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dimanche 18 juin 2017

Vincent Debraize, maire de Champignolles : encore un "déconnologue" ?


La presse nous apprend aujourd’hui que l’individu qui a agressé Nathalie Kosciusko-Morizet jeudi serait chef d’entreprise à Paris. Quelques clics nous permettent très rapidement de découvrir qu’il a en fait dirigé deux sociétés qui sont actuellement radiées et n’ont pas employé plus d’un ou deux salariés. Il faisait du marketing dans le domaine médical.

Par ailleurs, il est maire d’une commune qui ne compte que 41 habitants.

Elle s’appelle Champignolles et pourrait bien, comme la bande de « déconnologues » du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, vouer un culte à la morille.

Ainsi ses habitants se sont-ils plaints durant au moins cinquante ans d’un « pillage » qui aurait consisté en un transfert d’une statue de leur église vers celle de la commune voisine à une époque où les deux municipalités avaient été réunies.

Comme de bien entendu, leur maire nie les faits qui lui sont reprochés avec un bel aplomb, alors qu’en attestent bien des témoins et des images.


http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/06/17/01016-20170617ARTFIG00069-un-homme-interpelle-apres-l-agression-de-nathalie-kosciusko-morizet.php

Le maire d’une commune de l’Eure entendu après l’agression de Nathalie Kosciusko-Morizet


  • Par lefigaro.fr
  • Mis à jour le 18/06/2017 à 12:59
  • Publié le 17/06/2017 à 13:21

VIDÉO – Vincent Debraize s’est présenté de lui-même samedi matin à la police judiciaire de Paris, répondant à la convocation des enquêteurs. Confronté à la candidate LR aux législatives à Paris, il a nié les faits selon l’avocat de la victime.

Maire sans étiquette de la petite commune de Champignolles dans l’Eure, Vincent Debraize est soupçonné d’avoir agressé jeudi Nathalie Kosciusko-Morizet sur un marché parisien, selon franceinfo. Le suspect a été placé en garde à vue à 8h30, précise à l’AFP une source proche du dossier «pour des faits de violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public». Né en 1962, le quinquagénaire s’est présenté de lui-même samedi matin à la police judiciaire de Paris, répondant à la convocation des enquêteurs.

» Lire aussi – Après son agression sur un marché, NKM est sortie de l’hôpital

La candidate LR aux législatives à Paris a été confrontée dans l’après-midi de ce samedi à l’homme soupçonné de l’avoir agressée, qui «a nié les faits» devant la police, selon Xavier Autain, l’avocat de NKM. «C’est une agression grave sur une élue de la République et j’espère une réponse de l’institution judiciaire à la hauteur», a-t-il poursuivi.

Selon l’adjoint du maire de Champignolles, Jean-Louis Hermier, contacté par France Bleu Normandie, Vincent Debraize «n’est pas un homme violent». «Ça aurait été quelqu’un de banal, ça n’aurait pas pris autant d’ampleur», explique l’élu, qui regrette néanmoins que le suspect «ait fait ça». «Ça m’a surpris parce qu’au village on a jamais eu de problème», a-t-il précisé avant d’ajouter: «Depuis ce matin tout le monde nous appelle. Il faut arrêter, il y a plus grave que ça».


Chef d’une entreprise de communication établie à Paris dans le IXe arrondissement, selon différentes sources, Vincent Debraize ne vient dans la petite commune de l’Eure que le week-end, où il tient alors sa permanence, a déclaré son adjoint. Il a été élu en 2008 et réélu en 2014 dans ce village de 41 habitants situé à une trentaine de kilomètres d’Evreux.

Vincent Debraize avait parrainé la candidature de Henri Guaino à l’élection présidentielle, qui était aussi candidat aux législatives dans la même circonscription parisienne que l’ancienne ministre de l’Écologie de Nicolas Sarkozy. Après sa défaite au soir du premier tour, Henri Guaino avait lancé une violente charge contre les «bobos parisiens» sur BFMTV.

