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vendredi 15 février 2019

Le juge brestois Raymond André a-t-il été assassiné ?

Quand on constate que les deux juges d’instruction de Brest dont les fautes de procédure ont finalement entraîné en 2015 l’annulation de toute la procédure ouverte sur les deux plaintes avec constitution de partie civile d’août et décembre 2011 de la criminelle Josette Brenterch contre mon ancien hébergeur de blog OverBlog et moi-même sont aujourd’hui décédés, la question de leur assassinat s’impose.

La première, Mathilde Boissy, est décédée à l’âge de 31 ans des suites d’un sarcome, un type de cancer pouvant notamment être provoqué par irradiation ou exposition à certains toxiques, et donc, induit volontairement par des personnes mal intentionnées, des assassins.

Le second est décédé vraisemblablement le week-end dernier à l’âge de 59 ans d’une « maladie foudroyante ».

Je n’en sais pas plus pour l’instant, sinon que mes harceleurs étaient tous au courant dès lundi matin à la première heure, comme je l’ai montré dans mon précédent article, et que de nombreux toxiques sont susceptibles de provoquer des pathologies aiguës évoluant très rapidement vers le décès de l’intoxiqué.

Je rappelle ici avoir moi-même été victime d’un empoisonnement criminel au printemps 2002.

Par ailleurs, en tout ce qui me concerne, la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest n’admet pas l’échec et en veut à mort à tous ceux qu’elle estime en être responsables, sans jamais se remettre en cause elle-même.

Elle est donc parfaitement capable d’avoir fait assassiner ces deux juges d’instruction que son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi a effectivement désignés dans certains écrits publics comme responsables du ratage de sa procédure à mon encontre.

Dans la mesure où ces deux juges étaient aussi de ses complices dans ses entreprises criminelles contre diverses personnes dont moi-même, elle ou d’autres de ses complices pourraient également avoir voulu prévenir toute trahison en les faisant assassiner, sachant que les fautes de procédure qu’ils avaient commises pour leur complaire en faisaient des maillons faibles de leur chaîne criminelle.

Quoi qu’il en soit, après avoir été assez choquée par l’annonce de ce décès, j’en ai été furieuse – j’aurais voulu voir ce magistrat-là croupir au fond d’une geôle jusqu’à la fin de ses jours – mais pense en définitive que cette disparition était la condition sine qua non pour que les Brestois aient une chance de voir leur justice s’améliorer.

Ci-dessous trois nouveaux articles de presse édifiants sur l’affaire Clarisse et Erwan.



https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20061108&article=13105288&type=ar

Clarisse et Erwan. Des accusés impassibles


Publié le 08 novembre 2006
  Début, à huis clos, du procès des accusés dans l'affaire des meurtres de...

Début, à huis clos, du procès des accusés dans l’affaire des meurtres de Clarisse et Erwan, assassinés à Brest dans la nuit du 19 au 20 août 2003. « La vérité nous fait peur, mais on veut la connaître », ont déclaré les mères des deux victimes. (Photo François Destoc)

Qui pourrait donc faire parler Saïd Abdellaoui, Gérôme B. , Stéphane et Eric Planchet ? Trois ans après la disparition de Clarisse et Erwan, même la douleur des familles n’est pas parvenue à ébranler les quatre accusés. Il reste quatorze jours, dans ce procès qui s’est ouvert hier, à Nantes, pour tenter d’arracher la vérité sur le double meurtre commis à Brest, en août 2003.



Ils sont là, tous les quatre, dans le box des accusés. A gauche, Saïd Abdellaoui, méconnaissable avec ses lunettes rondes, son visage bouffi et ses cheveux courts. Stéphane Planchet, livide, le visage creusé, observe la salle. Son frère Eric, visage rond, cheveux ras, n’en finit pas de soupirer. A droite, Gérôme B., amaigri, visage anguleux, crâne rasé, regarde fixement devant lui. Il a eu 20 ans, le 4 novembre. Il y a quatre jours. Il sait qu’il risque, comme les trois autres accusés, la réclusion criminelle à perpétuité.

Huis clos

Il est 9 h 45. Le procès des quatre principaux mis en cause dans la disparition de Clarisse Lignez, 32 ans, et Erwan Duramé, 29 ans, débute par un long et lourd silence. L’ambiance est extrêmement tendue. Au bas du box des accusés, deux policiers d’élite du GIPN en civil, oreillette en place, gilet pare-balles sur le dos, sont sur le qui-vive. Dans la salle des pas perdus, une dizaine de leurs collègues dans leur carapace noire, pistolet mitrailleur en bandoulière pour certains, complètent le dispositif hors norme prévu pour ce procès.Neuf jurés – six femmes et trois hommes -, et leurs cinq suppléants, ont pris place aux côtés du président André Lourdel et de ses deux juges assesseurs. Le huis clos est prononcé. Les débats ne seront pas publics. Gérôme B. était mineur au moment des faits.

Le « courage » de Gérôme B. 

