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dimanche 6 juillet 2014

Sur mon état de santé

A compter du mois de mars 2009, dans ses divers écrits publics me concernant sur les différents sites où il s’exprime, le mythomane Cyprien Luraghi n’a cessé de me prêter des comportements et propos internétiques qui n’ont jamais été les miens, tout en me traitant de folle et m’attribuant aussi des maladies mentales ou des troubles psychiatriques dont je n’ai jamais été atteinte.

En vérité, comme il n’a de même cessé de le répéter dans ces écrits publics, il avait décidé de me faire exclure de tout site où je m’exprimais anonymement sur Internet, et me traquait, me harcelait, me calomniait absolument partout à cet effet.

Cet individu se prétend « antifasciste ». Il dit faire la chasse aux « fafs » sur Internet comme d’autres la font dans la rue.

Il semble qu’il ait pu me repérer sur le site d’information Rue89, premier lieu où il m’ait harcelée, dès mon inscription ou mes premiers commentaires sur ce site, en début d’année 2008, et me surveiller silencieusement durant plusieurs mois avant de se mettre à m’attaquer franchement.

Quoi qu’il en soit, au cours de l’été 2010 il a bien écrit sur un de ses blogs en montrant à ses lecteurs un extrait de discussion étayant ses dires que d’après lui, ma première rencontre avec l’une de ses autres cibles régulières se serait produite sur ce site au mois de mars 2008. Il est vrai que nous nous y étions alors croisées dans les commentaires sur un article, ce que pour ma part je n’avais pas retenu. De nombreux autres internautes participaient au même débat. Nous ne nous connaissions pas.

Plus de deux ans plus tard, Cyprien Luraghi saura nous dire qu’il s’agissait de notre toute première rencontre, ce qui implique qu’il devait nous surveiller l’une et l’autre depuis un certain temps.

Il avait bien déjà fait la connaissance de cette autre personne.

Il en parle dans cet article qu’il a publié sur son blog personnel le 8 mars 2008 :


1 – Ver de notaire – INTROÏT

Par cyp | Publié : 8 mars 2008

[NVDF] :
Vous vous apprêtez à lire un roman-feuilleton − inachevé − en 45 épisodes, du genre polar ; un Poulpe. Si vous n’avez jamais entendu parler des aventures du Poulpe, allez faire un tour sur l’article de Wikipédia et, c’est indispensable, sur un bon vieux site qui lui est consacré.
***
Un mode d’emploi est nécessaire : Ver de Notaire est écrit en ligne, en direct et quasiment sans retouche ; sa forme actuelle est celle de son support : un blog. En trois à quatre heures, je trouve une illustration – presque toujours inédite, souvent retravaillée –, je mets le « billet » en place, trouve le titre (c’est obligatoire sur un blog), un seul mot qui n’a pas l’air comme ça, mystérieusement lié à l’histoire mais pas à l’épisode du jour, puisque j’ignore absolument ce que je vais écrire.
J’ai des idées à gaver et plein d’histoires en tête et je sais où je veux en venir, mais parti comme c’est (je vous écris du 39ème soir), c’est feuilleton : je peux balader mon Poulpe et toute sa bande jusqu’à la retraite, si le cœur m’en dit. C’est donc découpé en épisodes, en tableaux ; pas en chapitres.