«Ce monsieur n’est ni un ami, ni un proche, ni un membre de mon équipe de campagne», a déclaré l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, à L’Obs. Henri Guaino réfute toute responsabilité «directe ou indirecte» dans cette agression. «Je l’ai simplement croisé [le suspect, NDLR] pendant la campagne des législatives», précise-t-il, avant de lâcher: «Tous ceux qui diront le contraire devront en répondre devant les tribunaux. Je ne laisserai pas salir ma réputation».

Dès jeudi, Henri Guaino avait adressé ses voeux de rétablissement à Nathalie Kosciusko-Morizet sur Twitter.

De nombreuses réactions politiques de soutien

Jeudi, la candidate LR-UDI dans la 2e circonscription de Paris avait perdu connaissance, après avoir été insultée par un homme, qui lui a jeté ses tracts au visage sur un marché du Ve arrondissement. L’agresseur, pantalon beige et chemise à carreaux, avait pris la fuite en marchant et lâché au passage: «C’est votre faute si on a Hidalgo aujourd’hui comme maire». Ajoutant: «Retournez dans l’Essonne!», département dont NKM est députée sortante. Il s’était engouffré dans une bouche de métro poursuivi par un membre de l’équipe de campagne de la candidate. Bousculée par un passant, Nathalie Kosciusko-Morizet avait chuté et perdu connaissance pendant plusieurs minutes avant d’être transportée à l’hôpital.

Nathalie Kosciusko Morizet est sortie vendredi en début d’après-midi de l’hôpital Cochin après avoir subi des examens et être restée en observation toute la nuit. Elle souffrait d’un traumatisme crânien bénin et son équipe de campagne la disait «très choquée». «Je vais mieux. J’ai besoin encore de quelque temps pour récupérer», a-t-elle déclaré à sa sortie, remerciant le personnel de l’hôpital et les personnes qui lui ont apporté leur soutien. «En particulier le premier ministre qui s’est déplacé, et le président de la République, qui m’a envoyé un message.»

Les réactions politiques avaient afflué de tous bords. Son adversaire, en ballottage favorable face à elle, avait suspendu sa campagne. «Je suis navré d’apprendre l’altercation et le malaise dont NKM a été victime, avait déclaré Gilles Le Gendre. Je lui souhaite de se rétablir très vite.»

En fin d’après-midi vendredi, plus d’une centaine de personnes s’étaient rassemblées sur les lieux de l’agression pour «dénoncer un acte odieux et inacceptable» et manifester «contre la violence en politique». La candidate, via sa suppléante Dominique Stoppa-Lyonnet, a là encore tenu à remercier «du fond du cœur» les participants.

(Avec AFP)

» Législatives: En marche! va-t-il tout écraser dimanche?



http://dirigeants.bfmtv.com/Vincent-DEBRAIZE-4668642/

Vincent DEBRAIZE


Vincent DEBRAIZE est né le 4 septembre 1962. Vincent DEBRAIZE est gérant de l’entreprise Alkade Distribution qui a été créée en 2007. Le chiffre d’affaires de la société n’est pas communiqué.
Vincent DEBRAIZE est également mandataire de 1 autre société :
Alkade
M Vincent DEBRAIZE, complétez votre profil

Mandats de Vincent DEBRAIZE

Vincent DEBRAIZE est Gérant

Adresse 50 RUE CONDORCET 75009 PARIS 9
Capital 4 000 €
APE 7311Z / Activités des agences de publicité
CA N.C.
Effectif 1
Résultat N.C.
Dirigeants 1

Vincent DEBRAIZE est Gérant

Adresse 233 RUE DU FAUBOURG SAINT HONORE 75008 PARIS 8
Capital 1 000 €
APE 7739Z / Location et location-bail d’autres machines, équipements et biens matériels n.c.a.
CA N.C.
Effectif 1
Résultat N.C.
Dirigeants 1



http://www.verif.com/societe/ALKADE-442804761/

ALKADE

Fiche entreprise : chiffres d’affaires, bilan et résultat

75009 PARIS 9
Entreprise radiée
Informations générales sur ALKADE
ALKADE, SARL au capital de 4 000€, a débuté son activité en juillet 2002.
Vincent DEBRAIZE est gérant de la société ALKADE. Le siège social de cette entreprise est actuellement situé 50 rue Condorcet – 75009 Paris 9
ALKADE évolue sur le secteur d’activité : Publicité et études de marché
Raison sociale ALKADE
Sigle
Enseigne
Chiffre d’affaires 2006 442 086 € + de détails
Documents légaux 2 Documents légaux + de détails
Dirigeants 1 dirigeant(s) + de détails
Adresse
50 RUE CONDORCET
75009   PARIS 9 Voir la carte

