Pages

samedi 17 juin 2017

Agression de Nathalie Kosciusko-Morizet : un soutien d'Henri Guaino interpellé




Nathalie Kosciusko-Morizet et Matthias Fekl... par CNEWS


Les motifs de l’agression à venir sont exposés par la future victime elle-même dans son interview de jeudi matin : tout comme moi femme ingénieur, elle se dit aussi, tout comme moi, de ce fait constructive, nécessairement indépendante, et donc, forcément, dérangeante.

Cela dit, c’est quand même aussi une femme politique.

De ce fait, elle n’a jamais vu et ne verra jamais comme moi s’exprimer sans aucune retenue toutes les haines qu’elle peut susciter.

Noter au passage l’extraordinaire hypocrisie des journalistes dans leur débat public sur la diffusion d’images de la victime à terre, évidemment choquante : ceux-là même qui avaient été les auteurs d’une campagne de dénigrements massive contre les femmes ingénieurs à la suite de la mise en accusation de Magali Guillemot pour les maltraitances ayant conduit au décès de son fils le 5 décembre 1994 estiment n’avoir pas plus de respect à lui témoigner qu’à Christine Boutin, un point c’est tout.


http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/legislatives-2017/20170617.OBS0877/un-homme-interpelle-apres-l-agression-de-nathalie-kosciusko-morizet.html

Un maire d’une commune de Normandie interpellé après l’agression de NKM


Un maire d'une commune de Normandie interpellé après l'agression de NKM
Jeudi dernier, un homme d’une cinquantaine d’années lui a pris ses tracts pour les lui envoyer au visage. ((GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP))

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate dans le 2e circonscription de Paris, avait fait un malaise après l’agression d’un passant sur un marché du 5e arrondissement.




Un homme a été interpellé et placé en garde à vue samedi matin, deux jours après l’agression de Nathalie Kosciusko-Morizet sur un marché du 5ème arrondissement de Paris. Il est soupçonné d’avoir agressé jeudi la candidate LR aux législatives en campagne à Paris, qui avait perdu connaissance. Selon RTL, il s’agirait de Vincent Debraize, maire sans-étiquette de la petite commune de Champignolles, dans l’Eure. L’élu a été placé en garde à vue à 8h30 « pour des faits de violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public », a indiqué une source proche du dossier. L’homme, né en 1962, faisait notamment partie des 33 élus qui avaient parrainé la candidature de Henri Guaino, lors de la dernière présidentielle.

Il s’est présenté de lui-même samedi matin à la police judiciaire de Paris, répondant à la convocation des enquêteurs. Après cette altercation en présence de journalistes, l’agresseur avait pris la fuite et était parti vers la bouche de métro la plus proche. Photographié, son visage avait été diffusé dans les médias et le parquet de Paris avait ouvert une enquête immédiatement.  »Il a été identifié après des témoignages et grâce à l’exploitation de la vidéo-surveillance », a expliqué une source policière.

« Retournez dans l’Essonne ! »


Nathalie Kosciusko-Morizet, en ballottage défavorable face au candidat de la République en marche Gilles Le Gendre, distribuait des tracts sur le marché de la place Maubert dans le Ve arrondissement jeudi matin lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant notamment de « bobo de merde », selon une journaliste de l’AFP.  »C’est votre faute si on a Hidalgo aujourd’hui comme maire » à Paris, lui a-t-il affirmé, lançant également : « Retournez dans l’Essonne ! », dont elle est actuellement députée.

Elle a alors chuté et perdu connaissance plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Revenue à elle, elle avait été conduite, pour subir des examens, à l’hôpital Cochin où le Premier ministre Edouard Philippe lui avait rendu visite dans la journée. Durant cette journée, de nombreuses personnalités politiques de gauche comme de droite ont témoigné leur soutien à la candidate. Parmi eux, la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, le maire LR de Bordeaux, Alain Juppé ou encore son concurrent REM au second tour de la circonscription, Gilles Le Gendre.

NKM a finalement quitté l’hôpital le lendemain à la mi-journée, assurant « aller mieux ». « J’ai besoin encore de quelque temps pour récupérer », ajoutait-elle, encore visiblement fatiguée, devant les caméras de BFM TV. Vendredi en fin d’après-midi, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées sur les lieux de l’agression pour « dénoncer un acte odieux et inacceptable » et manifester plus largement « contre la violence en politique ».

