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vendredi 11 octobre 2024

Affaire Grégory : un complot gauchiste contre les Villemin

 

 

 

On le sait depuis longtemps, on ne le dit toujours pas, il faut le dire. 

C'est devenu d'autant plus important que les mêmes comploteurs d'habitude s'amusent depuis maintenant un bon nombre d'années à traiter leurs victimes de "complotistes" - j'étais moi-même déjà traitée de "complotiste" par le criminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi sur le site Rue89 au mois d'août 2009, alors qu'il venait d'obtenir mon exclusion définitive des commentateurs de ce site dit d'"information", dont le propos réel était en fait une propagande gauchiste avec ouverture des colonnes aux lecteurs/commentateurs, afin de pouvoir repérer parmi eux tous les "déviants" et leurs "déviances", pour les corriger, et très sévèrement concernant les victimes de harcèlement moral en entreprise explicitement appelées par les journalistes à venir débattre de ce problème sur leur site pour se voir ensuite traiter de folles ad vitam aeternam sur toute le toile... car selon les journalistes de Rue89, ou au moins ceux de cette époque, qui tous se revendiquaient de gauche, le harcèlement moral en entreprise ou au travail se réduirait à de simples "moqueries" vis-à-vis des handicapés mentaux employés par les entreprises ou les administrations, des "moqueries" parfaitement normales lorsque les victimes en sont des fous ou des folles, lesquels n'auraient de toute façon pas leur place dans le monde du travail.

Ce grand travail de rééducation des masses dans lequel s'étaient lancés les créateurs de Rue89, d'anciens journalistes de Libération, à partir de mai 2007, avait été jugé nécessaire après la victoire du non au TCE en 2005, qui fut une grosse surprise très dérangeante pour tous les promoteurs de ce vote de l'extrême-gauche, de Besancenot à Mélenchon : comme d'habitude, ils avaient fait campagne dans l'opposition de manière purement démagogique, ne voulaient pas de la victoire du non, ne s'y attendaient pas, et furent pris au dépourvu lorsqu'elle survint, ne sachant dès lors quoi faire de ce vote des Français qui ne correspondait pas à leurs aspirations.

Les journalistes de Rue89 avaient donc trouvé comme solution de créer un site pour inciter à s'exprimer tous ces gens qui jusque-là avaient toujours été muselés par les violences de l'extrême-gauche et avaient massivement voté non au TCE.

C'était notamment le cas de tous les chômeurs, précaires et exclus, dès la création du mouvement AC ! de lutte contre le chômage, la précarité et les exclusions, tous "ensemble", au cours des années 1993 et 1994.

Ainsi, par exemple, à Brest, les militants de la LCR s'étaient-ils incrustés dans l'association AC ! Brest dès sa création en 1994 pour en virer son fondateur le plus rapidement possible et instaurer des règles de fonctionnement destinées à en virer aussi tous les chômeurs qui affluaient par centaines dans ses assemblées : aucun droit de vote pour les chômeurs, précaires et exclus dans toutes ces réunions où se décidaient les actions de l'association censée les représenter et porter leurs revendications, aucun droit de parole pour les mêmes qui n'étaient pas non plus autorisés à faire partie du bureau ou du conseil d'administration de l'association - des décisions énergiques prises par le militant de la LCR et syndicaliste de la CGT Michel Le Doaré, le même qui au mois d'octobre 2005 ira encore faire le coup de poing contre tous les chômeurs, précaires et exclus d'AC ! lors des assises nationales du mouvement, toujours sur ordre de sa coreligionnaire la Mère Sup' Josette Brenterch.

Ce même Michel Le Doaré et ses amis de l'extrême-gauche avaient décrété dès le début des années 1970 qu'il n'était pas normal que mon père ait le droit de travailler (les lois de la République l'autorisant à travailler, il a bien travaillé sans interruption jusqu'à sa retraite), qu'il n'était pas non plus normal qu'il puisse être propriétaire, et par la suite, qu'il n'était pas normal que ses enfants soient tous d'excellents élèves, qu'ils fassent tous des études d'ingénieurs et deviennent tous ingénieurs.

L'affaire Grégory n'est pas l'affaire criminelle la plus extraordinaire résultant d'un complot de syndicalistes de la CGT tous mus par la jalousie du cousin ou du voisin qui semble un peu mieux loti ou a plus de succès parce qu'il a un peu plus de capacités ou d'aptitudes.