Préambule

J’ai déserté le net pendant quelques semaines et puis je suis revenu… pour tomber sur le cinquième d’une série de samedis poulpiens sur Rue89 1 et, comme les conjonctions sidérales sont à peu de choses près les mêmes que lors de mon premier contact avec ce héros ventousard et gluant il y a douze ans, je m’y recolle.
J’écris un Poulpe, donc, qui fait en quelque sorte une suite au premier.2
Je m’y colle d’un seul coup, comme ça, sans réfléchir, comme la première fois.
Je ne suis pas romancier, alors je me sers du costard et de la déco inventés par J.B. Pouy et quelques autres en 1995. Ça n’y va pas avec le dos de la cuiller et pas non plus par quatre chemins ; faut faire avec ce qu’on a, comme je dis.
La réapparition du Poulpe sur Rue89 fait plaisir ; Gabriel Lecouvreur n’est pas un bon mortel, donc, et c’est tant mieux.
Évidemment, je fais pas comme il faut : les collègues font leur ouvrage sur Rue89, en bande joyeuse, et moi je suis tout seul ici, dans mon petit atelier de Puycity d’où je ne sors presque jamais. Ils sont même pas au jus. J’irai leur dire, quand même…
***
Oui, ça pouvait pas en rester là… y a eu des vivants et des morts, plein de malheur et encore plus de choses jouasses, depuis ce temps… Côté mort, il y eu celle – suicide à sa sortie après onze ans de taule – du personnage principal de Cigogne, Zitouni, en 2006. Parce que ne sais rien faire d’autre qu’écrire des histoires vraies. Je n’y peux rien, mais tout me tombe toujours dessus, comme ça et sans raison, gratos, pan dans la gueule. Je serais moine trappiste, qu’il y aurait de l’assassinat dans les confessionnaux.
Dans ce Poulpe nouveau, c’est un notaire que je me prends sur le râble. Moi Oscar. Parce que c’est un roman, bien sûr, et que je vais mentir tant que je pourrais et qu’il ne faudra surtout pas me croire : rien n’est arrivé à personne, nulle part. Gabriel Lecouvreur n’existe pas plus que maître Pourrin et il n’y a nul Crassac ou Puycity dans notre dimension.
Comme tous mes textes depuis 2001, celui-ci est publié sous licence Copyleft, c’est-à-dire que vous êtes libres de le copier sur n’importe quel support, mais pas de le modifier ni d’en tirer le moindre profit, que je n’autorise personne à le reproduire dans mon autorisation et que la mention de l’auteur est obligatoire, ainsi que l’URL du texte original en cas de reproduction sur le Net. [modification en date du 2 janvier 2012 : l'intégralité de l'Ici-Blog est passée sous copyright].
Le Poulpe, son univers et ses personnages fétiches sont sous copyright des éditions Baleine et de leurs repreneurs, qui seront bien gentils de me laisser faire (vont pas me coller en procès pour ça, non ?).
Les personnages et les événements relatés dans ce roman sont fictifs. toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite.

