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dimanche 20 novembre 2022

Attentat d'Istanbul : cinq suspects inculpés en Bulgarie, escalade des répliques en Syrie et Turquie

Le caractère international de l'organisation terroriste responsable de l'attentat du 13 novembre dernier à Istanbul se précise, c'est donc bien celle de la criminelle et terroriste notoire Josette Brenterch du NPA de Brest.

Par ailleurs, les activistes locaux du PKK et des YPG ont démenti toute implication dans cette attaque meurtrière.

Cela n'a pas empêché des frappes aériennes turques en représailles, suivies de tirs de roquettes syriens à la frontière turque.

Rappel : à Brest, les bellicistes n'ont jamais été les militaires, mais les syndicalistes et politiciens de "gôche", tous convaincus de l'intérêt d'aller déclencher des guerres ici ou là, autant pour l'économie locale que pour le "Grand Soir" de leurs voeux.

C'est pourquoi ils ne m'ont jamais pardonné mon job des années 1993 et 1994 pour la Défense nationale. Je n'avais bien fait que mon boulot, sans aucunement me substituer aux décideurs de l'Etat-Major (je ne vois pas comment j'aurais pu faire un truc pareil, mais bon... j'ai bien déjà rencontré un juge d'instruction qui me soupçonnait d'étonnants pouvoirs sur le procureur de la République de Paris et la juge Céline Verdier de Brest affirme pour sa part que je bénéficierais de "passe-droits" à la Cour d'Appel de Rennes...), mais ils y étaient très violemment opposés : fin de certains des trafics d'armes dont ils profitaient, obligation pour eux de rechercher de nouveaux fournisseurs pour aller fomenter des guerres un peu partout dans le monde, etc, etc...

Avec eux, de toute façon, j'ai toujours eu tout faux : être la fille de mon père pour commencer, puis me faire moi-même remarquer comme excellente élève, même surdouée, être toujours en tête de classe, être aussi littéraire que matheuse, avec également une fibre artistique très prononcée, continuer à faire chier en faisant des études d'ingénieur, et pour finir, me faire encore remarquer comme ingénieur d'études en informatique pour des compétences hors normes qui me permettaient, sinon d'imposer mes conditions, au moins d'affirmer mon indépendance, ce qu'aucun chef d'entreprise du genre mafieux n'a jamais pu tolérer - or, les bons amis de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, qui adore toutes les mafias et déteste les honnêtes gens, en sont tous.


 
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/19/attentat-d-istanbul-cinq-suspects-mis-en-examen-en-bulgarie_6150668_3210.html

Attentat d’Istanbul : cinq suspects mis en examen en Bulgarie

Leur rôle a été « logistique », a fait savoir la porte-parole du procureur général de Sofia. Le parquet a requis un placement en détention pour quatre d’entre elles.

Le Monde avec AFP

Publié hier à 12h15, mis à jour hier à 12h16

Temps de Lecture 1 min.

 

Des fleurs en hommage aux victimes de l’attentat perpétré le 13 novembre, sur la célèbre avenue piétonne Istiklal à Istanbul, le lundi 14 novembre 2022.

 

Cinq suspects ont été mis en examen en Bulgarie pour l’attentat perpétré le 13 novembre à Istanbul, attribué par les autorités aux combattants Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et à leurs alliés en Syrie, a annoncé, samedi 19 novembre, le parquet bulgare. Ils ont été inculpés « pour avoir aidé » un des auteurs présumés de l’attentat à fuir, a précisé Siika Mileva, porte-parole du procureur général de Sofia.

Leur rôle a été « logistique », a-t-elle précisé, ajoutant que le parquet avait requis un placement en détention pour quatre d’entre elles. Selon les chaînes de télévision locales, trois sont originaires de Moldavie et un autre d’un pays arabe, qui n’est précisé.

Six personnes ont été tuées et 81 autres, blessées dans l’explosion, non revendiquée à ce stade, survenue dimanche en plein après-midi dans une artère piétonne, en plein cœur d’Istanbul.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Turquie : l’attentat de l’avenue Istiklal à Istanbul ravive le projet d’une intervention militaire dans le nord de la Syrie
 

Le PKK et les YPG nient toute implication

Dix-sept personnes ont été écrouées en Turquie, parmi lesquelles une jeune femme de 23 ans accusée d’avoir déposé la bombe sur un banc de l’avenue Istiklal. Interpellée dans un appartement de la banlieue d’Istanbul, Alham Albashir, présentée comme étant de nationalité syrienne, serait entrée clandestinement en Turquie en provenance du Nord-Est syrien, selon les autorités, lesquelles affirment qu’elle a reconnu les faits lors de sa garde à vue.

Selon l’agence de presse officielle Anadolu, citant le rapport de police, elle a déclaré qu’elle avait été pour la première fois en contact avec le PKK en 2017, par l’intermédiaire de son ex-petit ami. Elle aurait gardé un lien avec l’organisation après leur rupture. Le PKK et les YPG (Unités de protection du peuple), milice kurde active en Syrie et accusée, par la Turquie, d’être affiliée au PKK, ont nié toute implication dans l’attentat.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés A Istanbul, l’attentat sur l’avenue Istiklal ravive la mémoire de précédentes attaques meurtrières

Le Monde avec AFP



https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/14/attentat-a-istanbul-une-jeune-femme-syrienne-suspectee-d-avoir-agi-pour-le-pkk-kurde_6149771_3210.html

Attentat à Istanbul : accusé par la Turquie, le PKK dément toute implication

Selon la police turque, une jeune femme de nationalité syrienne a reconnu les faits et a déclaré avoir agi « sur ordre du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ».

Le Monde avec AFP

Publié le 14 novembre 2022 à 10h50 Mis à jour le 14 novembre 2022 à 16h09

Temps de Lecture 2 min.

 

Après un attentat à Istanbul, un membre de la police munipale tient des fleurs alors que des gens se recueillent sur l’artère commerçante Istiklal, lundi 14 novembre 2022.

 

Après l’attentat qui a frappé le cœur d’Istanbul dimanche, une jeune femme a été interpellée et accusée d’avoir posé la bombe qui a fait six morts. De nationalité syrienne, la suspecte a reconnu les faits, a annoncé lundi 14 novembre la police turque, citée par des médias locaux.

« La personne qui a déposé la bombe a été arrêtée », a annoncé, tôt lundi, le ministre de l’intérieur, Süleyman Soylu. Des images de la police partagées par les médias turcs montrent une jeune femme en sweat-shirt violet appréhendée dans un appartement. Selon les forces de l’ordre, elle a reconnu avoir agi sur ordre du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et reçu des directives à Kobané, dans le nord-est de la Syrie. Elle serait entrée clandestinement en Turquie en passant par Afrin, localité du Nord-Est syrien contrôlée par des soldats turcs et leurs supplétifs syriens. Selon le ministre de l’intérieur, elle s’apprêtait à « fuir en Grèce ».

« Les opérations continuent » pour arrêter d’autres suspects, a-t-il poursuivi. Et de marteler : « Ils ont voulu nous adresser un message, nous l’avons reçu et nous allons y répondre de la façon la plus ferme qui soit. »

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés A Istanbul, l’attentat sur l’avenue Istiklal ravive la mémoire de précédentes attaques meurtrières
 

La Turquie rejette les condoléances américaines

« D’après nos conclusions, l’organisation terroriste PKK est responsable » de l’attentat, a affirmé le ministre. De son côté, l’organisation kurde a démenti toute implication. « Il est bien connu que nous n’avons aucun lien avec cet événement, que nous ne visons pas les civils et rejetons les actions qui le font », a-t-elle affirmé dans un communiqué publié par l’agence de presse Firat, proche du PKK. Les Forces démocratiques syriennes ont elles aussi nié tout lien avec l’attaque d’Istanbul, assurant que la jeune femme qui l’a commis ne figurait pas sur leurs registres.

Hormis la jeune femme de nationalité syrienne, les autorités turques ont arrêté 46 personnes, au lendemain de cet attentat qui a frappé la rue Istiklal, l’une des artères les plus fréquentées d’Istanbul, en plein après-midi dimanche.

Selon un dernier bilan, l’attentat a fait six morts et quatre-vingt-un blessés, dont la moitié reste hospitalisés lundi. On compte parmi les victimes, toutes Turques, une fille de 9 ans tuée avec son père et une adolescente de 15 ans, morte avec sa mère.

Lundi, le ministre de l’intérieur turc, Süleyman Soylu, a rejeté les condoléances des Etats-Unis, qui, selon lui, « soutiennent les terroristes » kurdes. « Notre alliance avec un Etat qui entretient Kobané et des poches de terreur (…) doit être débattue », a ajouté M. Soylu.

Ankara accuse régulièrement les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux de protéger les combattants kurdes du PKK et les Unités de protection du peuple (YPG), considérés comme terroristes par Ankara.

La ville de Kobané est restée célèbre pour la bataille qui, en 2015, a permis aux forces kurdes soutenues par la coalition occidentale de repousser le groupe djihadiste Etat islamique. Elle est contrôlée par les Forces démocratiques syriennes, dont les YPG – alliées au PKK – sont une composante majeure.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés « En Turquie, la priorité d’Erdogan est de voir disparaître toutes les forces liées au PKK »

Le Monde avec AFP



https://information.tv5monde.com/info/attentat-d-istanbul-la-turquie-accuse-le-pkk-et-multiplie-les-frappes-sur-l-irak-et-la-syrie

Attentat d’Istanbul : la Turquie accuse le PKK et multiplie les frappes sur l’Irak et la Syrie

 

Des gens inspectent un site ravagé à la suite de frappes aériennes menées par la Turquie. Une centrale nucléaire a notamment été touchée. Village de Taql Baql, province de Hasakeh en Syrie - dimanche 20 novembre 2022.
Des gens inspectent un site ravagé à la suite de frappes aériennes menées par la Turquie. Une centrale nucléaire a notamment été touchée. Village de Taql Baql, province de Hasakeh en Syrie - dimanche 20 novembre 2022.
AP/Baderkhan Ahmad

Dimanche 20 novembre, la Turquie a mené des raids aériens dans le nord de l'Irak et de la Syrie. Ces frappes ont fait une trentaine de morts dans plusieurs régions sous contrôle des forces kurdes syriennes et du PKK. Elles sont accusées par Ankara du récent attentat meurtrier à Istanbul le 13 novembre dernier. 

"L'opération aérienne Griffe Épée a été menée avec succès” a déclaré le ministère turc de la Défense, dans un communiqué rendu public dimanche 20 novembre. Au total, 89 cibles comprenant des abris, tunnels, dépôts de munitions, postes de commandement et camps d'entraînement ont été "détruits". 

Selon le ministère turc de la Défense, "beaucoup de terroristes ont été neutralisés". D’après ses informations, ces raids aériens s’inscrivent “dans le cadre de notre stratégie visant à éliminer les attaques terroristes du nord de l'Irak et de la Syrie, assurer la sécurité des frontières et éliminer le terrorisme à sa source". 

La Syrie réplique après les frappes turques 

Les frappes dans les provinces syriennes de Raqa et Hassaké (nord-est) et d'Alep (nord) ont fait au moins 18 morts dans les rangs des FDS et 12 morts dans ceux du régime syrien, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Cette ONG basée au Royaume-Uni dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie. Il y a eu 40 blessés des suites des frappes, selon la même source.

Les attaques de l'État d'occupation turc ne resteront pas sans réponse. Au moment et à l'endroit appropriés, nous répondrons avec force et efficacité.
Les forces démocratiques syriennes dans un communiqué. 

L'ONG a également fait état de la mort d'un journaliste. Il s’agit Issam Abdallah, correspondant syrien d'une agence de presse kurde. Les autorités autonomes kurdes ont de leur côté comptabilisé au moins 29 morts.  "Ces attaques de l'État d'occupation turc ne resteront pas sans réponse. Au moment et à l'endroit appropriés, nous répondrons avec force et efficacité", ont promis dans un communiqué les FDS.

 Dans une réplique apparente contre Ankara, des tirs de roquette effectués un peu plus tard depuis le territoire syrien ont atteint un poste-frontière turc faisant au moins trois blessés, selon l'agence officielle turque Anadolu.

Ankara accuse le PKK de commettre des “attaques perfides”

Immédiatement accusés de l'attentat d'Istanbul qui avait fait six morts et 81 blessés le 13 novembre dernier, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par Washington, avaient nié toute implication. "L'heure des comptes a sonné ! Les salauds devront rendre des comptes pour leurs attaques perfides", avait cependant lancé le ministère turc de la Défense dans la nuit sur Twitter.

L'agence officielle syrienne Sana a quant à elle confirmé la mort de plusieurs soldats syriens, sans en préciser le nombre. Le ministère syrien de la Défense a dénoncé des "agressions turques" dans lesquelles "des soldats ont été tués".

Les frappes ont visé principalement la ville de Kobané (nord) et ses environs, près de la frontière turque, notamment des silos à grains près d'Al-Malikiyah (nord-est) et une centrale électrique au sud de cette province, située dans des zones sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS, coalition armée dominée par les Kurdes).


