Mes aventures récentes avec la Cène de Léonard de Vinci, soit quelques réflexions et conclusions originales qui auraient pu disparaître à peine publiées, mon harceleur d'habitude depuis 2008 au moins ayant sitôt demandé la suppression de cet article, comme je viens de le montrer, me rappellent ma participation à la réalisation d'une fresque en cours de dessin, en classe de 6ème.
En fait, toutes mes tentatives d'en dessiner un petit morceau provoquaient les coups de gomme systématiques d'une camarade de classe qui ne supportait pas que j'aie toujours les meilleures notes partout et profitait de l'aspect collectif de ce travail pour m'empêcher d'y participer, exactement comme pour les sports collectifs où je subissais aussi l'ostracisme de mes camarades de classe qui m'ignoraient totalement, sauf en handball quand j'allais piquer le ballon au camp adverse, seul moyen pour moi de participer au jeu.
La prof de dessin, ancienne soixante-huitarde, en était très contente.
Ce qui était finalement mon absence totale de participation à la réalisation de cette fresque lui avait permis de dresser de moi un portrait très négatif, correspondant à tout le mal qu'elle pensait des bons ou très bons élèves, mais pas du tout à ma personnalité réelle, ni bien sûr à ce qui s'était passé.
Elle m'avait prise en grippe dès le début de l'année alors que je me révélais excellente en tout, ayant toujours les meilleures notes partout, et de loin, sauf en sport, et en dessin avec elle.
Puis elle avait tenté d'entraîner d'autres profs dans ses délires haineux à mon encontre, avec un certain succès auprès de certains ou certaines, notamment la prof de français qui était sa copine, ce qui néanmoins n'empêchait pas cette dernière de m'attribuer toujours les meilleures notes, comme quasiment tous ses collègues.
L'année suivante, nous avions changé de prof de dessin.
Nous avions désormais une vraie professionnelle, avec qui j'ai toujours eu les meilleures notes en dessin et peinture, comme dans toutes les autres matières à la seule exception du sport. Celle-là m'aimait bien, j'étais douée. Et mai 68, elle s'en foutait...
En français aussi, nous avions changé de prof.
Avec la nouvelle prof de français, les débuts furent un peu difficiles. Pour le tout premier devoir de l'année, elle m'avait fait cette réflexion très désagréable en me rendant ma copie : "Tu diras à maman que je lui ai mis 14 !" Contrairement à ce premier devoir, le second était fait en classe, et en rendant les copies, elle m'avait fait des excuses pour sa vacherie de la fois précédente. Là, elle ne m'avait pas mis 14 mais 17, et par la suite, comme tous les autres, elle m'a toujours attribué de très bonnes notes, les meilleures. Et j'étais très bien vue avec elle, mai 68 n'était pas sa tasse de thé...
A peine mon article du 3 octobre 2024 concernant la Cène de Léonard de Vinci était-il publié que Google recevait des demandes de suppression de cet article...
Pour preuves, ces visites de Google sur cet article qui fort heureusement n'ont été suivies d'aucune suppression :
Cet article ne contient strictement aucune mention à mes harceleurs, mais simplement une analyse originale de la célèbre fresque de Léonard de Vinci et des informations concernant son entourage, notamment ses parents.
Comme d'habitude lorsque c'est le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi qui demande des suppressions de mon blog, c'est le bureau indien de Bangalore qui est intervenu.
Curieusement, juste avant ses visites d'aujourd'hui, j'ai encore eu celle-ci, sur la page de mon blog consacrée au malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi et à la pédophilie :
San Juan, National Capital Region, Philippines, Globe Telecom209.35.165.233
Et précédemment, le 27 septembre 2024, sur un article concernant à la fois Sandrine Rousseau et la pédophilie, pour y déposer des publicités pour un site indien (toujours le même depuis des mois, quel que soit l'article spammé) :
Par ailleurs, mon lecteur de Singapour que j'identifie comme étant le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi s'était aussi manifesté le 3 octobre 2024 :
C'est mon plus gros "lecteur", et de loin, depuis le début de cet été :
Et voici toutes mes visites depuis sa publication le 3 octobre 2024 à 14h55 pour cet article concernant la Cène de Léonard de Vinci dont le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi demande la suppression :
Soit : 23 consultations au total à cette heure, dont, pour la journée
d'hier, 4 octobre 2024, les seules 3 visites de Google juste avant
20h00, et 6 consultations le 3 octobre 2024.
