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samedi 12 octobre 2019

Affaire Dupont de Ligonnès : fausse route monumentale de toute la presse française...


Enfin bon, à cette heure-ci, c’est carrément une sortie de route spectaculaire avec tête à queue entre les jambes qui me ferait rire aux éclats si ce n’était grave…

Que se serait-il passé si l’homme interpellé hier à Glasgow n’avait eu pour voisin et ami un individu ayant très vite fait savoir à quelques journalistes à la recherche d’informations sensationnelles qu’il le connaissait depuis 30 ans et qu’il ne pouvait en aucun cas s’agir du fugitif présumé ?

On a déjà vu beaucoup de choses totalement irrationnelles dans cette affaire hallucinante qui comme plusieurs autres coupe et recoupe à plusieurs reprises la route du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et de toute sa cohorte de complices, comprenant des trafiquants en tous genres (drogue, armes, êtres humains) ainsi que des magistrats, policiers et journalistes tous CORROMPUS.



https://www.lci.fr/police/l-adn-a-parle-l-homme-arrete-a-glasgow-n-est-pas-xavier-dupont-de-ligonnes-2134729.html

L’ADN a parlé : l’homme arrêté à Glasgow n’est pas Xavier Dupont de Ligonnès


L’énigme Dupont de Ligonnès


FAIT DIVERS – Un homme suspecté d’être Xavier Dupont de Ligonnès, auteur présumé d’un quintuple meurtre à Nantes en 2011, a été arrêté à l’aéroport de Glasgow, vendredi soir. Ce samedi, grâce à un test ADN, on apprend qu’il ne s’agit pas du père de famille qui a disparu depuis plus de huit ans.

12 oct. 16:01 – La rédaction de LCI
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13:28
 
 
LE POINT A LA MI-JOURNEE- Hier, un homme a été arrêté par la police à l’aéroport de Glasgow, à la descente de son avion en provenance de Roissy.- Les policiers écossais prennent les empreintes digitales de cet homme. Pour eux, il s’agit de Xavier Dupont de Ligonnès, l’homme recherché depuis 2011 pour les meurtres de cinq membres de sa famille.- Le procureur de Nantes, en charge de l’enquête a appelé à la prudence en attendant les résultats des tests ADN.- Les enquêteurs ont mené des perquisitions, à Limay (Yvelines) dans la maison dont l’adresse figure sur le passeport en possession de l’homme arrêté à Glasgow.- Des enquêteurs français ont fait le déplacement à Glasgow pour faire des tests ADN sur l’homme interpellé en Ecosse et certifier ou pas de son identité.
 
 
- Des voisins, interrogés, mettent en doute la version selon laquelle l’homme arrêté est Xavier Dupont de Ligonnès.

- Ce samedi en fin de matinée, les tests ADN sont formels : l’homme interpellé à Glasgow n’est pas Xavier Dupont de Ligonnès.



https://www.europe1.fr/societe/xavier-dupont-de-ligonnes-ce-temoignage-qui-seme-le-doute-sur-lidentite-du-suspect-arrete-3924942

« Je leur ai dit ‘arrêtez, vous faites une boulette monstrueuse’ » : écoutez le témoignage de Jacques, voisin de l’homme que l’on a pris pour Xavier Dupont de Ligonnès


06h15, le 12 octobre 2019 , modifié à 16h36, le 12 octobre 2019

Un homme soupçonné d’être Xavier Dupont de Ligonnès a été arrêté vendredi à l’aéroport de Glasgow. Il s’agissait en réalité d’une méprise.

TÉMOIGNAGE EUROPE 1

Le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès, avait appelé dès vendredi soir à la « prudence » après l’interpellation d’un homme en Écosse suspecté d’être Xavier Dupont de Ligonnès, en cavale depuis huit ans et soupçonné d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants en 2011 à Nantes. A son arrivée à Glasgow, l’homme avait été contrôlé, et selon la police anglaise, ses empreintes correspondaient. Il voyageait avec un passeport sous une autre identité, sous le nom de Guy Joao. Mais selon les informations d’Europe 1, l’homme arrêté vendredi soir n’est finalement pas Xavier Dupont de Ligonnès, à en croire le test ADN fait par les Écossais.

La veille, les enquêteurs avaient également procédé à une perquisition dans le domicile situé à l’adresse inscrite sur ce passeport, dans les Yvelines. Et un témoignage était venu semer le trouble. Jacques, un voisin du domicile perquisitionné, qui se dit proche de Guy Joao, doutait depuis le début que l’homme arrêté puisse être Xavier Dupont de Ligonnès. Il s’en était expliqué sur Europe 1.