C'est tout simplement la seule à être connue du public, parce que le nombre de ses victimes reste assez limité.

Dans mon affaire, ou toutes celles qui me concernent et qui sont toutes liées, les extrême-gauchistes n'ont pas décidé d'assassiner un seul des enfants de leur cible, mais tous ses enfants, et lui aussi, et plus largement tous leurs proches, et tous les témoins des crimes. Cela fait beaucoup de monde. Mais pour la CGT, la LCR ou le NPA, il n'y a toujours aucun problème, les militants de ces organisations font ce qu'ils veulent en toute impunité.

Bizarrement, on retrouve toujours Denis Robert dans ces affaires extraordinaires, et dans celle des deux vidéos rapportées ci-dessus où il apparaît, la première, il est bien le seul des intervenants à nier l'aspect politique de l'affaire, pourtant très clair pour tous les autres à partir du moment où elle éclate avec l'assassinat de Grégory et l'enquête subséquente.

Et curieusement, ses amis ou supporters qui sévissaient sur le site Rue89 lorsque j'ai fait partie des commentateurs de ce site en 2008 et 2009, vont commencer à me traiter de "corbeau" en début d'année 2009 alors que ce sont bien eux qui se comportaient déjà de la sorte avec moi dans cette sphère de journalistes et commentateurs de Rue89 depuis juillet 2008 au moins, et ailleurs depuis des lustres, et jamais l'inverse. Et ils vont continuer...

 

N.B.: Le journaliste, l'avocat et le flic qui ont décidé d'accuser la mère sont tous trois de la loge du Grand Orient de Nancy :



Mieux encore : un de mes harceleurs de l'année 1994 me parlait de cette affaire Grégory en m'affirmant que la coupable était bien la mère, que tout le monde le savait dans les milieux autorisés, et il me citait même à cet égard des éléments de preuve qu'aucun média n'avait jamais sorti à l'époque, et toujours pas jusqu'à ce jour, d'ailleurs, les indications qu'ils donnent concernant ces détails précis étant en fait contraires... et... le même individu, qui était un de mes collègues de chez Matra devenu plus tard EADS, n'est-ce pas... était très lié aux flics de Nanterre qui ont aussi décidé d'accuser la mère dans l'affaire du petit Lubin survenue en décembre 1994, alors que le père avait déjà quasiment avoué les faits, et ce sur des considérations du même ordre : Magali Guillemot était soi-disant trop froide - elle était surtout ingénieure, et une autre femme ingénieure les emmerdait avec ses plaintes - moi. Là aussi, il y a bien eu complot, il fallait faire passer dans l'opinion publique l'idée que les femmes ingénieures sont toutes des monstres qui tuent leurs enfants mâles et se transmettent leur monstruosité de mère en fille, toutes élucubrations censées justifier toutes les tentatives d'assassinat et autres monstruosités dont j'avais été victime...

Donc, en gros : quand t'as de la tenue, un minimum de dignité ou de maîtrise de soi, t'es forcément coupable...

Et le comédien qui se roule par terre en poussant des cris d'orfraie mérite l'apitoiement et le soutien de tous contre celui ou celle qu'il accuse mensongèrement de tous ses maux, imaginaires ou pas, ou de l'avoir accusé à tort de faits répréhensibles qu'il a bien commis...

Ainsi, par exemple : le zététicien Jean-Marc Donnadieu de Béziers, qui était au RMI/RSA depuis son départ de l'hôpital de Béziers en juin 2004 m'accusait de cette situation alors que je n'avais jamais entendu parler de cet individu avant qu'il ne commence à me harceler en avril 2010, et son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui n'a jamais cessé de jouir de tout ce qu'il me faisait subir avec sa bande de "déconnologues" à partir du moment où ils ont commencé à me harceler, en 2008, avait acheté en 2016 un médecin de son voisinage à Puy-l'Evêque pour qu'il lui délivre en 2016 et 2017 de faux certificats médicaux attestant notamment qu'il était insomniaque à cause de mes soi-disant harcèlements, dans le but d'obtenir contre moi les condamnations qu'il demandait à Paris, alors que depuis le début tout le monde avait pu le voir poursuivre toutes ses discussions délirantes et haineuses sur la toile avec ses amis "déconnologues" tous les jours jusqu'à au moins 4h ou 5h du mat; il allait alors se coucher pour recommencer son cirque délétère dès 11h au plus tard.


