisait très facilement, et toutes les discussions publiques sur l'ultra-gauche consécutives à l'affaire de Tarnac l'ont confirmé quelques mois plus tard, que ce qualificatif servait en fait à désigner tous ceux qui dérangeaient le NPA ou l'ancienne LCR sur le terrain des luttes sociales, quels qu'il soient, violents ou non violents... et quelles que soient leurs éventuelles orientations politiques et revendications, dont aucune n'a jamais concerné ou fait mention d'une quelconque "ultra-gauche".

Bien évidemment, ils avaient tous été "balancés" aux policiers des Renseignements Généraux par des représentants ou dirigeants de la LCR, comme cela se faisait sans façon à Brest, où les policiers des RG appelaient directement par téléphone au local de l'association AC ! Brest le débile mental André Gallou, entièrement dévoué à sa Josette depuis des lustres, pour obtenir tous les "renseignements" qui les intéressaient sur les actions en cours ou en préparation de cette association de lutte contre le chômage, le précarité et les exclusions, ses militants et leurs conflits avec la patronne de la LCR Josette Brenterch, dont André Gallou ne répétait toujours que les mensonges et affabulations délirantes sur ses opposants ou ses cibles diverses et variées.

A peine l'affaire de Tarnac avait-elle éclaté au mois de novembre 2008 que nous avions d'ailleurs entendu la ministre de l'Intérieur de l'époque, Michèle Alliot-Marie, tenir un discours absolument hallucinant à ce sujet, dans lequel elle louait la très très gentille LCR, parfaite à tous points de vue, un véritable modèle de civisme qui bien sûr n'avait rien à voir avec les très très très méchants terroristes de l'ultra-gauche auxquels elle s'opposait...

En réalité, Jean-Marc Rouillan y adhérait depuis le mois de juin 2008. C'est une information que l'on ne trouve plus aujourd'hui que dans une dépêche AFP du 27 novembre 2008 collée le même jour sur le site du NPA (voir ci-dessous), comme si ses responsables avaient fait le ménage partout en oubliant leur propre site.

Soyons sérieux. L'ultra-gauche n'existe pas. Les ultra-violents, les terroristes, sont tous au NPA et autrefois à la LCR.

Il n'existe rien à gauche du NPA. Il n'existe surtout rien de plus violent que le NPA qui détruit systématiquement tout ce qui peut lui faire de l'ombre à l'extrême-gauche.

Par ailleurs, Jean-Marc Rouillan bénéficie toujours du soutien de tous ses camarades du NPA dès qu'il est menacé d'une nouvelle condamnation ou d'un nouvel emprisonnement.

Certains vont même jusqu'à le présenter comme "ancien prisonnier politique"... un martyr de leur cause... S'ils ne s'affichaient pas athées, ils en feraient un Saint.


 

https://www.lefigaro.fr/bordeaux/inadmissible-a-vomir-l-intervention-de-jean-marc-rouillan-a-l-universite-de-bordeaux-choque-les-politiques-20230331

«Inadmissible», «à vomir»... L'intervention de Jean-Marc Rouillan à l'université de Bordeaux choque les politiques


Jean-Marc Rouillan a été emprisonné 25 ans pour assassinats à caractère terroriste. BORIS HORVAT / AFP

Trois jours après la conférence de Jean-Marc Rouillan dans une université de Bordeaux occupée, sa présence scandalise plusieurs élus girondins. Le militant d'extrême gauche, condamné pour apologie du terrorisme en 2016, a été emprisonné pour deux assassinats à caractère terroriste en 1985 et 1986.

Le Figaro Bordeaux

Sa présence au sein de l'université de Bordeaux, même bloquée, gêne autant qu'elle choque. Ce 28 mars, Jean-Marc Rouillan a donné une conférence aux occupants du campus de la Victoire - délogés dans la nuit de jeudi à vendredi après avoir saccagé les lieux à hauteur d'un million d'euros de dégâts. Emprisonné 25 ans pour les assassinats à caractère terroriste de René Audran (1985) et Georges Besse (1986), le cofondateur du groupuscule d'extrême gauche Action directe avait à nouveau été condamné à huit mois de prison ferme en 2016. Un jugement pour apologie du terrorisme : cette année-là, il avait en effet déclaré à des journalistes «trouver courageux» les auteurs des attentats de Paris.