« Vous faites une boulette monstrueuse »


« Vendredi matin il a pris l’avion, comme il fait d’habitude. Il rentrait en Écosse, sa femme l’attendait à Glasgow. On l’a eu tout à l’heure au téléphone, et elle dit ‘voilà, ils l’ont arrêté, je n’ai pas plus de nouvelles’. Elle est effarée. Il n’a rien à voir ! Même s’il a pris X années de plus, il n’a rien à voir avec cette tronche là ! C’est un homme qui est grand, visage rond, rien à voir ! », estime Jacques. « Même avec de la chirurgie esthétique, c’est pas possible », racontait-il au micro d’Europe 1.

« Pendant la perquisition, je suis monté pour essayer de voir un policier, pour leur dire qu’ils étaient en train de se planter lamentablement. Ça fait 30 ans que je le connais ce mec là, c’était un ami. J’ai été à son mariage en Écosse. Je leur ai dit ‘mais arrêtez, vous faites une boulette monstrueuse’. Si demain le test ADN confirme que c’est lui, je peux vous garantir que là, ce n’est pas possible », poursuit cet habitant des Yvelines, encore sous le choc de la nouvelle.

D’autres voisins de Guy Joao, interrogés par l’AFP, avaient également fait part de leurs doutes, à l’image de Mario Vieira, 75 ans, qui assure le connaître depuis 45 ans. Selon lui, Guy Joao « aura 70 ans le 11 avril prochain ». « Il fait 1,85 m, 90 kg et il est chauve. Son père était un légionnaire portugais, sa mère, Charlotte, venait de la Beauce », a-t-il ajouté. Le témoin a également assuré que son voisin s’était fait « piquer ses documents d’identité dans sa sacoche à (l’aéroport de Roissy) Charles-de-Gaulle en 2014″.

Europe 1
Par , propos recuillis par Jean-Gabriel Bourgeois avec AFP



https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/affaire-xavier-dupont-de-ligonnes-comment-ont-ils-les-empreintes-s-interroge-m-sup-e-sup-goldenstein-fbe2fcfc-ec6d-11e9-990e-166af1ec05fa

Affaire Xavier Dupont de Ligonnès. « Comment ont-ils les empreintes ? », s’interroge Me Goldenstein


Stéphane Goldenstein, avocat de la mère et d’une sœur de Xavier Dupont de Ligonnès.
Stéphane Goldenstein, avocat de la mère et d’une sœur de Xavier Dupont de Ligonnès. | PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN – JJ

Presse Océan Publié le 12/10/2019 à 00h05

Me Stéphane Goldenstein défend les intérêts de Geneviève et Christine Dupont de Ligonnès, la mère et une sœur de Xavier Dupont de Ligonnès. Il reste dubitatif à l’annonce de l’arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès.

« Je ne suis pas sûr que ce soit lui. » Me Stéphane Goldenstein défend les intérêts de Geneviève et Christine Dupont de Ligonnès, la mère et la sœur de Xavier Dupont de Ligonnès. Il s’interroge en attendant une confirmation officielle : « J’entends les médias parler d’empreintes digitales. Je ne sais pas comment ils ont les empreintes de Xavier Dupont de Ligonnès. Moi, objectivement, je ne les ai pas dans mon dossier. Cela me paraît très surprenant. Les empreintes génétiques, je veux bien, mais cela ne se fait pas en un quart d’heure. » Il évoque « plusieurs jours », même en urgence absolue.

« Condamné d’avance »


« Il y a un vrai problème avec l’objectivité de la preuve », poursuit l’avocat, refusant de s’avancer. Poussé dans ses retranchements, il accepte de se livrer un peu plus. « Si c’est bien lui, ce dont je doute, la question qui se pose est la suivante : est-ce que c’est lui ou pas lui qui a tué tout le monde ? Mon sentiment, c’est qu’il est de toute façon condamné d’avance. Quant à ma conviction, je la réserve pour la cour d’assises ».



https://www.lepoint.fr/societe/stephane-goldenstein-dans-ce-dossier-il-n-y-a-aucune-certitude-09-04-2013-1652564_23.php

Affaire Dupont de Ligonnès – Stéphane Goldenstein : « Dans ce dossier, il n’y a aucune certitude »


L’avocat de Christine et Geneviève Dupont de Ligonnès détaille les dysfonctionnements d’une enquête où rien ne prouve la culpabilité du père de famille.