M.C. avec AFP
L'Obs

L’Obs

Journaliste

 

Législatives : Nathalie Kosciusko-Morizet hospitalisée après une agression


NKM, la candidate LR aux législatives a chuté et perdu momentanément connaissance après avoir été agressée par un homme. Une enquête a été ouverte.

LE MONDE | 15.06.2017 à 12h33 • Mis à jour le 15.06.2017 à 15h25



Nathalie Kosciusko-Morizet, quelques instants avant son agression sur un marché du cinquième arrondissement de Paris, le 15 juin.

 

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate Les Républicains aux législatives à Paris, est tombée et a perdu connaissance plusieurs minutes jeudi 15 juin après avoir été agressée par un passant. Elle a ensuite repris connaissance et été conduite à l’hôpital Cochin.


Une source judiciaire a déclaré à l’Agence France-Presse qu’une enquête pour « violences volontaires » avait été ouverte.

L’ancienne ministre distribuait des tracts sur le marché de la place Maubert, dans le Varrondissement de Paris, lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années lui a pris les documents, et les lui a envoyé au visage, la traitant notamment de « bobo de merde ». Il est ensuite parti en courant vers la bouche de métro la plus proche. « C’est votre faute si on a Hidalgo aujourd’hui comme maire » à Paris, lui avait-il dit, lançant également : « Retournez dans l’Essonne ! », dont elle est députée actuellement.

Des nouvelles « dans les meilleurs délais »


Mme Kosciusko-Morizet, déséquilibrée, a chuté sur le sol et perdu connaissance durant plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Les pompiers sont intervenus. Après avoir repris conscience, elle a été installée dans leur camion et transportée à l’hôpital. Son équipe a fait savoir qu’elle donnera des nouvelles de son état de santé « dans les meilleurs délais ».

Le premier ministre Edouard Philippe est allé à l’hôpital Cochin pour rendre visite à Mme Kosciusko-Morizet, a-t-on appris dans l’entourage du chef du gouvernement. « Tous mes voeux de rétablissement à mon amie Nathalie Kosciusko-Morizet. Je condamne cet acte d’une violence insupportable », a par ailleurs écrit M. Philippe sur son compte Twitter.

Mme Kosciusko-Morizet est en ballottage défavorable dans la 2circonscription de Paris, où elle affrontera dimanche au second tour le candidat de La République en marche Gilles Le Gendre. Ce dernier a annoncé sur Twitter qu’il suspendait sa campagne, après s’être dit « navré d’apprendre l’altercation et le malaise » dont l’ex-ministre a été victime. « Je lui souhaite de se rétablir très vite », a-t-il ajouté.

La maire PS de Paris Anne Hidalgo a également tenu à « témoigner à NKM de (sa) solidarité » et lui a souhaité « de se rétablir au plus vite après cette agression ». « Je condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont a été victime NKM. C’est un acte lâche et intolérable », a-t-elle encore écrit, sur son compte Twitter.


http://www.lepoint.fr/legislatives/agression-de-nkm-deux-journalistes-temoignent-15-06-2017-2135644_3408.php

Agression de NKM : deux journalistes témoignent

Nadège Puljak et le photographe Geoffroy Van der Hasselt, qui couvraient ce jeudi pour l’AFP un tractage de NKM à Paris, ont assisté à l’agression.


Source AFP
Publié le 15/06/2017 à 18:26 | Le Point.fr

Nathalie Kosciusko-Morizet agressée à Paris. 
Nathalie Kosciusko-Morizet agressée à Paris.  © CITIZENSIDE/sadak souici / Citizenside/ CITIZENSIDE/sadak souici