«Vu le passé judiciaire de cette personne , c'est inadmissible qu'il puisse tenir une conférence au sein d'une université, surtout en temps de blocage, où on peut imaginer qu'il y a des appels à la violence», a réagi Sophie Mette, député MoDem de la Gironde. Un avis partagé par son homologue Renaissance, Pascal Lavergne : «Avec l'onction des responsables du blocus ou non, les facultés et l'argent du contribuable n'ont pas à abriter ça. C'est quand même une personne qui a pour objectif de déstabiliser les institutions publiques !»

Sa présence montre très bien la radicalité recherchée par certains mouvements (...) Jean-Marc Rouillan théorise l'enseignement de la déstabilisation de l'État selon des concepts d'inspirations d'ultra-gauche

Éric Pouillat, député Renaissance de la Gironde

          

«C'est inquiétant»

La radicalité et la violence du personnage, médiatique et politique, inquiète particulièrement les élus. «J'ai été choqué que quelqu'un qui a du sang sur les mains et qui prône la violence puisse témoigner devant des étudiants», déclare Nicolas Florian, conseiller municipal d'opposition (Les Républicains) et ancien maire de Bordeaux.

Alors que l'université de Bordeaux a servi de «base arrière à plusieurs actions violentes pendant les récentes manifestations», selon la préfecture de la Gironde, le député Éric Poulliat (Renaissance), co-rapporteur d'une mission d'information sur l'activisme violent ouverte en mars, y voit un phénomène alarmant. «Sa présence montre très bien la radicalité recherchée par certains mouvements qui utilisent l'occupation et la violence pour exprimer leur opposition. C'est extrêmement préoccupant car cela n'a plus rien à voir avec de la colère, qui pourrait s'exprimer durant une manifestation. Jean-Marc Rouillan théorise l'enseignement de la déstabilisation de l'État selon des concepts d'inspirations d'ultra-gauche. Et c'est d'autant plus d'inquiétant, qu'il s'adressait à des jeunes», analyse l'élu.

Une intervention jugée «dangereuse»

L'extrême droite est également montée au créneau. Élue Rassemblement national (RN) au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Julie Rechagneux assure au Figaro «avoir halluciné» en découvrant cette information. «Je déplore que la lutte contre la réforme des retraites se soit transformée en lutte de l'extrême gauche, qui avance son agenda. Sa présence n'a rien à voir et c'est un terroriste d'extrême gauche : il n'a rien à faire devant des étudiants de l'université de Bordeaux», estime l'élue à la ville de Lormont.

Des propos auxquels Jimmy Bourlieux, délégué départemental du RN en Gironde souscrit. «C'est à vomir», tance le politique, «ce monsieur est un terroriste d'ultra-gauche condamné. On voit quand même le personnage : l'invitation qui lui a été adressée est une provocation de l'ultra-gauche qui montre son vrai visage, loin des valeurs de la République. Il va falloir des sanctions exemplaires pour les bloqueurs qui ont été identifiés». Edwige Diaz, députée et vice-présidente du RN, qualifie même de «dangereuse» cette intervention. «Cette personne prône la lutte armée contre l'État, dans le contexte qui est électrique et au vu des dégradations du campus de la Victoire, faire venir cet homme-là, à cet endroit-là et à ce moment-là, c'est très grave», désapprouve la députée. Avant de dénoncer : «Une dérive dans notre pays qui fait craindre le pire».

Contacté, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic (EELV), n'a pas souhaité réagir auprès du Figaro car les propos tenus par Jean-Marc Rouillan durant cette conférence lui sont inconnus.

