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mercredi 2 novembre 2016

Harcèlement scolaire : gros dossier du jour dans Le Télégramme

Le sujet étant important, le Télégramme a choisi d’y consacrer aujourd’hui 4 pleines pages, les 3 premières et la dernière, ce qui est énorme.

On le félicite. Enfin, moi je le félicite, tandis que mes harceleurs, des professionnels de ce type de délinquance ou de criminalité comptant plusieurs professeurs, doivent eux se renfrogner…

La diffusion du téléfilm « Marion, 13 ans pour toujours » le 27 septembre dernier est à l’origine de cette enquête de notre quotidien local.

On remarquera aussi au passage que les témoignages de victimes ou de leurs parents ont été recueillis dans le cadre d’un appel à témoignages accompagné de la promesse que leur anonymat serait respecté, à peu près comme en 2008 les journalistes du site Rue89 lançaient des appels à témoignages aux victimes de harcèlement moral en entreprise, mais pour s’asseoir sur le respect de leur anonymat et permettre à des cybercriminels comme le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et sa bande de psychopathes se disant « déconnologues » de les harceler sans fin, avec, plus tard, l’assentiment des magistrats ultra CORROMPUS du Tribunal de Grande Instance de Brest.


http://www.letelegramme.fr/france/harcelement-mon-fils-ne-veut-plus-aller-a-l-ecole-01-11-2016-11275827.php

Harcèlement.  »Mon fils ne veut plus aller à l’école »


Publié le 01 novembre 2016 à 19h00

Photo d'illustration, archives François Destoc
Photo d’illustration, archives François Destoc

Reportage dans un collège, témoignages de victimes et de parents, interview de Nora Fraisse, auteure de « Marion, 13 ans pour toujours »…  Ce mercredi, retrouvez dans Le Télégramme un dossier consacré au harcèlement scolaire. Un phénomène qui touche environ 1 enfant sur 10.


Le sujet du harcèlement scolaire a longtemps été tabou. Aujourd’hui, des victimes, d’ex-victimes ou leurs parents prennent la parole. Ils dénoncent des situations intolérables, celles d’enfants ou d’adolescents qui en viennent à se mutiler, qui se réfugient dans des troubles obsessionnels compulsifs ou qui, cinq ans après les faits, sont encore sous anti-dépresseurs…
« Mon fils ne veut plus aller à l’école »
« Je suis bouleversée. À 8 ans, mon fils s’est fait attaquer par deux enfants. Il a reçu des coups de pied dans la tête. Il a été mordu aux doigts. Il ne veut plus aller à l’école, car ils lui ont dit : « T’es tout seul ! »« , nous a raconté S. Cette autre maman est tout aussi révoltée : « À force de se faire traiter de « pute », ma fille croit en être une ».

A la veille de la 2e journée nationale « Non au harcèlement » , Le Télégramme y consacre un dossier spécial de trois pages.

Au sommaire :
- des témoignages sans concession
- l’interview de Nora Fraisse, dont le livre « Marion, 13 ans pour toujours » a été adapté en téléfilm
- un reportage au collège Saint-Pol-Roux, à Brest, très souvent cité en exemple pour son action dans le domaine…

Ce mercredi, dans Le Télégramme et sur letelegramme.fr


http://www.letelegramme.fr/france/harcelement-scolaire-ils-temoignent-02-11-2016-11277082.php

Harcèlement scolaire. Ils témoignent


Publié le 02 novembre 2016 à 08h00

Ce jeudi, aura lieu la 2e journée nationale contre le harcèlement à l’école. Un phénomène qui n’épargne pas la Bretagne, comme le prouvent certains témoignages.


Ils subissent insultes, coups, racket… Jour après jour, ils sont des cibles, ils sont victimes de harcèlement scolaire. Le sujet a longtemps été tabou. Aujourd’hui, la parole commence à se libérer. Certains récits sont sidérants (*), à l’image de celui de cette maman : « À huit ans, mon fils s’est fait attaquer par deux enfants. Il a reçu des coups de pied dans la tête. Il ne veut plus aller à l’école, car ils lui ont dit : « T’es tout seul ! » ».