« J’ai eu peur » pour NKM  : la journaliste politique Nadège Puljak et le photographe Geoffroy Van der Hasselt, qui couvraient ce jeudi pour l’Agence France-Presse un tractage de Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris, décrivent l’agression de l’ancienne ministre par un passant, qui a été suivie d’une perte de connaissance de la candidate LR aux législatives. « Ça arrive assez fréquemment que des passants, des militants, s’en prennent à un candidat, de manière verbale, mais de manière aussi physique, aussi violente, moi, je n’avais jamais assisté à ça », a rapporté le photographe pigiste. « Ça faisait environ une demi-heure que NKM tractait sur le marché Maubert, sur la place du même nom dans le 5e arrondissement, et ça se passait très bien », décrit-il. « Je me tenais à une petite dizaine de mètres lorsque j’ai vu un passant, un homme d’une cinquantaine d’années, qui manifestement avait l’air assez énervé. » « Un moment donné, NKM a pris les tracts qu’elle avait en main et elle les a montrés au niveau de son visage [...] Lui les saisit, il prend les tracts de la main de NKM et fait un revers de la main avec les tracts vers le visage de Nathalie Kosciusko-Morizet », précise le photographe. « Elle, à ce moment-là, met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure », dit-il. « Suite à quoi, elle fait un pas ou deux en arrière et elle s’effondre. Et l’agresseur a bien vu qu’elle était tombée par terre [...] et il s’en va sans courir, en marchant », explique encore le photojournaliste.

« Bobo de merde »


Nadège Puljak, journaliste du service politique de l’AFP, qui était juste à côté de la candidate LR, n’a pas vu le début de la scène, mais a en revanche entendu les propos de l’agresseur et dit avoir eu « peur » pour Nathalie Kosciusko-Morizet. « Moi, j’avais le dos tourné, je parlais à une autre personne, quand tout à coup j’entends du brouhaha, quelqu’un la traite de bobo de merde », dit-elle. « Je me retourne et je vois un grand mec costaud qui avait une liasse de tracts, qui va pour la frapper. Elle se met la main sur le visage et elle tombe. Je pensais qu’elle avait glissé, donc je me précipite pour la retenir, et là, elle m’a littéralement glissé des mains et elle est tombée par terre, inconsciente. » « J’ai eu très peur. Elle était livide, elle ne bougeait plus. J’ai essayé d’appeler les secours… Les pompiers sont venus. Peu à peu, elle a repris connaissance, ils l’ont aidée à se relever… » ajoute-t-elle. Cette journaliste politique chevronnée dit aussi n’avoir « jamais assisté » à une scène pareille.

LIRE aussi. Agression de NKM : la classe politique solidaire



http://www.lepoint.fr/legislatives/agressee-par-un-passant-nkm-perd-connaissance-quelques-minutes-15-06-2017-2135505_3408.php

Agression de NKM : la candidate reste à l’hôpital


VIDÉO. La candidate aux législatives à Paris a été victime d’une agression alors qu’elle distribuait des tracts jeudi matin. L’agresseur est en fuite.


(avec AFP)
Modifié le 15/06/2017 à 20:35 – Publié le 15/06/2017 à 11:31 | Le Point.fr

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate Les Républicains aux législatives en campagne à Paris, a perdu connaissance jeudi matin après avoir été prise à partie par un passant. Une agression dénoncée par plusieurs responsables politiques et qui fait l’objet d’une enquête judiciaire. Le Premier ministre a rendu visite à la candidate à l’hôpital Cochin, où elle a été conduite par les pompiers. Elle « restera en observation » à l’hôpital la nuit prochaine, a annoncé sa directrice de campagne, Olivia Laurentjoye. « Je viens de parler quelques instants avec NKM. Elle restera en observation cette nuit [de jeudi à vendredi]. Je ne peux vous donner plus de détails sur sa situation médicale », a déclaré Olivia Laurentjoye à des journalistes devant l’hôpital Cochin. Elle a ajouté que l’équipe de NKM allait « poursuivre » la campagne pour le second tour des élections législatives, qui s’achève vendredi soir, et que les rendez-vous prévus seraient assurés par la suppléante Dominique Stoppa-Lyonnet. Une trentaine d’élus parisiens LR ont appelé à un rassemblement vendredi à 18 heures place Maubert (5e arrondissement), lieu de l’agression, pour « refuser la violence et défendre la démocratie ».