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Forme juridique SARL
Date de création Créée le 03/07/2002

Derniers statuts à jour + de détails
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SIRET 442 804 761 00017

Numéro de TVA

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Code APE / NAF 7311Z / Activités des agences de publicité
Dirigeant – ALKADE
Gérant M DEBRAIZE Vincent



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ALKADE DISTRIBUTION

Société : 501474431

Fiche entreprise : chiffres d’affaires, bilan et résultat

Entreprise radiée le 01-07-2016 233 RUE DU FAUBOURG SAINT HONORE
75008 PARIS
FRANCE

Présentation de la société ALKADE DISTRIBUTION

ALKADE DISTRIBUTION, société à responsabilité limitée a été en activité pendant 8 ans.
Localisée à PARIS 8 (75008), elle était spécialisée dans le secteur d’activité de la location et location-bail d’autres machines, équipements et biens matériels n.c.a.. Son effectif est compris entre 1 et 2 salariés.
Societe.com ne recense aucun établissement actif et 1 événement notable depuis un an.
Christine ZENOU, était liquidateur de la société ALKADE DISTRIBUTION.
La société ALKADE DISTRIBUTION a été radiée le 1 juillet 2016.

Renseignements juridiques

Statut Entreprise radiée du RCS le 01-07-2016
Dénomination ALKADE DISTRIBUTION
Adresse ALKADE DISTRIBUTION, 233 RUE DU FAUBOURG SAINT HONORE 75008 PARIS
SIREN 501 474 431
SIRET (siege) 50147443100027
Activité (Code NAF ou APE) Location et location-bail d’autres machines, équipements et biens matériels n.c.a. (7739Z)
Forme juridique Société à responsabilité limitée
Date immatriculation RCS 13-12-2007 Voir les statuts constitutifs
Date de dernière mise à jour 08-07-2016 Voir les derniers statuts publiés
Tranche d’effectif 1 à 2 salariés
Capital social 1 000,00 €
Vincent Debraize, maire de Champignolles : encore un

Les 2 dirigeants de la société ALKADE DISTRIBUTION

Dirigeants mandataires de ALKADE DISTRIBUTION :

Mandataires de type : Liquidateur

Anciens dirigeants mandataires de ALKADE DISTRIBUTION :

Du 30-01-2013
Au 12-02-2016
M Vincent DEBRAIZE En savoir plus



https://fr.wikipedia.org/wiki/Champignolles_(Eure)

Champignolles (Eure)

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Champignolles
L'église Saint-Gilles-Saint-Loup.
L’église Saint-Gilles-Saint-Loup.
Blason de Champignolles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Canton Breteuil
Intercommunalité Communauté de communes Normandie Sud Eure
Maire
Mandat
Vincent Debraize
2014-2020
Code postal 27330
Code commune 27143
Démographie
Gentilé Champignollais
Population
municipale
38 hab. (2014)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 18″ nord, 0° 45′ 37″ est
Altitude Min. 127 m – Max. 183 m
Superficie 2,62 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir la carte topographique de France
City locator 14.svg
Champignolles

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Champignolles est une commune française située dans le département de l’Eure et la région Normandie.

Sommaire

Géographie


Ce village du Pays d’Ouche1 est situé en bordure de la rive droite de la Risle, au pied d’un coteau très pentu (30 m de dénivellation sur 66 m de distance à proximité du bourg)2. Il est bordé par la forêt de Conches à l’est, et la superficie de son territoire est inférieure à celles des villages voisins excepté La Ferrière-sur-Risle (0,2 km2).

