En 2010, l’alter ego du psychopathe Cyprien Luraghi qui
me harcelait quotidiennement sur mon blog « Un petit coucou » chez
OverBlog sous le pseudonyme de NEMROD34 y indiquait être un habitué du
Cap d’Agde, mais uniquement en soirée.
Selon ce reportage de Midi Libre de l’été dernier, les pervers dont il fait partie ne seraient toujours qu’une minorité. Malheureusement pour tous les autres, ce sont ceux-là qui se font voir, à l’instar de NEMROD34 lui-même qui cherche toujours à se faire mousser dans les médias, tantôt pour les avoir piratés, tantôt pour avoir « eu » la présumée « poupée » de Nicolas Sarkozy, tantôt pour de ridicules attaques contre son maire Robert Ménard ou ses autres cibles régulières, notamment les ufologues, médecins et autres scientifiques qu’il prend plaisir à attaquer quotidiennement sur différents sites publics depuis au moins quinze ans…
Je suis un peu commotionnée, là, je l’avoue.
Et je ne me taira pas.
http://www.midilibre.fr/2015/08/08/cap-d-agde-paradis-perdu,1200081.php
L es naturistes purs et durs déplorent l’image trop sulfureuse qui colle au Cap d’Agde. Déçus, mais pas vaincus.
Quand Nadine se déplace en tenue d’Ève, elle retrouve la légèreté de ses 20 ans. C’est à peu près à cet âge qu’elle goûtait pour la première fois aux joies du naturisme, et cette liberté ne l’a jamais quittée. Cette liberté, et le Cap. Chaque été, depuis 45 ans, elle rejoint la plus grande station balnéaire d’Europe depuis sa Belgique natale avec la ferme intention de s’immerger dans un bain de soleil permanent. Mais à la question de savoir si le Cap est toujours le paradis des naturistes, Nadine répond : « Non. C’est une catastrophe ! J’ai vu la construction des villas, qui n’étaient pas encore arborées dans les années 70… Et aujourd’hui les bars, et le tapage… »
À 74 ans, et deux appartements agathois sur les bras, elle ne compte plus changer de crémerie, mais elle est à deux doigts de l’implosion. « Vous savez, aujourd’hui j’ai honte de dire que je passe mes vacances au Cap d’Agde. J’ai peur que les gens croient que je suis… de la partie. » En ce matin d’août, les libertins sont encore probablement assoupis. Mais ils sont là, présents dans les esprits. Son amie, Annie, le confirme. « En journée, ça se passe très bien… Mais quand on sort dîner le soir, on nous dit que ce n’est pas une heure pour se promener avec des enfants… Alors qu’il y a 25 ans, c’était plein d’enfants par ici ! »En vadrouille chez les commerçants du quartier, Roger se la joue “textile”. Mais en réalité, il est un résident permanent du village naturiste depuis 2002. « C’est un bordel à ciel ouvert. Ça a beaucoup changé. L’autre jour, j’ai croisé une femme sur une charrette, tirée par un homme qui faisait l’âne, ou le cheval, je ne sais pas trop. Il avait même un mors dans la bouche, sourit-il. Mais ce carnaval, au fond, on s’en fout. Le problème, c’est le bruit… » Pourtant, pas question de partir. « Je ne quitterai pas le Cap sur un échec », lâche-t-il.
Du côté de l’office de tourisme, on assume. Christian Bèzes, directeur, balaie le problème d’un revers de main : « Il y a deux modes de vie, qui répondent chacun à une perception du naturisme. La société de 2015 n’est pas celle des années 70. Mais en réalité, il y a beaucoup plus de clubs libertins à Lyon, Paris ou Marseille qu’au Cap d’Agde. Ici, cela ne concerne qu’une poignée de personnes. » Une minorité extrêmement visible et particulièrement télégénique…
Au point de faire d’une partie de la plage, surnommée la baie des cochons, un véritable spot dédié au sexe débridé. Pas de quoi effrayer le directeur de l’office de tourisme cependant. « La fréquentation du village naturiste est en constante augmentation. L’été, nous accueillons plus de 40 000 vacanciers. »Une clientèle très européenne, mêlant retraités, jeunes couples, célibataires, familles… Mais alors que le Cap d’Agde profite toujours d’un engouement croissant pour le naturisme, certains pratiquants ont fini par changer de paroisse. Yves Leclerc, vice-président de la Fédération française de naturisme, en est le témoin : « La mauvaise ambiance du Cap est un enchantement pour les propriétaires des logements du village naturiste de Leucate ! » Car si la région dispose de multiples campings, elle n’abrite que deux villages naturistes. « Et Leucate est resté à taille humaine. Ce ne sont que des petites maisonnettes. C’est beaucoup plus familial… Au Cap, la situation s’est dégradée 10 ans à peine après l’ouverture. On a laissé se développer ces commerces et ces comportements. Aujourd’hui, il est difficile de faire machine arrière. »
Pourtant, en se promenant dans les rues du quartier naturiste du Cap, il serait malhonnête d’insinuer que seuls les libertins y trouvent leur compte. Les commerçants, pour la plupart, se disent ravis. « Je n’accepterais pas qu’il se passe des choses dans mon restaurant, mais je ne refuse personne, confie Émile, patron du restaurant Le Calypso. Je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assis ! » De son côté, Olivier Oltra, directeur du camping du même nom, se refuse à parler de « problème ». « Les personnes aux tenues extravagantes ne représentent pas un nombre si important que ça. Et même si nous avons une politique de puristes, je respecte les gens qui ont une autre façon de vivre leurs vacances. » Le patron de ce camping haut de gamme de 39 hectares s’est tout de même entouré de 5 “agents d’éthique naturiste” et d’une vingtaine de personnes chargées de la sécurité.Faire respecter la nudité
« Les agents tournent en VTT pour vérifier qu’il n’y a pas de d’activité liée au libertinage, mais aussi pour faire respecter la nudité. Certaines personnes se baladent trop souvent en short, ou en paréo. Il est aussi hors de question que l’on dévie vers un centre de vacances textile. » Pendant ce temps, attablé sur la terrasse d’un restaurant, Nasser se dénude en public pour la première fois. Un mojito à la main, sa serviette en bandoulière tel un dieu grec, ce militaire parisien savoure l’expérience. « Je suis comme un poisson dans l’eau ! J’ai vu des choses un peu bizarres, c’est vrai… Mais je reviendrai. »
Dans la région, l’historique camping Oltra s’est lancé dans le luxe, et ça fonctionne. En 2013, le directeur réservait une partie des 39 hectares de son camping pour développer un nouveau concept : le village Pearl. À partir de 520 € la nuitée : un bungalow de luxe, un SPA privatif une tablette tactile le temps du séjour, une voiturette électrique et une petite coupe de champagne… L’été prochain, la partie “luxe” devrait passer de 8 à 14 cottages.
Selon ce reportage de Midi Libre de l’été dernier, les pervers dont il fait partie ne seraient toujours qu’une minorité. Malheureusement pour tous les autres, ce sont ceux-là qui se font voir, à l’instar de NEMROD34 lui-même qui cherche toujours à se faire mousser dans les médias, tantôt pour les avoir piratés, tantôt pour avoir « eu » la présumée « poupée » de Nicolas Sarkozy, tantôt pour de ridicules attaques contre son maire Robert Ménard ou ses autres cibles régulières, notamment les ufologues, médecins et autres scientifiques qu’il prend plaisir à attaquer quotidiennement sur différents sites publics depuis au moins quinze ans…
Je suis un peu commotionnée, là, je l’avoue.
Et je ne me taira pas.
http://www.midilibre.fr/2015/08/08/cap-d-agde-paradis-perdu,1200081.php
Cap d’Agde : naturistes mais pas libertins
il y a 98 jours 53 PRISCA BORREL
L es naturistes purs et durs déplorent l’image trop sulfureuse qui colle au Cap d’Agde. Déçus, mais pas vaincus.
Quand Nadine se déplace en tenue d’Ève, elle retrouve la légèreté de ses 20 ans. C’est à peu près à cet âge qu’elle goûtait pour la première fois aux joies du naturisme, et cette liberté ne l’a jamais quittée. Cette liberté, et le Cap. Chaque été, depuis 45 ans, elle rejoint la plus grande station balnéaire d’Europe depuis sa Belgique natale avec la ferme intention de s’immerger dans un bain de soleil permanent. Mais à la question de savoir si le Cap est toujours le paradis des naturistes, Nadine répond : « Non. C’est une catastrophe ! J’ai vu la construction des villas, qui n’étaient pas encore arborées dans les années 70… Et aujourd’hui les bars, et le tapage… »
« J’ai honte de dire que je passe mes vacances ici »
Naissance d’un phénomène
En France, le naturisme n’a été légalisé qu’en 1942. Et si le premier centre de vacances naturiste voyait le jour 8 ans plus tard au nord de Bordeaux, le Languedoc-Roussillon n’a pas non plus tardé à s’engouffrer dans la brèche. Ici, c’est la famille Oltra qui a initié la mouvance en 1956. Deux frères, Paul et René, possédaient des vignes près des marais agathois. Flairant les prémices d’un véritable phénomène, ils décidaient de créer le premier camping naturiste de la région. Il faudra attendre les années 70 pour que la mission Racine leur emboîte le pas. En 1972, cette dernière actait la construction du premier village naturiste de la région au Cap d’Agde : 70 hectares, 10 résidences. En 1974, même rengaine pour Leucate : 45 hectares, 10 résidences… Deux locomotives qui allaient faire des émules.