Autrement dit, il a bien sollicité Google dès qu'il l'a vu, sitôt après sa publication le 3 octobre 2024 dans l'après-midi.
Comportement similaire à celui qui fut toujours le sien de 2008 à 2010 sur les sites Rue89 puis Le Post, où il intervenait constamment pour demander la suppression de mes textes ou commentaires anonymes, non pas parce que je l'aurais "attaqué", ce qui n'était jamais le cas, mais parce qu'il ne pouvait absolument pas tolérer mes succès sur ces sites, en nombres de vues sur Le Post ou précédemment sélection de commentaires particulièrement intéressants ou pertinents sur le site Rue89.
Et encore durant les trois années d'activité de mon ancien blog "Un petit coucou" sur OverBlog, de fin mars 2010 à juin 2013, où ses grosses crises de demandes de suppression étaient toujours déclenchées, non pas par la publication d'articles le concernant, mais par celle d'articles où j'exposais quelque peu qui j'étais, quelles étaient ma formation et mon expérience professionnelles.
Ce qui lui est véritablement insupportable depuis le début de ses harcèlements à mon encontre en 2008 et les a toujours provoqués est que je puisse me faire connaître pour ce que je suis réellement, et non pour les inventions calomnieuses à mon encontre de sa complice la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, lesquelles circulaient déjà dans tous ses réseaux depuis très longtemps.
“Je
me suis permis de bouleverser l'ordre établi” - Thomas Jolly se livre
sur la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024
Le
26 juillet 2024, les Jeux olympiques de Paris ont été lancés avec une
cérémonie d'ouverture hors norme sur la Seine. Rencontre avec Thomas
Jolly en charge de la direction artistique de ce grand moment.
Photographe Annie Leibovitz - Réalisation Max Ortega
Sur
les bords de Seine, ils seront environs 300 000 spectateurs à admirer
la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Devant les écrans, ce sera
plus d’1,5 milliard de spectateurs qui découvriront la direction
artistique que lui a conférée Thomas Jolly.
Il y a quelques mois, Vogue avait rencontré le metteur en scène
français master ès Shakespeare, qu’il a souvent porté aux planches avec
une flamboyante modernité, et récemment couronné du succès d’une
nouvelle version de la comédie musicale Starmania.
Celui qui a consacré deux ans de sa vie aux J.O. parisiens de 2024
avait partagé ses ambitions comme ses angoisses. À dix jours de cet
événement mémorable, il en livre certaines de ses clés tout en se
confiant sur ses émotions de metteur en scène XXL. A commencer par
l’annonce de ses collaborateurs la romancière Leïla Slimani, détentrice d’un prix Goncourt, la scénariste Fanny Herrero, qui a écrit les séries Dix pour cent et Drôle, l’historien Patrick Boucheron et un auteur de théâtre, ami et collaborateur de longue date de Jolly, Damien Gabriac. “Ensemble, nous avons construit le récit des quatre cérémonies”, précise Thomas Jolly, qui cite également Victor Le Masne à la direction musicale, Maud le Pladec à la danse, Daphné Burki au stylisme, Emmanuelle Fabre et Bruno sur la scénographie.
Rencontre avec Thomas Jolly avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024
Vogue
France. Pour la première fois dans l'histoire de la cérémonie
olympique, l’événement sort du stade. Un premier grand challenge,
n’est-ce pas ?
Thomas Jolly.
D’autant plus que je me suis permis de bouleverser l'ordre établi de
cérémonie habituelle, à savoir une partie artistique, une partie de
délégation et une partie de protocole. J’ai décidé de les entremêler
pour une soirée de 3 heures 45 qui fait s’alterner les pays du monde
entier, défilant au sein d’une douzaine de tableaux. Comme les athlètes
vont passer entre le pont d'Austerlitz et le pont d’Iéna, cette grande
fresque puise sa matière dans tous les sites historiques qu’ils
traversent. Et quelle matière fabuleuse !