***
— 1 —
À Alain Pougetoux, ami très cher et homme délicieux.
***
Introïtons, donc…
Requiem… Le mot et la musique, mais pas ce demi-ton funèbre ; les chœurs comme ceux des anges d’une chapelle baroque, et puis l’azur… ce ciel si pur…
Gabriel sentit d’abord qu’il ne sentait plus rien. La totale ankylose. Puis une vibration grave, des éclats brefs sous les paupières, la langue comme du carton, les quatre membres de coton, le souffle d’un Vulcain dans la poitrine, le cœur comme un piston de vieux diesel.
Et puis le vide, affligeant. Le flip, c’est exactement ça : ne plus avoir idée, ni de qui, ni d’où, ni de quoi et encore moins de quand. Panique du voyageur, stade ultime du jetlag.
Un peu après, on se rassemble : nos pieds se reglissent dans leurs pompes, les yeux rentrent aux trous, les doigts se dégourdissent, les esprits dispersés s’unissent en un, le sien ; on redevient soi-même et on se dit qu’on l’a échappée belle. Et on fait ouf.
Et pourquoi on s’est réveillé comme ça, hein ? C’est les virages. Et si ça saute, c’est les nids-de-poules. Et s’il fait moins froid que dans les hauts du Onzième, c’est qu’on dirait le Sud. Quand-même, Gabriel se sent bizarrement décalé ; un peu comme personnage de K. Dick. Conscient d’être ici, dans une automobile en fer, sur une route et dans la nuit, avec toutes les senteurs de printemps d’hiver du nouveau siècle, ces gazouillis de piafs dans le bleu-noir des bois de chataîgniers. Et ce vague sentiment d’avoir un autre soi qui fait sa vie ailleurs, au même temps.
***
Oscar. Voilà. Je vais chez Oscar. C’est ça. J’sais plus pourquoi, mais j’y vais…
Si. Ça me revient ; je vais me reposer la couenne. J’ai besoin. Le Lot. La paix. L’herbe à Oscar… rien foutre et oublier en bouffant des girolles tout en sifflant une bière d’Olt. J’ai pas chômé, faut dire. C’est très dur d’avoir trente-cinq piges depuis douze ans. Aucune pitié, le créateur. Oui, je me casse. Fait chier, Pouy. C’est plus une vie. J’était peinard, au pieu avec Cheryl (tiens, c’est elle qui conduit…) après cette suite frénétique de missions antifafs ordonnées par le GRUB (Groupe Révolutionnaire Unifié Baleine – hommage à la pasionaria mixtèque obèse du PUN (Parti Unifié Nihiliste) – jusqu’à l’arrivée de ces hideux billets d’euros, et puis hop, au tafiot qu’il m’a dit.
Sauf que des tafs à fafs, j’en ai ma claque. C’est usant. Ça repousse. T’en éreintes un, aussi sec t’en as un autre se pointe. Non, et puis ça va bien, hein, le combat politique tout seul. Un truc de super-héros ricain, ça… Lecouvreur, Superman, même combat. Les vieux anars genre Pouy, c’est toujours le même truc : z’ont lu Marx et Captain Marvell, et avec l’âge, ils finissent par confondre. Alors ciao-bye. Qu’on me foute la paix. J’suis pas Astérix, moi. Même le Concombre Masqué, son Nikita y fait gaffe. Il le pousse pas dans ses extrêmes et il ménage son légume, lui.
Qu’ils se dépatouillent-donc eux-mêmes de ces fâcheux. Tous des pleutres. Le populo… tu m’en foutras du petit populo. Il me dégoute, tiens. Aucun intérêt. Quatre-vingt-quinze pour cent de cons molassonés. C’coup-ci tu m’auras pas, Pouy. Nib. Personne sait où on est, où on va. À bord d’une Super-Goélette plateau Saviem cru 1974… et sur une départementale.
Il est con, Oscar, mais son coup de fil pouvait pas tomber mieux, ce jour-là.
— Ho con… Oscar ! Ah là, je m’attendais pas ! Combien de temps, déjà, l’histoire de ta frangine ? Onze ans…
— Oui mais je t’appelles pas pour ça… Rien à voir. Une histoire de camion ; je t’expliques. Tu me dis oui ou merde, pas de problème. Mais comme je connais plus que toi à Paris… depuis le temps que j’y vais plus jamais. Bon voilà : c’est mon copain Lapoutre, le garageo au black, tu te souviens ? Ben il a besoin d’un service et du coup je fais le relais : il vient d’acheter le camion-plateau de ses rêves sur le net, mais faut aller le chercher à Paris et il peut pas y aller. Et moi non plus. Et faudra quand-même faire gaffe au retour, vu qu’il a ni contrôle technique ni assurance et qu’il est dans le jus. Sinon, c’est une horloge. Increvable. Quatorze chevaux fiscaux et autant de litres au cent. De super.
***
Cheryl a mal au cul, les bras qui tirent…
— Chuis crevée… Tu pourrais pas me reprendre le volant ?
— Ça roule.
Donc tout par les petite routes. Un vrai casse-tête en 2008. Éviter le képi. 672 bornes, treize heures tout moulin ronflant.
Oui, parce que j’y ai dit oui, au pote Oscar. Je peux pas lui refuser ça. Depuis la maternelle, qu’on est copains et pas juste copains. Depuis la Cité Delaunay, 3 qui s’ouvrait au 176 de la rue de Charonne et n’est plus, remplacée par une de ces insipides et péteux immeubles né des incendies criminels à répétition du Grand Est Parisien, vaste projet immobilier à commissions juteuses cher à Chirac, maire du Paris d’alors.
C’était l’occase rêvée et l’idée de voyager à bord d’une Super-Goélette, qui est en quelque sorte un genre d’espèce de Polikarpov roulant. Côté bruit du moteur, la ressemblance est saisissante. Un troupeau de pelleteuses en plein raout amoureux. Et puis le pilotage, c’est kifkif. Freiner et tenir le cap, deux choses très difficiles. Pas délicates, mais complexes ; dangereuses. Totale concentration tout le temps, sinon la mort t’attend sur le platane.
— Y a pas de fachos dans ton coin, Oscar, si je me souviens bien ?
— Non, pas trop. Y en a, mais c’est pas le pays…
— Et les municipales, c’est comment à Puycity ?
— La gauche contre la gauche… enfin, si on peut appeler ça la gauche…
Je le sens bien, là, le plan. Vacances. Pré-retraite… Boules. Platanes.
Gabriel se faisait ces petites réflexions alors que Cheryl en écrasait ferme sur le siège du mort.
Il releva d’un revers de la main sa casquette de combat…
la suite c’est quand je veux et surtout quand je peux

NVDF : c’est sur ce petit fil que la première commentatrice en provenance de Rue89 est intervenue : « Révoutiona » alias… la bouse de Clichy.

  1. Lire un de mes tout premiers commentaires sur Rue89 : CLIC []
  2.  Pour cigogne le glas, éd. Baleine, 1999  []
  3. Lien mort : à modifier. []


C’est dur à suivre, mais on y retrouve bien tous les mots qu’il faut.