L’ancienne ministre, qui est en ballottage défavorable dans la 2e circonscription de Paris face à un candidat REM, distribuait des tracts sur le marché place Maubert dans le 5e arrondissement lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant notamment de « bobo de merde ». NKM, cherchant à se protéger de la main et déséquilibrée, a chuté sur le sol et perdu connaissance plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Les pompiers sont intervenus, et elle a repris connaissance. Se tenant la tête, elle a été installée dans leur camion et conduite à l’hôpital Cochin. Après cette altercation, l’homme est parti en courant vers la bouche de métro la plus proche. « C’est votre faute si on a Hidalgo aujourd’hui comme maire » à Paris, lui avait-il dit, lançant également : « Retournez dans l’Essonne ! » dont elle est députée actuellement. Un bénévole de l’équipe de NKM, Jean-Baptiste Goulard, a poursuivi dans le métro l’homme, qui est sorti à la station suivante, Cluny-La-Sorbonne (ligne 10). Il a affirmé à l’AFP avoir alors reçu des coups de sa part. L’homme a, là encore, pris la fuite. Son signalement a été donné à la police. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « violences volontaires », confiée au 3e district de police judiciaire de Paris. Aucun suspect n’a encore été interpellé. Son opposant REM dans la circonscription a fait savoir dans la foulée qu’il suspendait sa campagne.

« Lâche et intolérable »


Dans un communiqué, l’équipe de NKM a promis des nouvelles de l’état de santé de la candidate « dans les meilleurs délais ». Les réactions politiques ont rapidement afflué, de tous bords. « Je condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont a été victime @nk_m. C’est un acte lâche et intolérable », a réagi la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, sur Twitter. « Je suis navré d’apprendre l’altercation et le malaise dont @nk_m a été victime. Je lui souhaite de se rétablir très vite », a aussi tweeté Gilles Le Gendre, son concurrent REM au second tour dans la circonscription. Également sur le réseau social, le porte-parole du gouvernement, lui-même en campagne pour sa réélection, Christophe Castaner a « condamné la violence bête et méchante et en appelle au respect de tous les candidats ». NKM a également reçu plusieurs messages de soutien de figures de son parti (Alain Juppé, Bernard Accoyer, Laurent Wauquiez), mais aussi de l’ancien Premier ministre et ministre de l’Intérieur Manuel Valls, lui aussi en campagne législative, dans l’Essonne, et du vice-président du Front national et candidat en Moselle, Florian Philippot. Avant cette distribution de tracts, l’ancienne candidate à la primaire de la droite était sur le plateau de CNews. « Moi, je l’ouvre, voilà, je l’ouvre. C’est un problème, mais je pense que les gens qui n’ont rien à dire ou les gens qui ne disent rien, mais n’en pensent pas moins ne servent à rien », avait-elle notamment déclaré.

Lire aussi : Législatives 2017 : NKM marche… seule


http://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/2017/06/15/38001-20170615ARTFIG00109-agressee-sur-un-marche-nathalie-kosciusko-morizet-victime-d-un-malaise.php

Après son agression sur un marché, NKM est sortie de l’hôpital


  • Par 3 auteurs
  • Mis à jour le 16/06/2017 à 16:07
  • Publié le 15/06/2017 à 11:29

VIDÉO – La candidate a prononcé quelques mots à sa sortie. Elle a perdu connaissance, jeudi, après avoir été insultée par un homme, qui lui a jeté ses tracts au visage sur un marché de la 2e circonscription de Paris, où elle est candidate LR-UDI. Une enquête a été ouverte.

La campagne de second tour des élections législatives a tourné à l’aigre, jeudi, dans la 2e circonscription de Paris. La candidate LR-UDI, Nathalie Kosciusko-Morizet, a été agressée par un homme d’une cinquantaine d’années sur le marché de la place Maubert, dans le Ve arrondissement. L’homme lui a arraché ses tracts pour les lui envoyer au visage tout en l’insultant de «bobo de merde», selon un journaliste de l’AFP présent sur place.

» EN DIRECT – Législatives J-2: NKM est sortie de l’hôpital

Tombée à terre, l’ancienne ministre a fait un malaise et a perdu connaissance pendant plusieurs minutes. Les pompiers sont intervenus pour prendre en charge la candidate qui a ensuite repris connaissance. Se tenant la tête, elle a été installée dans leur camion et conduite à l’hôpital Cochin. Elle souffre d’un traumatisme crânien bénin.

Présentée par son entourage comme «très choquée», la candidate est restée en observation toute la nuit. C’est sa suppléante qui a pris le relais pour le reste de la campagne, qui se termine ce samedi à minuit. Un rassemblement sera organisé vendredi à 18 heures, place Maubert, pour lutter contre la violence.