 

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/operation-blanchiment-pour-le-fondateur-d-action-directe-20230331

Opération blanchiment pour le fondateur d’Action directe Jean-Marc Rouillan

Jean-Marc Rouillan (ici le 22 août 2021, à l’université d’été du Nouveau parti anticapitaliste) a vu sa peine de dix-huit mois de prison, dont huit ferme, pour apologie du terrorisme islamiste annulée par la cour de révision. Martin Noda / Hans Lucas via Reuters

La peine de ce condamné pour apologie du terrorisme a été annulée.

Jean-Marc Rouillan était, mardi 28 mars dernier, l’invité d’honneur du campus «occupé» (et évacué vendredi) de la Victoire, à Bordeaux. Saluant l’événement, le compte Twitter de l’organisation d’extrême gauche Révolution permanente qualifiait le fondateur du groupe terroriste Action directe «d’écrivain et ancien prisonnier politique». Le retour sur la scène d’un homme qui, pour certains, reste une référence et un martyr de la cause, n’a rien de surprenant.

Une invitation qui intervient alors que la justice européenne et française lui ont offert une victoire à la fois discrète et retentissante. En quelques mois, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la Cour de révision et de réexamen ont en effet octroyé au septuagénaire, et à ses défenseurs Mes Christian et Marie-Christine Etelin, un succès en annulant la peine de prison prononcée à son encontre en 2017 pour apologie du terrorisme, en l’occurrence islamiste. Les deux juridictions, la CEDH en juin 2022 et la Cour de révision…

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https://nouveaupartianticapitaliste.org/actualite/politique/olivier-besancenot-manifeste-paris-pour-la-liberte-de-jean-marc-rouillan

Publié le Jeudi 27 novembre 2008 à 14h49.
 

Olivier Besancenot manifeste à Paris pour la liberté de Jean-Marc Rouillan

 

PARIS, 27 nov 2008 (AFP) - Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, a dénoncé jeudi un "acharnement judiciaire" visant Jean-Marc Rouillan, lors d'une manifestation devant le palais de justice de Paris aux côtés de militants soutenant les anciens du groupe armé d'extrême gauche Action directe (AD).

Le leader trotskiste s'était joint à une trentaine de manifestants qui se sont brièvement rassemblés à la mi-journée, peu avant une audience devant la cour d'appel destinée à contester la révocation de la semi-liberté de Rouillan à la suite d'une interview controversée à l'Express en octobre.

"Tous les prétextes utilisés (pour le réincarcérer, ndlr) relèvent de l'acharnement judiciaire", a affirmé M. Besancenot à l'AFP, rappelant que le cofondateur d'AD avait intégré en juin un "comité" marseillais du futur Nouveau parti anticapitaliste qui doit remplacer fin janvier la LCR. Jean-Marc Rouillan "a droit à une réinsertion sociale et citoyenne, y compris d'avoir un engagement militant", a estimé le porte-parole de la LCR. "On a expliqué clairement qu'on condamnait la lutte armée, Rouillan lui-même a dit qu'une page était complètement tournée, mais qu'il ne souhaitait pas pour autant déchirer la page précédente", a-t-il poursuivi.

Le président du Mrap, Mouloud Aounit, et Jean-Claude Amara, de Droits devant!, s'étaient aussi mêlés aux manifestants scandant "Liberté pour Jean-Marc Rouillan".

Jean-Marc Rouillan, 56 ans, a été condamné deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité pour les assassinats du PDG de Renault, Georges Besse, en 1986, et de l'ingénieur général de l'armement, René Audran, en 1985. Dans une interview à l'hebdomadaire l'Express le 2 octobre, interrogé sur d'éventuels regrets, il avait répondu: "Je n'ai pas le droit de m'exprimer là-dessus... Mais le fait que je ne m'exprime pas, est une réponse. Car il est évident que si je crachais sur tout ce qu'on avait fait, je pourrais m'exprimer. Mais par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique".

mad/ed/sh

 

https://www.marianne.net/politique/gauche/terrorisme-jean-marc-rouillan-qualifie-dancien-prisonnier-politique-dans-une-tribune

Terrorisme : Jean-Marc Rouillan qualifié d'"ancien prisonnier politique" dans une tribune

Soutien d'Anasse Kazib

 
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Publié le

Une tribune publiée sur « Mediapart » prend la défense d'Anasse Kazib, candidat du mouvement d'extrême gauche Révolution permanente à la présidentielle, victime d'attaques racistes. Parmi les signataires : Jean-Marc Rouillan, présenté comme « ancien prisonnier politique ». Cofondateur du groupe communiste terroriste Action directe, il a été condamné en 1989 à la perpétuité pour complicité d'assassinat.

