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mardi 25 février 2020

Affaire Griveaux : quel est vraiment le projet de Piotr Pavlenski ?


Selon son éditrice, il serait contre tout pouvoir, quel que soit le pays.

Cependant, selon l’avocat qui dit l’avoir conseillé avant qu’il ne publie les vidéos de Benjamin Griveaux se masturbant face à la caméra, il « veut provoquer une bascule sociétale avec un discours : la politique est devenue pornographique, révélons la pornographie de la politique. » 

Ce discours n’est pas vraiment nouveau, c’est celui des pédophiles, également en lutte contre tout « puritanisme », ou tout au moins de deux d’entre eux, et non des moindres : Gabriel Matzneff (voir exemple ci-dessous) et Pascal Edouard Cyprien Luraghi – le second n’ayant jamais fait preuve de la moindre idée personnelle doit copier sur le premier qu’il dit bien avoir toujours lu et dont il collectionne les écrits pédoponographiques.

Or, en France, pédophilie et pouvoir sont intimement liés.

Le Russe Piotr Pavlenski, peut-être pas au fait des réalités du pouvoir en France, ne serait-il pas en train de se fourvoyer sous l’influence pernicieuse des militants de l’extrême-gauche française dont il est manifestement entouré ?

Je rappelle à l’attention de ceux qui ne le sauraient pas encore que ces gens sont des spécialistes de l’inversion : inversion des faits, des personnes, des caractères, des idées, des valeurs, de tout.

Critiqués pour leurs écrits véritablement pornographiques, ils qualifient de « pornographiques » les écrits de tous ceux qui les dérangent, les contredisent ou pointent leurs écrits et comportements inadmissibles.

C’est notamment ce que fait avec moi le pédophile et pornographe Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis maintenant une bonne dizaine d’années : auteur à mon encontre de violentes campagnes de calomnies publiques dans un style revenge porn tellement évident que tous les professionnels que j’ai dû consulter à ce sujet se sont montrés très étonnés qu’il ne me connaisse absolument pas avant de se lancer dans une telle entreprise à mon encontre, il ne s’est pas gêné pour porter plainte contre moi en qualifiant tous mes propos publics anonymes, depuis les tout premiers sur le site Rue89 en 2008 et 2009, d’ « obscènes », de « répugnants » et d’ « orduriers », alors que ce sont bien les siens me concernant qui le sont, et non les miens, à quelque sujet que ce soit.



https://www.voici.fr/news-people/actu-people/video-sextape-de-benjamin-griveaux-les-declarations-glacantes-dune-proche-de-piotr-pavlenski-675139

24/02/2020 à 16h13  | par La Rédaction | Crédits photos : SIPA
« Jusqu’à la mort »
 

VIDEO Sextape de Benjamin Griveaux : les déclarations glaçantes d’une proche de Piotr Pavlenski


24/02/2020 à 16h13  | par La Rédaction | Crédits photos : SIPA
VOICI Sextape de Benjamin Griveaux : les déclarations glaçantes d’une proche de Piotr Pavlenski
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Vidéo suivante :
VOICI – Sextape de Benjamin Griveaux : comment Alexandra de Taddeo est entrée en contact avec Piotr Pavlenski


VOICI Sextape de Benjamin Griveaux : les déclarations glaçantes d’une proche de Piotr Pavlenski


Invité du Morandini Live ce lundi 24 février, Natalia Turine, éditrice de l’artiste Piotr Pavlenski, à l’origine de la diffusion des vidéos non authentifiées de Benjamin Griveaux, en a dit plus sur le caractère et la détermination de son client.

Le 14 février dernier, Benjamin Griveaux, candidat LREM à la mairie de Paris, annonçait le retrait de sa candidature. Au cours de la nuit, des vidéos à caractère sexuel non authentifiées le concernant étaient publiées sur les réseaux sociaux. Ces « attaques ignobles », comme il les a qualifiées, sont signées Piotr Pavlenski. Le militant russe de 35 ans, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire depuis, ne compte pas s’arrêter là. Dans une interview pour CNN, le compagnon d’Alexandra de Taddeo – à qui Benjamin Griveaux aurait envoyé les fameuses vidéos – faisait part de sa détermination à aller jusqu’au bout de sa « démarche artistique » : « Pour moi, c’est seulement le début ». Le jour de la diffusion des vidéos sur son site porno-politique, Piotr Pavlenski déclarait d’ailleurs à BFM TV : « Griveaux est le premier, cela va continuer ».

