Il n’y a guère que Sud-Ouest qui semble en avoir informé ses lecteurs, le chauffard qui avait foncé dans la foule à Nantes le 22 décembre 2014 a été récemment condamné pour détention et usage de stupéfiants.
Avant de commettre cet acte meurtrier, il avait passé l’après-midi à s’alcooliser à Nantes.
Il avait foncé dans la foule place Royale en déboulant du quai de la Fosse, une artère célèbre pour ses bars à hôtesses, dont celui de l’assassin présumé de l’ancien proxénète brestois Bernard Algret en décembre 2005, Antonio Freitas, voisin de cellule d’Amedy Coulibaly à Fleury-Mérogis.
En voilà encore un qui aura peut-être trop lu Cyprien Luraghi et bu à la lettre tous ses discours et mots d’ordre, comme celui-ci :
Cyp’ le 30/08/2009 à 12:12
@ les RG :
Je préfère écrabouiller les folles furieuses qui se jettent sous les roues de ma bagnoles alors que je roule pépère sur la départementale, plutôt qu’aller me frotter aux CRS ou planter ma caisse dans un platane pour éviter ces cinglées.
D’ailleurs, vous faites plaisir aux CRS, quand vous manifestez : c’est grâce à vous qu’ils peuvent écouter Sardou et payer les traites de leur pavillon Phénix ultra-moche.
Sans vous, ils n’existeraient pas et le monde serait plus sympathique.
Vroum !
Rappelons qu’il est originaire de La Rochelle, à proximité de Rochefort, où vivent ou d’où sont eux-mêmes originaires au moins deux « déconnologues » de la bande de Cyprien Luraghi, Tigerbill et lamorille/Astro Zombie/Laurent Morillon, ce dernier connaissant également bien Nantes pour y avoir été étudiant.
Sébastien Sarron a aussi vécu à Béziers, où il a commencé à abuser des mêmes cocktails de stupéfiants que NEMROD34. Il était arrivé dans l’Hérault à l’âge de 19 ans pour y suivre une formation de paysagiste à Agde, lieu que fréquente assidument NEMROD34, et avait été impliqué dans une affaire de vol et recel à Béziers en 2006.
http://www.sudouest.fr/2015/10/02/drame-du-marche-de-noel-de-nantes-le-chauffard-devant-le-tribunal-de-saintes-2142414-1391.php
Drame du marché de Noël de Nantes : le chauffard devant le tribunal de Saintes
L’homme avait foncé dans la foule du marché de Noël, le 22 décembre 2014. Originaire de Berneuil en Charente-Maritime, il comparaissait ce jeudi devant le tribunal pour détention et usage de stupéfiants
C’est pour détention et usage illicite de cette substance que Sébastien Sarron comparaissait ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Saintes. Crâne rasé, regard vide, l’homme est resté quasi mutique.
Il n’avait pas d’avocat. Consommateur régulier de cannabis, il l’était aussi d’alcool, et en particulier de rhum. Le nombre de bouteilles trouvées chez lui a laissé le président incrédule. Le ministère public avait requis quatre mois de prison avec sursis. Le tribunal a condamné M. Sarron à six mois avec sursis.
Isolé dans un village de 800 habitant
L’affaire de Nantes avait bouleversé la petite commune de Berneuil, située à 13 km de Saintes. Le lendemain du drame, ses 800 habitants s’étaient réveillés sous le feu des projecteurs. En urgence, le maire Joël Reignier, élu pour un premier mandat, avait dû organiser en urgence une conférence de presse pour faire face au déferlement médiatique.
« Il n’était pas connu du CCAS, des services sociaux ou des élus pour des faits de violences ou comportements anormaux »
C’est que personne dans le village ne connaissait réellement Sébastien Sarron, qualifié par tous de personnalité très discrète. Ce natif de La Rochelle s’était installé dans une ferme charentaise achetée le long de la départementale 137 il y a un peu plus de six ans, visiblement seul…
« Il est venu chez moi deux ou trois fois lorsqu’il a emménagé et je ne l’ai plus revu »
Toutefois, quelques jours avant le drame, il avait fait parler de lui en faisant brûler, dans son jardin, du plastique ou des pneus. Des matériaux qui, en se consumant, avaient dégagé une forte fumée noire.
« Mon frère n’est pas un monstre »
La police judiciaire de La Rochelle, qui avait mené la perquisition à son domicile, avait découvert dans son véhicule, un carnet contenant des écrits confus témoignant de difficultés psychologiques et… familiales.
La procureur de Nantes Brigitte Lamy avait dévoilé une partie de ce contenu. L’homme y affirme notamment que « sa famille le dénigrait sur Internet ». Le 12 décembre, il avait porté plainte dans une brigade de gendarmerie pour ces dénigrements.
Drame de Nantes : «Je sais que mon frère n’est pas un monstre» … via @le_Parisien http://t.co/yasOXn1xxf pic.twitter.com/JJLr3yX7Rk
— TopTrends.io (@Toptrendsio) 24 Décembre 2014
Sa soeur, elle, était sortie du silence deux jours seulement après le drame. C’est au « Le Parisien » qu’elle a livré son témoignage, apportant ainsi quelques explications sur la personnalité de Sébastien Sarron, et déclarant : » Mon frère n’est pas un monstre ».
Elle y expliquait toutefois que son petit frère s’est isolé au fil des années, prenant des distances avec sa famille. Elle le décrivait comme un homme « passionné par les plantes et les animaux » mais aussi asocial. Sans pour autant expliquer ce geste, qu’elle évoque « un pétage de plomb ».
Après le drame de Dijon
Le drame avait été un choc d’autant plus fort que la veille, un automobiliste avait foncé sur la foule à Dijon, blessant 13 personnes, en criant « Allah Akbar ». L’homme de 40 ans avait indiqué aux enquêteurs que par ces mots, il voulait ainsi se « donner du courage ».
Mais la procureur de Dijon avait affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un acte terroriste. Avec « 157 passages en unité psychiatrique entre février 2001 et novembre 2014« , le quarantenaire avait de lourds antécédents psychiatriques.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/2014/12/26/drame-du-marche-de-noel-de-nantes-comment-la-voiture-folle-est-arrivee-place-royale-619892.html
Drame du marché de Noël de Nantes : comment la voiture folle est arrivée place Royale
Sébastien Sarron, d’après les premiers témoignages a suivi un taxi pour accéder à la place Royale. Là, il roulait à 70 km/h quand il a foncé sur la foule du marché de Noël.
- Par Xavier Collombier
- Publié le 26/12/2014 | 09:55
© NATHALIE BOURREAU / MAXPPP En suivant un taxi, Sébastien Sarron est arrivé place Royale par le quai de la fosse.
Il a suivi un taxi
Selon de nombreuses sources proches de l’enquête relatées ce matin par nos confrères de Presse Océan , Sébastien Sarron au volant de son Peugeot Expert a suivi un taxi pour accéder au secteur piéton de la fin de la rue de la Fosse vers la place Royale. Grâce à un badge le taxi a abaissé la borne, Sébastien Sarron s’est engouffré derrière lui, profitant du temps de latente de l’automate, réglant l’accès à la zone piétonne. « Il n’y aurait pas eu de dysfonctionnement du système » selon la source du quotidien nantais.
Le conducteur a ensuite accéléré son moteur, le faisant ronfler sur les 400 mètres séparant le quai de la Fosse de la place Royale, les 70 kilomètres heure auraient été atteints selon de nombreux témoins, avant que le véhicule termine sa course dans les stands du marché de Noël.
Témoignages des rescapés
3 jours après le drame, les témoignages se succèdent. Dans Ouest-France, ce matin, un retraité normand explique « après le choc, je me suis retrouvé au sol, à plusieurs mètres du point d’impact (..), lorsque j’ai pu me relever, la première vision que j’ai eue, c’est le bras du chauffeur dans sa camionnette. Il se donnait des coups de couteau au niveau du thorax. Sur le moment, je n’ai pas eu trop le temps de réaliser. J’avais peur qu’il s’agisse d’une attaque terroriste. »
Le fils d’une blessée témoigne dans Presse Océan : « C’était la pagaille. Ma mère était sous la voiture. Elle ne savait pas si le conducteur allait redémarrer ou tout faire exploser (..) Il y a des fous partout. On ne peut pas mettre un policier derrière tout le monde. Personnellement , je n’ai pas de haine envers lui. Est-ce que je lui pardonne ? Difficile de répondre à cette question ».