Une présentation très orientée. Une tribune publiée sur le Club de Mediapart – l'espace blogs du média en ligne – le 22 novembre dernier prend la défense du candidat d'extrême gauche Anasse Kazib, porté par le mouvement Révolution permanente, né d'une scission du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Selon le texte, ce dernier subit, depuis l'annonce de sa candidature, une vague d'« attaques racistes » et de « menaces de mort ».

Dans la longue liste des signataires, on trouve le nom de Jean-Marc Rouillan, présenté comme un « ancien prisonnier politique ». Etrange façon de décrire le cofondateur d'Action directe, l'organisation terroriste d'extrême gauche qui a organisé des opérations meurtrières dans les années 1970 et 1980.

Perpétuité en semi-liberté

Parmi les exactions du groupe : des fusillades, des attentats à la bombe contre des banques au nom de la lutte antifasciste et des assassinats. Les assassinats de René Audran, un ingénieur général de l'armement, tué alors qu'il sortait de chez lui le 25 juillet 1985 et de Georges Besse, chef d'entreprise notamment de Renault, tué le 17 novembre 1986, ont été revendiqués par Action directe.

À LIRE AUSSI : Scission au NPA : la direction accusée de "droitiser" le parti

Arrêté en 1987 avec d'autres membres du groupe, Jean-Marc Rouillan a été condamné en 1989 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de dix-huit ans, pour complicité d'assassinat. Depuis 2011, il bénéficie d'un régime de semi-liberté. En 2015, il avait de nouveau fait parler de lui en saluant « le courage avec lequel se sont battus les terroristes du 13 novembre, dans les rues de Paris en sachant qu’il y avait près de 3 000 flics autour d’eux ».

Son soutien à Anasse Kazib n'est pas nouveau. Le 2 novembre dernier, Révolution Permanente publiait une vidéo de soutien au candidat dans laquelle apparaissait le cofondateur d'Action directe. Il y dépeignait le candidat d'extrême gauche comme une personnalité « de rupture. Aujourd'hui, alors que tout le monde va dans l'institutionnel, dans le ronron, dans le Bisounours, c'est un discours internationaliste, véritablement prolétarien (...) J'en suis très content. » Reste à savoir si le candidat soutenu considère lui aussi Jean-Marc Rouillan comme un ancien prisonnier politique...

 

https://lanticapitaliste.org/actualite/politique/repression-assez-dacharnement-contre-jean-marc-rouillan

Publié le Vendredi 15 juillet 2022 à 12h00.
 

Répression : assez d’acharnement contre Jean-Marc Rouillan !

 

Depuis plusieurs années, la répression du camarade communiste révolutionnaire Jean-Marc Rouillan est réactualisée par les magistrats de l’antiterrorisme et leurs manœuvres, parfois réussies, de le remettre derrière les barreaux. Des manœuvres qui continuent.

Arrêté en 1987, Jean-Marc Rouillan a passé 20 ans en prison. En décembre 2007, il bénéficie d’un premier aménagement de peine en semi-liberté. Commence un périple de 15 ans, où alternent les multiples formes de la prison et de la probation, placement en détention, prison sous bracelet, conditionnelle probatoire, assignation à résidence, pointages réguliers… Jamais il n’a été vraiment libre ni n’a pu échapper à un contrôle méticuleux des appareils antiterroristes.

Parce que sa libération totale n’a jamais été accepté par le Parquet qui n’a de cesse d’activer une pression judiciaire pour imposer le silence à ce militant qui a toujours revendiqué son histoire politique dans des livres ou des films.