À 74 ans, et deux appartements agathois sur les bras, elle ne compte plus changer de crémerie, mais elle est à deux doigts de l’implosion. « Vous savez, aujourd’hui j’ai honte de dire que je passe mes vacances au Cap d’Agde. J’ai peur que les gens croient que je suis… de la partie. » En ce matin d’août, les libertins sont encore probablement assoupis. Mais ils sont là, présents dans les esprits. Son amie, Annie, le confirme. « En journée, ça se passe très bien… Mais quand on sort dîner le soir, on nous dit que ce n’est pas une heure pour se promener avec des enfants… Alors qu’il y a 25 ans, c’était plein d’enfants par ici ! »En vadrouille chez les commerçants du quartier, Roger se la joue “textile”. Mais en réalité, il est un résident permanent du village naturiste depuis 2002. « C’est un bordel à ciel ouvert. Ça a beaucoup changé. L’autre jour, j’ai croisé une femme sur une charrette, tirée par un homme qui faisait l’âne, ou le cheval, je ne sais pas trop. Il avait même un mors dans la bouche, sourit-il. Mais ce carnaval, au fond, on s’en fout. Le problème, c’est le bruit… » Pourtant, pas question de partir. « Je ne quitterai pas le Cap sur un échec », lâche-t-il.
Du côté de l’office de tourisme, on assume. Christian Bèzes, directeur, balaie le problème d’un revers de main : « Il y a deux modes de vie, qui répondent chacun à une perception du naturisme. La société de 2015 n’est pas celle des années 70. Mais en réalité, il y a beaucoup plus de clubs libertins à Lyon, Paris ou Marseille qu’au Cap d’Agde. Ici, cela ne concerne qu’une poignée de personnes. » Une minorité extrêmement visible et particulièrement télégénique…
Plus de 40 000 vacanciers
Au point de faire d’une partie de la plage, surnommée la baie des cochons, un véritable spot dédié au sexe débridé. Pas de quoi effrayer le directeur de l’office de tourisme cependant. « La fréquentation du village naturiste est en constante augmentation. L’été, nous accueillons plus de 40 000 vacanciers. »Une clientèle très européenne, mêlant retraités, jeunes couples, célibataires, familles… Mais alors que le Cap d’Agde profite toujours d’un engouement croissant pour le naturisme, certains pratiquants ont fini par changer de paroisse. Yves Leclerc, vice-président de la Fédération française de naturisme, en est le témoin : « La mauvaise ambiance du Cap est un enchantement pour les propriétaires des logements du village naturiste de Leucate ! » Car si la région dispose de multiples campings, elle n’abrite que deux villages naturistes. « Et Leucate est resté à taille humaine. Ce ne sont que des petites maisonnettes. C’est beaucoup plus familial… Au Cap, la situation s’est dégradée 10 ans à peine après l’ouverture. On a laissé se développer ces commerces et ces comportements. Aujourd’hui, il est difficile de faire machine arrière. »
Des commerçants ravis
Pourtant, en se promenant dans les rues du quartier naturiste du Cap, il serait malhonnête d’insinuer que seuls les libertins y trouvent leur compte. Les commerçants, pour la plupart, se disent ravis. « Je n’accepterais pas qu’il se passe des choses dans mon restaurant, mais je ne refuse personne, confie Émile, patron du restaurant Le Calypso. Je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assis ! » De son côté, Olivier Oltra, directeur du camping du même nom, se refuse à parler de « problème ». « Les personnes aux tenues extravagantes ne représentent pas un nombre si important que ça. Et même si nous avons une politique de puristes, je respecte les gens qui ont une autre façon de vivre leurs vacances. » Le patron de ce camping haut de gamme de 39 hectares s’est tout de même entouré de 5 “agents d’éthique naturiste” et d’une vingtaine de personnes chargées de la sécurité.Faire respecter la nudité
« J’ai vu des choses un peu bizarres mais je reviendrai »
« Les agents tournent en VTT pour vérifier qu’il n’y a pas de d’activité liée au libertinage, mais aussi pour faire respecter la nudité. Certaines personnes se baladent trop souvent en short, ou en paréo. Il est aussi hors de question que l’on dévie vers un centre de vacances textile. » Pendant ce temps, attablé sur la terrasse d’un restaurant, Nasser se dénude en public pour la première fois. Un mojito à la main, sa serviette en bandoulière tel un dieu grec, ce militaire parisien savoure l’expérience. « Je suis comme un poisson dans l’eau ! J’ai vu des choses un peu bizarres, c’est vrai… Mais je reviendrai. »
Un filon en or
Dans la région, l’historique camping Oltra s’est lancé dans le luxe, et ça fonctionne. En 2013, le directeur réservait une partie des 39 hectares de son camping pour développer un nouveau concept : le village Pearl. À partir de 520 € la nuitée : un bungalow de luxe, un SPA privatif une tablette tactile le temps du séjour, une voiturette électrique et une petite coupe de champagne… L’été prochain, la partie “luxe” devrait passer de 8 à 14 cottages.
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