Pages

mardi 20 janvier 2015

Cyprien Luraghi, spécialiste du hors pot : Monsieur "Je chie partout"

L’ensemble des textes suivants, que je vous invite à découvrir pour chacun d’entre eux en cliquant sur l’image de façon à l’agrandir jusqu’à dimension correcte, expose assez bien l’essentiel de l’activité internétique publique de l’autoproclamé « écrivain en ligne et à l’oeil » Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

C’est sa version de « Je suis partout » : « Je chie partout ».


2013-01-12 Blogacyp- quand y'en a plus, y'en a encore ! - Un petit coucou


2013-01-14 Comment Lulu ouvre ses chakras - Un petit coucou


2013-01-15 Lulu le gestapiste, enclumeur enclumé - Un petit coucou


SITE À CYP [SITACYP]


L'enfance du Cyp


Extraits :


« Il était une fois une jolie fillette nommée Pascal qui enchantait sa rue; la mère Schlagdenhauffen elle-même, notre vieille bique de proprioche qui créchait au premier, s’extasiait à ma vue. J’étais belle, j’avais de longues boucles châtain clair, des robes extra et de jolis souliers. Mais ça ne pouvait pas durer; j’étais un garçon et je n’allais pas tarder à le savoir… »
 
  « Je suis venu au monde sans galère mémorable en suçant mon pouce et me griffant le museau, du coup les infirmières eurent la bonne idée de me ligoter les poignets, à quoi je dois mon teint de pêche et ma peau lisse…  Puis, je ne criai pas. Deux mois durant aucun son ne provint de moi. On me crut muet. »

    « Toute première image, je vois le plafond couleur coquille d’œuf au ciel de mon landau. J’aperçois les frisettes de dentelle blanche bordant la popeline bleu marine de la capote. »

    « Après c’est plus net : une scène où je me retrouve dans le baquet de fer-blanc, dans l’évier, debout dans la vapeur chaude, le cul tartiné de diarrhée. C’est à cette époque que je commence à noter qu’il existe deux autres personnes à la maison : mon frère Francis et mon père. » 

   « Je suis une fille. Je m’appelle Pascal, c’est aussi un nom de fille. Outre les barboteuses je porte des robes; donc je suis une fille. Mon frère s’appelle Francis et lui c’est un garçon. Je préfère les filles. Les garçons, c’est pataud, lourdingue et compagnie. » 


  « Un soir mon père s’en prit à ma mère, dans le genre que ça allait trop loin, que tout ce cinoche maternel n’était qu’un prétexte au fait que ma mère voulait d’une fille à tout prix et que je n’étais qu’un garçon travesti; qu’en outre l’antique coutume italienne consistant à grimer l’enfançon aux attributs du sexe opposé n’avait plus cours, ni dans le Tessin ni ailleurs, et encore moins en France. Et que donc il allait m’amener chez un copain qui coupait les tifs à ses heures perdues et au noir. »


« Moi, je chiais dans mes frocs. Je me retenais intensément, différant à l’impossible le moment de l’évacuation. Ça sentais terriblement mauvais et ça n’était que le reflet de la putréfaction ambiante. Il fallait dissocier en permanence l’apparence du réel. Chacun se devait de jouer son rôle, dans cette famille, et ne suer sa haine qu’à l’intérieur. [Moi, c'était au tréfonds des slips.]« 




Encoprésie


Qu’est-ce que c’est ?


L’encoprésie est la défécation « involontaire » ou délibérée dans des endroits non appropriés chez un enfant d’âge chronologique et d’âge mental d’au moins 4 ans. Pour porter ce diagnostic, il faut que ce trouble survienne de façon durable (depuis au moins 6 mois) à une fréquence d’au moins une fois par mois.

L’encoprésie est presque toujours diurne ; elle se reproduit chaque jour, l’enfant étant conscient de l’émission de la selle, qu’il dit ne pouvoir contrôler. Il s’agit soit de selles véritables, dures ou liquides soit de simples souillures.

L’encoprésie est le plus souvent secondaire, survenant après une période de continence fécale d’au moins un an.