« La commune de Champignolles, et plus précisément le bourg central, siège administratif des lieux, se présente comme l’espace rural rêvé. Tous les paramètres de la ruralité sont réunis, la topographie du site qui protège une vaste vallée ouverte où se déroule la Risle, les coteaux encadrés de bois, de futaies et de taillis, les maisons bien rangées aux proportions vernaculaires construites en pans de bois, silex et pierre.
Ce qui frappe avant tout, c’est la préservation tranquille du site, aucune perturbation liée à la dispense ou à l’intrusion de constructions en décalage avec l’esprit du lieu. La route qui descend à flanc de coteau depuis la départementale, se déroule au travers de la forêt. Le virage brutal découvre la première maison et la perspective sur le fond du vallon.
L’organisation du front bâti se répartit de part et d’autre de cette voie sans accotement. La mairie et l’église, puis quelques maisons amorcent le tissu. De l’autre côté de la voie une succession de maisons construites à l’alignement en long pan ou en pignon. Au départ du vallon, la route bifurque en deux branches et conduit d’une part vers le fond du tableau et d’autre part remonte à flanc de coteau vers le second hameau. Entre ces deux points, l’espace a été protégé de toute construction.
Ce point précis est le lieu où le peintre posera son chevalet. Depuis le fond de vallée la vision échelonnée du village montre une composition très fine de l’espace3. »

Champignolles est entouré de champs et de prés enclos, conquis sur la forêt et posés sur des levées de pierres, portant des haies ou des rangées d’arbres qui témoignent d’une culture bocagère visant à contrer la dégradation de l’humus et l’érosion des sols lœssiques. Malgré les opérations d’aménagement foncier rural, les 262 hectares de la commune sont encore partagés en 221 parcelles dont beaucoup sont retournées à la nature, constituant un véritable « corridor biologique » favorisant la biodiversité. Champignolles est située dans une zone de biodiversité forte et appartient au pays Risle Charentonne dont l’un des quatre objectifs est de valoriser les ressources patrimoniales pour sauvegarder le cadre de vie et mettre en valeur l’image du Pays. Champignolles figure à l’inventaire de deux zones naturelles d’intérêt écologique (ZNIEFF) de type I et II et fait partie du dispositif Natura 2000 Risle, Guiel, Charentonne dont l’objectif est la restauration et la préservation de sites écologiques, dits remarquables du fait des habitats et espèces qu’ils abritent.

Communes limitrophes

 


Lieux-dits et écarts :
La Croix Saint-Gilles, la Fatinière, la Hungerie, le Manet.

Toponymie


Le nom du village est attesté sous la forme latinisée Campenolis vers 11555,6,7, Champignolum en 12208. Il s’agit d’un dérivé de CAMPANEOLA, du bas latin campania, plaine, au sens probable de « petite plaine »9,10. Ce genre de formation toponymique est médiéval.

Il y a homonymie avec Campagnolles (Calvados, Campeingnolles en 1198) et Campigneulles (Pas-de-Calais, Campanioles en 1100) qui représentent des formes du nord de la ligne Joret, alors que les Champagnolles (17), Champignelles (89), Champigneulles (54), représentent les formes du nom au sud de cette ligne.

Démographie


En 1790, Champignolles faisait partie du canton de la Ferrière (district de Verneuil), et comptait alors 210 habitants. Par la suite, le village connait un constant dépeuplement jusqu’en 1970 où il reste moins de 20 habitants dans le village, avec quelques remontées en 1820, 1835, 1850, 1857 et 1946.

