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samedi 25 octobre 2014

Affaire de la décapitation d'Hervé Gourdel : plusieurs enquêtes en cours

Après leurs homologues algériennes, les autorités françaises ont ouvert une enquête judiciaire, des juges d’instruction vont être désignés pour informer.

Selon la presse algérienne, les assassins d’Hervé Gourdel auraient tous été identifiés.

Ses accompagnateurs restent suspects.


http://www.liberation.fr/monde/2014/10/24/des-juges-francais-vont-enqueter-sur-l-assassinat-d-herve-gourdel-en-algerie_1128569

Des juges français vont enquêter sur l’assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie


AFP 24 octobre 2014 à 12:05

Un portrait du guide de haute montagne Hervé Gourdel, décapité en Algérie, devant l'hôtel de ville de Nice, le 25 septembre 2014.
Un portrait du guide de haute montagne Hervé Gourdel, décapité en Algérie, devant l’hôtel de ville de Nice, le 25 septembre 2014. (Photo Valery Hache. AFP)
 

Le guide de haute montagne avait été enlevé puis décapité fin septembre. L’assassinat avait été revendiqué par un groupe islamiste.


Des juges d’instruction français vont enquêter sur l’enlèvement et l’assassinat d’Hervé Gourdel, l’otage français décapité en Algérie en septembre, selon une source judiciaire. Après avoir diligenté une enquête en flagrance, le parquet de Paris a ouvert jeudi une information judiciaire pour «enlèvement et séquestration en bande organisée suivis de la mort, en relation avec une entreprise terroriste», et «assassinat en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste». Cette étape procédurale entraînera la désignation de juges d’instruction.

Guide de haute montagne de 55 ans, Hervé Gourdel avait été enlevé le 21 septembre à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger.

Le groupe islamiste Jund al-Khilafa («Les soldats du califat») avait revendiqué ce rapt ainsi que la décapitation de l’otage quelques jours plus tard, un acte commis en représailles, selon cette organisation, à l’engagement de la France aux côtés des Etats-Unis dans les frappes aériennes contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak. Des investigations ont également été lancées en Algérie sur ce crime qui a suscité l’indignation.

La justice algérienne a ainsi lancé des poursuites contre quinze personnes, actuellement en fuite, soupçonnées d’avoir participé à l’enlèvement et à l’assassinat d’Hervé Gourdel. Les 15 suspects, tous algériens, sont poursuivis notamment pour «création d’un groupe armé terroriste», «prise d’otage» et «assassinat avec préméditation», a précisé cette source. Parmi eux figure Abdelmalek Gouri, dit Khaled Abou Souleïmane, 37 ans, le chef de Jund al-Khilafa.

Jund al-Khilafa avait surgi sur la scène jihadiste fin août en publiant un communiqué annonçant avoir quitté Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), dénoncée pour sa «déviance» et fait allégeance à l’EI, selon le texte.


http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/10/01003-20141010ARTFIG00061-l-armee-algerienne-retrouve-le-campement-des-ravisseurs-d-herve-gourdel.php

L’armée algérienne retrouve le campement des ravisseurs d’Hervé Gourdel

Celui qui a égorgé Hervé Gourdel est le mufti de Jund Al-Khilafa.
VIDÉO – Un téléphone portable et des vivres ont été saisis. L’armée assure avoir identifié les cinq terroristes ayant exécuté le Français.

L’étau se resserre-t-il autour des ravisseurs d’Hervé Gourdel, le touriste français exécuté en Algérie, en septembre, par Jund Al-Khilafa, un groupe allié de l’Etat islamique ? L’armée algérienne a annoncé jeudi avoir retrouvé le camp de ses geôliers, après avoir ratissé la région de la forêt d’Aït Oubane, près du lieu du rapt.

Selon le quotidien El-Watan qui a suivi les militaires durant leur intervention, l’armée algérienne a désormais identifié les cinq djihadistes ayant participé à la décapitation d’Hervé Gourdel. Âgés de 20 et 54 ans, les bourreaux sont en majorité natifs de Boumerdès et de Bouira, précise le journal, qui ajoute que les moyens de reconnaissance les plus sophistiqués ont été utilisés pour examiner les vidéos réalisées par le groupuscule.
Celui qui a égorgé Hervé Gourdel est le mufti de Jund Al-Khilafa. Originaire d’Alger et vétéran des groupes armés islamistes de la guerre civile des années 1990, Abdelmalek Gouri est l’ancien bras droit de Abdelmalek Droukdel, chef d’al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

Un campement abandonné dans la précipitation

Dans le camp où a été tournée la scène d’allégeance des membres du groupe Jund Al-Khilafa (soldats du Califat) à l’Etat islamique, ont été retrouvés des obus de mortier, de la nourriture, des médicaments, des chaussures, des ustensiles de cuisine, les restes d’une vache rôtie, un téléphone portable contenant des photos d’islamistes armés. La quantité d’effets personnels suggère que les djihadistes ont pris la fuite précipitamment lorsqu’ils ont réalisé que les militaires se rapprochaient.