Propos recueillis par
Modifié le 09/04/2013 à 16:53 – Publié le 09/04/2013 à 16:46 | Le Point.fr


Christine Dupont de Ligonnes, la soeur de Xavier, s'est constituee partie civile. Son avocat repond aux question du Point.fr.
Christine Dupont de Ligonnès, la soeur de Xavier, s’est constituée partie civile. Son avocat répond aux question du Point.fr. © Bruno Coutier/Sipa


Stéphane Goldenstein est l’avocat de Geneviève et Christine Dupont de Ligonnès, respectivement la mère et la soeur du père de famille qui a disparu le 15 avril 2011 à Roquebrune-sur-Argens, dans le Var. Il prend quelques distances avec les thèses de ses clientes, selon qui les corps retrouvés sous la terrasse de la maison de Nantes le 21 avril 2011 ne sont pas ceux d’Agnès et de ses enfants. Mais soulève les zones d’ombre et les ratés de l’enquête. 

Interview.

Le Point.fr : Pourquoi vos clientes sont-elles parties civiles ?

Stéphane Goldenstein : Ce sont des membres de leur famille qui sont morts. Que ce soit ou non Xavier l’auteur de ces crimes, il n’en reste pas moins qu’elles sont des victimes dans une affaire criminelle. Cela leur permet en outre d’accéder au dossier d’instruction.

Même si pour elles, justement, les victimes ne sont pas celles que l’on dit ?
Ma position d’avocat n’est pas facile, je vous l’accorde. Ce dossier est hors norme et, même si je ne partage pas les thèses alléguées par mes clientes, je ne peux écarter aucune hypothèse. Car, dans ce dossier, des erreurs ont été commises, des failles énormes subsistent. Je ne peux donc pas exercer mon rôle de conseil en opposant des éléments tangibles aux convictions de mes clientes. On ne sait même pas quand les victimes ont été tuées. L’autopsie conclut à une mort 10 à 21 jours avant leur découverte. Un tel manque de précision est tout de même étonnant. Cette fourchette de temps est en revanche compatible avec ce que l’on sait de l’emploi du temps de la famille. En réalité il n’y a aucune certitude dans cette affaire, si ce n’est que des corps ont été découverts au 55, boulevard Schumann.

Mais l’ADN a permis d’établir leur identité ?

Pas du tout. D’abord, les corps ne sont pas reconnaissables. Des photos figurent au dossier. Je ne les ai pas vues personnellement, mais un confrère nantais y est allé pour moi et j’ai pu confirmer ce point à mes clientes. Des analyses ont en effet été menées, mais tout ce qu’elles permettent d’affirmer, c’est que les corps partagent le même ADN. Aucune analyse n’a comparé cet ADN commun avec celui d’Agnès Hodanger. En outre, les tailles, les poids ne correspondent pas, ainsi que le souligne ma cliente. Selon moi, il s’agit d’une négligence au niveau de l’autopsie. Mais elle permet à Christine et Geneviève de s’engouffrer dans la brèche. Vous comprenez, je suis avocat, vous êtes journaliste, cela signifie que nous sommes objectifs. Mais mes clientes, elles, ne le sont pas. Il y a dans ce dossier suffisamment d’éléments de doute pour faire pencher la balance en faveur de leurs hypothèses.

Qu’est-ce qui n’a pas marché dans cette enquête ?

L’erreur originelle remonte au 11 avril. À ce moment, les proches de Xavier reçoivent cette lettre dans laquelle il explique disparaître aux États-Unis. Ils en informent la police, laquelle n’effectue aucune recherche sérieuse au domicile. Si on avait découvert les corps à ce moment-là, Xavier Dupont aurait été interpellé. Et nous n’en serions pas là. Dans cette affaire, on pédale dans la choucroute depuis le 15 avril 2011.

Vous, quelles sont vos convictions dans ce dossier ?

Je recherche la vérité sans partir du postulat de la culpabilité de Xavier Dupont de Ligonnès. Ce que je sais aussi, c’est qu’un homme seul ne peut pas creuser le trou sous la terrasse, même aveuglé par la rage et la haine : 2,5 mètres cubes de terre ont été déplacés. Dans cette affaire, on est parti du principe que Xavier Dupont avait assassiné sa famille avant de se volatiliser. On n’a exploré aucune autre piste.

Mais si ce n’est pas lui, c’est qui ?

Je ne sais pas qui a tué cette famille. Rien dans leur vie ne permet de comprendre qui pouvait leur en vouloir à ce point. D’où la conclusion de mes clientes. Puisque personne n’a pu les tuer, c’est qu’ils ne sont pas morts.


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