Une quarantaine de personnes ont été reçue par la cellule d’urgence psychologique mise en place par les autorités. De nombreux commerçants de la place Royale et du marché de Noël y ont consulté, des passants et des témoins de la course folle de Sébastien Sarron également.
Une information mondialisée
Le drame de Nantes a été relayé par les médias du monde entier. De New-York à Sydney, le triste fait divers en cette période de fête a fait la Une lundi et mardi.
Nantes Drame de Noël : le suspect avait passé l’après-midi en centre-ville
0 21.01.2015 06:00
Sébastien Sarron, le conducteur de la camionnette, a passé l’après-midi à Nantes, avant de foncer sur la foule.
Les enquêteurs cherchent toujours à déterminer à quel moment précis Sébastien Sarron, le conducteur de la fourgonnette, est arrivé à Nantes. Ils ignorent toujours quand il a quitté sa maison de Berneuil, en Charente-Maritime, pour parcourir les 250 km qui le séparaient de Nantes, où il n’avait aucune attache.
Ils sont cependant certains, désormais, que le suspect se trouvait sur le parking Gloriette dès 14 h. Des tickets d’horodateur, retrouvés dans sa voiture, en attestent. Il s’y trouvait même encore à 16 h 30.
Le suspect, en effet, est retourné payer un autre ticket, valable jusqu’à 18 h. Pendant plus de quatre heures donc, il est resté dans les environs de la place Royale. Mais qu’a-t-il fait pendant ce temps ? Est-il resté dans sa voiture à boire des bières ? A-t-il écrit dans le fameux carnet retrouvé à ses côtés ? Est-il allé dans un bar voisin ou s’est-il baladé dans les rues ?
Une autre découverte leur pose question…
Lire la suite dans Presse Océan ce mercredi 21 janvier
On ne sait pas tout d’elle ? Certains messages sont mal traduits ? L’article est incomplet sur le sujet ? ET ALORS ? Ça excuse le fait qu’on puisse la menacer de viol ? C’est anodin ? Bah putain de merde…
Faut vivre aux côtés de quelqu’un qui s’en prend plein la gueule tous les jours pour se rendre compte que, même en étant vachement stable, se faire traiter de « pute » ou de « bougnoule » au quotidien, c’est usant. Qu’est-ce qui reste à faire, alors ? La fermer ? Nan, la moindre des choses, si on ne soutient pas ces personnes, c’est au moins de ne pas rajouter une louche au tas de merde que tout un paquet de connards leur verse déjà dessus.
Après, comparer les cas de harcèlement, dire « moi, c’en est du vrai, du labellisé, l’autre, là, avec ses histoires de viol, c’est juste une petite joueuse et si ça se trouve elle cherche un peu », c’est vraiment à gerber.
Pour faire court : dans l’affaire que j’évoque à mots couverts parce qu’elle est en cours et que la discrétion s’impose encore, je ne suis pas seul. Il y a une femme aussi qui en est une autre victime. Or ce que cette femme s’est mangé dans la gueule est sans commune mesure avec ce qui est rapporté dans cet article. Je précise bien : dans cet article. Qui d’après ce que j’ai pu comprendre en lisant plusieurs commentaires sur ce fil, semble minimiser les faits.
Ce sera tout : je n’ai plus rien à te dire.
Je sais que tu te trimbales des folles au cul, je ne minimise pas ça, ce serait incohérent avec ce que je dis plus haut. Je dis juste que, par principe, quand on sait ce que « harcèlement » veut dire (et c’est ton cas), on doit quand même ménager ses commentaires à l’égard d’une personne victime de telles attaques.
Voilà.
Go :