Autre exemple : celui d’une collégienne insultée au quotidien. « À force de se faire traiter de « pute », ma fille croit en être une », témoigne sa mère. « Elle a été jusqu’à se scarifier. L’heure du coucher reste son pire moment, car elle ressasse tout ça. »

« On la voyait dépérir »


Dès l’école primaire, des enfants deviennent des souffre-douleur. « T’es moche ! », « Vas te cacher ! » : ces mots, une fillette les a entendus tous les jours. Puis, explique sa maman, « est venu le temps de l’exclusion », l’écolière tyrannique « interdisant aux autres enfants de jouer avec elle, de l’inviter aux anniversaires. On la voyait dépérir, jusqu’au moment où elle a refusé de s’alimenter. Une hospitalisation de trois mois a suivi ».

Fallait-il porter plainte ? Cette question, elle se l’est posée : « Notre fille n’a jamais voulu qu’on le fasse, nous avons respecté son choix. À tort ou pas, je ne sais pas… ».


Cette autre fillette de sept ans n’est pas mieux lotie. « Si elle fait la moindre erreur, les autres lui rappellent qu’elle est « nulle et conne » », indique sa mère, exaspérée.

Il s’agit de paroles insultantes « qui vous hantent et vous détruisent. Parfois, vous ne voulez même plus vivre à cause de ces mots », confie N., 19 ans, dont le cauchemar a pris fin, il y a un an.

Le suicide, certains y pensent. « Mon fils en a parlé à plusieurs reprises. Depuis trois ans, il subit les conséquences d’une rumeur », rapporte C., qui ne compte pas en rester là : « Si rien ne change, une plainte sera déposée ». Car les conséquences sont terribles : « Avant, il adorait l’école. Aujourd’hui, il est agressif et a du mal à se concentrer », déplore-t-elle.


Conduites autodestructrices, somatisation, décrochage scolaire… Ce qu’engendre le harcèlement scolaire peut être grave. « Ça m’a coûté ma scolarité », illustre Y., mis au ban pour une question vestimentaire. « Quand tes parents n’ont pas de tunes pour te saper à la mode, tu es un paria », fait-il remarquer.

Le témoignage de M. fait froid dans le dos. Souffrant de problèmes cardiaques, sa fille a été harcelée. « Nous avons essayé de la rescolariser, et là, elle a été victime de discrimination. À l’occasion d’un voyage, une prof nous a dit : « Si votre fille était en chaise roulante, ce serait plus facile pour nous ». Le directeur était présent, mais n’a pas pipé mot. » Là aussi, les séquelles sont lourdes. « Depuis cinq ans, elle est sous antidépresseurs. Nous, ses parents, nous resterons aussi marqués à vie », se désole-t-elle. Une double peine.


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C’est également ce que vit D., qui est « tombée de haut » lorsque la directrice lui a lancé qu’il était préférable que son fils change d’établissement. « Je lui ai répondu que ce n’était pas à mon enfant de partir, mais aux autres d’être punis. » Désormais, le pré-ado voit un psychologue, car « il en était venu à se mutiler ».

Aucun répit


Les victimes ne bénéficient d’aucun répit. « Durant mes trois premières années de collège, j’ai eu droit à ce que la moitié des élèves se paie ma tronche. « Porcinet », « microbe » : cela à toutes les récrés, tous les soirs en sortant du bahut », témoigne S..

À 26 ans, F. se souvient également de ses années de collège. « J’y entrais la peur au ventre. Je suis devenue le bouc émissaire de la classe, puis du collège. » Un effet de meute contre lequel il est très difficile de lutter. Le passage dans les vestiaires était « un calvaire » : « J’étais un petit gabarit pas formé, alors que mes camarades avaient déjà des signes de féminité. On cachait mes vêtements, on baissait mon pantalon, on me poussait ».


Peut-on oublier cette méchanceté gratuite ? C’est compliqué. L. en garde « un manque de confiance en (elle) ». Collégienne dans les années 1980, elle a « tout de suite été prise en grippe » par une autre élève : « Elle me faisait des croche-pattes, elle me giflait », explique-t-elle. Une situation qui a duré trois ans. « Je me suis réfugiée dans les TOC. Je suis devenue une élève médiocre. » Son salut, elle ne l’a dû qu’à un changement d’école. « Là, je n’ai pas compris qu’on se prenne d’amitié pour moi », commente-t-elle. « Je me dis que j’ai eu de la chance qu’internet n’ait pas existé à cette époque, car je n’ose imaginer ce que cette fille aurait pu me faire. »

