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mercredi 25 mai 2016

Bernard Ripert est déjà libéré de ses obligations de traitement psychiatrique !


Tout compte fait, son internement en psychiatrie ne fut qu’une plaisanterie.

Quand il s’agit de casser les têtes bien faites d’ingénieurs, en revanche, on ne rigole pas…


http://www.ledauphine.com/savoie/2016/05/25/l-avocat-bernard-ripert-toujours-hospitalise-en-psychiatrie

BASSENS Me Bernard Ripert est sorti de l’hôpital psychiatrique


Me Bernard Ripert. Archives Le DL
Me Bernard Ripert. Archives Le DL
Me Bernard Ripert. Archives Le DL
Me Bernard Ripert. Archives Le DL
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Me Bernard Ripert. Archives Le DL
Me Bernard Ripert. Archives Le DL

Me Bernard Ripert vient de sortir du Centre hospitalier spécialisé de Bassens (Savoie) où il était interné d’office, vient de confirmer Me Laurent Pascal, un avocat proche de lui. « Il vient de recevoir la notification de l’arrêté du préfet de la Savoie qui ordonne la mainlevée de la mesure d’hospitalisation d’office ». Me Bernard Ripert faisait l’objet d’une mesure d’hospitalisation sous contrainte depuis lundi, après avoir été interpellé chez lui et placé en garde à vue à Grenoble.

« Ils utilisent l’hôpital psychiatrique comme en URSS à l’époque soviétique ! » fulminait Me Bernard Ripert quelques heures auparavant. Joint au téléphone, ce mercredi après-midi, , l’avocat du barreau de Grenoble estimait que son hospitalisation est une manœuvre. « On veut me neutraliser ! » expliquait-il, dans la procédure disciplinaire à laquelle il est actuellement soumis. Présenté comme une personne à l’état mental nécessitant un placement d’urgence en structure psychiatrique, dangereux pour lui et pour les autres, selon le parquet de Grenoble, il affirmait : « Tout le monde est d’accord pour dire que je ne souffre d’aucun trouble : je ne suis soumis à aucun traitement neurologique, psychiatrique ou psychologique pour m’abrutir depuis mon hospitalisation. Les seuls médicaments que je prends sont ceux de mon traitement habituel du diabète ».

Il souhaitait une décision de levée de son internement d’office par le préfet de la Savoie (qui doit statuer dans les 72 heures après la première décision d’hospitalisation sous contrainte) qu’il « espère plus soucieux des droits de l’homme et des libertés individuelles que son collègue de l’Isère ».

Me Bernard Ripert bénéficiait de trois avis médicaux le déclarant sain d’esprit. Sur cette base, le préfet de la Savoie a pu lui donner satisfaction.


Publié le 25/05/2016 à 20:04 |Mis à jour il y a environ 1 heures Vu 5230 fois

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