« Il cherche à semer la pagaille »


Natalia Turine, son éditrice, connaît bien le personnage. Pour avoir travaillé de longues années à ses côtés, elle sait que Piotr Pavlenski n’a peur de rien. Conviée sur le plateau du Morandini Live ce lundi 24 février, elle a même expliqué les motivations de son client : « Comme tout artiste, il cherche à semer la pagaille. C’est trouver une faille dans une société et taper dedans. En l’occurrence, ce n’est pas la société qui l’intéresse, c’est le pouvoir. Il est contre tout pouvoir quelque soit le pays » a-t-elle précisé à Jean-Marc Morandini. Toujours selon elle, quand Piotr Pavlenski a un objectif en tête, tous les moyens sont bons pour y arriver : « Je ne sais pas s’il a d’autres vidéos. Moi, ce que je sais, c’est que Pavlenski va aller jusqu’à la mort ».



https://www.lepoint.fr/justice/affaire-griveaux-nouvel-imbroglio-autour-de-l-avocat-juan-branco-25-02-2020-2364278_2386.php

Affaire Griveaux : nouvel imbroglio autour de l’avocat Juan Branco


« Je ne suis pas le troisième homme. En quoi suis-je devenu le sujet de cette affaire ? » s’interroge l’avocat trentenaire dans les colonnes du « Parisien ».


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Modifié le 25/02/2020 à 09:28 – Publié le 25/02/2020 à 09:08 | Le Point.fr
 
Il a joué un rôle flou dans ce qui est devenu « l’affaire Griveaux ». Juan Branco, avocat de 30 ans, avait assuré avoir « conseillé » Piotr Pavlenski sur les vidéos à l’origine du retrait de Benjamin Griveaux, avant leur diffusion. Une proximité qui avait poussé le bâtonnier de Paris à demander à Juan Branco de renoncer à défendre l’activiste russe. C’est finalement Me Yassine Bouzrou qui a été désigné pour assurer la défense de l’artiste de 35 ans.

Lire aussi Sur Wikipédia, la biographie sur mesure de Juan Branco

L’avocat pourrait être entendu prochainement par les enquêteurs, comme le révèle Le Parisien. « Ils peuvent aller se faire voir pour que j’aille trahir le secret professionnel ! On fait témoigner des avocats contre leurs clients maintenant ? On est dans l’Inquisition ? Cela relève soit de la cabale politique soit d’une panique du pouvoir. Je ne suis pas le troisième homme. En quoi suis-je devenu le sujet de cette affaire ? » s’interroge le trentenaire. Lui se défend de faire partie d’un quelconque trio. « Quand je dis « nous », c’est un « nous » de plaidoirie. Je me mets devant le client symboliquement. Je le couvre, c’est une stratégie de défense et non une coaction. »

Lire aussi Michel Richard – Lettre d’un Français honteux à Piotr Pavlenski

Un « discours intellectuellement audible »


Cité par le quotidien, l’avocat raconte avoir rencontré Piotr Pavlenski lors d’une conférence à la Sorbonne organisée par Alexandra de Taddeo. Celui-ci lui confie alors avoir « élaboré secrètement une grande action, sans dire quoi précisément », raconte Juan Branco. Qui poursuit : « Et, dans la foulée, il me demande si j’accepte de l’accompagner comme avocat. Je m’attends à une action à la Pavlenski comme en Russie. Puis celui-ci me recontacte à la fin du mois de janvier, je crois, pour me dire que cette action est quasiment prête. De façon très secrète, il arrive avec son ordinateur. Il me dit avoir un site Internet appelé Pornopolitique. Il parle de relations épistolaires, de photos diverses. Je lui conseille de flouter les images. » Et le Russe d’expliquer vouloir « créer une banque de données sur le rapport pornographique aux politiques. Il veut provoquer une bascule sociétale avec un discours : la politique est devenue pornographique, révélons la pornographie de la politique. C’est un discours intellectuellement audible. »

Piotr Pavlenski lui aurait alors demandé s’il voulait participer à cette action. Une proposition qui aurait également été faite à la figure des Gilets jaunes Maxime Nicolle. « J’ai refusé, choisissant de rester strictement dans mon rôle d’avocat. De plus, j’avais peur que ce soit faux, que Pavlenski soit manipulé par son entourage ou qu’il s’agisse d’un coup de Trafalgar visant à me discréditer. Jusqu’à ce que Griveaux démissionne, j’ai un fort doute qu’il s’agisse de lui sur la vidéo. » L’avocat confirme avoir formulé des conseils juridiques à l’artiste russe et l’avoir averti du risque encouru. Il ajoute avoir transmis des noms de journalistes qui pouvaient être intéressés par cette affaire.