Suite de la carrière du commissaire :

https://lesjours.fr/personnages/jacques-corazzi/

Jacques Corazzi alias « Coco »

Le commissaire

Jacques Corazzi alias « Coco »


Sur l'avocat :

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Welzer

Gérard Welzer

Gérard Welzer
Illustration.
Fonctions
Députée française

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Vosges
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Biographie
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Mirecourt (France)
Parti politique PS
Profession Homme politique, avocat

Gérard Welzer, né le à Mirecourt (Vosges), est un avocat et homme politique français

 

Parcours politique

 

P.S.: Je poursuis un peu mes lectures sur l'affaire et trouve ceci dans Wikipédia :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Gr%C3%A9gory

Appels malveillants chez Jean-Marie et Christine Villemin

En , les parents de Grégory emménagent dans le pavillon qu'ils viennent de faire construire sur les hauteurs de Lépanges. Cela intervient après la promotion au mérite en de Jean-Marie au poste de contremaître à l’usine20, où il avait refusé de reprendre une carte de la Confédération générale du travail (CGT) malgré la présence de Roger Jacquelnote 3, délégué au sein de l'entreprise, militant communiste et beau-père de son frère Jacky. Très vite, Jean-Marie et Christine Villemin voient s'abattre sur eux une forte jalousie familiale et sont victimes de harcèlements. En effet, à partir d', alors que leur ligne téléphonique n'a été installée que le mois précédent, le couple reçoit, comme du reste d'autres membres de la famille, des appels téléphoniques malveillants réitérés émanant d'un individu mystérieux que les intéressés appellent entre eux « le gars » (voire « le gars à la voix rauque »22) et que les commentateurs vont vite surnommer le « corbeau », par allusion au célèbre film de Clouzot20. D'abord muets, ces appels ne tardent pas à se transformer en menaces verbales auxquelles Jean-Marie Villemin fait face avec sang-froid, afin de déstabiliser le(s) harceleur(s). D'ailleurs lui-même et sa femme reconnaîtront plus tard avoir, eux aussi, cédé à la tentation de jouer les corbeaux pour tenter de démasquer celui ou celle qui les persécutait. 

Eh bien voilà, c'est clair, entre autres choses, mon père aussi a toujours refusé de prendre sa carte à la CGT malgré l'insistance du dénommé Michel Le Doaré... Il n'est jamais rentré dans le rang tandis que Jean-Marie Villemin, lui, en est sorti. Le résultat est à peu près le même.

Dans certains secteurs, certaines entreprises ou administrations, il est impératif d'être encarté à la CGT pour pouvoir travailler, c'est le syndicat qui assure les recrutements et la gestion des ressources humaines. A Brest, c'est notamment le cas pour toutes les activités de la zone portuaire. Même les bistrotiers doivent donner leur obole à la CGT pour exercer au port de commerce et certains se plaignent d'ailleurs ouvertement d'y subir un double racket, celui de la police et celui de la CGT.

Concernant l'affaire du meurtre de Grégory Villemin, il faut voir qui organise et finance la défense de Bernard Laroche, sur lequel pèsent quand même de lourdes charges :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_Bartherotte

Benoît Bartherotte


Benoît Bartherotte
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
(78 ans)
Caudéran (Bordeaux)
Nationalité
française
Domicile
Activité
Styliste, homme d'affaires
Autres informations
A travaillé pour
Féraud, Esterel, Ancel-Esterel, Lexmar-France, Ateliers de production Avenir La Ciotat
Parti politique
Ancien soutien de Bernard Tapie

Benoît Bartherotte est un styliste et homme d'affaires français dont la fortune a démarré dans le textile et la confection.

Il a été le bras droit du « milliardaire rouge » Jean-Baptiste Doumeng dans les années 1970.

Il possède depuis 1985 un domaine au Cap Ferret (commune de Lège-Cap-Ferret), où il a fait faire d'importants travaux sans permis pour lutter contre l'érosion marine qui ont défrayé la chronique.

Biographie

Enfance

Benoît-Stanislas-Jésus-Marie-Ludovic Bartherotte, né en 1946, est le fils d'un officier de cavalerie gascon éduqué dans les principes chrétiens1. Il a été élevé chez les jésuites2.

Le monde de la couture

Il travaille à la fin des années 1960 comme associé du couturier Louis Féraud3.

Décrit comme un aventurier proche du Parti communiste et de la CGT1, il devient le bras droit de Jean-Baptiste Doumeng4, le « milliardaire rouge », qui lui cède, en 1977, 50 % des parts qu'il possède dans l'entreprise Jacques Esterel, pour 1 franc symbolique, soit 45 % du total des parts1,5. Il crée les collections et dirige la société ; il se fait connaître en 1980 en portant plainte contre Yves Saint Laurent pour contrefaçon.

Après l'arrivée de la gauche au pouvoir, en 1981, et l'intervention du député PS Christian Pierret, fraîchement élu dans la circonscription de Saint-Dié-des-Vosges, il reprend dans des conditions avantageuse la Société de Filature et Tissage Ancel-Seitz et ses usines de Granges-sur-Vologne et Aumontzey. L'opération est réalisée grâce à d'importants fonds publics1. Il dirige la société, qui a pris le nom d'Ancel-Esterel, de juin 1982 à juin 1984. Christian Pierret et Benoît Bartherotte s'accusent ensuite mutuellement d'avoir détourné les fonds publics destinés à la société et le Trésor public bloque la subvention, ce qui entraîne la même année le dépôt de bilan de la société1.

Soutien puis adversaire de Bernard Tapie

Son implication dans les milieux d'affaires et politiques le conduit à se rapprocher de Bernard Tapie, qu'il soutient dans plusieurs opérations4. Les deux hommes sont proches par leur méthodes et objectifs.

Benoît Bartherotte sert d'intermédiaire entre Bernard Tapie et Jean-Edern Hallier pour mettre fin à la guerre entre les deux hommes6, et, avec Lorrain de Saint Affrique, entre Bernard Tapie et Jean-Marie Le Pen, pour préparer leur débat télévisé de 19947.

« Avant même de penser à Bernard Tapie, la mitterrandie m'a rapidement contacté en 1981 pour que je devienne l'un de leurs hommes de paille. Il s'agissait de prendre la tête d'entreprises, grâce aux banques que les socialistes avaient nationalisées. Ensuite, les bénéfices devaient se perdre dans des filiales installées dans des paradis fiscaux. Quant aux pertes, elles étaient épongées par les Français » affirme-t-il4.

À la tête de Lexmar France, il affirme vouloir relancer le chantier naval de La Ciotat notamment avec une zone franche, mais l'opération ne fonctionne pas8. Il est condamné pour cette affaire à dix ans d'interdiction de diriger, gérer, administrer ou contrôler une entreprise9.

Il se brouille à plusieurs reprises avec Bernard Tapie, allant jusqu'à devenir un opposant féroce. Il dénonce son soutien à Nicolas Sarkozy en 2007 et son attitude après la victoire de ce dernier. « Il est évident qu'il avait fait élire Sarkozy et qu'il estimait qu'on lui devait un renvoi d'ascenseur » estime-t-il2.

Il accuse aussi Bernard Tapie d'avoir participé à un vaste système de détournements de fonds et témoigne devant la police dans l'affaire Adidas10.

Fondateur de l'Association des Petits Porteurs pour l'Annulation de la Vente Litigieuse d'Adidas (Appavla), il affirme être à l'origine de la condamnation du Crédit lyonnais10.

« Bernard Tapie est un thermomètre à purin. Il permet de mesurer l'état de déliquescence et de corruption de la société française » déclare-t-il4.

Le « Robinson » du Cap-Ferret

Depuis l'âge de deux ans, le jeune Benoît passe ses vacances sur le bassin d'Arcachon, précisément à la pointe du Cap Ferret. Il acquiert en 1985 un terrain de 5 hectares, dans la continuité des « 44 hectares »11.

Il fait construire sa demeure sur un terrain classé inconstructible2 et une seconde dans une zone de risque naturel12. Il interdit le passage des habitants et des touristes sur la bande littorale le long de son terrain2, avant que l'État ne valide éventuellement une occupation privative du domaine public13.