En revanche, les militaires qui traquent, en tout, une quarantaine de djihadistes dans la forêt kabyle d’Aït Ouabane, n’ont pas retrouvé le corps du guide de haute-montagne.


http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/11/01003-20141011ARTFIG00112-l-executeur-d-herve-gourdel-identifie.php

L’exécuteur d’Hervé Gourdel identifié

Selon les autorités algériennes, l'armée mène de front plusieurs opérations pour retrouver le corps du guide de haute montagne et «neutraliser le groupe terroriste».
 
VIDÉO – Le quotidien algérien El Watan explique qu’il s’agit de Kherza Bachir, «un terroriste notoire qui fait office de mufti du groupe» ayant enlevé le Français.

Alors que l’armée algérienne poursuit sa traque des tueurs d’Hervé Gourdel, l’otage français décapité en septembre en Kabylie, le quotidien algérien El Watan annonce samedi que l’armée a identifié la personne l’ayant exécuté. Le même quotidien annonçait vendredi que l’armée avait retrouvé le campement de ses ravisseurs et identifié les cinq djihadistes ayant participé à la décapitation du guide de haute montagne.

«Tous les membres du groupe (…) ont été identifiés grâce à des moyens scientifiques irréfutables», explique le journal sur son site internet. «L’égorgeur (…) n’est autre que Kherza Bachir, un terroriste notoire qui fait office de mufti du groupe». Abdelmalek Gouri, ex-bras droit du chef d’al-Qaida au Maghreb islamique, serait le chef de ce groupe, et non l’exécuteur d’Hervé Gourdel, comme nous l’expliquions vendredi. Bachir, poursuit El Watan, est âgé d’une cinquantaine d’années. «Il est natif de Bab El Oued, à Alger, et a à son actif de nombreux assassinats et attentats terroristes». Le journal cite également le nom de deux autres personnes présentes sur la vidéo de la décapitation.

La majorité des terroristes de la vidéo identifiés

«Les services de sécurité ont également identifié la majorité des 32 terroristes qui apparaissent sur la vidéo, diffusée après la décapitation et qui concerne la réunion du groupe Jund Al Khilafah annonçant son allégeance à l’organisation terroriste Daech». Quant à Gouri, sa voix aurait été identifiée sur cette dernière vidéo dans laquelle il n’apparaîtrait pas. L’ancien bras droit d’Abdelmalek Droukdel, chef d’al-Qaida au Maghreb islamqiue, décrit comme «très ambitieux», n’aurait pas plus de 40 terroristes sous son autorité. «II n’y a aucun lien structurel entre son groupe et Daech» qui lui aurait servi de tremplin médiatique, poursuit le quotidien.

Sur une vidéo tournée suite à la découverte du campement des ravisseurs, on voit des obus de mortier, de la nourriture, des médicaments, des chaussures, des ustensiles de cuisine, les restes d’une vache rôtie, un téléphone portable contenant des photos d’islamistes armés. La quantité d’effets personnels suggère que les djihadistes ont pris la fuite précipitamment lorsqu’ils ont réalisé que les militaires se rapprochaient.

L’armée mène de front plusieurs opérations pour localiser les assassins d’Hervé Gourdel et récupérer sa dépouille. Trois islamistes armés ont été tués vendredi par l’armée non loin de la région où a été détruit le campement, a annoncé vendredi le ministère algérien de la Défense. Lors de cette opération «de ratissage et de bouclage», qui est «toujours en cours» selon le ministère, deux kalachnikovs et un fusil semi-automatique ont notamment été récupérés.


http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-nom-de-l-assassin-d-herve-gourdel-est-desormais-connu-11-10-2014-4205589.php

Le nom de l’assassin d’Hervé Gourdel est désormais connu


Publié le 11.10.2014, 15h52 | Mise à jour : 16h22

Hervé Gourdel. 

Hervé Gourdel.  | (Document Facebook.)


Il s’appelle Bachir Kherza et, à en croire El Watan qui révèle son nom, c’est «un terroriste notoire.» Cet homme d’une cinquantaine d’année serait, selon le journal algérien, l’auteur de la décapitation d’Hervé Gourdel, l’ex-otage français assassiné dans les montagnes de Kabylie par un groupe terroriste qui a fait allégeance à Daesh.
 
Affaire de la décapitation d'Hervé Gourdel : plusieurs enquêtes en cours dans Crime empty
Originaire de Bab el Oued, un quartier d’Alger, il aurait à son actif de nombreux assassinats et attentats lors de la guerre civile dans les années 90. Il est considéré comme le «mufti» (interprète de la loi musulmane, ndlr) du groupe Jund Al-Khilafa (les soldats du Califat).

L’armée algérienne avait déjà fait savoir hier qu’elle avait identifié les cinq auteurs de l’exécution de l’alpiniste originaire de Nice, mais sans donner les noms. Ce samedi, El Watan en donnne deux, en plus de Bachir Kherza  : Athmane El Acimi, aussi natif de Bab El Oued et Abou Souleimane de Boumerdès, à 45 km à l’est de la capitale.