* Des récits recueillis dans le cadre d’un appel à témoignages, dans lequel il était notifié que l’anonymat des anciennes victimes ou de leurs parents serait respecté. L’intégralité des témoignages sur letelegramme.fr



http://www.letelegramme.fr/bretagne/education/christophe-lemaitre-enjoyphoenix-d-anciennes-victimes-en-parlent-25-10-2016-11270162.php

Harcèlement scolaire. Lemaitre, EnjoyPhoenix, Mika : des stars en parlent


Publié le 25 octobre 2016 à 14h46
Modifié le 02 novembre 2016 à 11h29

Chacun à leur manière, ils alertent, ils sensibilisent. Marie Lopez, alias EnjoyPhoenix, Christophe Lemaitre et Mika sont aujourd’hui connus, mais, il y a quelques années encore, ils étaient les souffre-douleur de leurs « camarades ». Témoignages.


Au lycée, Marie Lopez, plus connue sous le nom d’EnjoyPhoenix, a été l’objet de moqueries et d’insultes. Un harcèlement « incessant ». « Je n’en parlais pas. Je me suis vraiment recroquevillée sur moi-même », avait expliqué la célèbre youtubeuse (plus de 2,6 millions d’abonnés) sur le plateau de l’émission de France 2 « Toute une histoire » en novembre 2015.


Un épisode qui a laissé des traces : « Je n’ai pas confiance en moi », avait-elle ajouté. Ce qui au premier abord surprend, car la jeune femme est une star du Web, la vidéo dans laquelle elle raconte sa terrible expérience ayant, par exemple, été vue plus de trois millions de fois.

Elle est aussi une star de l’édition : paru en mai 2015, son premier livre, « #EnjoyMarie », dans lequel il est, entre autres, question de harcèlement scolaire, s’est vendu à plus de 200.000 exemplaires (1).
Un véritable calvaire
Lui aussi, Christophe Lemaitre, médaillé de bronze sur 200 m aux JO de Rio, a été victime de harcèlement scolaire. Dès la classe de CE2, mais surtout au collège. « Un véritable calvaire », avait-il indiqué à « L’Obs » en 2013. « Je n’en garde pas un seul bon souvenir. On se moquait de moi en permanence. Le matin, j’avais toujours une petite appréhension lorsque j’arrivais devant le portail de l’établissement. La peur de croiser ceux qui m’embêtaient. Ils ne me tapaient pas, mais ils se moquaient de ma grande timidité et notamment de mon cheveu sur la langue », a-t-il aussi écrit dans son autobiographie, « La revanche du grand blond ».

« J’y pense encore souvent »

En 2013, l’athlète s’était engagé dans la campagne de lutte lancée par le ministère de l’Éducation nationale. Ses mots étaient forts : « J’aurais voulu qu’on prenne ma défense. J’y pense encore souvent et je pense souvent à ceux qui le vivent aujourd’hui. On peut tous agir contre le harcèlement ».

Mika a également eu à subir cette violence verbale. De ses anciens bourreaux, il a dit à nos confrères d’aufeminin.com : « Dès qu’ils avaient l’op­por­tu­nité de m’hu­mi­lier publique­ment, ils le faisaient. La seule chose que je pouvais faire était de ne pas leur donner ce privi­lège. J’ai inventé un monde paral­lèle rien qu’à moi, dans lequel je m’iso­lais. Devant mon piano, je m’échap­pais ».

« Ça ne te quitte jamais »

« Le harcèlement à l’école, ça ne te quitte jamais. C’est quelque chose qui reste (…). Je suis toujours quelqu’un qui ne se défend pas très bien face à cette situation », a aussi indiqué le coach de « The Voice » devant les caméras d’Envoyé spécial.

Le chanteur utilise désormais sa musique pour mieux dénoncer. Cela a, notamment, été le cas avec le remix de son titre « Hurts ». Dans ce clip, il joue aux anges gardiens pour tenter de sauver plusieurs élèves de l’humiliation et de violences verbales ou physiques.
Un moyen terriblement efficace pour atteindre les enfants et les adolescents, et, peut-être, les faire réfléchir à ce sujet si délicat.

1. Elle dédicacera « Carnets de route », son deuxième ouvrage, le 12 novembre, à 13h30, à la librairie Dialogues, à Brest.



http://www.letelegramme.fr/bretagne/education/harcelement-scolaire-ils-temoignent-31-10-2016-11275829.php

Harcèlement scolaire

Ils témoignent


Un élève sur dix est victime de harcèlement scolaire. Un chiffre en dessous de la réalité selon plusieurs associations. Le Télégramme a choisi de vous donner la parole : violence verbale, coups, racket… Vos témoignages sont durs, mais utiles. Car ils font réfléchir, ils permettent de sensibiliser.

19 octobre 2016 – Nathalie André / Lucile Girard / Vincent Lastennet
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Harcèlement scolaire. N’hésitez pas à témoigner !


Publié le 06 octobre 2016 à 09h53
 
(Photo François Destoc)

(Photo François Destoc)

Ils subissent insultes, moqueries, coups, racket… Jour après jour, ils sont la cible de ceux qu’on peut qualifier de harceleurs. Enfants ou adolescents, dans la cour de leur établissement scolaire ou sur les réseaux sociaux, ils ne connaissent aucun répit. Ils sont les victimes de harcèlement scolaire.

Le 27 septembre, le téléfilm « Marion, 13 ans pour toujours » a été suivi par plus de quatre millions de téléspectateurs. Un téléfilm qui a permis de libérer la parole. Sur Facebook et Twitter, vous avez, en effet, été très nombreux à partager votre indignation.

Actuelle ou ancienne victime, parent, enseignant… Le Télégramme aimerait recueillir votre témoignage. N’hésitez à nous écrire à l’adresse e-mail : telegramme@letelegramme.fr. Vous pouvez aussi le faire par le biais d’un message privé sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/letelegramme

Votre anonymat sera, bien sûr, respecté.


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Harcèlement scolaire. Émoi sur Twitter après la diffusion du téléfilm


Publié le 28 septembre 2016 à 08h14

Le harcèlement scolaire est un mal insidieux. Plusieurs centaines de milliers d’enfants et d’adolescents sont concernées. Le sujet était au cœur d’un téléfilm diffusé ce mardi, « Marion, 13 ans pour toujours », qui s’est hissé à la deuxième position des audiences télévisées. Sur Twitter, les réactions ont été très nombreuses.


Nora Fraisse a écrit deux ouvrages : « Marion, 13 ans pour toujours » et « Stop au harcèlement : le guide pour combattre les violences à l’école et sur les réseaux sociaux ». Elle a aussi fondé l’association « Marion Fraisse, la main tendue », afin de poursuivre la prévention et la lutte contre le harcèlement à l’école et le cyberharcèlement.


Ce sujet, elle ne le connaît que trop bien… Le 13 février 2013, sa fille, élève en classe de 4e, s’est suicidée en se pendant dans sa chambre. L’adolescente a laissé une lettre dans laquelle elle a confié se sentir mal au collège…

Depuis, Nora Fraisse témoigne. Ce fut le cas le 1er mars, à Lorient, face aux élèves des collège et lycée Saint-Joseph – La Salle. « Je cherche à lever les inquiétudes, à donner des clefs, à reposer les bases du harcèlement à l’école, à travers la relation triangulaire entre le harceleur, le harcelé et le témoin », avait-elle, notamment, expliqué.

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Harcèlement. Un cri du coeur

Fidèle au livre  »Marion, 13 ans pour toujours », un téléfilm a été diffusé ce mardi soir, sur France 3. Avec, en tête d’affiche, Julie Gayet, qui interprétait le rôle de Nora Fraisse. Un rôle qui a fait douter la comédienne : « Serai-je à la hauteur de cette mère qui a tant souffert et qui se bat tous les jours pour que d’autres enfants n’en arrivent pas là ? », s’est-elle interrogée dans une interview qu’elle a accordée au Figaro.fr.

Vive émotion sur Twitter

Le téléfilm a été très suivi. Il a attiré plus de quatre millions de téléspectateurs, talonnant TF1 et sa série policière « Blindspot ». Sur Twitter, l’adaptation télévisée du livre de Nora Fraisse a fait énormément réagir : le hashtag #Marion13ansPourToujours a été parmi les plus utilisés, de très nombreux internautes appelant, par exemple, à la diffuser dans tous les collèges et lycées.

Il ne faut pas cesser d’éduquer, d’être vigilant
Selon Julie Gayet, « c’est toujours le moment de parler du harcèlement. Il ne faut pas cesser d’en parler, d’éduquer, d’être vigilant ». Les chiffres le confirment : selon des enquêtes sur le climat scolaire, il toucherait 12% des écoliers, 10% des collégiens et 3,4% des lycéens. Avec, dans certains cas, une issue tragique…

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Le harcèlement, c’est quoi ?

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