Que vont déclarer les quatre accusés, à l’issue de la lecture des faits qui leur sont reprochés ? On le sait déjà. L’avocat de Gérôme B. – M e Labat – a déclaré un peu plus tôt, devant les caméras, que son client répéterait qu’il n’avait « jamais participé au meurtre » du jeune couple. « Il a simplement fait le guet et il reconnaît aussi avoir porté atteinte à l’intégrité des cadavres. Il a eu le courage de venir aujourd’hui (*). Nous espérons que les autres vont enfin dire la vérité ». Les autres tiendront sensiblement le même discours.

Douleur des parents larmes des jurés

Pour les familles de Clarisse et Erwan, la situation est intenable. A la première pause, les deux mamans, le regard absent, s’effondrent devant les journalistes. « Nous n’avons même pas pu embrasser nos enfants. Ils ont mis leur corps dans un tel état qu’on ne nous a pas permis de les voir une dernière fois… Pourquoi eux ? Que leur est-il vraiment arrivé ? La vérité nous fait peur, mais on veut la connaître. On ne vit plus. » L’après-midi, les familles et les proches de Clarisse et Erwan ont commencé à raconter comment ils avaient vécu la disparition de leurs enfants, quelques jours avant que leurs cadavres ne soient retrouvés, carbonisés et mutilés, au fond d’un étang en Vendée. Pendant le récit de ces premiers faits, face à la douleur nue des familles, des jurés ont pleuré. Les quatre accusés, eux, sont restés impassibles. * Il comparaît libre (notre édition de lundi).


https://brest.maville.com/actu/actudet_–c-est-une-crapule-c-est-lui-qui-les-a-tues-_6-605283_actu.Htm

logo Ouest-France Jeudi 27 mars 2008 00:00 

« C’est une crapule, c’est lui qui les a tués »

 

Vif accrochage entre deux accusés, à Rennes. On y juge en appel les trois meurtriers de Clarisse Lignez et Erwan Duramé, un jeune couple brestois.



« C’est une crapule ! Il a tué deux personnes. » À peine commencée l’audience, hier matin, Stéphane Planchet laisse éclater sa colère contre Saïd Abdellaoui. Doigt accusateur vers son compagnon de banc, Stéphane Planchet, poursuit : « Moi, j’ai pas de sang sur les mains ! J’ai pris perpétuité pour des meurtres que j’ai pas commis ! »

On n’en est qu’à l’examen des personnalités et, déjà, deux des accusés laissent transparaître leur défense. Ce n’est pas moi, c’est l’autre. Car Saïd Abdellaoui n’est pas en reste à l’encontre de Stéphane Planchet, qui l’aurait fait agresser par des copains.

Le mythomane et le naïf

Saïd Abdellaoui, 27 ans, a, lui aussi, été condamné à la perpétuité, en première instance. Hier, il est apparu, au gré des témoignages, comme un « affabulateur », « un mythomane ». Il se fait passer pour un ancien légionnaire, pour un Colombien (il est né au Maroc) ou un étudiant en droit.

Celles qui ont vécu avec lui parlent d’un homme « très jaloux », capable d’une « extrême violence ». Vivant d’expédients, il a une passion pour les voitures. L’une des motivations de l’agression de Clarisse et Erwan, à leur domicile à Brest, en août 2003, était le vol de leurs voitures.

Stéphane Planchet, 35 ans, habitait près de la maison du jeune couple brestois. Il a été décrit comme violent et « manipulateur » par son ex-concubine, mère de leur fille. « Il avait besoin, il me prenait. Il n’avait plus besoin, il me jetait. » D’autres le disent « naïf », « influençable », et « fasciné », par Abdellaoui. Stéphane Planchet a longuement évoqué son enfance de « pauvre », en Vendée. Département où résident ses parents, à Champ-Saint-Père, là où ont été mutilés et brûlés les corps de Clarisse et Erwan. Un père aux mille métiers, très violent, et une mère « obligée de se prostituer » pour nourrir ses quatre fils.

« Plein d’idées », mais ne gardant pas longtemps un emploi, Stéphane Planchet a tenté de créer « une entreprise d’entretien des tombes », macabre résonance pour les familles des victimes ; « un salon de massage pour homosexuels » ; une société « pour chercher de l’or en Afrique ».

Un mineur à la dérive

Troisième accusé : Gérôme B., 21 ans. Au moment des faits, il avait 16 ans et 9 mois. Peu bavard, il aligne difficilement deux phrases de suite… Enfance chaotique : il a trois ans quand ses parents se séparent. Il reste avec sa mère, à Lorient. Alcoolique, elle perd sa garde. Placements en foyers. « Spirale de fugues », de délits. Arrivé à Brest, il semblait avoir trouvé sa voie comme apprenti carreleur. Mais, le 5 août 2003, il quittait son emploi.

Le 19, Clarisse et Erwan étaient tués d’une balle de carabine 22 LR. Probablement chez eux, à Brest. On retrouvera leur corps dans un lac de Vendée.

Yannick GUÉRIN.