Nathalie Kosciusko-Morizet est finalement sortie de l’hôpital vendredi en début d’après-midi. «Je vais mieux. J’ai besoin encore de quelques temps pour récupérer», a-t-elle déclaré à sa sortie, remerciant le personnel de l’hôpital et les personnes qui lui ont apporté leur soutien. «En particulier le premier ministre qui s’est déplacé hier, et le président de la République, qui m’a envoyé un message.»

La candidate fait un pas ou deux en arrière avant de s’effondrer


«Ça arrive assez fréquemment que des passants, des militants s’en prennent à un candidat, de manière verbale, mais de manière aussi physique, aussi violente, moi, je n’avais jamais assisté à ça», a rapporté un photographe pigiste de l’AFP. «Ça faisait environ une demi-heure que NKM tractait sur le marché Maubert» lorsqu’est arrivé un passant «qui manifestement avait l’air assez énervé».

«Un moment donné, NKM a pris les tracts qu’elle avait en main et elle les a montrés au niveau de son visage.» L’homme les saisit «de la main de NKM et fait un revers de la main avec les tracts vers le visage de Nathalie Kosciusko-Morizet», poursuit le photographe. «Elle, à ce moment-là, met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure», dit-il. La candidate fait alors un pas ou deux en arrière avant de s’effondrer.

Une enquête ouverte par le parquet


L’agresseur d’une cinquantaine d’années, pantalon beige et chemise à carreaux, a pris la fuite en marchant vers le métro en lâchant: «C’est votre faute si on a Hidalgo aujourd’hui comme maire». Ajoutant: «Retournez dans l’Essonne!», département dont NKM est députée actuellement. Un bénévole de l’équipe, Jean-Baptiste Goulard, l’a poursuivi pour tenter de le rattraper. «Je suis allé le voir pour lui demander de remonter s’expliquer. Il a refusé. Quand le métro est arrivé, il est monté et il m’a poussé pour m’empêcher de le suivre. Il n’a pas réussi, parce que je suis assez corpulent», raconte-t-il au Télégramme. Le bénévole a voulu faire en sorte qu’il ne descende pas à la station Cluny. Là encore, l’agresseur y est parvenu.

La course poursuite s’est poursuivie cette fois-ci en dehors du métro en direction de Saint-Michel: l’agresseur s’en est alors pris à son poursuivant, faisant tomber ses lunettes, et profitant de l’occasion pour s’échapper. Le militant a ensuite transmis des éléments de signalement à la BAC, présente sur les lieux. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «violences volontaires».

Nombreuses réactions politiques


Sur Twitter, plusieurs personnalités ont réagi. «Tous mes vœux de rétablissement à mon amie Nathalie Kosciusko-Morizet. Je condamne cet acte d’une violence insupportable», a écrit le premier ministre Edouard Philippe qui se rend au chevet de NKM à l’hôpital Cochin.

«Je condamne avec la plus grande fermeté l’agression dont a été victime Nathalie Kosciusko-Morizet. C’est un acte lâche et intolérable», a dit la maire de Paris Anne Hidalgo. «Je tiens à témoigner à NKM toute ma solidarité et lui souhaite de se rétablir au plus vite après cette agression», a-t-elle ajouté. L’ancien premier ministre Manuel Valls a adressé son «affection» à NKM tout en dénonçant une «agression intolérable que rien ne pourra justifier».

Laurent Wauquiez (LR) a exprimé son «soutien total» à la candidate. «La violence en politique n’est pas acceptable», a-t-il dit. Tandis qu’Alain Juppé a fait part de son «témoignage d’amitié et de soutien à NKM qui mène un combat courageux. Nous avons besoin d’elle. Vœu de prompt rétablissement». «Je condamne toute forme de violence en politique et j’appelle au respect des adversaires», a complété l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a obtenu 18,13% des voix au premier tour, est en ballottage défavorable face à un candidat LREM, Gilles Le Gendre (41,81%). Ce dernier a annoncé ce jeudi la suspension de sa campagne en signe de solidarité après l’agression de sa rivale. «Je condamne à nouveau fermement l’agression dont a été victime NKM et je suspends ma campagne électorale», a-t-il indiqué sur Twitter.





Comment les médias ont traité l'agression de NKM par Europe1fr



http://www.europe1.fr/emissions/le-fait-medias-du-jour/comment-les-medias-ont-traite-lagression-de-nkm-3362612

Comment les médias ont traité l’agression de NKM


12h19, le 16 juin 2017

Le fait médias du jour est une chronique de l’émission Le grand direct
diffusée le vendredi 16 juin 2017 
 
La publication d’images de Nathalie Kosciusko-Morizet allongée sur le sol après son altercation avec un passant a provoqué une polémique.

