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lundi 10 juin 2019

France Insoumise : on essaie d'y retenir Jean-Luc Mélenchon...


Comme je l’ai déjà dit hier, s’il part, il n’y a plus de parti, tonnent aujourd’hui certains éditorialistes.

Et alors ? Sera-ce un mal ? Etait-ce vraiment un parti ? Quel besoin d’une personnalité quelconque à la tête d’un parti pour « fédérer » ses différentes composantes ? Vous n’avez là qu’une secte et son gourou, en l’occurrence bien mal en point l’une et l’autre : ça craque de partout, les fissures sont béantes, une belle scission de fait s’affiche déjà et le gourou lui-même est sacrément « morcelé », comme disent certains psychiatres pour caractériser leurs diagnostics de schizophrénie…

Toute la question est maintenant de savoir s’il a vraiment envie de subir le supplice de la roue, s’il va se laisser attacher au poteau d’exécution par ceux qui tentent de le retenir…

Son double astrologique vient de nous fournir une réponse il y a tout juste 43 mn : dans certaines circonstances, il part de lui-même, et sans demander son reste…



France Insoumise : on essaie d'y retenir Jean-Luc Mélenchon... dans AC ! Brest
Après 12 ans de travail l’hôpital dont 8 aux urgences j’ai démissionné.
J’ais été un des premiers après ça a été une hémorragie…
J’avais des collègues qui accumulés 4 mois en heures sup qui ne seront jamais payées ou rendues…




https://www.rtl.fr/actu/politique/si-jean-luc-melenchon-part-il-n-y-a-plus-de-parti-selon-alba-ventura-7797809923

« Si Jean-Luc Mélenchon part, il n’y a plus de parti », selon Alba Ventura


ÉDITO – Il n’y a pas qu’à droite que les portes claquent. Grosse dépression à la France insoumise ! Jean-Luc Mélenchon ne se remet toujours pas de son échec à la présidentielle.


Alba Ventura
Alba Ventura édité par Marie-Pierre Haddad
 
Publié le 10/06/2019 à 08:04


Ce n’est pas seulement la panique chez Les Républicains, après les européennes. Le faible score de la France insoumise fait des vagues. Plusieurs cadres ont remis en cause le fonctionnement du mouvement. Une des figures des mélenchonistes a claqué la porte ce week-end. Que se passe-t-il ?

Il se passe que ce mouvement a déçu, d’abord parce qu’il n’est pas structuré, parce qu’il a toutes les difficultés à définir une ligne politique. La France insoumise, c’est un conglomérat de personnalités très différentes, une armée dispersée avec d’un côté des altermondialistes, de l’autre des Indigénistes, et puis encore d’anciens socialistes ou d’anciens communistes, des associatifs. Ils ne pensent pas la même chose sur l’immigration ou ne partagent pas les mêmes valeurs.

Et comme ce n’est pas organisé, c’est un petit groupe qui est à la manœuvre, avec à sa tête Jean-Luc Mélenchon. Les plus déçus diront « un clan ».


Mélenchon contesté en interne


En tout cas dans les critiques que l’on a entendues ces derniers jours, il y avait : autoritarisme, absence de démocratie, pas d’instance de décision collective. C’est ce que dénonce Clémentine Autain, quand elle réclame un changement de ligne et c’est ce qui a provoqué le départ samedi de Charlotte Girard.

Il faut savoir que Charlotte Girard n’est pas une personnalité publique. Elle est dans l’ombre mais c’était un pilier chez les Insoumis. Elle était très reconnue, très appréciée et très proche de Jean-Luc Mélenchon à l’origine. Ça veut dire que la personnalité de Jean-Luc Mélenchon est contestée en interne ?

Jean-Luc Mélenchon vous savez, il n’a pas bien géré la descente après la présidentielle. Il n’est jamais vraiment redescendu sur terre. Pourtant, il a fait sa meilleure campagne. Quand on songe qu’il faisait 10% en 2012 et près de 20% en 2017. Sauf qu’il s’est mis à répéter en boucle qu’il lui avait « manqué 600.000 voix » alors qu’il n’était arrivé que 4ème.