Champignolles a toujours eu une population restreinte, et a longtemps été la commune la moins peuplée de Normandie11. En 1801, Champignolles, qui appartient désormais au canton de Rugles, ne compte plus que 175 habitants. Sous le Concordat, en 1801, elle aurait été réunie avec la Vieille-Lyre. Un procès-verbal de 1808 décrit le transfert d’une statue de Saint-Gilles de l’église de Champignolles à celle de la Vieille-Lyre en raison de cette réunion : « Ceci ne plut guère aux habitants, qui reprochaient encore à la Vieille-Lyre ce « pillage » 50 ans plus tard…12 »

En 1830, elle compte 180 habitants. Entre 1790 et 1850, le village a perdu plus de 50 % de sa population, contrairement à ses voisins qui ont vu leur population augmenter, à l’exception d’Ambenay, de Bois-Normand-près-Lyre, de la Neuve-Lyre, de Saint-Antonin-de-Sommaire et de la Vieille-Lyre qui eux aussi ont perdu en population, mais dans une moindre proportion (7 à 16 %). aux mêmes dates, l’actuel canton de Rugles a gagné 440 habitants. De son côté, le département de l’Eure a augmenté sa population, jusqu’en 184013.

Les chiffres du recensement de 1836 montrent que la part la plus importante des activités des habitants de Champignolles est tournée vers le textile (54 fileuses et 2 tisserands). Les révolutions techniques et industrielles et de la conversion d’une grande partie de la Normandie à l’élevage au cours du XIXe siècle et du déclin des systèmes hydrauliques et de l’éclatement des systèmes valléens pourraient donc être la raison de cet exode.

En 1853, une nouvelle tentative de réunion est tentée par le Préfet. Les habitants de Champignolles la rejettent : « Considérant enfin cette inimitié formelle qui existe entre nous et les habitants de la Vieille-Lyre depuis notre réunion […] qui a été faite malgré nous, que notre église a été entièrement pillée par ces derniers12 ».

Le 18 décembre 1867, le Conseil départemental prononce la réunion avec la Ferrière-sur-Risle. Apparemment, cette réunion fut de courte durée. La commune apparaît autonome dans tous les documents ultérieurs.

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d’un recensement qui repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation14. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 200415,Note 1.

En 2014, la commune comptait 38 habitants, en diminution de -2,56 % par rapport à 2009 (Eure : 2,59 % , France hors Mayotte : 2,49 %)

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
203 170 170 175 180 157 127 130 104
           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
110 113 109 82 70 63 71 66 53
           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
50 34 42 30 34 32 31 45 33
           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
26 17 19 20 27 28 30 39 38
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 199916 puis Insee à partir de 200617.)

Histogramme de l’évolution démographique
fc0bb14604cba506b34c5974edc2a34f dans Folie

 

Histoire


Les nombreux monuments mégalithes, encore visibles, parsèment d’une façon assez régulière la campagne normande, notamment, à quelques kilomètres de Champignolles : le dolmen de Rugles à Ambenay et le menhir de Neaufles-Auvergny. La découverte d’une hache de pierre « très grossièrement polie », l’outil emblématique des premiers défrichements, signalée par la Société Normande d’Études Préhistoriques (SNEP)18, témoignent d’une implantation humaine à Champignolles dès le Néolithique, l’âge de la pierre nouvelle, qui est considéré comme la période des débuts de l’agriculture. Ils montrent, à l’évidence, un peuplement à cette époque reculée.

La romanisation de la région qui va devenir la Normandie, passe par la construction de routes romaines et par une politique d’urbanisation. Une voie romaine, qui permettait de relier Lisieux à Dreux et dont le tracé correspondrait19 à l’actuelle route de la Barre-en-Ouche (D833) et à la route de Guernanville (D45) passe à la Vieille-Lyre, à proximité de Champignolles. Dans le Pays d’Ouche, à la frontière du Pays d’Auge, à vingt kilomètres de Champignolles, le village de Broglie, d’origine celtique, est situé au carrefour des voies romaines, des routes du sel et du fer.

Située sur la rive droite de la Risle, la paroisse de Champignolles a probablement été fondée durant le haut Moyen Âge, mais le lieu est occupée par l’Homme depuis des temps beaucoup plus reculés.

Champignolles est devenue possession des seigneurs de Tosny vers la moitié du XIIe siècle, puis, à partir de 1202, de Robert Ier de Courtenay, cousin germain de Philippe Auguste.

Héraldique

 

Blason Champignolles.svg

Les armes de la ville se blasonnent ainsi : coupé : au 1) de sinople à la biche couchée regardant au naturel, onglée d’argent, au 2) d’or à la roue de moulin de sable ; à la fasce de cinq fusées de gueules brochant sur la partition.

