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mardi 1 décembre 2015

Nouveau témoignage dans l'affaire de l'attentat de Karachi

Révélée au public vendredi 13 novembre 2015 à la première heure, cette information a été vite éclipsée par les nouveaux attentats commis le soir même.

Notons que dans l’article publié par l’Obs à ce sujet, le nom de « Verger », pseudonyme d’un agent de la DST, a été remplacé deux fois par celui de « Verdier ».

Probablement s’agit-il là d’une facétie de journaliste.

Le nom de Verdier est en fait celui de la juge d’instruction brestoise ultra CORROMPUE qui de 2012 à 2014 a multiplié les violations éhontées de tous les articles de loi auxquels elle était censée se référer pour instruire mes plaintes.

Sachant très bien quelles étaient mes fonctions sur un projet classé de la Défense nationale en 1994, et toutes les attaques que je subissais alors de la part de criminels en relation avec Josette Brenterch du NPA de Brest, tentatives d’assassinat y compris, lesquelles attaques se sont depuis lors toujours poursuivies, elle cherchait visiblement à obtenir un non-lieu dans l’affaire de l’attentat de Karachi du 8 mai 2002.


http://www.franceinter.fr/depeche-nouvelles-revelations-sur-lattentat-de-karachi

Dépêches > justice du vendredi 13 Novembre à 11H00

Nouvelles révélations sur l’attentat de Karachi

 
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La stèle érigée en mémoire aux victimes de l’attentat de Karachi à Cherbourg © MaxPPP/L’Est Républicain/Alexandre Marchi – 2015

« L’homme de l’ombre » de l’affaire Karachi était bien dans le radar des services secrets français. C’est une information France Inter/Le Monde. Des documents récemment déclassifiés permettent d’en savoir un peu plus sur le possible commanditaire de l’attentat de Karachi (11 français employés de la Direction des constructions navales, tués au Pakistan, le 8 mai 2002), le saoudien Ali Ben Moussalem. Officiellement, les services secrets français n’ont jamais travaillé sur cet « homme de l’ombre » de l’affaire Karachi. Or, pour la première fois, un ancien membre de la DST (Direction de la surveillance du territoire) reconnait avoir enquêté sur ce Ben Moussalem avant la présidentielle de 1995.

Ali Ben Moussalem est un peu « le fantôme de l’affaire Karachi ». Mort en 2004, en Suisse, ce sulfureux intermédiaire saoudien se trouve au cœur de « l’argent noir » des gros contrats d’armements conclus par les balladuriens avant la présidentielle de 95. La vente de sous-marins au Pakistan et de frégates à l’Arabie Saoudite. Après la victoire de Jacques Chirac en 95, une partie de « l’argent noir » de ces contrats est réorienté, échappe à Ben Moussalem, qui aurait pu vouloir se venger.

POUR EN SAVOIR PLUS :

Ali Ben Moussalem, le fantome de l’affaire Karachi
Ben Moussalem, l’homme de l’ombre de l’affaire Karachi

Ecoutez les explications de Benoît Collombat



Officiellement, les services secrets français n’ont jamais enquêté sur Ben Moussalem
Pourtant, au moment de l’attentat de Karachi, Ben Moussalem finance des mouvements djihadistes. Or, pour la première fois, un ancien membre de la DST (Direction de la surveillance du territoire) reconnait que les « services »  ont bien enquêté sur Ben Mussalem, suite aux informations données par l’une de leurs sources, un certain Gérard Willing, qui, lui aussi, a été entendu dans la procédure judiciaire.

Le témoignage écrit de cet ex-agent, dont le nom de code est « Verger », a été entièrement déclassifié, après le feu vert du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. L’homme confirme également que la DST suivait à la trace les rencontres entre Ben Mussalem et les balladuriens, dans une boutique, en plein Paris.

Lire un extrait du témoignage de l’agent « Verger » en poste à la DST de 1969 à 2002 :

En 1994-1995, je me suis intéressé aux activités de Cheikh Ali Ben Moussalem et de son bras droit Ziad Takieddine. Gérard Willing m’avait indiqué que la boutique Arije était une plaque tournante de trafic en tout genre et d’armes en particulier.

La DST a placé cette boutique sous surveillance. A notre grande surprise, sa campagne électorale étant lancée, nous avons observé que des membres du Parti républicain de F. Léotard se rendaient dans l’immeuble abritant Arije. Selon G. Willing, Arije bénéficiait d’un réseau de prostituées qui recevaient leurs clients dans des studios munis de caméras et de magnétophones.

P. Donnedieu de Vabres aurait rencontré Cheickh Ali Ben Moussalem à l’hôtel prince de Galles. Ce dernier lui aurait remis deux valises, pleines, selon G. Willing, d’argent. P. Donnedieu de Vabres aurait alors remercié Ben Moussalem en lui disant : « Merci pour la France, on vous le rendra ».

Pour l’avocate de victimes de l’attentat de Karachi, Marie Dosé, ce témoignage est la preuve que des documents concernant Ben Mussalem ont été détruits…

Non seulement les « services » ont travaillé sur Ben Mussalem, en effectuant des surveillances techniques, mais ils ont également découvert un lien entre Ben Moussalem et certains membres du Parti républicain qui travaillaient pour la campagne d’Edouard Balladur. Ce genre de surveillance donne toujours lieu à un document classifié. Les « services » nous ont menti en nous disant qu’ils n’avaient jamais travaillé sur Ben Moussalem. Quand on demande la déclassification des informations écrites sur Ben Moussalem, ils nous répondent qu’il n’y a pas de documents. Mais ce n’est pas parce que les services n’ont jamais travaillé sur Ben Moussalem, c’est parce que ces documents ont probablement été détruits après l’élection de Jacques Chirac, en 95 ! 

En revanche, tous les responsables des services de renseignement qui témoignent dans le volet terroriste de l’affaire Karachi, instruit jusqu’ici par le juge Marc Trévidic, disent n’avoir aucune information particulière sur Ben Moussalem.

Il s’agit de Raymond Nart (membre de la DST de 1964 à 1997), de Jean-Jacques Pascal (directeur de la DST de 1997 à 2002) et de Eric Bellemin-Comte (affecté à la DST en octobre 2001, aujourd’hui conseiller auprès du Coordinateur pour le renseignement à l’Elysée).

13 Novembre 2015 à 11:00



http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/11/13/attentat-de-karachi-le-temoignage-qui-revele-les-dissimulations-de-la-dst_4808707_1653578.html

Attentat de Karachi : le témoignage qui révèle les mensonges de la DST


Le Monde.fr | 13.11.2015 à 06h52 • Mis à jour le 13.11.2015 à 13h10 | Par Soren Seelow

Sur les lieux de l'attentat de Karachi, le 8 mai 2002.

Personne ne connaît son nom. Dans le dossier d’instruction de l’attentat de Karachi, qui a fait quinze morts dont onze employés français de la Direction des constructions navales (DCN) le 8 mai 2002 au Pakistan, il apparaît sous son seul alias : « Verger ». Verger est un ancien agent de la Direction de surveillance du territoire (DST), l’ancêtre de la DGSI. Il n’avait encore jamais été entendu par la justice. C’est désormais chose faite. A la faveur d’un tour de passe-passe inédit, les magistrats instructeurs sont parvenus à contourner le secret-défense qui leur est opposé depuis le début de cette enquête.



DEPUIS 2009, LE JUGE MARC TRÉVIDIC CHERCHE À SAVOIR SI LE MOBILE POLITICO-FINANCIER A ÉTÉ VOLONTAIREMENT ÉTOUFFÉ AU PROFIT DE LA PISTE ISLAMISTE


Le témoignage de Verger, que Le Monde a pu consulter, a été déclassifié par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, le 23 octobre. Il vient confirmer des informations longtemps tues par les responsables des services de renseignement : la DST, chargée en 2002 de l’enquête sur l’attentat, avait bel et bien travaillé dès les années 1990 sur un certain Ali Ben Moussalem, aujourd’hui considéré comme un personnage clé de l’affaire.

Depuis 2009, le juge Marc Trévidic – chargé de l’enquête jusqu’à son départ du pôle antiterroriste en août 2015 – cherche à savoir si la DST a enquêté sur cet homme et le lui a caché. En d’autres termes si le mobile politico-financier a été volontairement étouffé au profit de la piste islamiste. Les anciens responsables des services qu’il a auditionnés sur ce sujet se sont systématiquement retranchés derrière le secret-défense. Et ses innombrables requêtes en déclassification concernant Ali Ben Moussalem se sont jusqu’ici heurtées à la même réponse : la DGSI, qui a succédé à la DST, ne retrouve aucune trace de ce travail dans ses armoires.

Ce cheikh saoudien était à la tête d’un réseau d’intermédiaires – dont faisait partie Ziad Takieddine – imposé par le gouvernement Balladur dans plusieurs marchés d’armement en 1994 : la vente des sous-marins français Agosta au Pakistan et des frégates Sawari II à l’Arabie saoudite. Il est le pivot de la thèse selon laquelle l’attentat serait une mesure de rétorsion après l’interruption des commissions prévues par ces contrats. Quelques mois après son accession à la présidence de la République en 1995, Jacques Chirac avait décidé de mettre fin aux versements, qu’il soupçonnait d’avoir financé la campagne de l’ancien premier ministre devenu son rival dans la course à l’Elysée.

Ali Ben Moussalem – qui est mort en 2004 – est considéré comme la principale victime de cette décision, avec un préjudice estimé à 120 millions d’euros. Ses connexions avec les services secrets pakistanais et la mouvance terroriste en font, pour les tenants de la thèse politico-financière, un suspect potentiel.

Lire aussi : Attentat de Karachi : comment Bernard Cazeneuve a permis de contourner le secret-défense

« Merci pour la France, elle vous le rendra »


Le témoignage de Verger ne suffit pas à étayer le mobile financier de l’attentat. Il confirme en revanche que le renseignement intérieur a bien observé des transactions entre Ben Moussalem et des membres du gouvernement Balladur dans les années 90. La scène qu’il relate a été immortalisée par des « sous-marins » de la DST, des véhicules placés devant la boutique Arije – qui occupait le rez-de-chaussée de la permanence de campagne de Balladur à Paris – en face de l’hôtel Prince de Galles, propriété de Ben Moussalem :

« En 1994-1995, je me suis intéressé aux activités de cheikh Ali Ben Moussalem et de son bras droit, Ziad Takieddine. Gérard Willing [le correspondant de la DST dont Verger était l’officier traitant] m’avait indiqué que la boutique Arije était une plaque tournante de trafics en tout genre et d’armes en particulier. La DST a placé cette boutique sous surveillance. A notre grande surprise, la campagne électorale étant lancée, nous avons observé que des membres du parti républicain de François Léotard [ministre de la défense du gouvernement Balladur] se rendaient dans l’immeuble abritant Arije. (…) Donnedieu de Vabres [chargé de mission auprès de François Léotard] aurait rencontré Ben Moussalem à l’hôtel Prince de Galles. Ce dernier lui aurait remis deux valises, pleines, selon Gérard Willing, d’argent. Donnedieu de Vabres aurait alors remercié Ben Moussalem en lui disant : Merci pour la France, elle vous le rendra. »

Aucune trace de cette surveillance n’a été retrouvée dans les archives de la DGSI. Ce témoignage tend ainsi à confirmer les soupçons des parties civiles, convaincues depuis des années que l’appareil d’Etat leur cache la vérité. « Soit la DGSI ment à la justice et à son ministre de tutelle, soit les souvenirs de cet épisode peu reluisant de la rivalité entre Chirac et Balladur ont été détruits », explique Me Marie Dosé, avocate de plusieurs parties civiles.

Durant les sept premières années de l’instruction, une seule piste a été creusée par la DST : celle d’un attentat perpétré par la nébuleuse Al-Qaida. Il faudra attendre 2008 – et la divulgation par la presse d’un rapport confidentiel commandé par la DCN dès septembre 2002, le rapport « Nautilus » – pour que la piste d’une vengeance liée à l’arrêt des commissions s’impose comme une alternative.

Lire aussi : Affaire de Karachi : si vous avez raté un épisode

Pendant six ans, le juge Marc Trévidic se heurtera au secret-défense opposé par les témoins qu’il auditionne. Faisant suite à de multiples demandes d’actes déposées par Me Dosé, il requiert en 2012, 2013 et 2014 la déclassification des notes de la DST sur Ben Moussalem. Il n’obtiendra qu’un seul document : l’analyse d’un article du quotidien suisse Le Temps, copieusement caviardée et ne présentant aucun intérêt pour l’enquête.

Les déclarations de Verger confirment – pour partie – celles du seul acteur de ce dossier à s’être montré prolixe sur le travail réalisé par la DST durant cette période : Gérard Willing. Cet « honorable correspondant » de la DST a affirmé dans le bureau du juge, le 28 janvier 2013, avoir enquêté sur Ben Moussalem dès 1994 et en avoir rendu compte à Verger, son officier traitant. Il précisait encore avoir transmis une note étayant la piste politico-financière cinq jours après l’attentat.

« Non – Non plus – Non plus – Non »


Son témoignage a depuis été régulièrement contesté – voire discrédité – par plusieurs anciens responsables de la DST. Aucune trace de son travail n’a jamais été retrouvée. Afin de vérifier ses assertions, le juge Trévidic a envoyé le 6 mai des questionnaires à remettre à cinq témoins qu’il n’avait pu entendre ou qui s’étaient retranchés derrière le secret-défense. Les réponses à ces formulaires ont été envoyées directement au ministre de l’intérieur – sans passer par le cabinet du juge – afin que le secret-défense ne puisse lui être opposé. A charge ensuite pour le ministre de les classifier, pour les déclassifier dans la foulée, ce qui est chose faite depuis le 23 octobre.

Les destinataires de ces questionnaires étaient : Jean-Louis Gergorin (ancien directeur de la stratégie du groupe Matra), Raymond Nart (ancien directeur adjoint de la DST), Eric Bellemin-Comte (ancien chef du service de la DST chargé des contacts avec Gérard Willing), Jean-Jacques Pascal (ancien directeur de la DST) et le fameux Verger. Le seul à avoir fait état dans ses réponses d’un travail sur Ben Moussalem est celui dont l’identité demeure à ce jour un mystère. Interrogé sur l’existence de cet agent, l’ancien directeur adjoint de la DST, Raymond Nart, affirme pourtant que l’alias « Verger » ne lui évoque « aucun souvenir ».

Eric Bellemin-Comte – aujourd’hui conseiller auprès du coordinateur national du renseignement à l’Elysée – continue lui aussi d’assurer que, « de mémoire », aucun travail n’a été effectué sur Ben Moussalem par son service. Quant à Jean-Jacques Pascal, ses réponses sont une succession de variations lapidaires sur le thème de la négation :

« J’ignore tout de Monsieur Gérard Willing – Non – Non plus – Non plus – Non – J’en ignore tout – Je ne connais pas le Cheikh Ali Ben Moussalem – Rien – Non. »

Treize ans après les faits, cet ancien patron de la DST continue de se dire convaincu, « à tort ou à raison », que l’attentat est le fait de « la mouvance taliban ».


 Soren Seelow
  • Journaliste


http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20151113.OBS9364/attentat-de-karachi-les-secrets-de-la-dst-se-devoilent.html


Attentat de Karachi : les secrets de la DST se dévoilent

L' Obs
Publié le 13-11-2015 à 10h34

Selon un ex-agent de la DST, le contre-espionnage a bien enquêté sur un certain Ali Ben Moussalem après l’attentat de Karachi.



Cérémonie en hommage aux victimes de l'attentat de Karachi perpétré en 2002, en présence de Bernard Cazeneuve, le 8 mai 2015, à Cherbourg. (AFP PHOTO/CHARLY TRIBALLEAU)Cérémonie en hommage aux victimes de l’attentat de Karachi perpétré en 2002, en présence de Bernard Cazeneuve, le 8 mai 2015, à Cherbourg. (AFP PHOTO/CHARLY TRIBALLEAU)



En 2002, l’attentat de Karachi tuait 15 personnes, dont 11 ouvriers français de la Direction des constructions navales. Une des thèses est celle de la piste islamiste, mais une autre étudie le mobile politico-financier. A savoir une attaque ourdie en représailles à une décision de mettre un terme au versement des commissions, prise par Jacques Chirac, adversaire politique d’Edouard Balladur.

Or, parmi les témoignages d’ex-agents de la direction de la Surveillance du territoire (DST) qui viennent d’être déclassifiés, l’un fournit des éléments susceptibles de corroborer cette dernière thèse, indique « Le Monde », vendredi 13 novembre.

Le témoignage d’un certain « Verger », que le quotidien a pu consulter, « vient confirmer des informations longtemps tues par les responsables des services de renseignement : la DST, chargée en 2002 de l’enquête sur l’attentat, avait bel et bien travaillé dès les années 1990 sur un certain Ali Ben Moussalem, aujourd’hui considéré comme un personnage clé de l’affaire. »

Ben Moussalem, un cheick saoudien à la tête d’un réseau d’intermédiaires


Qui est cet Ali Ben Moussalem ? « Le Monde » le présente comme un « cheikh saoudien [...] à la tête d’un réseau d’intermédiaires - dont faisait partie Ziad Takieddine. « Ses connexions avec les services secrets pakistanais et la mouvance terroriste en font, pour les tenants de la thèse politico-financière, un suspect potentiel », selon le journal qui précise que Ben Moussalem est mort en 2004.

En planque devant la boutique Arije à Paris, « Verdier » assure avoir « observé que des membres du parti républicain de François Léotard [ministre de la défense du gouvernement Balladur] se rendaient dans l’immeuble ».

Citant son supérieur, Gérard Willing, « Verdier » évoque même la remise de valises pleines par Ben Moussalem à Donnedieu de Vabres [alors chargé de mission auprès de François Léotard].

Donnedieu de Vabres aurait alors remercié Ben Moussalem en lui disant : « Merci pour la France, elle vous le rendra », déclare Verdier, comme le rapporte  »Le Monde ».

« Verger » n’est pas le vrai nom de l’agent, mais son alias, précise « Le Monde », qui rappelle les difficultés rencontrées par le juge Marc Trévidic - chargé de l’enquête jusqu’à son départ du pôle antiterroriste en août 2015 - pour que soient déclassifiés les souvenirs d’anciens agents de l’ex-Direction de la surveillance du territoire.

E.H. (avec AFP)

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