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jeudi 4 février 2021

François Asselineau en garde à vue, François Bayrou tombe du lit... c'est la fête aux François !

 

Une enquête préliminaire est ouverte depuis le 15 mai dernier, et c’est maintenant qu’on le met en garde à vue… tandis que quantité d’autres n’ont jamais été inquiétés de leur vie par des plaintes similaires ou pour des faits bien plus graves…

François Léotard a dû agacer un peu avec ses histoires de moutons.

Il faut bien dire qu’il n’y est pas allé avec le dos de la cuiller : cela commence dès l’ouverture du procès avec tout un troupeau ayant bien failli l’empêcher d’y arriver, mais qui lui aura finalement permis de s’y présenter hilare pour y être jugé pour une bagatelle avec laquelle, de toute façon, tout comme son collègue Balladur, il n’a rien à voir (à propos, combien étaient-ils, ces moutons, tout juste six ou huit, comme ceux du 9 août dernier, ou bien 84, comme ceux de Nice le 14 juillet 2016 ? ces signes du destin ont toujours tendance à rendre nerveux, et paf ! on s’esclaffe au moment le plus inopportun… parce que bien entendu, le berger était introuvable, comme celui de Kasserine…), et cela se termine au dernier jour alors qu’ayant brutalement sorti de sa manche Me Brigitte Longuet épouse de Gérard pour le représenter, il fait savoir que tout son patrimoine se limite à la possession de cat mouton…

Et voilà l’autre qui se réveille… et que dit-il ? Ah oui, c’est vrai, il a contribué à l’élection de Macron, lequel a bien tort de l’oublier, parce qu’il sait des choses, lui aussi…

Personne n’a rien à lui coller pour une garde à vue surprise, à celui-là ?

Enfin bon, pour autant que je sache, c’est tout le gouvernement Balladur qui était bien au courant, et tous mes harceleurs aussi, bien évidemment.

Et Cuicui, que dit-il ?

Ah ben non, lui ne dit rien pour l’instant, il se tient tranquille… il a déjà son épine dans le pied avec une information judiciaire dont on n’entend plus parler depuis le décès d’Alain Masson le 4 novembre dernier.

 

https://www.lefigaro.fr/politique/le-president-de-l-upr-francois-asselineau-en-garde-a-vue-pour-harcelement-et-agressions-sexuelles-20210203

Le président de l’UPR François Asselineau en garde à vue pour harcèlement et «agressions sexuelles»

 

Le parquet de Paris avait ouvert le 15 mai une enquête préliminaire à l’encontre de l’homme politique.

Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 21:48, Mis à jour hier à 21:58

 

Le président du parti pro Frexit UPR, François Asselineau, a été placé en garde à vue ce mercredi des chefs de harcèlement moral, harcèlement sexuel et agressions sexuelles, a appris l’AFP auprès du Parquet de Paris, confirmant une information du Point.

«La mesure est toujours en cours», a précisé cette source à l’AFP. M. Asselineau est gardé à vue à la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, selon une autre source proche du dossier. Le parquet de Paris avait ouvert le 15 mai une enquête préliminaire des chefs de «harcèlement sexuel» et «agression sexuelle», confiée à la BRDP.

Deux plaintes pour ces mêmes chefs avaient été déposées par deux victimes présumées et anciens salariés de l’UPR, l’une dans l’Allier, l’autre à Paris, et un ancien cadre avait fait un signalement au procureur de la République. Ces accusations révélées par Libération avaient alors été qualifiées de «calomnies» par M. Asselineau. Selon l’entourage du chef de l’UPR (Union populaire républicaine) mercredi soir, François Asselineau est «actuellement entendu dans le cadre de la procédure judiciaire initiée par deux anciens employés du mouvement, concomitamment à une tentative de prise de contrôle de l’UPR par une poignée d’adhérents».

François Asselineau «a toujours fermement démenti ces accusations, qui, pour l’essentiel, allèguent des faits qui auraient prétendument eu lieu avant même leur embauche», ajoute l’entourage. Plusieurs dizaines de cadres du mouvement avaient réclamé au printemps sa démission, évoquant «l’existence de relations particulières et plus qu’insistantes de (la) part» de M. Asselineau à l’égard de salariés de l’UPR, «source de graves souffrances psychologiques». Ayant échoué à le faire partir, ils avaient ensuite demandé que le président de l’UPR se mette «en retrait» de ses fonctions pendant les procédures judiciaires.

François Asselineau avait néanmoins convoqué un congrès virtuel en juillet lors duquel il avait été réélu haut la main à la tête du parti souverainiste. Partisan d’une sortie de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’Otan, il avait réuni 0,92% des voix à la présidentielle de 2017.

 

https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Francois-Leotard-le-temps-de-la-defense-172191

François Léotard, le temps de la défense

 

Paris Match | Publié le 24/01/2021 à 06h55 |Mis à jour le 24/01/2021 à 08h46

 
Passer inaperçu, c’est le vœu de François Léotard depuis qu’il a délaissé le pouvoir. Mais le procès de l’affaire Karachi remet l’ex-golden boy de la droite dans la lumière.
Passer inaperçu, c’est le vœu de François Léotard depuis qu’il a délaissé le pouvoir. Mais le procès de l’affaire Karachi remet l’ex-golden boy de la droite dans la lumière. Aurore Marechal/ABACAPRESS.COM
 

Vingt-cinq ans après les faits, alors que la Cour de justice de la République ouvre le procès de l’affaire Karachi, l’ancien ministre plaidera sa cause lui-même. Sans avocat. Paris Match lui a parlé.

Comme si le destin voulait l’empêcher d’assister à son procès, son train Nice-Paris a failli ne jamais arriver. Après s’être arrêté pour exfiltrer un passager en coma éthylique, le conducteur est tombé sur un troupeau de moutons. Il a failli s’esclaffer en expliquant au micro que le berger était introuvable. L’image a dû plaire à François Léotard, pâtre corse à sa façon. Engoncé dans un blouson de cuir, plongé dans la lecture du journal, il gardait près de lui son pique-nique dans un sac en plastique. A Paris, le taxi qui l’attendait avait écrit son nom sur un écriteau. Depuis son retrait de la vie publique, l’ancien ministre n’a pas cherché à faire parler de lui. Au contraire, il a donné l’image d’un ermite vivant au milieu de ses livres, dans sa propriété encaissée sur les hauteurs de Fréjus.

Lire aussi:Affaire Karachi : le difficile interrogatoire de François Léotard

Dans la ville dont il a été maire pendant vingt ans, «on voit sa silhouette», dit un élu. On raconte qu’il s’est «enfermé». Certains assurent qu’il n’a pas supporté la mort de son frère, l’acteur et poète Philippe Léotard, en 2001. D’autres évoquent les fausses accusations autour de l’assassinat de la députée Yann Piat dans les années 1990, les affaires de la mairie de Fréjus ou celle du financement du Parti républicain (pour laquelle il a été condamné). Il avait alors démissionné de tous ses mandats pour se présenter à la justice. «C’était pour apparaître en “homme nu”. Il voulait être jugé comme un simple citoyen, pas comme un homme politique», se souvient Philippe Michel-Kleisbauer, son ancien assistant parlementaire, aujourd’hui député (MoDem) du Var. 

Lire aussi:François Léotard – « J’ai retrouvé un peu de paix personnelle »

Simple citoyen, François Léotard le restera. Ministre de la Culture de 1986 à 1988 puis de la Défense de 1993 à 1995, il se retire de la vie publique et se consacre à sa passion, l’écriture. En 2008, il publie un brûlot contre la présidence «bling-bling» de Nicolas Sarkozy, puis disparaît des écrans radars. Lorsqu’une escouade de policiers vient perquisitionner sa maison, quatre ans plus tard, il apparaît comme un animal blessé. Il déverse un torrent d’insultes qui lui vaudra une condamnation pour «outrage à agents publics ». Il s’insurge contre « la police judiciaire qui n’existe pas mais seulement la police politique».

 

Avec les forces de l’Onu à Sarajevo, en 1994, l’année où sont signés les deux contrats d’armement. Il est ministre de la Défense depuis un an.
Avec les forces de l’Onu à Sarajevo, en 1994, l’année où sont signés les deux contrats d’armement. Il est ministre de la Défense depuis un an. © Duffour/ANDBZ/ABACAPRESS.COM

 

Huit ans après cette descente de flics, c’est encore un «homme nu» qui se présente devant la Cour de justice de la République (CJR), la juridiction qui juge les faits commis par des ministres pendant l’exercice de leurs fonctions. Mais il parle sur un ton policé, calme. C’est un homme qui a lu, écrit et réfléchi. Installé depuis samedi 16 janvier dans un appart-hôtel près du tribunal judiciaire de Paris, il travaille sa plaidoirie car il a décidé d’être son propre avocat. «Le problème, nous dit-il dimanche soir au téléphone, c’est que je ne sais pas quand elle est prévue. Ce n’est pas normal, ça!»

« Le pouvoir politique doit être soumis au contrôle du Parlement, pas celui des juges ! » s’indigne-t-il

A deux jours de l’ouverture du procès, il ne semble pas perturbé par l’interrogatoire qu’il va subir. Ce qui l’intéresse, c’est la plaidoirie, sa dernière envolée, son ultime discours pour la France qu’il compare à l’Italie des années 1990. A l’époque, les juges de «Mani pulite» mettaient en examen à tour de bras et prononçaient les verdicts à la chaîne (1 200 condamnations); un président du Conseil partait en exil, un député se suicidait. C’est toute une génération de politiques qu’on envoyait à la casse.

Mais ce grand ramdam politico-judiciaire a accouché de l’élection de Silvio Berlusconi. «C’est constitutionnel, s’insurge Léotard. Le pouvoir politique doit être soumis au contrôle du Parlement, pas à celui des juges!» Et de citer la perquisition des domiciles de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe et de l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, dans l’enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19. A 78 ans, l’ancien dirigeant de l’UDF n’a pas perdu de sa verve. «Ses qualités oratoires sont hors normes, c’est pour ça que je me suis engagé à ses côtés», se rappelle David Martinon, aujourd’hui ambassadeur de France à Kaboul. Reste à savoir si les trois magistrats et les douze parlementaires qui composent la CJR seront sensibles à son discours.

 

Edouard Balladur au tribunal le 20 janvier.
Edouard Balladur au tribunal le 20 janvier. © AP Photo/Thibault Camus

 

Pas encore jugée, l’«affaire Karachi» est déjà entrée dans l’Histoire. Elle a fait l’objet de plus de 6000 articles de presse et a servi de trame à une série télé. Le scénario : en 1994, Edouard Balladur caracole au sommet des sondages et va se présenter à l’élection présidentielle. Pressés de trouver un financement pour la campagne, ses conseillers sont soupçonnés d’avoir monté un circuit de rétrocommissions autour de la vente de deux frégates à l’Arabie saoudite et de trois sous-marins au Pakistan. Après avoir imposé le «réseau K» (piloté par l’intermédiaire Ziad Takieddine), les balladuriens se seraient constitué un trésor de guerre.

Mais en 1995, Jacques Chirac est élu. Il fait interrompre le versement des commissions. Tout finira par nourrir d’autres réseaux, non moins crapuleux. Les officiers pakistanais, victimes collatérales de ce micmac franco-français, voient une partie de l’argent attendu leur passer sous le nez. Le 8 mai 2002, une bombe explose sous le bus des techniciens français de la DCNI chargés de construire les sous-marins. Bilan : 11 morts. L’attentat est-il la conséquence des pots-de-vin impayés? C’est la thèse des familles des victimes, représentées par l’avocat Olivier Morice qui va déclencher l’affaire Karachi. Voilà pour l’histoire, telle qu’elle est souvent relatée. Mais, dix-huit ans après l’attentat, la justice n’a pas établi le lien entre ce drame et l’interruption du versement des commissions. «Le nouveau juge d’instruction chargé du dossier concernant les causes de l’attentat n’a toujours pas clôturé son instruction», rappelle Félix de Belloy, un des avocats d’Edouard Balladur, qui évoque une note de synthèse de la sécurité intérieure (DGSI) de 2019 selon laquelle «la piste islamiste reste privilégiée».

Les magistrats veulent savoir pourquoi il a introduit Ziad Takieddine et son « réseau k » dans les négociations avec le Pakistan

Quant à savoir si les commissions ont servi à financer la campagne de Balladur, c’est l’objet du procès qui s’ouvre cette semaine. Des mouvements de cash entre Ziad Takieddine, principal bénéficiaire des sommes, et les balladuriens ont déjà donné lieu en juin 2020 à des condamnations de deux à cinq ans de prison. Tous ont fait appel. Toutefois, sur près de 1 milliard de francs versés au fameux «réseau K», seuls 10 millions ont été identifiés dans le financement de la campagne d’Edouard Balladur. Et encore, selon la défense de l’ancien Premier ministre, les billets retirés en Suisse ne sont pas ceux qui ont été déposés sur les comptes de campagne.

Concernant le rôle de François Léotard, ministre de la Défense à l’époque des faits, les magistrats attendent qu’il explique pourquoi il a imposé Takieddine et ses associés dans le circuit des négociations de ces contrats. Les deux hommes s’étaient rencontrés à Isola 2000, la station de ski que dirigeait alors l’homme d’affaires franco-libanais. Léotard était jeune, brillant, promis à un grand avenir. A Isola 2000, il avait rencontré sa femme, Ysabel, avec qui il a eu un fils, Marc-Antoine, en 1993. «Tout ce dont on m’accuse est faux », jure l’ancien ministre. Reste que le berger corse devra dire pourquoi il a fait entrer le loup Takieddine dans la bergerie.

 

https://www.lepoint.fr/politique/le-commissaire-bayrou-a-t-il-un-plan-04-02-2021-2412603_20.php

Le commissaire Bayrou a-t-il un plan ?

 

Dette, nucléaire, médicaments essentiels… Le patron du MoDem François Bayrou planche sur la France des prochaines décennies. Non sans arrière-pensées.


 

 

Par Géraldine Woessner

Publié le 04/02/2021 à 07h00

 

La macronie n’avait pas vu venir le coup. Ce 26 janvier, alors que la rumeur d’un reconfinement enfle, l’allié François Bayrou, qui observait la crise en surplomb depuis l’orbite du haut-commissariat au Plan, décide subitement d’une plongée sur Terre en piqué, habillé de sa cape de patron du MoDem. Son urgence ? La proportionnelle, qu’Emmanuel Macron lui avait promise en échange de son ralliement en 2017 et que l’exécutif se prépare à enterrer. « Pourquoi ne pas demander aux Français ce qu’ils en pensent par référendum ? » assène Bayrou. En deux interviews, l’opiniâtre propulse le débat sur…

 

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