Dont on pourra pleinement profiter vu que vous avez choisi de faire débuter la cérémonie à 19h30…
En
effet, je suis attentif à l’enjeu écologique. Démarrer la cérémonie à
cet horaire permet de bénéficier au maximum de la lumière naturelle afin
de ne pas déployer de l’énergie électrique pour l’éclairage. Par
ailleurs, le fleuve n’est pas impacté par les travaux artistiques. Nous
avons étudié les lieux où les poissons frayaient afin de ne pas déranger
les habitats naturels. Rien ne tombe dans la Seine. Tout est
respectueux de l’environnement dans lequel on s’inscrit. Il a été décidé
d’investir plutôt les monuments, les ponts, l'histoire, les façades,
les quais… Et ces endroits sont investis par environ 3 000 artistes
venus de toutes les disciplines : danse, cirque, musique, acrobatie,
comédie... Cette cérémonie, je l’appelle la grande célébration de notre
humanité partagée !
Une humanité sans cesse mise à mal, et qui a donc besoin de réconfort ?
Absolument.
Tous les quatre ans, les Jeux Olympiques proposent un arrêt sur image,
une photographie du monde, puisque le monde entier nous regarde. C’est
d’ailleurs, sur la planète, le seul événement à ce point suivi. C’est
aussi le moment de célébrer cette humanité partagée avec ce qu’elle a à
la fois de joyeux, de ludique et de fédérateur, mais aussi de se
confronter à nos inquiétudes liées aux conflits et aux différents
fléaux, de l’ordre du climat écologique ou de la guerre. Car l’olympisme
se base également sur des valeurs de paix – notamment la trêve
olympique, très importante dans l’histoire des Jeux Olympiques.
Ce soir-là, le public des J.O. brillera par sa diversité d’âge, d’origine, de classe sociale…
Avec
les auteurs, nous avons souhaité travailler sur un grand nous. Nous
sommes une multitude, nous venons d’endroits divers, nous avons grandi
de manière différente, avec des apports culturels distincts, mais nous
formons un grand tout. Et c’est ce soir-là qu'on doit le célébrer. Tout
comme la France doit défendre ses trois valeurs cardinales : liberté,
égalité, fraternité.
Pour vous, quel est le défi le plus crucial de cette cérémonie ?
Quel
enchantement de voir sortir des ateliers les décors et les costumes, de
voir ces artistes qui se rencontrent, qui créent, qui collaborent.
Notre enjeu, dans les dix prochains jours, c’est de réussir à
rassembler, en très peu de temps, ces 100 000 pièces d’un puzzle géant.
Car si on se prépare énormément, il faut bien garder en tête que cette
cérémonie ne sera jamais répétée dans son intégralité afin de garder
sa confidentialité. L’objectif est que tout le monde découvre
simultanément le spectacle ! Pour moi qui aie l’habitude des filages, ce
type de logiciel est nouveau…
C’est ce qu’on pourrait qualifier de numéro d’équilibriste ?
Complètement.
C’est cela qui est grisant, dans la création des concepts comme des
process… Cette cérémonie étant pionnière, il n'y a pas de modèle à
suivre, et nous nous situons dans une création absolue. Impossible de
s’ennuyer ! D’autant que les spectateurs présents ce soir-là au bord du
fleuve seront étalés sur six kilomètres. Personne ne verra la même chose
en même temps, chacun va donc vivre une expérience de cérémonie
différente. Pour cela, je travaille depuis plus d’un an sur le
storyboard de la retransmission. Il fallait non seulement concevoir le
spectacle mais aussi la manière de le recevoir, qu’on soit au Venezuela
ou assis sur les quais de Seine.
Durant cette cérémonie, quel moment avez-vous le plus hâte de vivre ?
Ce
sera très émouvant de voir le premier bateau passer le pont
d’Austerlitz, c’est-à-dire quand quand les athlètes entreront dans
Paris. C’est eux, le fil principal de la cérémonie. Et j’ai très hâte de
ce que la vasque s’allume. Car les Jeux Olympiques auront commencé !
Après dix-huit mois à concevoir et défendre cette mise en scène, face à
des contraintes budgétaires, météorologiques ou patrimoniales, je serais
heureux qu’on la partage enfin.
Qu’aimeriez-vous que les spectateurs ressentent devant cette cérémonie ?
D’une
part, de la surprise. Pendant des mois, beaucoup de rumeurs ont circulé
sur cette cérémonie. Mais je voulais absolument préserver l’émotion de
la découverte et pour l’instant, nous y sommes parvenus. D’autre part,
de l’amour. Celui qu’on se porte à soi-même, comme aux autres. Notre
diversité et notre vivre ensemble est à célébrer… surtout suite aux
récentes élections françaises. Un moment difficile durant lequel ont été
proférés des discours contraires à l’idée d’accueil et de bienveillance
qui sont des valeurs olympiques. Se dire qu’on s’aime fera du bien. Et
en France, on sait très bien le faire dans les chansons, les poèmes, les
livres, les pièces de théâtre, les films… N’oublions pas que Paris est
la capitale de l’amour !