Ce matin, on s’intéresse au traitement médiatique de l’agression de Nathalie Kosciusko-Morizet. Hier, la candidate aux législatives à Paris a été victime d’un malaise après une altercation avec un passant. Et de nombreux médias ont relayé les images de cette altercation. Une série de photos publiée par l’AFP qui a suscité un véritable tollé sur les réseaux sociaux. Ce matin, la question reste posée : fallait-il oui ou non diffuser ces images ? Le débat est ouvert.La scène se passe en fin de matinée, Nathalie Kosciusko-Morizet se trouve sur un marché parisien, dans le 5e arrondissement de Paris. Elle est candidate aux législatives dans la 2e circonscription de Paris. Elle est en train de distribuer des tracts, lorsqu’elle est prise à partie par un passant. Le ton monte, l’homme l’insulte. S’en suit une altercation, il pousse Nathalie Kosciusko-Morizet qui tente d’abord de se protéger avant de perdre l’équilibre. Elle chute lourdement sur le sol. Elle perd connaissance, et restera inconsciente plusieurs minutes, allongée sur le sol, avant d’être conduite à l’hôpital Cochin.

Sur place, de nombreux témoins. Parmi eux, un photographe de l’AFP qui prend une série de clichés de l’altercation. Sur le premier, on y voit la candidate debout, elle fait face à son agresseur. Sur les photos suivantes, Nathalie Kosciusko-Morizet est au sol, inanimée. On la voit d’abord de dos, les jambes repliées, puis de face, les yeux mi-clos, sans connaissance.

Très rapidement, l’information se retrouve sur les chaînes info, puis dans les JT de la mi-journée. Et pour illustrer ce fait dramatique de la campagne législative, plusieurs chaînes utilisent les photos que je viens de vous décrire, mises à disposition immédiatement par l’AFP. C’est le cas de TF1 qui diffuse dans son 13 heures la première image, celle de l’altercation. BFM TV quant à elle diffuse d’abord une image zoomée de NKM, allongée, de dos. Elle ne le fera qu’une fois. Elle la diffusera ensuite avec un plan beaucoup plus élargi. Quant à France 2, elle ira plus loin : la chaîne publique fera le choix de présenter l’ensemble de la série à ses téléspectateurs.

Et ces images suscitent rapidement une très vive émotion…
 
Sur le fond, l’agression de NKM soulève immédiatement une vague de réactions indignées. Elle en dit long sur le climat délétère dans lequel se déroule cette campagne. Mais effectivement, et c’est ce qui nous intéresse ce matin, c’est aussi la manière de relater l’événement qui fait polémique.

De nombreux internautes s’insurgent contre la diffusion de ces images. Des images qu’ils jugent « dégradantes ». Ils sont nombreux à y voir une atteinte à la dignité humaine, ils estiment que ces clichés présentent une personnalité publique dans une situation de très grande vulnérabilité. Dans une position où elle n’est plus en mesure de maîtriser son image.

Dans un tweet, l’ancienne ministre Christiane Taubira exprime sa solidarité avec Nathalie Kosciusko-Morizet, mais aussi sa colère : « pour sa dignité, et pour la nôtre : pas d’images ! » Michel Denisot lui aussi s’est fendu d’un message sur le même registre : « Tout mon soutien à NKM. Pas d’images ».

Selon eux, l’agression de Nathalie Kosciusko-Morizet peut être relatée sans illustrations.

La question ce matin : fallait-il diffuser ces clichés ?
 
Du côté de l’AFP, on répond oui et on assume la publication de ces images. Un porte-parole de l’Agence France Presse explique à l’Express que Nathalie Kosciusko-Morizet est une personnalité publique, qu’elle est candidate aux législatives, qu’elle a fait un malaise et qu’elle a perdu connaissance après une agression. Des éléments qui présentent un intérêt légitime et qui justifient de relater l’information, à la fois en texte et en images. Et puis surtout, l’AFP renvoie la patate chaude aux médias qui ont fait le choix de diffuser ses photos.

A BFM TV, cette responsabilité, on l’a prise en toute conscience. Pour Céline Pigalle, directrice de la rédaction de la chaîne info, jointe ce matin, la valeur informative contenue dans ces clichés légitime leur diffusion. Ces photos aident à reconstituer un événement, elles permettent d’en comprendre la gravité.

Il faut rappeler que dans les premières minutes qui ont suivi les faits, les informations dont disposaient les rédactions faisaient état d’un simple « malaise » de la candidate. Dans un premier temps, rien ne laissait penser qu’il s’agissait d’une altercation. Ces images, elles ont donc permis de retracer le déroulement de ce qui est bel et bien une agression. Une agression avec un homme qui n’a toujours pas été retrouvé ce matin.




http://www.rtl.fr/actu/politique/nkm-agressee-je-n-ai-jamais-assiste-a-quelque-chose-de-si-violent-dit-le-photographe-7788999292

NKM agressée : « Je n’ai jamais assisté à quelque chose de si violent », dit le photographe


La candidate aux législatives a été violemment prise à partie tandis qu’elle tractait sur un marché jeudi 15 juin. La diffusion d’une photo d’elle au sol suscite la controverse.


Générique 1 Le Son de l’Image Simon Buisson


NKM agressée : « je n’ai jamais assisté à quelque chose de si violent », dit le photographe Crédit Image : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP | Crédit Média : Simon Buisson | Durée : 02:49 | Date : 16/06/2017 La page de l’émission

Agression de Nathalie Kosciusko-Morizet : un soutien d'Henri Guaino interpellé dans AC ! Brest avatar
Simon Buisson et La rédaction numérique de RTL

publié le 16/06/2017 à 23:21


Une élue de la République au sol. Les images de l’agression de Nathalie Kosciusko-Morizet ont créé la polémique. Jeudi 15 juin au matin, place Maubert, dans le Ve arrondissement de Paris, la candidate aux législatives tracte sur le marché quand elle est prise à partie par un homme. NKM s’effondre. Elle reste à terre, inconsciente, des passants se précipitent. Son agresseur observe sa victime, avant de prendre la fuite.

« Tout se passe en moins d’une minute voire même en moins de trente secondes, raconte Geoffroy Van Der Hasselt de l’AFP, qui a photographié l’agression. Ça va très très vite, moi je suis assez loin donc je ne réalise pas tout de suite ce qui est en train de se passer. C’est dans un réflexe que j’ai fait les photos, et c’est après que je me rends compte que c’est grave et qu’elle reste vraiment inanimée, qu’elle est vraiment inconsciente. »

Je pense que c’est un fait d’actualité qui mérite qu’une agence comme l’AFP s’en saisisse et diffuse l’information.
Geoffroy Van Der Hasselt, photographe AFP
Partager la citation

Une question se pose : fallait-il diffuser ces images ? Très vite, les clichés se sont retrouvés sur les chaînes infos et les sites internet. Certains médias les ont même recadrés, ce qui a choqué. D’autres ont préféré les flouter. RTL.fr a fait le choix de ne pas diffuser cette photo. L’image d’illustration de cet article a d’ailleurs été prise quelques instants avant l’altercation.

« Je me suis posé la question de savoir si on en parlait, si on le diffusait. À partir du moment où c’est un personnage public dans un lieu public lors d’une réunion publique, je pense que c’est un fait d’actualité qui mérite qu’une agence comme l’AFP s’en saisisse et diffuse l’information, estime pour sa part Geoffroy Van Der Hasselt. Ensuite, chaque rédaction peut prendre la décision de diffuser cette photo-là, la photo juste avant où NKM reçoit le coup ou même encore la photo qui précède parce que je n’ai pas envoyé que ces trois photos-là, j’en ai envoyées d’autres avant et où NKM et en train de tracter sur le marché et que tout se passe bien. »

Le photographe estime par ailleurs que ces photos témoignent du climat de ces sept mois de campagne. « Même si ça arrive assez fréquemment qu’il y ait des tensions, des invectives, jamais je n’ai assisté à quelque chose de si violent. Ça montre bien la violence, la tension et la nervosité qu’il y a dans la politique actuellement« . Geoffroy Van Der Hasselt rappelle également les clichés de l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie, ou encore le malaise de Christine Boutin lors d’une manifestation contre le mariage pour tous. Des photos détournées par les internautes qui à l’époque avaient fait rire l’ancienne ministre…


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire