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dimanche 20 septembre 2020

Une magistrate du parquet de Brest ne porte pas son masque au tribunal...

 

A tous les coups, c’est encore Isabelle Johanny, la vice-procureure auteure de nombreux faux en écriture publique me concernant, la même qui préfère s’exciter sur le tilde breton que sur certains trafiquants de drogue, pédophiles et cybercriminels notoires…

La madame qui fait la pluie et le beau temps au TGI de Brest entend rester au-dessus des lois…

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/brest-la-representante-du-ministere-public-rechigne-a-se-masquer-a-l-audience-18-09-2020-12620349.php

À Brest, la représentante du ministère public rechigne à se masquer à l’audience

 

Pas de doute en entrant dans la salle d’audience correctionnelle de Brest, le masque est obligatoire.
Pas de doute en entrant dans la salle d’audience correctionnelle de Brest, le masque est obligatoire. (Le Télégramme/Stéphane Jézéquel)
 
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Accrochage surréaliste, jeudi après-midi, au tribunal correctionnel de Brest, entre le président de l’audience et la représentante du parquet qui refuse de porter son masque en séance. La mise au point s’est produite en deux temps.

 

Dès son arrivée dans la salle, le président du tribunal correctionnel de Brest, Xavier Jublin, rappelle la consigne de porter le masque, même durant les interventions et le plus correctement possible, en recouvrant également le nez. « Ce n’est pas très agréable, mais c’est une obligation qui nous est faite ». « Je vous demanderai de le porter tout le temps et au cours de vos interventions ».

Amende aux contrevenants ?

En haussant la voix et en ajoutant, au second degré, qu’il ne vise personne en particulier, il enfonce le clou en rappelant que la représentante du ministère public, présente dans la salle, est susceptible de constater l’absence de masque et d’infliger une amende de 135 € à tout contrevenant. Sauf que la représentante du ministère public ne porte pas son masque et ne semble pas décidée à se couvrir le visage. La remarque insistante du président lui est prestement destinée.

La séance démarre, malgré tout, devant des prévenus, des avocats, un public et des journalistes scrupuleusement masqués. Au fil de l’après-midi, la température monte dans la salle, prévenus et avocats intervenant masqués. Il faut parfois faire répéter les uns et les autres pour une parfaite compréhension des propos. Une avocate demande au président s’il l’autorise à baisser le masque pendant sa plaidoirie. « C’est non ! Aucune exception ! », rappelle le président de séance, garant de la bonne tenue des débats et du respect des règles sanitaires en vigueur.

Le ton monte

Plus le choix : le président revient à la charge et doit s’adresser directement à la représentante du parquet. « Si vous ne portez pas votre masque, je serai dans l’obligation de suspendre la séance », tonne-t-il, sans remarque ni réponse de la part de l’intéressée. Flottement et silence gêné dans la salle, avec un président contraint de faire preuve d’autorité en direction du parquet !

Toujours sans un mot, la substitut du procureur finit par saisir le masque en tissu devant elle pour se couvrir la bouche et le nez.

En échangeant avec une avocate qui vient la voir à la pause, elle estime disposer de suffisamment de distance entre les prévenus, les juges et le public et que les protections en plastique constituent une protection supplémentaire dans cette vaste salle d’audience. Sauf qu’en qualité de représentante du ministère public, elle est, dans cette salle, la voix et le visage de la société. Décidément, cette crise de la covid, pas avare en contradictions en tous genres, ne nous aura rien épargné !

 

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