Gouri, l’émir du groupe

On apprend par ailleurs que les 32 individus présents sur la vidéo de la décapitation d’Hervé Gourdel ont été identifiés par les services de sécurité, qui recherchent toujours le corps d’Hervé Gourdel. Un homme n’apparaît pas sur les images mais sa voix aurait été authentifiée : il s’agit de l’émir du groupe, nommé Gouri.
Selon El Watan, ce dernier, après avoir purgé cinq ans de prison pour terrorisme en 2006, a repris le maquis dés sa sortie, emmenant avec lui des hommes que l’on retrouve sur la vidéo. Son groupe serait composé d’une quarantaine d’individus.

Ces annonces interviennent alors que la traque s’intensifie pour mettre la main sur les responsables de l’enlèvement et de l’assassinat du Français et retrouver son corps. Depuis la destruction du campement des jihadistes du Jund Al-Khilafa, jeudi, l’armée algérienne a ainsi annoncé avoir tué huit islamistes armés dans des zones au sud de Lakhdaria, non loin du massif du Djurdjura.

LeParisien.fr


http://www.leparisien.fr/international/assassinat-d-herve-gourdel-l-identification-du-tueur-est-toujours-en-cours-selon-alger-13-10-2014-4210115.php

Assassinat d’Hervé Gourdel : l’identification du tueur toujours en cours, selon Alger


Publié le 13.10.2014, 15h52 | Mise à jour : 16h50

Un portrait du guide de haute montagne Hervé Gourdel, décapité en Algérie, devant l'hôtel de ville de Nice, le 25 septembre 2014

Un portrait du guide de haute montagne Hervé Gourdel, décapité en Algérie, devant l’hôtel de ville de Nice, le 25 septembre 2014 | AFP/Valery Hache


Alger ne confirme toujours pas si le terroriste ayant décapité le 21 septembre l’alpiniste français Hervé Gourdel est bien le sanguniaire de Bab-el-Oued, Bachir Kherza. L’identification des assassins présumés de l’otage, dont l’auteur de l’égorgement, «est toujours en cours» s’est contenté d’affirmer lundi le ministre algérien de la Justice, Tayeb Louh.
 
 Il s’est refusé de confirmer si l’exécuteur de cet horrible assassinat était Bachir Kherza comme cela a été rapporté par la presse locale en fin de semaine dernière.

Selon le ministre algérien, les autorités étaient aussi en train de procéder, grâce à des analyses ADN, à l’identification des huit «terroristes» tués dans une opération de l’armée lancée en Kabylie, à une centaine de kilomètres à l’est d’Alger, après l’enlèvement du guide de haute montagne niçois de 55 ans. Pourtant, dans son édition de samedi, le quotidien francophone «El Watan» s’est montré formel. Il affirmait que Bachir Kherza, présenté comme le «mufti» des jihadistes algériens de Jund Al-Khilafa (les soldats du Califat, ayant fait allégeance à l’organisation Etat islamique), avait été identifié comme l’exécuteur d’Hervé Gourdel. «El-Watan», qui ne cite pas les sources lui ayant permis d’identifier Bachir Kherza, rapporte que l’émir islamiste a, à son actif, de nombreux assassinats et attentats terroristes.

Ce quinquagénaire originaire du quartier populaire de Bab El-Oued, à Alger, est en effet un vétéran des groupes armés islamistes actifs lors de la guerre civile des années 1990, qui a fait 200.000 morts en une décennie, ajoute le journal. Et comme durant les années noires du terrorisme en Algérie, des sources sécuritaires, sous couvert d’anonymat, émettent souvent des réserves sur les informations de presse en matière de terrorisme.

Selon un expert de la lutte antiterroriste, Bachir Kherza est en réalité âgé de 36 ans. Surnommé Abou Abdallah Otmane el Assimi (de Assima, la capitale), il est né à la Casbah, la vieille ville d’Alger, tout près de Bab-el-Oued. Sa famille a ensuite déménagé à Bab-Ezzouar à l’extrême est de la capitale d’où il a rejoint Aqmi (Al Qaida au Maghreb islamique) en 2006.  Pour lui, Bachir Kherza est apparu le visage découvert fin septembre dans une vidéo où il renouvelait l’allégeance de Jund al khilafa à l’EI. Alors que dans la vidéo mettant en scène l’exécution d’Hervé Gourdel, l’égorgeur apparaissait masqué.

Les autorités algériennes ont juste confirmé la destruction du camp où, semble t-il, s’est déroulé le drame visant le Français, et la mort de cinq personnes lors des ratissages de l’armée dans la même région. Trois autres ont été tuées la même semaine à un barrage de gendarmerie.

L’enquête sur la mort de Hervé Gourdel a été confiée à une juridiction d’Alger, spécialisée dans les affaires de terrorisme et le crime organisé. A Paris, une information judiciaire a été parallèlement ouverte.

VIDEO. Français enlevé en Algérie : qui sont les preneurs d’otage?

LeParisien.fr avec_afp dans Folie

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