 

Politique et administration

 

200px-Mairie_de_Champignolles_%28Eure%29 dans Insolent - Insolite
Mairie de Champignolles
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792
Jacques Bucaille Premier maire Meunier


François Bucaille
Fermier
1936
Wenger  ?  ?
1983 2001 Claude Poulain Sans étiquette Éleveur
2001 2003 Guy Bernard Sans étiquette  ?
2003 2008 Jean-Michel Raynaud Sans étiquette Enseignant
2008 en cours Vincent Debraize Sans étiquette Cadre du secteur privé
Les données manquantes sont à compléter.

 

Lieux et monuments

 

Église Saint-Gilles–Saint-Loup (XIIe et XVIe siècles)


L’église paroissiale Saint-Gilles – Saint-Loup est représentative de l’architecture médiévale normande. Le site de l’église, le cimetière et le lierre sont d’ailleurs inscrits à l’inventaire supplémentaire des sites depuis le 22 avril 1932.

L’église se présente en terrasse, au bas de la route en pente qui plonge sur le dévers de la colline et rejoint la Risle. Des arbres entourent son cimetière clos d’un muret d’époque.

Sa construction, vraisemblablement initiée dans la première moitié du XIIe siècle, commença, pour progresser d’abord à l’est, puis au nord et au sud, par le chevet en blocage de silex et grison surmonté d’un beffroi carré et recouvert d’essentes, à flèche polygonale.

Sa charpente médiévale utilise les techniques de construction navale en carène. Cette charpente de chêne est en excellent état de conservation. Sur son piedouche, la console supporte tous les éléments décoratifs : girouette, boule représentant la sphère céleste et coq, symbole du reniement de saint Pierre.

L’équarrissage de ses bois vraisemblablement employés verts, la nature de certains assemblages, sa voûte en merrain monochrome, ses piliers cannelés sur chacune de leur face jusqu’à la base des doubleaux qui scandent le berceau brisé de la voûte et sa lancette ébrasée, suivent un style que l’on retrouve dans un assez grand nombre d’églises d’Angleterre.

La seconde campagne de construction a lieu probablement au début du XIIIe siècle. Elle conduit à la construction de l’abside, du transept, du chœur et de la croisée en reprenant le même parti que celui de la nef avec des distinctions qui s’observent notamment à l’extérieur (contreforts primitifs sans ressauts).

L’autre ou les autres campagnes de construction ont lieu au début et milieu du XVIe siècle. Un porche en charpente à sablières moulurées du XVIe est érigé. Il donne accès à l’église par une porte en plis de serviette (refaite au XVIIIe siècle). La sacristie avec sa lancette est également bâtie. Une chapelle carrée en silex est ajoutée au début du XVIe siècle, à l’extrémité orientale de la nef, au sud. Elle est habilement appareillée avec un pignon en damier noir et blanc, de silex gris et de craie avec angles et baies en pierre, et contrefort en grès. La fenêtre du pignon, « flamboyante et lancéolée, de grand style et sans doute œuvre d’un savant architecte bien loin des tâcherons »20 est en tiers-point et à meneau. Il possède un remplage et des moulures gothiques. Le gable du pignon, couronné par un fleuron circulaire et une croix antéfixe décorée de festons gothiques, offre un échiquier de silex taillés et de pierres disposées en damier. Les rampants sont en pierre, flanqués de deux acrotères : des lions ou mâtins chevelés et rampants, tourné à dextre, vers la lumière.

L’église est consacrée à saint Gilles, représenté en ermite avec la biche pour attribut, et à saint Loup représenté en archevêque mitré tenant la crosse ou la croix à deux traverses.

À l’intérieur, un tronc de six pieds est percé de huit bouches à liards : présomption de pèlerinage à Saint-Gilles, à Saint-Loup (saint Gilles et saint Loup sont réputés guérir de la peur) ou étape vers le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle par la Via Podiensis[Quoi ?] (Conches -> Le Puy 577 km, Saint-Jacques 1 333 km).