Le
patron du groupe LVMH étend son empire en Italie, en faisant
l’acquisition de l’un des plus grands joyaux de Milan, la Casa degli
Atellani et son vignoble, aujourd’hui ouverts au public. Mais l’usage
futur de ce bijou architectural reste incertain.
Alors qu’il vient de reprendre le titre d’homme le plus riche du
monde devant Elon Musk, Bernard Arnault agrandit son empire, dans la
capitale économique italienne. Après avoir mis la main sur la célèbre
pâtisserie historique Cova en 2013, le président-directeur général du
groupe LVMH s’est offert un véritable joyau milanais en achetant la Casa degli Atellani
fin décembre, l’une des plus belles demeures de Milan, située corso
Magenta, à quelques encablures de l’église Santa Maria delle Grazie qui
abrite la Cène de Léonard de Vinci.
Un prestigieux vignoble du XVème siècle
Derrière la magnifique bâtisse ayant appartenu à Giacometto di Lucia
dell’Atella, à qui on doit son nom, et restaurée au siècle dernier par
le fameux architecte Piero Portaluppi (également auteur de la villa
Necchi Campiglio), se trouve un vignoble de 8.300 mètres carrés. Et pas
n’importe lequel puisqu’il représente le dernier vignoble au monde à
être situé en plein centre d’une métropole. Il s’agit surtout d’un
vignoble ayant appartenu à Léonard de Vinci. Le génie italien l’a en
effet reçu en cadeau de la part du duc de Milan Ludovico il Moro à la
fin du XVème siècle, en récompense de la Cène qu’il peignait dans le
réfectoire de Saint Maria delle Grazie, situé en face de la bâtisse. A
l'occasion de l'Exposition universelle de 2015, le vignoble a été
replanté et reconstruit par des agronomes avec le même cépage de
l'époque de l'artiste visionnaire, un Malvasia.
Par cette acquisition, Bernard Arnault, confirme ses intérêts pour la
viticulture, après avoir déjà acheté le Clos des Lambray en Bourgogne.
Quel futur pour la maison-musée de Milan ?
Ces dernières années, Casa Atellani est entrée dans le circuit des Maisons-musées de Milan à visiter, en plus de son activité dédiée à la location avec ses cinq appartements nichés dans la demeure.
Le domaine n’est par ailleurs pas étranger au monde de la mode. Au cours
de ces dernières années, il a déjà servi d’écrin à des événements de
Dior et de Dolce&Gabbana,ainsi qu’à un défilé de Philosophy de
Lorenzo Serafini. Les suppositions quant à l’usage à venir de ce joyau
architectural vont aujourd’hui bon train, mais il devrait sans doute
continuer à servir de théâtre pour de grands événements. De son côté, la
ville de Milan espère que le domaine restera ouvert pour des visites du
public.
C'est pourtant vrai : en se tournant vers Platon et non Jésus, Léonard de Vinci et son amant reconnaissent pour maître Socrate, le corrupteur de la jeunesse...
Par ailleurs, le principal personnage en jaune de ce tableau n'est pas Judas mais Saint André.
Seul son frère Saint Pierre porte aussi du jaune, peu visible car son corps est masqué par celui de Judas, et c'est le personnage dont le comportement est le plus inquiétant : il menace son frère en douce d'un couteau tout en susurrant quelque parole aussi choquante à l'attention de Jean - par exemple : "Donne-moi la prééminence dans ton évangile..."
L'intéressé est le seul à ne pas agiter les mains dans tous les sens, elles restent croisées, signifiant : "Cause toujours, beau merle..."
D'aucuns diraient encore : "La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe."
Le
récit n'est pas très clair sur la raison pour laquelle Dieu a rejeté le
sacrifice de Caïn. Certaines interprétations traditionnelles
considèrent Caïn comme l'initiateur du mal, de la violence ou de la
cupidité. Selon la Genèse, Caïn était le premier humain né et le premier
meurtrier.