L’acharnement se poursuit

Il devait accéder à cette libération le 2 juin dernier. Mais pour éviter une libération effective et en prévision de la continuité de la surveillance, le parquet a décidé d’inscrire Jean-Marc Rouillan au fichier des personnes condamnées pour terrorisme (FIJAIT) en vertu de la loi contre le séparatisme votée en 2021. Et ainsi de faire passer la tâche d’assignation permanente de la probation ­pénitentiaire à la gendarmerie.

À la mi-mai, ses avocats, lui-même et la probation pénitentiaire, ont en outre été informés de l’existence d’une condamnation en 2018, lui imposant le paiement de 18 000 euros aux victimes du Bataclan. La juge d’application des peines a alors décidé de prolonger la probation. Et, le 13 juin, le parquet a demandé son retour à la case prison pour une année.

Au milieu du nouveau scénario de l’application des peines anti­terroriste, la Cour européenne des droits de l’homme a répondu à une saisie par Jean-Marc Rouillan. Dans son cas, elle condamne clairement la France : « La Cour estime que l’ingérence dans la liberté d’expression du requérant que constitue la peine d’emprisonnement qui lui a été infligée n’était pas "nécessaire dans une société démocratique". Elle en conclut qu’il y a eu violation de l’article 10 de la Convention en ce qui concerne la lourdeur de la sanction pénale infligée. »

Pourtant, moins d’une semaine plus tard, ne laissant même pas se mettre en place une procédure de révision conseillée par la CEDH, la juge convoquait un tribunal de l’application des peines pour le mois d’octobre prochain afin de statuer sur la remise en prison du militant.

Une vengeance de classe

Nul fait ne justifie cet acharnement judiciaire et la menace perpétuelle d’un retour en prison. Leur justice est réduite à la vengeance éternelle, à la vengeance de classe, et c’est bien une perpétuité réelle qui ne dit pas son nom, que le PNAT (Parquet national antiterroriste) tente d’appliquer.

Nous sommes nombreux et nombreuses, ces dernières années, à nous être opposés à ces dérives judiciaires à l’occasion de diverses initiatives de soutien visant à éviter une incarcération à Jean-Marc Rouillan.

C’est toute cette séquence, ces 15 années d’acharnement, que nous dénonçons aujourd’hui. Cet acharnement figure davantage un État d’exception qu’un État démocratique. La solidarité avec Jean-Marc Rouillan s’inscrit, plus que jamais, dans le combat contre les dérives répressives et autoritaires de l’État français.

Le comité Solidarité avec Jean-Marc Rouillan va rapidement appeler à diverses actions de soutien. Jean-Marc Rouillan ne doit pas retourner en prison le 19 octobre prochain. 15 ans ça suffit ! Assez d’acharnement !

 

https://nouveaupartianticapitaliste.org/actualite/societe/non-lacharnement-contre-jean-marc-rouillan

Publié le Dimanche 22 novembre 2020 à 21h47.
 

Non à l’acharnement contre Jean-Marc Rouillan

 

 

Depuis le 9 juillet dernier, Jean-Marc Rouillan est en détention, à domicile, pour « apologie de terrorisme » et pourrait bientôt terminer sa peine en milieu fermé suite à une demande du Parquet antiterroriste. De très nombreuses personnalités considèrent que cette demande relève de l'acharnement et réclament la continuité de la mesure de détention à domicile jusqu'à la fin de sa peine.

Depuis le 9 juillet dernier, Jean-Marc Rouillan est en détention à domicile. Il accomplit actuellement une peine de huit mois fermes pour « apologie de terrorisme ».

Alors qu'il ne lui reste que quelques semaines avant de terminer sa condamnation, le Parquet anti-terroriste demande son incarcération en milieu fermé. La décision définitive sera prise par le tribunal de l'application des peines en audience, au tribunal d'Auch, le 25 novembre prochain, dans un climat de surenchère répressif encouragé et exercé par le gouvernement. 

Le Parquet justifie sa demande sur la base de deux incidents techniques du bracelet électronique. 

