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dimanche 23 juin 2019

Nouvelle série de plaintes contre La France insoumise


Elles étaient annoncées depuis le mois d’avril.

Une première procédure s’est déjà engagée et d’autres devraient suivre.

Manifestement, pour le politologue Thomas Guénolé, les bannissements à la mode brestoise façon Josette Brenterch et autres criminels de l’extrême-gauche « révolutionnaire » ne passent absolument pas.



https://www.francetvinfo.fr/politique/melenchon/thomas-guenole-attaque-la-france-insoumise-en-justice-apres-avoir-ete-ecarte-pour-des-soupcons-de-harcelement-sexuel_3477613.html

Thomas Guénolé attaque La France insoumise en justice, après avoir été écarté pour des soupçons de « harcèlement sexuel »


Le politologue reproche au parti de Jean-Luc Mélenchon les conditions dans lesquelles la procédure s’est déroulée.

Thomas Guénolé lors du colloque au Conseil supérieur de l\'audiovisuel, le 6 octobre 2015.
Thomas Guénolé lors du colloque au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le 6 octobre 2015. (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)
Le politologue Thomas Guénolé, écarté de la liste de La France insoumise pour les élections européennes après des accusations de « harcèlement sexuel », vient d’assigner au civil La France insoumise auprès du tribunal de grande instance de Paris, a appris franceinfo jeudi 6 juin auprès de son avocat, confirmant une information du Point. L’ex-candidat de LFI avait déjà annoncé son intention de se tourner vers la justice le 18 avril.

Dans l’assignation rédigée par son avocat, douze fautes délictuelles ont été relevées. « LFI est poursuivie pour avoir organisé contre moi une procédure accusatoire violant les droits de l’Homme, avec pour but manifeste de salir ma réputation », dénonce Thomas Guénolé dans un communiqué. Le politologue reproche au parti de Jean-Luc Mélenchon les conditions dans lesquelles la procédure s’est déroulée (refus de l’accès aux documents, refus de l’assistance par un avocat, absence d’interrogatoire, etc.) mais également le fait que la procédure interne ouverte par LFI a conduit à « déshonorer un homme« , comme l’estime son avocat, Me Jérémy Afane-Jacquart.

Le parti « a orchestré mon bannissement sous un motif déshonorant et mensonger », assure Thomas Guénolé. Il assure que les faits concernés « ne relèvent d’aucun délit ». « D’autres procédures judiciaires sont par ailleurs en préparation. »


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