Un haut-relief représente la Transfiguration (classé MH, au titre objet le 10 juin 1907) avec ses statues de style maniériste, en pierres polychromes du XVIe siècle. Il figure le Christ, Moïse, Élie, saint Jacques, saint Pierre et saint Jean. Certains éléments particuliers du corps de chacun des personnages sont déformés : tête, yeux, mains… pour intensifier la stupéfaction des Apôtres à la vue de la blancheur éblouissante de Jésus : […] « Jésus, prenant avec lui Pierre, Jacques et Jean, alla sur la montagne pour prier. Or, tandis qu’il priait, l’aspect de son visage changea, ses vêtements devinrent d’une blancheur éblouissante, et voici que deux hommes parlaient avec lui. C’étaient Moïse et Elle, qui, apparus dans la gloire, parlaient de son départ, qui allait s’accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient lourds de sommeil. Mais, restés éveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui se tenaient là avec lui »21[…].

La poutre de gloire qui sépare la nef du chœur (le Christ en croix, la Vierge et saint Jean sont en bois polychrome du XVIe siècle), qui montrent la Victoire du christianisme sur le judaïsme et l’antijudaïsme de la chrétienté du Moyen Âge[réf. nécessaire].

Près de l’entrée, à droite, se situe un bénitier en grès datant du XVe siècle. Sur le mur de gauche, une inscription est datée de 1621 : « Ici gist la personne de Pierre de la Croix lequel deceda le jour Saint Vincent Mil sis cens vint et une vous qui ceci lize pries Dieu pour les trepasses ». Au nord, les fonts baptismaux octogonaux sont rehaussés d’une margelle (pierre du XVe siècle). Le coq du clocher y est posé : il a été descendu en 1985. Plus loin, à droite, une Vierge à l’Enfant en bois polychrome date du XVIIe siècle.

Une seconde statue de Vierge à l’Enfant, en pierre polychrome, est datée du XIVe siècle (classée MH au titre objet le 10 juin 1907). La Vierge est couronnée, légèrement hanchée, vêtue d’un manteau qui finit en plis et dont le bord se replie comme un tablier. Elle tient le bâton fleuri dans la main droite et porte à gauche l’Enfant vêtu d’une chemise et tenant un oiseau dans ses mains. Cette statue répond au canon du gothique rayonnant (début du XIVe siècle jusqu’en 1380).

Elle est décorée à l’origine de nombreux éclats d’émail de plique-à-jour. Les émaux de plique employés dans l’orfèvrerie de prestige s’échangeaient au prix de l’or ce qui explique sans doute la disparition22 de toutes les plaquettes qui parsèment la surface de cette Vierge à l’Enfant.

Dans le chœur, un autel en bois du XIXe siècle peint en faux marbre est décoré sur le devant de deux vases de fleurs encadrant un écusson avec la colombe du Saint Esprit. Le tabernacle est en bois polychrome, avec une statuette du Christ glorieux de style, avec une inscription Ecce Panis Angelorum du XVIIe siècle. Le tableau du XIXe siècle (restauré), au-dessus de l’autel, représente le Sacré Cœur.

Dans la littérature


Champignolles est l’un des très rares villages de l’Eure qui a conservé son authenticité à travers ses bâtiments anciens et ses paysages.

Lorsque Champignolles est évoqué, ce sont généralement sa douceur de vivre et à ses paysages qui sont signalés[pas clair]. Elle est chantée par Jean de La Varende qui fait du Pays d’Ouche le lieu privilégié de ses œuvres : « Voici les grâces secrètes de cette contrée. Le petit fleuve s’accoude à gauche sur une forte colline chargée d’arbres, mais cerne, à droite, une haute et lente moquette qui s’exhausse vers le Sud. L’eau l’entoure d’un trait pur et chantant23. »

Dans Promenades poétiques, Philippe Delerm la décrit ainsi : « Eh bien Champignolles existe, je l’ai rencontré, et me demande comment j’avais pu l’ignorer aussi longtemps. […] il me semble qu’il y a là comme un bout du monde, assez d’espace et de secret pour enclore la vie24. »

Personnalités liées à la commune


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Faits divers


Le 17 juin 2017, Vincent Debraize, le maire de la commune, est placé en garde à vue pour des faits de violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public. Identifié après des témoignages et grâce à l’exploitation de la vidéo-surveillance, il est soupçonné d’avoir insulté puis agressé deux jours auparavant Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate dans la deuxième circonscription de Paris alors que celle-ci, en campagne pour son élection tractait sur le marché de la place Maubert. Il avait ensuite pris la fuite25,26.

