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jeudi 17 décembre 2015

Marine Le Pen risque cinq ans de prison pour diffusion d'images violentes

Il est toujours intéressant de voir rappeler la loi.

En l’occurrence, en tant que victime, je ne peux que me réjouir de voir rappeler l’existence de droits qui sont aussi les miens, même s’ils ne me sont toujours pas reconnus par un certain nombre de magistrats, ceux qui continuent à garantir en violation des lois de la République française à leurs protégés du crime organisé le droit imprescriptible et inaliénable de voler, violer, massacrer, tuer de nombreuses personnes dont mes proches et moi-même du seul fait que j’ai jadis refusé de mettre mes compétences d’ingénieur d’études en informatique au service de leurs activités criminelles, et de surcroît, comme le fait leur cheftaine Josette Brenterch du NPA de Brest depuis de nombreuses années, et notamment sur la toile depuis juin 2010, celui de s’en vanter publiquement et de faire ainsi connaître à de très larges tranches de la population ce qui attend toute personne qui refuse d’obéir aux ordres illégaux ou illégitimes de ces terroristes.

Cela dit, en date du 2 décembre 2015, ces gens qui ont toujours bénéficié de la complicité de magistrats corrompus viennent d’essuyer un premier échec pour eux cuisant au sens où la Cour d’Appel de Rennes a annulé ma condamnation du 11 juin 2013 sur dénonciations calomnieuses de Josette Brenterch d’août et décembre 2011.

Je rappelle qu’avec cette procédure elle tentait de me faire taire sur la réalité de ma propre existence et condamner très lourdement pour avoir osé publier sur mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog des démentis et rectificatifs faisant suite à ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre.

La société OverBlog, également condamnée en première instance pour « complicité », a comme moi été relaxée de tous les chefs de poursuites en appel. Elle était défendue par Maître Bernard Lamon.


http://www.lexpress.fr/actualite/politique/fn/marine-le-pen-risque-jusqu-a-cinq-ans-de-prison-pour-ses-tweets-d-executions-de-daech_1746724.html

Marine Le Pen risque jusqu’à cinq ans de prison pour ses tweets d’exécutions de Daech


Geoffrey Bonnefoy, publié le 17/12/2015 à 11:55 , mis à jour à 11:57

Pour ses tweets, Marine Le Pen risque jusqu'à cinq ans de prison.
Pour ses tweets, Marine Le Pen risque jusqu’à cinq ans de prison.REUTERS/Christian Hartmann

Les messages publiés sur le réseau social, mercredi, par Marine Le Pen tombent sous le coup de la loi, assure l’avocat Bernard Lamon à L’Express. La présidente du Front national encourt jusqu’à cinq ans de prison.


Retirer une photo ne changera rien. Marine Le Pen risque jusqu’à cinq ans de prison ferme et 75 000 euros d’amende pour avoir publié sur son compte Twitter, mercredi, des images sanglantes de propagande de l’organisation État islamique, montrant des exécutions d’otages. Parmi elles la dépouille, de l’américain James Foley, décapité en août 2014 par le groupe terroriste.

>> Photos de Daech publiées par Marine Le Pen: la guerre des tweets en 7 épisodes

Marine Le Pen risque jusqu'à cinq ans de prison pour ses tweets d'exécutions de Daech
Capture d’écran/MLP/Twitter

Cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende


Des messages publiés par la présidente du Front national, battue aux régionales en Nord-Pas-deCalais-Picardie dimanche dernier, en réponse au journaliste de BFMTV Jean-Jacques Bourdin qu’elle accuse, à tort, d’avoir dressé un « parallèle » entre son parti Daech, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre.

« Les messages de Marine Le Pen tombent sous le coup de la loi, assure à L’Express Bernard Lamon, avocat spécialisé dans les problématiques liées au numérique. En l’occurrence, l’article 222-33-3 du Code pénal, qui vise à lutter contre la publication de photo d’actes de barbarie et qui punit l’enregistrement et la diffusion de ces images ». « Marine Le Pen a franchi une ligne », ajoute l’avocat, qui souligne que la justice est de plus en plus sévère face à ce type de faits.

Retirer une photo sur trois n’annule pas l’infraction


Face au tollé provoqué – ses tweets ont été condamnés par Manuel Valls et par la famille de l’otage américain, et une enquête préliminaire a été ouverte pour « diffusion d’images violentes » – Marine Le Pen a retiré la photo montrant le corps de l’ex-otage. Auprès de l’AFP, elle explique, très maladroitement, qu’elle ne savais pas « que c’était une photo de [lui]. Elle est accessible par tous sur Google. J’apprends ce matin que sa famille me demande de la retirer. Bien évidemment, je l’ai aussitôt retirée ». Pour l’heure, les deux autres tweets montrant un otage brûlé vif et un second en train de se faire écraser sous un char sont toujours en ligne.

Avant la publication de ses tweets, relayés par des cadres du parti, Marine Le Pen aurait demandé conseil à Wallerand de Saint-Just, l’avocat du FN, explique ce jeudi matin Le Parisien, pour savoir ce qu’elle risquait. Rien, lui aurait répondu en substance celui qui a été battu aux régionales en Ile-de-France dimanche dernier. Visiblement, ce dernier n’était pas au courant de l’existence de ce nouvel article de loi qui punit la diffusion d’images de violence, daté du 4 août 2014. Et retirer une photo sur trois n’annule rien. « L’infraction est caractérisée, mais le tribunal pourra tenir compte de son geste », précise l’avocat. Marine Le Pen devra donc s’expliquer devant la justice.

De Saint-Just dément que Marine Le Pen l’ait consulté avant


Contacté par L’Express, Wallerand de Saint-Just dément avoir eu Marine Le Pen au téléphone avant qu’elle ne publie les images en question. La publication de ces tweets, « c’est un geste politique, elle ne consulte pas son avocat avant », explique-t-il, précisant cependant avoir bien reçu un coup de fil de la présidente du FN après la déclaration de Bernard Cazeneuve, lorsqu’il a expliqué qu’il avait signalé les images à la police.

Au téléphone, il assure être parfaitement au courant de l’article 222-33-3 du Code pénal, et est persuadé que Marine Le Pen ne risque rien. Selon lui, « l’article ne concerne que ceux qui ont capté ces images, pas ceux [des personnes tierces, NDLR] qui les diffusent! ». Sauf que ce dernier explique bien que « le fait de diffuser l’enregistrement des [...] images [de violence, NDLR] est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende ».



http://www.huffingtonpost.fr/2015/12/17/marine-le-pen-twitter-fn-aylan-photo_n_8824980.html?utm_hp_ref=france

Pour justifier le dérapage de Marine Le Pen sur Twitter, des cadres du FN brandissent la photo du petit Aylan Kurdi


Le HuffPost  |  Par
Publication: 17/12/2015 11h07 CET Mis à jour: il y a 4 heures


POLITIQUE – Quand Marine Le Pen a publié les photos des exécutions de Daech pour protester contre l’émission de Jean-Jacques Bourdin, elle n’imaginait peut-être pas tout à fait les proportions que cette polémique allait prendre. Et pour cause, les parents du journaliste américain James Foley, décapité par l’organisation jihadiste, se sont indignés de la publication sur le compte de la présidente du FN d’une photo de leur fils décapité.La photo du journaliste a d’ailleurs été retirée du compte Twitter de l’intéressée, suivie par quelque 8 millions d’abonnés.

Mais alors qu’une enquête a été ouverte pour « diffusion d’images violentes », plusieurs cadres du Front national sont venus voler au secours de Marine Le Pen sur le réseau social. Et selon eux, la publication de ces images de propagande par Marine Le Pen s’apparente à la diffusion de celle du petit Aylan, enfant kurde échoué sur une plage en septembre dernier. Un cliché qui avait ému le monde entier et qui s’était retrouvé à la une de la presse internationale.

De l’eurodéputée frontiste Sophie Montel, à des responsables locaux du parti d’extrême droite, cet argumentaire a été plusieurs fois partagé et repris par des sympathisants frontistes. Le compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, a également « retweeté » cet argument. Interrogée par Le Lab, la présidente du FN a d’ailleurs adopté la même ligne de défense expliquant que la presse avait été « moins prude pour diffuser massivement la photo du petit Aylan ».

Pourquoi ça ne tient pas 

Ce contre-argument employé par certains élus d’extrême droite ne pèse pas bien lourd. D’abord, la photo du petit garçon n’est pas le fruit d’une mise en scène à des fins de propagande comme le sont les clichés d’exécutions de Daech, qui ont justement vocation à intimider les opinions publiques occidentales.

De la même façon, à part les organes officiels de l’organisation jihadiste comme le magazine Dabiq (ou sa version francophone Dar Al Islam), aucun titre de presse n’a publié les clichés publiés hier par Marine Le Pen « en l’état », sans prendre un minimum de précautions (retouches, floutage etc.). De même, peu de titres avaient publié la photo de Aylan face contre terre, préférant un cliché moins choquant montrant un policier turc porter le corps (voir ci-dessus).

En résumé, comme Daech, Marine Le Pen a partagé des contenus sciemment élaborés pour choquer (ce qui n’était pas le cas de la photo de presse partagée par Manuel Valls en septembre pour dénoncer le drame des migrants).

Aussi, les cadres du Front national, Marine Le Pen en tête, dénonçaient en septembre « l’utilisation » de la photo d’Aylan « à des fins politiciennes ». « C’est presque ignoble », disait sur ce point la présidente du Front national. Or, force est de constater que ce sont aujourd’hui ceux qui dénonçaient l’instrumentalisation du petit Aylan qui l’utilisent aujourd’hui pour justifier le dérapage de Marine Le Pen. Ce qui, outre l’engagement moral, n’est pas le moindre des paradoxes.

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