Failles personnelles et idéologiques


C’est là qu’il est devenu le mauvais joueur. Et c’est là que ses failles sont apparues. Faille personnelle. On l’a vu lors de la perquisition de son domicile et des locaux de la France Insoumise, ce moment où il perd ses nerfs. C’était un peu du même effet que Marine Le Pen lors de son débat télévisé raté.

Vous assistez soudain à une forme d’effondrement. Et puis, il y a eu le Mélenchon qui fait la course derrière les « gilets jaunes ». La faille idéologique. Voir Jean Luc Mélenchon dire son admiration pour Éric Drouet, tenter de récupérer grossièrement ce mouvement. Tout ça a démobilisé et ses électeurs, et ses partisans.

Mais de quoi le « mélenchonisme » est-il le nom ?
Jean-Luc Mélenchon
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Mais donc, il doit partir ? Ça, c’est à lui d’en décider mais il n’a pas l’air sur le départ. « Je ne déprime pas. Je ne vais pas partir à la retraite. Je suis au combat et j’y resterai jusqu’à mon dernier souffle, si je le peux », c’est ce qu’il a écrit sur son blog après les européennes.

Ça ressemble à quelqu’un qui n’a pas l’intention de s’en aller ! Mais de quoi le « mélenchonisme » est-il le nom ? De Jean-Luc Mélenchon. Le mélenchonisme comble un vide à gauche et c’est Jean Luc Mélenchon qui l’incarne, personne d’autre. S’il part, il n’y a plus de parti. Accessoirement s’il part, que devient Jean Luc Mélenchon ? Parce qu’il n’a échappé à personne qu’il a un ego particulièrement bien dimensionné !





https://actu.orange.fr/politique/lfi-personne-n-est-capable-de-federer-comme-melenchon-selon-coquerel-CNT000001glqtd.html

LFI: « personne n’est capable de fédérer » comme Mélenchon, selon Coquerel



LFI: "personne n'est capable de fédérer" comme Mélenchon, selon Coquerel
Eric Coquerel à l’Assemblée le 15 mai 2018
©CHRISTOPHE SIMON, AFP


AFP, publié le lundi 10 juin 2019 à 10h31


« Personne n’est capable de fédérer » la France insoumise comme Jean-Luc Mélenchon, a assuré lundi le député LFI Eric Coquerel, estimant que le mouvement avait « besoin » d’une telle « figure tribunitienne », malgré l’échec des Européennes.

« On est dans la Vème République, on a besoin d’une figure tribunitienne. Moi, ce que je constate, c’est que pour l’instant, je ne vois personne qui est capable de fédérer de manière aussi naturelle les choses » que Jean-Luc Mélenchon, a souligné sur Europe 1 le député de la Seine-Saint-Denis.

Le résultat très décevant (6,31%) aux élections européennes a ouvert une crise à LFI avec la fronde de plusieurs cadres dénonçant le fonctionnement en interne, l’offensive de la députée Clémentine Autain pour changer la ligne ou encore le départ de Charlotte Girard, une figure du mouvement.

Jean-Luc Mélenchon lui-même a laissé planer un doute sur son avenir à la tête du mouvement, qui a frôlé les 20% à la présidentielle de 2017. Après le 6 juin, « je proposerai une suite pour notre chemin et je dirai ce qu’il en sera pour moi », a-t-il écrit sur son blog, sans plus de précisions.

Eric Coquerel estime que l’échec des Européennes « peut-être juste une chute de tension » si LFI réussit à ne pas « partir dans des affrontements internes qui n’ont pas lieu d’être ». Tout en avouant « sentir monter des tensions, des mots, des anathèmes », suffisamment fort pour lancer lundi un « appel à la raison ».

Contestant les accusations d’autoritarisme contre M. Mélenchon, le député de la Seine-Saint-Denis a qualifié de « piège » la colère très médiatisée du chef de file de LFI durant les perquisitions au siège du mouvement en octobre.

« On a par exemple laissé monter une caméra comme celle du (l’émission) Quotidien qui nous a jamais été véritablement très favorable. Il y a eu des erreurs. Mais une scène d’une heure a été synthétisée en une minute. On a été manipulés. Le vrai problème, c’est qu’aucune force démocratique (…) ne se soit insurgée contre le fait que nous ayons été perquisitionnés comme des terroristes », s’est-il ému.

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