L’encoprésie ne doit pas être confondue avec les incontinences du sphincter anal (encéphalopathies, affections de la moelle etc.) et les banales souillures de slip de l’enfant qui s’essuie mal après être allé à la selle.

sa fréquence est de 3% à 4 ans et 1,5% à 8 ans. Elle est parfois associée à l’énurésie («  pipi au lit  ») ou à d’autres troubles du développement : langage, coordination des mouvements etc.


Les symptômes


Dans sa forme de longue durée, la constipation est habituelle, le rythme des contractions intestinales est perturbé ou inexistant. Les périodes de stagnation entraînent la formation de fécalomes, de consistance dure ou molle, qui forment un nouvel obstacle à l’installation du rythme de la défécation. En ce cas, un mégacôlon fonctionnel est fréquent. Le toucher rectal montre un rectum plein, la contractilité du sphincter étant normale.

Bien souvent, l’encoprésie a été précédée d’une constipation opiniâtre pour laquelle différents traitements ont été essayés.

Dans d’autres cas, il s’agit d’épisodes d’encoprésie sans constipation ni mégacôlon fonctionnel, liés à des troubles psychologiques (désir d’opposition ou de vengeance, naissance d’un puîné, difficultés scolaires ou familiales etc.) : l’encoprésie est la manière de l’enfant de dire : »non »!

Le mécanisme de l’encoprésie est initialement une rétention fécale : au contraire de l’enfant qui acquiert le contrôle de la défécation, le futur encoprétique retient sa selle : c’est une opposition à la mère. L’effort qu’il fait pour retenir les selles est souvent interprété par les parents comme une tentative de défécation. L’enfant s’isole, s’accroupit et fait de violents efforts pour retenir ses selles ou les faire remonter si l’expulsion a commencé. Une erreur éducative sphinctérienne est à l’origine de la plupart des cas : éducation coercitive ou trop précoce. A la longue, se crée une dyschésie intestinale génératrice de fécalomes ; la sensation de besoin est émoussée, l’encoprésie devient quotidienne, les exonérations ne se faisant plus que par regorgement. La défécation dans la culotte survient lorsque les moyens de rétention de l’enfant sont débordés ou lorsqu’une partie du fécalome se liquéfie et franchit le sphincter.

Les facteurs émotionnels et affectifs en cause se réfèrent au mode de relation de l’enfant avec ses parents, et surtout avec sa mère, vis-à-vis de laquelle le refus de la selle peut être une première manifestation d’opposition. Les mères d’enfants encoprésiques ont souvent une personnalité particulière. Elles manifestent un intérêt pathologique aux évacuations intestinales de l’enfant . Elles sont incapables de tolérer une seule journée de constipation. Elles sont souvent angoissées, névrosées. La père est souvent absent. Une dissociation du couple est souvent retrouvée. 


L’encoprésie, une fois constituée, suscite des sanctions familiales, un comportement rejetant de la part de tout l’entourage, à l’école, qui peuvent aggraver le repli sur lui-même de l’enfant encoprétique. Le garçon d’âge scolaire devient souvent la risée de ses camarades de classe.

Le trouble entraîne très souvent une baisse de l’estime de soi avec un sentiment de honte et de culpabilité qui peut se compliquer de dépression.

  

Traitement


Le traitement est double : pédiatrique et psychiatrique.

La première phase du traitement consiste à éliminer toute rétention fécale à l’aide de lavements (Eductyl ®, Microlax ®, Normacol ® etc.).

De l’huile minérale (huile de paraffine : Lansoyl etc.) ou un laxatif à base de lactulose (Importal, Duphalac etc) sont ensuite donnés par la bouche jusqu’à l’obtention de 2 ou 3 selles molles par jour.

L’enfant doit être assis sur les toilettes 5 minutes matin et soir, à heures fixes pour rétablir le processus de défécation. Le laxatif est ensuite diminué progressivement.

Une prise en charge psychiatrique s’impose le plus souvent.


Soulignons-le :

Une prise en charge psychiatrique s’impose.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire