Allez, n-ième tentative de faire taire la rumeur…
Non, je rigole, il n’y a rien à faire, j’ai déjà tout tenté, rien n’a jamais marché :
- ni les démentis, quand par extraordinaire les messieurs incités à me harceler ou à prendre à mon encontre des décisions éminemment préjudiciables au motif que je n’aurais été qu’une prostituée me parlaient de ces très fortes incitations, alors que les autres, pour leur presque totalité, préféraient agir en fonction de ces « informations » et « incitations » sans jamais me fournir un mot d’explication…
- ni mes tentatives de « désamorcer » la « rumeur » ou plutôt, la calomnie et ses effets dévastateurs quand, enfin prévenue par certains (j’en ai pris plein la gueule durant plusieurs années sans jamais savoir ce qu’on racontait à mon sujet et ne comprenais vraiment rien à ce que je subissais alors : j’en restais le souffle coupé, le coeur se mettait à dérailler dangereusement et c’était l’ITT…), je pouvais deviner pourquoi on me regardait de travers ou m’approchait bizarrement…
- ni même mes plaintes quand j’ai tout ce qu’il faut pour les étayer : les magistrats décrètent alors d’emblée que le calomniateur ne peut pas mentir et que c’est moi la menteuse quand je prétends être calomniée, puisque le calomniateur ne dit que la vérité et que je suis donc bien une prostituée…
Depuis que la mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest a décidé en juin 2010 de faire publier toutes ses inventions calomnieuses à mon encontre, les magistrats brestois, tous d’accord entre eux à ce sujet, ont bien tous tenté de dissuader mes avocats de me défendre en leur soutenant notamment que je n’étais qu’une prostituée…
Je le redis donc encore une fois en sachant que c’est perdu d’avance, puisque je perds systématiquement depuis bien plus de 20 ans quelle que soit la manière : non, les femmes ingénieurs ne sont pas des prostituées.
Et maintenant, on va voir si Nicolas Hulot gagne son pari.
Il n’y a encore pas si longtemps, les vrais violeurs et harceleurs gagnaient à tous les coups.
Mais ces derniers temps, c’est devenu moins systématique.
http://www.rtl.fr/actu/politique/nicolas-hulot-a-fait-le-pari-d-eteindre-la-rumeur-constate-alba-ventura-7792188550
« Nicolas Hulot a fait le pari d’éteindre la rumeur », constate Alba Ventura
ÉDITO – Face aux rumeurs « ignominieuses » de harcèlement et de violences sexuels, le ministre de la Transition écologique utilise la stratégie de l’attaque par anticipation : il les dément avant qu’elles ne soient publiques.
L’Edito politique Alba Ventura
publié le 09/02/2018 à 07:58
Nicolas Hulot est-il victime de la rumeur ? Le nom du ministre de la Transition écologique et solidaire est cité pour des faits d’agressions sexuelles dans un article du magazine L’Ebdo, publié ce vendredi 9 février.
Avant même la publication de cette enquête, il a démenti la veille à travers une stratégie d’attaque. Parce que ce qu’a fait Nicolas Hulot en terme de communication, c’est un pari : celui d’éteindre la rumeur avant que le sujet n’arrive sur la table. Nicolas Hulot ne supporte pas tout ce qui se raconte. Il a voulu désamorcer, déminer. Parce que garder le silence fait galoper la rumeur.
Y a-t-il des faits précis dans l’article du magazine ? C’est tout le problème : il n’est pas très étayé. Franchement, on est un peu perplexe. Parce qu’il y a une histoire concernant une femme de la Fondation Hulot. Mais elle dément (dans le papier) toute agression sexuelle de la part de Nicolas Hulot. Donc pourquoi en parler !
Un étrange travail de journalisme
Et puis il y a une deuxième histoire qui date de 1997. Elle a fait l’objet d’une plainte pour viol de la part d’une jeune femme qui a toujours voulu garder l’anonymat, parce que sa famille est connue. Une affaire qui a été classée sans suite, et qui est prescrite aujourd’hui.
Le magazine explique dans son papier que s’il met en avant ces histoires, c’est parce qu’il pense que « c’est ce qui a toujours empêché Nicolas Hulot de se présenter à la présidentielle ». Avouez que c’est un étrange travail de journalisme.
Je me demande même si cet article aurait eu l’écho qu’il a aujourd’hui si Nicolas Hulot n’avait pas pris lui-même les devants. Maintenant je ne suis pas en train de dire que tout a été inventé. Je dis seulement qu’il manque pas mal d’éléments pour se faire une idée, sachant que judiciairement Nicolas Hulot est inatteignable.
Rumeurs et politiques, une constante
Il y a très régulièrement des rumeurs sur la vie de nos responsables politiques, et depuis toujours. Si bien qu’on ne sait plus ce qui est vrai et ce qui est faux. Souvenez-vous des rumeurs sur Claude Pompidou dans l’affaire Markovic, ou encore l’affaire Baudis.
Sans oublier le couple Sarkozy. Carla qui préparait un album avec un chanteur avec lequel on lui prêtait une aventure, et dans le même temps Nicolas Sarkozy était soupçonné d’entretenir une relation avec une ministre. Manuel Valls avait été victime d’une rumeur avec Najat Vallaud-Belkacem.
Plus récemment, il y a la rumeur de liaison entre le président Macron et Mathieu Gallet, l’ancien patron de Radio-France. D’ailleurs Emmanuel Macron avait utilisé la même technique que Nicolas Hulot : il avait voulu en parler avant que ce soit public.
Le pari de Hulot
Prendre les devants, c’est un risque. Parce qu’en communication, dans ce genre de situation vous n’avez pas 36 cartouches. Et là il a grillé une cartouche, et pas des moindres.
Cela dit, Gérald Darmanin a procédé à la même technique, qui consiste à prendre la maîtrise du calendrier, et l’affaire s’est calmée. Mais on ne sait jamais comment les choses vont tourner. D’autant qu’on est dans un contexte très tendu avec l’affaire Weinstein de harcèlement sexuel.
Quand on décide de combattre une rumeur, il faut être sûr de son fait, parce que ça peut tout emporter. Hicolas Hulot le sait. Jeudi 8 février, il a eu cette phrase : « Je n’ai pas peur de la vérité, j’ai peur de la rumeur car c’est un poison mortel ».
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