Les campagnes de calomnies publiques de cet individu à mon encontre ont donc commencé un an plus tard, alors qu’il tentait de me faire exclure de la communauté des riverains du site Rue89.

Egalement, il s’est mis à exiger mon exclusion du site Le Post dès ce mois de mars 2009, alors que je n’ai jamais fait partie des commentateurs de ce site avant fin août 2009.

J’avais publié un article à ce sujet sur mon blog « Un petit coucou » le 10 avril 2012.

Le voici (cliquez sur l’image pour l’agrandir et lire le texte) :


2012-04-10 Cyprien L. exige mon exclusion du Post dès le mois de mars 2009 - Un petit coucou


Toutes les interventions publiques de Cyprien Luraghi me concernant étaient déjà semblables à celles qui sont rapportées dans cet article, il me traitait de folle absolument tout le temps en exigeant partout mon exclusion.

Ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre ont pris une ampleur nouvelle à compter du 19 juin 2010, jour où, après avoir contacté Josette Brenterch à mon sujet par téléphone, soi-disant pour qu’elle le renseignât sur mon compte, il s’est mis de plus à publier une version de ma « biographie » totalement imaginaire et particulièrement infamante.

Notamment, il m’a dès lors toujours décrite comme un « cas lourd psychiatrique » bénéficiaire pour ce motif d’une allocation pour adulte handicapé, une mythomane qui sous couvert d’anonymat se serait inventé une vie d’ingénieur d’études en informatique qu’elle n’aurait jamais eue, une malade mentale dangereuse qui en réalité aurait passé le plus clair de son existence en hôpital psychiatrique.

Ces inventions calomnieuses m’avaient amenée à publier le 26 juin 2010 l’article suivant, portant sur mon état de santé :


2010-06-26 Sur mon état de santé - Un petit coucou


Mes démentis concernant les pathologies, classifications et internements psychiatriques qui m’étaient tous mensongèrement attribués dans les écrits publics de Cyprien Luraghi avaient été suivis de l’arrivée le 30 juin 2010 parmi ses commentateurs de blogs de la personne qui lui dictait toutes ces calomnies depuis le 19 juin 2010, à savoir Josette Brenterch, du NPA de Brest, venue elle-même confirmer toutes ses pseudo « informations » me concernant.

Puis j’ai porté plainte contre toutes ces personnes à raison de toutes leurs exactions à mon encontre, une fois, deux fois, trois fois, etc… mais rien n’y a jamais fait, elles ont toujours tout poursuivi, viols de l’intimité de la vie privée multiformes et campagnes de calomnies publiques ordurières assorties de menaces en tous genres auxquelles s’ajoutent régulièrement diverses usurpations d’identité, sans que les autorités judiciaires brestoises n’y trouvent jamais à redire, leurs représentants s’amusant de voir menacer de viols et autres crimes et délits, et vendre publiquement sur Internet comme prostituée débile mentale et malade mentale une femme ingénieur honorablement connue.

« C’est la cour de récré », dira l’un d’eux présidant une audience publique le 9 avril 2013.

Le fait est que ces magistrats connaissaient aussi bien que Josette Brenterch mon état de santé réel, dont la précarité résulte de multiples tentatives d’assassinat dont j’ai été victime à compter des années 1990, et notamment d’empoisonnements criminels dont j’ai été victime à Brest au printemps 2002.

Toutes les exactions dont j’étais victime de la part de Josette Brenterch et de ses amis de la bande de Cyprien Luraghi, dont le troll paranoïaque formule tout en un NEMROD34, perdurant et même s’aggravant d’année en année, j’ai fini par évoquer assez précisément ces empoisonnements dans l’article suivant, que j’ai publié le 18 avril 2013 :


2013-04-18 Empoisonnements criminels à Brest - Un petit coucou


Je complète aujourd’hui la publication de ces notes médicales de celle du certificat de bonne santé mentale suivant, signé de mon médecin traitant le 19 juillet 2003 :


Certificat médical


Bien évidemment, je déplore d’être obligée d’en arriver à publier ces éléments véritables et authentiques de mon dossier médical réel, en réponse aux campagnes de calomnies publiques qui se poursuivent à mon encontre, sur Internet comme au premier jour, et aussi, depuis le 9 avril 2013, dans l’enceinte de tribunaux, au cours d’audiences publiques.

Je rappelle ici à l’attention de Maître David Rajjou, avocat de Josette Brenterch, que je ne tolèrerai pas de sa part une nouvelle séance de calomnies publiques lors de notre prochaine rencontre.

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