Notes et références

 

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l’ensemble des communes.

Références

  1. « Le pays d’Ouche » [archive], sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le 28 février 2017).
  2. Géoportail [archive]IGN.
  3. Service départemental de l’Architecture et du Patrimoine de l’Eure, Champignolles, avis de l’ABF sur l’ouverture à l’urbanisation de terrains, certificat d’urbanisme n° 14305L0013, mars 2006.
  4. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée » [archive].
  5. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l’Eure, Paris, A. et J. Picard, 1981, 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 88 (ANS 1968).
  6. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France Librairie Droz, Genève 1990. p. 314.
  7. Dans une charte datée de 1155, Raoul de Tosny confirme les donations faites par son père, Roger de Tosny, aux moines de Notre-Dame de l’Estrée à Muzy, et qu’il maintient et autorise les coutumes de tous ceux qui habitent ses terres. Cartulaire de l’abbaye Notre-Dame de l’Estrée, Archives départementales de l’Eure (Evreux Cedex), H 0319, original, in Répertoire des cartulaires médiévaux et modernes. Paul Bertrand, Institut de Recherche et d’Histoire des Textes, 2006. Ædilis, Publications scientifiques, 3.
  8. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979. p. 137.
  9. François de Beaurepaire, op. cit.
  10. Ernest Nègre, op. cit.
  11. Aujourd’hui il semblerait que ce soit Le Mesnil-Durdent qui compte 24 habitants
  12. a et b Archives départementales de l’Eure.
  13. Source : École des hautes études en sciences sociales (EHESS), en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BNF), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le Laboratoire de Démographie historique (LDH) et l’Institut national d’études démographiques (INED).
  14. L’organisation du recensement [archive], sur le site de l’Insee.
  15. Calendrier départemental des recensements [archive], sur le site de l’Insee [archive]
  16. Des villages de Cassini aux communes d’aujourd’hui [archive] sur le site de l’École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee – Populations légales de la commune pour les années 2006 [archive]2007 [archive] 2008 [archive] 2009 [archive] 2010 [archive] 2011 [archive]2012 [archive]2013 [archive]2014 [archive] .
  18. À la page 13 de son bulletin de 1903, imprimé par Ancelle fils à Évreux.
  19. Selon l’historien local Laurent Ridel.
  20. Jean de La Varende, Les Promenades, Champignolles, La Nation française, le 2 mai 1957.
  21. (Évangile selon saint Luc, 9, 28-33).
  22. Un recueil des travaux de la Société libre d’agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l’Eure de 1844 signale […] : « que trop souvent on est obligé de négliger les offres ou de refuser les donations faute d’un local… […] Bernay néglige les débris du passé… […]. Monsieur Chassant signale aussi la vente d’émaux intéressants consentie par l’Église de la Vieille Lyre. »
  23. La Nation française no 82 / 2 mai 1957 / Les Promenades / Champignolles.
  24. Promenades poétiques, Champignolles / De France, ou d’Angleterre, novembre 1993
  25. lefigaro.fr, « Un homme interpellé après l’agression de Nathalie Kosciusko-Morizet », Le Figaro,‎ 17 juin 2017 (ISSN 0182-5852, lire en ligne [archive])
  26. « Qui est Vincent Debraize, maire dans l’Eure, en garde à vue après l’agression de NKM sur un marché | Derniéres Nouvelles » [archive], sur world-302.fr.planethoster.net (consulté le 17 juin 2017)

 

Voir aussi

 

Articles connexes

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