Le premier, le 18 août, est le résultat d'un choc involontaire; le second, le 24 octobre, est dû à un décrochage du bracelet. A chaque fois, l'administration pénitentiaire a constaté la présence du détenu à son domicile et a pu communiquer avec lui. Il n'y a jamais eu de rupture de la détention. 

Il faut signaler que durant cette peine, le détenu n'a bénéficié d'aucune permission – professionnelle ou familiale – ni d'aucune RPS (jours de réduction de peine). 

Aujourd'hui la demande du Parquet relève de l'acharnement. Un acharnement que Jean-Marc Rouillan connaît bien : l'État n'a de cesse de prendre tous les prétextes pour l'isoler, le fragiliser et relancer incessamment la détention. 

Jean-Marc Rouillan souffre d'une maladie auto-immune orpheline grave qui affaiblit son système immunitaire. L'envoyer en pleine épidémie de la Covid-19 dans un lieu fermé particulièrement pathogène est une réelle mise en danger.

Jean-Marc Rouillan répond aux critères de vulnérabilité tels qu'ils ont été établis par le gouvernement.

Nous, signataires de cet appel demandons au tribunal de l'application des peines la continuité de la mesure de détention à domicile jusqu'à la fin de sa peine.

Pour signer cet appel, vous pouvez écrire à cette adresse suivante : stop-acharnement@protonmail.com

 

Premier·e·s signataires : 

José Alcala, cinéaste 

Pierre Alferi, poète

Floren Aoix Monteal (escrivain, directeur Irazar Fundazioa)

Vidal Aragones Chicharro, député de l'Assemblée de Catalunya CUP

Nan Aurousseau, auteur, réalisateur 

Nathalie Artaud, porte-parole de Lutte ouvrière 

Olivier Azam, réalisateur

Alain Badiou, philosophe 

Etienne Balibar, philosophe 

Ludivine Bantigny, historienne

Fernando Barrena, député européen GUE-NGL

Jean-Pierre Bastid, cinéaste

Hocine Belalloufi, essayiste, journaliste algérien

Judith Bernard, co-fondatrice de Hors-Série

Olivier Besancenot, postier, porte parole du NPA 

Eric Beynel, syndicaliste à Solidaires 

Billie Brelok, rappeuse 

Julien Blaine, poète 

Quim Boix Secrétaire Général de l'Union internationale des syndicats de retraités et pensionnés 

Jacques Bonnaffé, comédien 

Alima Boumediene-Thiery, avocate, militante associative 

Jean Pierre Bouyxou, écrivain 

Jean-Denis Bonan, cinéaste

Irène Bonnaud, metteuse en scène 

Véronique Bontemps, anthropologue

Saïd Bouamama, sociologue et militant FUIQP

Youssef Boussoumah, militant décolonial

Houria Bouteldja,  militante décoloniale

Albert Botran i Pahissa Parlementaire Cortès Espagne CUP

José Bové, paysan du Larzac, ancien député européen

Rony Brauman, médecin, essayiste

Eitan Bronstein, directeur De-Colonizer

Alain Brossat, philosophe 

Robert Cantarella, metteur en scène

Pierre Carles, réalisateur

Carmen Castillo, cinéaste 

Laurent Cauwet, auteur, éditeur Al Dante

Jean-Philippe Cazier, écrivain 

Bernard Cavanna, compositeur

CGT Catalunya

Leïla Chaïbi, députée européenne LFI

Sorj Chalandon, auteur 

Christian Champiré, maire communiste de Grenay (62)

Compagnie Jolie môme 

CNT, Confédération nationale du travail 

CNT-AIT (F.L. Granada)

Pierre Chopinaud, écrivain 

Jean-Luc Chappey, historien

Guy Chapouillié, professeur émérite d'études cinématographiques

Manuel Cervera-Marzal, politiste

Alexandre Civico, écrivain, éditeur 

Laurence De Cock, historienne 

Jean-Louis Comolli, cinéaste, écrivain 

Enzo Cormann, écrivain

Annick Coupé, militante altermondialiste

Revue CQFD

Miguel Urbán Crespo (parlamentaire UE, GUE-NGL)

CUP (Candidature d'Unité Populaire) Catalunya

Alain Damasio, écrivain 

Christophe Darmangeat, économiste 

Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue

Chloé Delaume, auteure, prix Medicis 2020

Alessi Dell'Umbria, auteur réalisateur

Christine Delphy, sociologue

Gérard Delteil, écrivain

Pierre Dharreville, député PCF des Bouches du Rhône 13° circonscription.

