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vendredi 5 janvier 2018

En 2011, Patricia Bouchon dérange et est assassinée


Y’a pas de mystère, hein, quand l’affaire s’enlise, détonne à ce point et reste irrésolue, les assassins sont toujours les mêmes…


https://www.lenouveaudetective.com/affaire-patricia-bouchon-le-meurtrier-presume-de-la-joggeuse-tuee-en-2011-bientot-libre/

Affaire Patricia Bouchon : le meurtrier présumé de la joggeuse tuée en 2011 bientôt libre?


1 novembre 2017 Meurtre, Mystère, News
 
 
En 2011, Patricia Bouchon dérange et est assassinée dans AC ! Brest patricia-bouchon-lnd
La photo de Patricia Bouchon avait été placardée dans toute la région toulousaine, au moment de sa disparition ©LND


01/11/17 – Bouloc.
 
En pleine affaire Alexia Daval, la joggeuse retrouvée morte et carbonisée lundi dans un bois en Haute-Saône, l’information a de quoi dérouter…

On saura lundi si Laurent Dejean* sera remis en liberté ou pas. Emprisonné depuis début 2015, cet ancien plaquiste de 34 ans est soupçonné d’avoir agressé puis tué dans d’effroyables circonstances, Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc (Haute-Garonne), le 14 février 2011,

La mère de famille de 49 ans avait été retrouvée 43 jours après sa disparition, sous un pont, cachée dans une canalisation, le crâne fracassé, un gant en latex enfoncé au fond de sa gorge. Son assassinat avait alors marqué l’ensemble de la région toulousaine.

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Le pont sous lequel le corps de Patricia Bouchon avait été retrouvé ©Maxppp

Ayant de lourds troubles psychiatriques, Dejean s’était accusé du meurtre en 2012 mais il n’avait pas été placé en détention à l’époque, comme aucun lien n’avait été établi entre lui et la victime. Son ADN n’a d’ailleurs jamais été découvert sur les lieux du crime.

Ce n’est qu’en 2014 que l’étau se ressert sur lui après que plusieurs témoins l’associent au portrait-robot du meurtrier présumé. En garde à vue, l’artisan au profil violent avait même eu ces mots terribles : “J’ai fait mon deuil pour Patricia Bouchon. Je n’y pense plus. Je n’ai aucun remords dans cette affaire. Je la connaissais à peine“, disait-il avant d’embrasser une photo de la victime…

Pur invention? Réels aveux? Dans cette affaire où d’énormes investigations ont été réalisées par les gendarmes mais où finalement beaucoup de zones d’ombre subsistent, deux parties se sont toujours affrontées.


Hier, alors que la chambre d’instruction de Toulouse a étudié une “énième” demande de remise en liberté du suspect, son avocat, Me Guy Debuisson, a réitéré ses doutes sur la culpabilité de son client : “Je me pose la question du mobile : aucune trace d’agression sexuelle n’a été relevée comme c’est souvent le cas dans de tels dossiers !“.

Laurent Dejean sera-t-il libéré au bénéfice du doute? Réponse lundi.



http://www.20minutes.fr/justice/2164047-20171106-meurtre-joggeuse-bouloc-suspect-maintenu-detention

Justice Le suspect du meurtre de la joggeuse de Bouloc reste en prison

Le suspect du meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc, est maintenu en détention


JUSTICE La demande de remise en liberté de Laurent Dejean, le principal suspect dans le meurtre de Patricia Bouchon, en détention depuis deux ans, a été refusée par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse…

B.C.
Publié le 06/11/17 à 15h54 — Mis à jour le 06/11/17 à 17h39

Lors de la marche silencieuse en hommage à Patricia Bouchon, la joggeuse tuée il y a un an à Bouloc. 14/02/11 Bouloc
Lors de la marche silencieuse en hommage à Patricia Bouchon, la joggeuse tuée il y a un an à Bouloc. 14/02/11 Bouloc — FRED SCHEIBER / 20 MINUTES

Placé en détention préventive depuis février 2015, Laurent Dejean restera en prison. Mis en examen pour le meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc disparue le 14 février 2011 et dont le corps avait été retrouvé 45 jours plus tard, le suspect de 36 ans avait demandé mardi 31 octobre sa remise en liberté devant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse.

Arrêté quatre ans après les faits


Ce n’est pas la première fois que la chambre décide de maintenir en détention cet habitant de Bouloc qui depuis le début de son incarcération nie les faits.

>> A lire aussi : Meurtre de la joggeuse de Bouloc: Les indices qui ont conduit à la mise en examen

Plaquiste de profession, décrit comme « psychotique » par les enquêteurs, il avait été arrêté quatre ans après les faits en raison d’indices « graves et concordants ». Notamment une Clio, qui pourrait être la voiture repérée sur les lieux de la disparition de Patricia Bouchon. Un témoin avait croisé la route de la joggeuse vers 4 h 30 du matin, avant d’apercevoir 200 mètres plus loin une Renault aux sièges rabattus. Laurent Dejean a toujours nié avoir eu une telle voiture, contrairement à 24 personnes qui ont assuré l’avoir vu dedans.

La chambre de l’instruction devrait bientôt se pencher sur le fond du dossier assure Pierre Debuisson, l’un des avocats de Laurent Dejean, qui a fait appel de l’odonnance de mise en accusation et du renvoi de son client devant les assises.



https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/meurtre-patricia-bouchon-suspect-reste-prison-1156635.html

Meurtre de Patricia Bouchon : le suspect reste en prison


Photo d'archives de Patricia Bouchon / © DR
Photo d’archives de Patricia Bouchon / © DR

Le suspect du meurtre de la joggeuse de Bouloc (Haute-Garonne) s’est vu notifier vendredi 16 décembre son maintien en détention. La cour d’appel de Toulouse estime qu’elle a suffisamment d’éléments à disposition pour refuser la remise en liberté qu’il demandait.

Par Marie Martin Publié le 16/12/2016 à 15:10 Mis à jour le 16/12/2016 à 16:53
Laurent Dejean reste en prison.

Le suspect du meurtre de Patricia Bouchon avait demandé sa remise en liberté auprès de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse.

Celle-ci l’a refusée, a-t-on appris vendredi 16 décembre, au motif qu’elle a suffisamment d’éléments justifiant le maintien en détention.

Une décision qui n’est pas une surprise pour l’avocat du suspect, maître Guy Debuisson, même si celui-ci insiste sur le fait qu’il n’existe aucune preuve définitive de la culpabilité de son client.

Patricia Bouchon, 49 ans, a été assassinée le 14 février 2011 alors qu’elle faisait son jogging à Bouloc, en Haute-Garonne, où elle résidait.

Laurent Dejean, arrêté en 2015, est lui aussi originaire de Bouloc. Il clame son innocence depuis son incarcération.

Pour son avocat, sa libération n’est que partie remise. « C’est un dossier d’aquittement, c’est incontestable« , a déclaré maître Guy Debuisson à nos confrères de France 3 Tarn.



http://www.20minutes.fr/toulouse/1537047-20150209-meurtre-joggeuse-bouloc-indices-conduit-mise-examen

Toulouse Meurtre de la joggeuse de Bouloc: Les indices qui ont conduit à la mise en examen

Meurtre de la joggeuse de Bouloc: Les indices qui ont conduit à la mise en examen


JUSTICE Sans preuve directe, les enquêteurs ont présenté une série d’indices aux magistrats pour la mise en examen du principal suspect dans le meurtre de Patricia Bouchon…

Beatrice Colin 
 
Publié le 09/02/15 à 19h25 — Mis à jour le 16/12/16 à 15h04

Douze gardes ont été effectuées dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Patricia Bouchon.
Douze gardes ont été effectuées dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Patricia Bouchon. — F. Scheiber / 20 minutes

Quatre ans après le meurtre de Patricia Bouchon, un homme de 34 ans, originaire de Bouloc, a été mis en examen pour «homicide volontaire» et écroué lundi.

Laurent Dejean, un plaquiste «psychotique», selon les enquêteurs, nie les faits, mais il existe, selon le procureur de la République, «des indices graves et concordants» qui ont conduit à son arrestation, sans toutefois constituer «des preuves de culpabilité»

La Clio grise et ses sièges rabattus


Le jour des faits, en février 2011, un témoin qui a croisé Patricia Bouchon alors qu’elle courrait vers 4h30, va apercevoir, 200 mètres plus loin, une Clio de couleur claire tous feux éteints, arrêtée sur la chaussée. Il va freiner pour éviter le véhicule et une sortie de route. Avant que la voiture démarre, il a le temps de voir le conducteur, mais aussi de quel modèle de voiture il s’agit, une Clio grise ou gris clair de première génération avec les sièges rabattus à l’arrière.

Ce dernier point a son importance puisque plusieurs proches de Laurent Dejean et des témoins, vingt-quatre personnes au total, ont indiqué qu’ils l’avaient vu en Clio blanche à la période des faits et «neuf d’entre eux précisent qu’il avait pour habitude de rabattre la banquette arrière du véhicule», indique le procureur de la République de Toulouse, Pierre-Yves Couilleau. Laurent Dejean nie avoir possédé un tel véhicule.

Le lieu de découverte du corps


Le corps de Patricia Bouchon a été retrouvé sous un petit pont, sorte de buse ouvragée, d’un chemin de terre. Ce lieu est distant de 12 kilomètres de l’endroit où des traces de sang ont été découvertes. «Son corps a été transporté et dissimulé dans un endroit qu’il était nécessaire de connaître, relève Pierre-Yves Couilleau. Laurent Dejean a travaillé sur deux propriétés agricoles environnantes et dans un magasin dont l’accès passe par cet endroit. Il empruntait cet itinéraire.»

Ses troublantes déclarations


Laurent Dejean a fait des déclarations pour le moins surprenantes. A un ami, il a dit « si j’étais impliqué dans cette histoire je me serais fait enfermer chez les fous ». Après les faits, il a été hospitalisé d’office en hôpital psychiatrique. Aux enquêteurs, il a déclaré: «J’ai fait mon deuil pour Patricia Bouchon, je n’y pense plus», avant d’embrasser une photo de la victime. Mais aussi : «C’est vrai que j’ai dit à mon travail que je me sentais responsable de cette affaire» ou «je n’ai aucun remords de cette affaire, je la connaissais à peine».

L’arrêt de travail suspect


Après le 14 février 2011, Laurent Dejean va être en arrêt maladie. Lors de son interrogatoire, il déclare aux enquêteurs qu’il a eu un arrêt de travail, du 23 au 27 février, pour «une déchirure à l’épaule». Après vérifications, les enquêteurs vont s’apercevoir que l’arrêt de travail est d’un mois et motivé par des raisons psychologiques.

La violence de l’agression


Les coups portés à la victime indiquent un passage à l’acte violent. Or selon plusieurs témoignages, Laurent Dejean a déjà eu des accès de colère et «des proches attestent de sa capacité à exploser». Un soir il aurait même démonté une cloison à coups de masse.

La ressemblance avec le portrait-robot


Lors de la diffusion du portrait-robot en 2013, en le voyant plusieurs amis et proches de Laurent Dejean «ont été saisis d’effroi» selon le procureur.


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