Il investit beaucoup d'argent pour construire et entretenir une digue de 487 mètres12. Cet ouvrage, dans une zone en forte érosion, suscite une controverse14 et entraîne plusieurs procès et plaintes dont la plus fameuse est celle débutée en 2001 pour « faux et usage de faux », impliquant le préfet de Gironde Christian Frémont15. La digue a pour but de protéger sa propriété et les habitations qui s'y trouvent. Il les loue ou y invite des personnalités telles que le prince de Monaco, Leonardo DiCaprio, Isabelle Adjani, etc.2. Les locations permettent de financer l'entretien de la digue16. Ces « cabanes », des villas de luxe, servent également de décors de cinéma12 et sont apparues dans de nombreux magazines de décoration17.

Il participe à la médiatisation de son action via de nombreux médias, ouvrages, journaux et magazines télévisés17, jouant de sa « grande gueule »2.

Si le maire de Lège-Cap-Ferret Michel Sammarcelli (1995-2020) gardait ses distances, son successeur Philippe Le Harivel de Gonneville (depuis 2020) prend le contre-pied : « Je veux faire table rase des querelles du passé. Ces défenses ont permis de protéger les propriétés vers le Mimbeau. C’est une évidence absolue. [...] Bartherotte est un interlocuteur indispensable pour sauver le trait de côte et notre territoire »16.

Affaires judiciaires

Benoît Bartherotte a été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires.

Affaires et scandales

Il remporte un procès pour contrefaçon contre Yves-Saint-Laurent en 1985 après plusieurs années de procédure18. Pierre Bergé avait déclaré à propos de cette accusation : « C'est exactement comme si un cul-de-jatte prétendait imiter Noureev »19. En représailles, Pierre Bergé avait fait exclure les représentants de la maison Esterel de la Chambre syndicale du prêt-à-porter des couturiers et des créateurs de mode19.

Il est condamné en 1994 à quinze ans d'interdiction de diriger, de gérer, d'administrer ou de contrôler une entreprise, peine réduite à dix ans par la cour d'appel d'Aix-en-Provence.

En 2001, débute l'instruction concernant la plainte de Bartherotte pour faux en écriture publique à l'encontre du plan de prévention des risques littoraux (PPRL), qui classe sa propriété du cap Ferret en zone rouge, donc inconstructible20.

Le 14 juin 2001, la justice ordonne la destruction d'une demeure de 337 m² construite illégalement21.

Il est entendu comme témoin à charge dans l'affaire Tapie-Crédit Lyonnais en 201322.

Il est condamné pour diffamation en 2014 après une plainte de Gilles Sammarcelli, fils du maire de Lège-Cap-Ferret23. Cette affaire a pour origine un incendie suspecté de criminel dont ont été victimes Benoît Bartherotte et son fils Antonin24.

En décembre 2015, il tire en l'air face à deux pêcheurs qui auraient pénétré sur sa propriété13. Lors de la première instance d'avril 2017, Benoît Bartherotte est relaxé alors que les pêcheurs sont condamnés à une amende et des dommages et intérêts pour violation de domicile25. Mais en mars 2019 il est condamné en appel pour violences volontaires avec arme à une amende de 5 000 euro dont 4 000 avec sursis, à la confiscation de l’arme saisie et l’interdiction de détenir une arme pour une durée de cinq ans. Les pêcheurs quant à eux sont relaxés. En effet, Benoît Bartherotte n’est pas propriétaire de la digue, ouvrage de défense contre l’érosion marine qu'il a construit sur le domaine public maritime (DPM). Cet ouvrage est sous le régime d’une autorisation d’occupation temporaire (AOT), à usage privatif, concédée à Benoît Bartherotte et strictement limité à son entretien et sa mise en sécurité. Malgré le fait qu'il entretient la confusion entre l’AOT, la zone de péril définie par arrêté et sa propriété, il ne peut prétendre à priver les promeneurs d’accéder à la pointe du Cap Ferret. En juillet 2021, la Cour de cassation confirme la condamnation de la cour d’appel26.

Organisateur de la défense de Bernard Laroche dans l'affaire Grégory

Bernard Laroche, arrêté pour l'enlèvement de Grégory Villemin, fait partie de la section CGT d'une des usines dont Bartherotte est propriétaire depuis peu dans la vallée de la Vologne. L'homme d'affaires soupçonne son ancien allié Christian Pierret d'avoir fait intervenir le ministre de la Défense Charles Hernu pour déstabiliser l'entreprise en faisant arrêter Laroche1.

Bien qu'il ne connaisse rien du dossier, il missionne rapidement, aux frais de la société Esterel, un avocat en sus de ceux de la CGT dont Paul Prompt, du barreau de Paris, et de Gérard Welzer, du barreau d'Épinal, pour défendre Bernard Laroche. « Un avocat d'ouvrier qui n'aura pas peur d'affronter les gendarmes et le gouvernement »1,27, Mario Stasi, frère de l'ancien ministre Bernard Stasi1. Très impliqué, il prend en charge les frais judiciaires de l'affaire28. Il est aussi à l'origine d'une pétition signée par les employés de l'usine.

Lors de la relance de l'affaire en 2017, il maintient son soutien à Bernard Laroche, et renouvelle ses accusations contre Christian Pierret, coupable selon lui de graves irrégularités28.

Cinéma et littérature

Benoît Bartherotte a interprété un petit rôle dans le film de Pascal Thomas Ensemble, nous allons vivre une très, très grande histoire d'amour... (2010) aux côtés de Julien Doré et Marina Hands2.

Il est l'un des personnages du roman de Frédéric Beigbeder Un barrage contre l’Atlantique (2022)29,30.

Vie privée

Benoît et Élisabeth (dite « Zaza ») Bartherotte sont parents de sept enfants2 : Marguerite et Philippe, stylistes fondateurs de la marque de vêtements G. Kero31, Antonin, chanteur de l'ex-groupe Hangar32 et bassiste de Papooz33, Martin et Hadrien qui ont créé une petite entreprise réalisant des maisons en bois sur mesure34, Marie qui travaille avec les chevaux et Marion qui est dans le dessin35.

Anciens mandats

  • PDG de la maison de couture Jacques Esterel
  • PDG Lexmar France
  • PDG Ateliers de production Avenir La Ciotat

Notes et références


  • (en) Laurence Lacour, Le Bûcher des innocents, Les Arènes, , 896 p. (ISBN 978-2-35204-540-3, présentation en ligne [archive])

  • « Qui est Benoît Bartherotte, l'homme qui flingue son (ex) ami Bernard Tapie? », La Tribune,‎ (lire en ligne [archive], consulté le )

  • Dominique Delpiroux, « L'homme qui déplace des montagnes dans la mer », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne [archive], consulté le )

  • Ian Hamel, Notre ami Bernard Tapie, Archipel, , 384 p. (ISBN 978-2-8098-1755-3, présentation en ligne [archive]).

  • Jacques Lamalle, Jean-Baptiste Doumeng : le milliardaire rouge : document, J.-C. Lattès, (lire en ligne [archive])

  • Jean-Claude Lamy, Jean-Edern Hallier, l'idiot insaisissable, Albin Michel, , 608 p. (ISBN 978-2-226-42230-9, présentation en ligne [archive])

  • Dominique Albertini et David Doucet, Histoire du Front National, Tallandier, , 384 p. (ISBN 979-10-210-0303-3, présentation en ligne [archive])

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  • « Affaire Grégory : «Je défendrai l’honneur de Bernard Laroche» », leparisien.fr,‎ 2017-08-23cest22:15:58+02:00 (lire en ligne [archive], consulté le )

  • Grégory Plouviez, « «Un barrage contre l’Atlantique» : Frédéric Beigbeder, à la recherche de la phrase parfaite [archive] », sur leparisien.fr, (consulté le ).

  • « Un barrage contre l’Atlantique » [archive], grasset.fr, consulté le 4 janvier 2022.

  • Vicky Chahine, « Les figurines de style de G. Kero », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le )

  • « Vidéo. Le nouveau clip d’Antonin Bartherotte tourné au Cap Ferret [archive] », sur sudouest.fr, (consulté le )

  • « Vidéo. Le nouveau clip d’Antonin Bartherotte tourné au Cap Ferret [archive] », sur SudOuest.fr (consulté le )

  • « Au sommet du succès [archive] », sur lexpress.fr, (consulté le )

    1. « Le Cap Ferret : à la pointe du rêve [archive] », sur grazia.fr, (consulté le )

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