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« La stratégie de Juan »


Dans les colonnes du Parisien, Juan Branco livre certains doutes. « Je me suis demandé, reconnaît-il, si cette action était intéressante et avait une pertinence politique. C’est un symptôme d’ensauvagement de la société. Pour ma part, je n’aurais jamais diffusé ces vidéos. Ce ne sont pas mes méthodes. Ceux qu’il faut interroger sur la complicité, voire le recel, ce sont ceux qui ont relayé la vidéo, comme Joachim Son Forget. Ils sont parfaitement conscients de ce qu’ils font quand ils le font. »

D’après une information révélée par LCI, Juan Branco aurait été le destinataire de SMS envoyés par Alexandra de Taddeo juste avant son arrestation. Dans un message, elle aurait même évoqué « la stratégie de Juan », confient certaines sources. Joint par TF1, l’avocat nie toute stratégie. « Ma seule et unique stratégie était de l’aider en cas de garde à vue, de savoir ou non si par exemple je devais prendre la parole. Rien d’autre. »

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Vidéos intimes de Griveaux : Juan Branco sème la zizanie chez les avocats



https://www.lepoint.fr/invites-du-point/gabriel-matzneff/gabriel-matzneff-l-atmosphere-devient-irrespirable-08-11-2019-2346101_1885.php

Gabriel Matzneff – L’atmosphère devient irrespirable


Liliana Segre, sénatrice italienne de 89 ans, est victime d’un féroce lynchage de la part des réseaux sociaux.


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Publié le 08/11/2019 à 15:38 | Le Point.fr
 
Liliana Segre, senatrice italienne et survivante des camps de concentration.
Liliana Segre, sénatrice italienne et survivante des camps de concentration. © Francesco Militello Mirto / NurPhoto

Liliana Segre. Peut-être ce nom ne dit-il pas grand-chose au public français. Eh bien, Mme Liliana Segre est une sénatrice italienne âgée de quatre-vingt-neuf ans. Née en septembre 1930, elle en avait treize lorsqu’en janvier 1944 le train plombé parti de la Station centrale de Milan la porta jusqu’au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Elle fut une des rares enfants italiens de moins de quatorze ans qui survécurent à la déportation.

Si sa photo figure ces jours-ci à la une de tous les journaux italiens, c’est parce que, nonobstant son grand âge, la sénatrice reçoit chaque jour, via des blogs d’adversaires politiques et ce qu’on appelle les « réseaux sociaux » (les Italiens, aussi friands que nous de ridicules anglicismes, les appellent « i social »), plus de deux cents messages de menaces et d’insultes pour son combat contre les néofascistes, son inlassable rappel des persécutions totalitaires du siècle dernier. La violence des attaques qu’elle subit a conduit le gouvernement à la mettre sous protection de la police. Désormais, cette très vieille dame ne se déplace qu’escortée par des carabiniers gardes du corps, tel le jeune Saviano, journaliste spécialisé dans les enquêtes sur la mafia.

Ici, les insultes et les menaces mafieuses ; là, les menaces et les insultes antisémites. Certes, l’âge de Mme Liliana Segre rend la situation particulièrement choquante. Je dirais même plus : ahurissante. Cependant, ce qu’il faut, une nouvelle fois, noter est le rôle délétère que joue Internet en permettant à des imbéciles incultes, à des fanatiques qui ont un pois chiche à la place du cerveau de se constituer en tribunal, de distribuer les bons et les mauvais points, de mettre au pilori toute personne qui leur déplaît, de souhaiter publiquement sa mort.

Nos contemporains deviennent des voyeurs pornographes


En 1990, c’était avant l’invention des nauséabonds « réseaux sociaux », la revue Globe avait consacré un dossier à l’antisémitisme. Le lisant, j’avais été frappé par la similitude du vocabulaire utilisé par les antisémites et les néo-inquisiteurs de l’ordre moral qui – une mode venue d’outre-Atlantique – commençaient à nous expliquer qui nous avions le droit d’aimer, ce qu’il nous était permis d’écrire, et surtout qui nous n’avions pas le droit d’aimer, ce qu’il nous était interdit d’écrire sous peine d’excommunication. On y trouvait les mêmes ingrédients : la haine, la jalousie, la caricature destinée à rendre l’adversaire odieux, à le détruire.

J’en fis la remarque à Philippe Sollers qui m’avait alors cité ce mot révélateur d’Hitler : « L’antisémitisme est la seule forme de pornographie qui soit autorisée dans le IIIe Reich. »
Le lynchage médiatique, qu’il atteigne une respectable sénatrice italienne, un fameux cinéaste new-yorkais ou n’importe lequel d’entre nous, est en effet la forme la plus vulgaire de la pornographie. Nos contemporains, chaque jour davantage, deviennent des voyeurs pornographes, des justiciers pornographes. Si nous n’ouvrons pas grand les fenêtres, l’atmosphère va vite devenir irrespirable.


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