Thierry Discepolo, éditeur (Agone) 

Elsa Dorlin, philosophe

Charlotte Dugrand, éditions Libertalia

Annie Ernaux, auteure

Jean-Michel Espitallier, écrivain 

Christian Eyschen, président de la Libre Pensée

Adeline Escandell sénatrice Espagne ERC soberanistes 

Famílies de Presos de Catalunya

Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail 

David Faroult, enseignant-chercheur en cinéma

 Eva Feigeles, monteuse de films

 Jacques Gaillot, Evêque

Pierre Galand, ancien sénateur belge, président de l'OMTC (Organisation mondiale contre la torture) 

Jean-Jacques Gandini, avocat, ancien secrétaire du Syndicat des avocats de France 

Jose Ignacio Garcia Sanchez député de l'Assemblée d'Andalousie Adelante Andalucia

Henry Garino, ancien vice-président de la région Languedoc-Roussillon

Thierry Garrel, producteur, documentariste

Ermengol Gassiot Balibé Secrétaire Général de la CGT Catalunya

Franck Gaudichaud, politiste, université Jean-Jaurès Toulouse

François Gèze , éditeur

Denis Gheerbrant, cinéaste

Sylvain George, Cineaste

Liliane Giraudon, auteure

Jean-Marie Gleize, écrivain 

Noël Godin, écrivain et entarteur

Dominique Grange, chanteuse engagée

Alain Guenoche, mathématicien 

Laure Guillot, cinéaste 

Alain Guiraudie, cinéaste

Thierry Guitard, auteur-illustrateur et cuisinier 

Éric Hazan, éditeur 

Charles Hoareau président ANC

Chantal Jaquet, philosophe

Manuel Joseph, écrivain 

Alain Jugnon, philosophe

Pau Juvilla Ballester Secrétaire Permanent de la CUP Catalunya 

Leslie Kaplan, écrivain 

Jacques Kebadian, cinéaste 

Razmig Keucheyan, sociologue

Jean Kehayan, écrivain 

Pierre Khalfa, économiste, fondation Copernic

Michel Kokoreff, universitaire, Paris 8

Stathis Kouvélakis, philosophe 

Hubert Krivine, astrophysicien 

Thomas Lacoste, réalisateur, producteur, éditeur

Joël Laillier, sociologue

Mathilde Larrère, historienne 

Véronique Lamy, porte-parole nationale du PCOF

Pierre Laurent, sénateur PCF 

Stephane Lavignotte, pasteur et théologien protestant

Sylvain Lazarus, chercheur, anthropologue

Denise Le Dantec, écrivaine

Noémi Lefebvre, auteure

Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire

Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien

Pierre Linguanotto, cinéaste 

Sergi Lopez, acteur 

Marius Loris, poète, historien

Frédéric Lordon, philosophe 

Michaël Lowy, sociologue

Sandra Lucbert, auteure de littérature

Seloua Luste Boulbina, philosophe 

Christian Mahieux, syndicaliste cheminot retraité

Noël Mamère, journaliste, essayiste et homme politique 

Maguy Marin, chorégraphe

Myriam Martin, conseillère régionale Occitanie

François Marthouret, acteur

Olivier Mateu, secrétaire général UD CGT 13

Michel Mathieu, metteur en scène

Xavier Mathieu, comédien, ex-porte-parole CGT continental 

Alexandre Mathis, cinéaste 

Elli Meideiros, chanteuse 

Nathalie Ménigon, ancienne prisonnière politique d'Action directe 

Daniel Mermet, journaliste

Morgane Merteuil, militante féministe

Eleonore Merza Bronstein, anthropologue du politique 

Jean-Henri Meunier, cinéaste

Jacques-Henri Michot, écrivain

Ana Miranda Paz députée européenne GUE-NGL

René Monzat, auteur 

Gérard Mordillat, écrivain

Fermin Muguruzza Chanteur et cinéaste

Chiara Mulas, Art Action

Olivier Neveux, enseignant-chercheur

Bernard Noël, poète

Nico Norrito, éditeur, éditions Libertalia 

Joan Josep Nuet député Espagne ERC soberanistes

Océan, auteur réalisateur

OCL, Organisation communiste libertaire (revueCourant alternatif) 