Ouest-France  


https://larochesuryon.maville.com/actu/actudet_-clarisse-et-erwan-deux-peines-a-la-baisse-_15-614396_actu.Htm

logo Ouest-France  Samedi 12 avril 2008 00:00 

Clarisse et Erwan : deux peines à la baisse

 

Gérôme B. écope de 20 ans de prison au lieu de 30 ans. Peine aussi revue à la baisse pour Stéphane Planchet, mais confirmée pour Saïd Abdellaoui.



Depuis le 26 mars, Saïd Abdellaoui, Stéphane Planchet et Gérôme B. étaient rejugés par la cour dappel dassises, à Rennes. Rappel des faits : le soir du 19 août 2003, Clarisse et Erwan ont été agressés dans leur maison de Brest. Tous deux ont été exécutés dune balle dans la tête. Leurs corps mutilés et brûlés seront retrouvés quelques jours après, dans le lac de Saint-Vincent-sur-Graon, proche du domicile des parents de Stéphane Planchet. Au terme de quatre heures de délibéré, la cour d’assises d’appel, à Rennes, a déclaré coupables les trois accusés poursuivis pour la séquestration et la mort de Clarisse Lignez et Erwan Duramé, en août 2003. Saïd Abdellaoui est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec 22 ans incompressibles. Peine identique à la première condamnation. En revanche, les peines sont revues à la baisse pour Stéphane Planchet, condamné à 30 ans dont 20 ans incompressibles. Une diminution symbolique par rapport à sa première condamnation à la perpétuité avec 20 ans de sûreté.
 
Mais la peine de 20 ans, infligée à Gérôme B., a provoqué indignation, incompréhension et colère silencieuse des familles de Clarisse et Erwan. À Nantes, il n’avait pas eu le bénéfice de l’excuse de minorité et avait été condamné à 30 ans.

Propos incroyables

Avant que la cour et les jurés ne délibèrent, les trois accusés avaient eu la parole en dernier, vendredi matin. Laconique, Saïd Abdellaoui lâche : « J’ai dit ce que j’avais à dire. Maintenant, j’ai tout dit. »

Pâle, Gérôme B. s’adresse à la cour : « Je regrette terriblement ce que j’ai fait. Ce que je vous demande, c’est de me condamner uniquement pour ce que j’ai fait en Vendée, pas pour la folie meurtrière d’Abdellaoui. Je ne demande pas à être excusé par qui que ce soit, encore moins par les familles. »

Puis, au père d’Erwan Duramé : « Quand je pense à mon fils, c’est pas au chien que je pense. » Gérôme B. est père d’un enfant, conçu lors de sa remise en liberté en août 2005, avant le premier procès. Cet enfant porte le même prénom que le chien de Clarisse et Erwan… Indignation sur le banc des familles.

L’indignation va être encore plus forte avec les incroyables propos de Stéphane Planchet. « En août 2003, j’ai fait le choix de faire souffrir les familles des victimes et ma fille. J’ai commis des actes monstrueux et je veux être uniquement jugé sur ce que j’ai fait. » Et puis, il dérape : « Je demande justice pour ma fille ! Depuis cinq ans, on la fait vivre dans le mensonge et ça, tout le monde s’en moque. Je ne comprends pas qu’on puisse utiliser ma fille et que ces gens-là ne soient pas condamnés. Elle est où la justice ? »

« Un môme »

Durant ce procès, la défense est peu intervenue, misant tout sur les plaidoiries. Premier à intervenir, Me Thibaut avait tenté de convaincre la cour que « Saïd Abdellaoui ne mérite pas la peine maximale ». Parce que son client, qui « veut faire la paix avec tout le monde », « a choisi de dire la vérité ». Sa vérité, inspirée par sa récente conversion à l’islam, consiste à accuser Gérôme B. et Planchet d’avoir exécuté Clarisse et Erwan. « Mais Abdellaoui a précisé que tout était prévu dès le départ », objecte l’avocat. Sa plaidoirie se concentre sur les éléments accablant les deux autres. Cette pratique peu élégante lui vaudra un sévère tacle du défenseur de Gérôme B., Me Petit.

Ce dernier avait demandé que la cour et les jurés aient « un regard bienveillant sur celui que l’on appelle toujours le mineur, mais qui était un gosse de 16 ans », en août 2003. Un « enfant » dont l’éducation a été « une véritable catastrophe du début à la fin ». Un « môme » soumis à « l’ascendant » d’Abdellaoui. Rappelant la première condamnation aux assises, à Nantes, à 30 ans de réclusion, Me Petit conclut : « Au regard de son âge, de ce qu’il a vécu, je ne comprends pas qu’il n’ait pas bénéficié de l’excuse de minorité. Il faut de l’espoir, car c’est un môme ! »

Dernier à plaider, Me Cabioch avait fait valoir que « rien dans le dossier » ne permet d’impliquer Stéphane Planchet dans la séquestration et la mort de Clarisse et Erwan. Il conteste le « projet » version Abdellaoui : « Si on décide froidement, quinze jours avant, de donner la mort, on y va tous ensemble. Si c’était le cas, Abdellaoui et Gérôme B. auraient demandé à Stéphane Planchet de venir, pour mouiller tout le monde. »

Yannick GUÉRIN.

Ouest-France   

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