 

Une centrale électrique syrienne détruite par les frappes turques 

Les frappes turques ont complètement détruit la quatrième centrale électrique de Taql Bakl. Le site est situé près d'Al-Malikiyah dans le sud de la province de Hassaké, a rapporté un photographe de l'AFP. Il a notamment vu des cadavres dimanche matin près d'une voiture sur place.

Des proches de blessés se sont rassemblés devant l'hôpital de la ville où les blessés ont été transférés à l'aube. Ils ont scandé des chansons kurdes sur la perte des enfants. Selon Souleiman Abou Hawkar, habitant de la région, l'aviation turque a bombardé à plusieurs reprises la centrale. "Nous nous employions à sauver les blessés et récupérer les corps lorsque l'avion a de nouveau bombardé, alors nous avons fui".

Dimanche 20 novembre 2022, des frappes aériennes turques ont détruit une centrale électrique syrienne. Elle est située dans le village de Taql Baql, dans la province de Hasakeh.
Dimanche 20 novembre 2022, des frappes aériennes turques ont détruit une centrale électrique syrienne. Elle est située dans le village de Taql Baql, dans la province de Hasakeh. 
AP/Baderkhan Ahmad

Les bombardements ont également ciblé des positions où les forces du régime de Damas sont déployées à Raqa, Hassaké et Alep, selon l'OSDH. "Kobané, la ville qui a défait l'État islamique, est la cible de bombardements par l'aviation de l'occupation turque", a annoncé Farhad Shami, un porte-parole des FDS. Il a rapporté que deux membres des FDS ont été tués à Al-Malikiyah. Quatre soldats pro régime ont également été abattus dans le nord d'Alep, indiquent les FDS. 

“Des bombardements agressifs et barbares”

Le commandant en chef des FDS, Mazloum Abdi, a dénoncé des bombardements "agressifs et barbares". "Le bombardement turc de nos zones menace la région entière. Ce bombardement ne sert aucun parti. Nous faisons tout pour éviter une catastrophe majeure. Si la guerre éclate, tout le monde sera affecté", a-t-il tweeté.

En revanche, les frappes turques n'ont "pas fait de victimes" dans le nord de l'Irak, a affirmé un responsable du gouvernement régional du Kurdistan d'Irak à l'AFP. "Les Turcs ont visé au moins huit zones où se trouvent des bases du PKK sans faire de victime civile" a assuré ce responsable. Il cite notamment les régions montagneuses de "Shingal, Rawanduz, Bradost, Qandil, Asos, Soran, Rania et Qaladzi", situées entre Erbil, la capitale du Kurdistan autonome irakien et la frontière iranienne.

Selon un porte-parole du PKK "ces opérations ne sont pas nouvelles, elles durent sans discontinuer depuis sept mois". Il a affirmé que "l'armée turque a effectué 3.694 bombardements sur le sol du Kurdistan d'Irak" pendant cette période.


 

Ankara en croisade contre le PKK 

Au lendemain de l'attentat commis le 13 novembre dans une rue très commerçante et fréquentée d'Istanbul, les autorités turques ont accusé une jeune femme, présentée comme de nationalité syrienne, d'avoir posé la bombe.
 

Selon le ministre turc de l'Intérieur Suleyman Soylu, "l'ordre de l'attentat a été donné de Kobané". Le département d'État américain avait dit vendredi craindre "une action militaire de la Turquie". En guerre depuis 2011, la Syrie est morcelée à cause de l'intervention de multiples groupes et puissances étrangères dans le conflit.

Le ministre de l'Intérieur turc Suleyman Soylu arrive sur les lieux de l'attentat d'Istanbul. Le 13 novembre, une bombe a explosé à Istiklal, une rue très commerçante de la ville. 14 novembre 2022.
Le ministre de l'Intérieur turc Suleyman Soylu arrive sur les lieux de l'attentat d'Istanbul. Le 13 novembre, une bombe a explosé à Istiklal, une rue très commerçante de la ville. 14 novembre 2022.
AP/Khalil Hamra

La Turquie, dont les soldats sont présents dans des zones du nord de la Syrie, menace depuis mai de lancer une offensive d'envergure contre les FDS, qu'elle considère comme "terroristes". Ankara dit vouloir créer une "zone de sécurité" de 30 kilomètres de largeur à sa frontière sud.

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