Jean Ortiz, écrivain, maître de conférence, cinéaste 

Yves Pagès, écrivain

Aline Pailler, journaliste et ex-députéeeuropéenne

Ugo Palheta, directeur de publication de la revue en ligne Contretemps

Willy Pelletier, sociologue

Henri Pena-Ruiz, philosophe

Charles Pennequin, auteur 

Gilles Perrault, écrivain 

Mireille Perrier, actrice, metteure en scène 

Evelyne Perrin, autrice, sociologue 

Serge Pey, poète

Evelyne Pieillier, écrivain 

Philippe Pignarre, éditeur et auteur

Christine Poupin, Porte Parole du NPA 

Philippe Poutou, porte-parole du NPA 

Christian Prigent, auteur

Serge Quadruppani, auteur, traducteur 

Nathalie Quintane, auteure

Tancrède Ramonet, chanteur, réalisateur et producteur

Patrick Raynal, écrivain 

Nestor Rego député de l'Etat Espagnol BNG

Serge Regourd, professeur de droit émérite.

Resistencia Indépendentista de Catalunya 

Carles Riera Albert, député de l'Assemblée de Catalunya CUP 

Mathieu Rigouste, sociologue militant 

Laurent Ripart, historien

Gaël Roblin, militant indépendantiste breton, conseiller municipal de Guingamp

Liliane Rovere, actrice

Saïdou (Sidi Wacho), rappeur 

Samidoun, organisation palestinienne de soutien aux prisonniers politiques 

Julien Salingue, docteur en sciences politiques 

Christine Salomon, anthropologue

Michel Samson, journaliste, écrivain, documentariste

Catherine Samary, économiste 

Natalia Sanchez Dipp députée de l'Assemblée de Catalunya CUP

Oreste Scalzone, réfugié politique italien 

Raphaël Schneider, co-fondateur de Hors-Série

Secours rouge, Toulouse 

Jean-Christophe Sellin, conseiller régional Occitanie LFI

Michèle Sibony, enseignante, porte-parole UJFP

Catherine Sinet, journaliste

Maria Sirvent Escrig députée de l'Assemblée de Catalunya CUP

Eyal Sivan, cinéaste 

Omar Slaouti, Front uni des immigrations etquartiers populaires (FUIQP) 

Gérard Soulier, ancien maire adjoint de Colomiers

Pierre Stambul, docteur de l'université, Unionjuive française pour la paix

Alessandro Stella, directeur de recherche au CNRS

Didier Super (Olivier Haudegond), chanteur 

Michel Surya, auteur, philosophe, responsable de la revue Ligne

François Tanguy, metteur en scène

Tardi, dessinateur

Enzo Traverso, historien

Taoufiq Tahani, universitaire, ancien président de l'AFPS

Pierre Tevanian, philosophe, enseignant 

Julien Théry, historien

Miguel Urban Crespo député européen GUE-NGL

VII, rappeur et écrivain 

Roseline Vachetta, ancienne députée européenne 

Mireia Vehi i Castenys parlementaire Espagne CUP

Françoise Vergès, politologue et militante féministe décoloniale

Marie-Pierre Vieu, éditrice, ancienne députée européenne FDG

Arnaud Viviant, critique littéraire 

Christiane Vollaire, philosophe

Michel Warschawski, homme politique israélien, président du Centre d'information alternative de Jérusalem 

Wissam Xelka, journaliste 

Yannis Youlountas, réalisateur 

Olivia Zemor, journaliste retraitée 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Rouillan

 

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