Une
question se pose dès le début du récit : pourquoi Dieu a-t-il rejeté le
sacrifice de Caïn ? Le texte déclare : « Au fil du temps, Caïn apporta
des fruits de la terre en offrande à l’Éternel. Abel apporta aussi une
offrande : la graisse des premiers-nés de son troupeau. L’Éternel
regarda Abel et son offrande avec faveur, mais Caïn et son offrande ne
le regardèrent pas avec faveur. » [ 2 ]
Il convient de noter la différence dans le type de sacrifice : les
fruits de la terre sont renouvelables et sans effusion de sang, tandis
que la graisse est mise à part pour l’Éternel [ 3 ] et prélevée sur les premiers-nés, ce qui indique un acte de foi, car il n’est pas garanti qu’il y en aura davantage. Le Midrash
suggère que bien qu’Abel ait apporté la meilleure viande de son
troupeau, Caïn n’a pas mis de côté pour Dieu le meilleur de sa récolte. [ 4 ]
Selon Genèse 4:1–16
, Caïn a traîtreusement assassiné son frère Abel, a menti à Dieu sur le
meurtre et a été maudit et marqué à vie. La terre étant maudite pour
boire le sang d'Abel, Caïn n'était plus en mesure de cultiver la terre.
Il devient un « fugitif et un vagabond » et reçoit une marque de Dieu -
communément appelée la marque de Caïn - afin que personne ne puisse se venger de lui. [ 6 ]
Osiris (du grec ancien : Ὄσιρις / Ósiris) est un dieu du panthéon égyptien et un roi mythique de l'Égypte antique. Inventeur de l'agriculture et de la religion, son règne est bienfaisant et civilisateur. Il meurt noyé dans le Nil, assassiné dans un complot organisé par Seth, son frère cadet. Malgré le démembrement de son corps, il retrouve la vie par la puissance magique de sa sœur Isis. Le martyre d'Osiris lui vaut de gagner le monde de l'au-delà dont il devient le souverain et le juge suprême des lois de Maât.
N.B.: Si Saint Pierre a bien pris le pouvoir à Rome, Saint André est pour sa part considéré comme le fondateur de l'Eglise de Constantinople.
Or, Léonard de Vinci est le fruit d’une relation amoureuse illégitime entre un Italien, Messer Piero Fruosino di Antonio da Vinci, notaire âgé de 25 ans et descendant d’une famille de notaires, et une jeune femme de 22 ans (ou plutôt 15 ans) nommée Caterina, qui pourrait être une esclave venue du Moyen-Orient (Wikipédia) :
Pourtant qualifiée de « fille de bonne famille » par le biographe Anonimo Gaddiano,
la mère de Léonard, Caterina, serait selon la tradition fille de
paysans pauvres et, donc, fort éloignée de la classe sociale de ser
Piero. Depuis , des recherches menées sur les documents
communaux et paroissiaux ou sur les registres fiscaux tendent à
l'identifier à Caterina di Meo Lippi, fille de petits cultivateurs, née
en et orpheline à l’âge de 14 ans. Cependant, d'après les conclusions disputées d'une étude dactyloscopique de , elle pourrait être une esclave venue du Moyen-Orient8,9.
Selon Alessandro Vezzosi, directeur du Musée Leonardo da Vinci, il est
établi que Piero était le propriétaire d'une esclave du Moyen-Orient
appelée Caterina, qui a donné naissance à un garçon appelé Leonardo.
Cette thèse d'une esclave venue du Moyen-Orient
est soutenue par la reconstruction de l’empreinte de l'index gauche de
Léonard à partir de quelque 200 empreintes digitales — la plupart
fragmentaires — tirées d'environ 52 feuillets des notes de Léonard10. En , le professeur Carlo Vecce identifie la mère de Léonard, Caterina, comme étant probablement une esclavecircassienne, vendue et revendue plusieurs fois à Constantinople puis à Venise. Finalement achetée par le père de Léonard, celui-ci l'affranchira après avoir eu un enfant d'elleN 5,11.
Ses modèles pour Saint Pierre et Saint André, ainsi que Saint Jean / Marie Madeleine, pourraient ainsi être des membres de sa famille représentant ses deux affiliations, d'autant que La Cène est réalisée de 1495 à 1498 alors qu'en juillet 1493 Léonard a accueilli chez lui une femme nommée Caterina qui pourrait être sa mère
âgée de 58 ans, qu'il aurait prise en charge jusqu'à son décès en 1495 ou 1496. Après sa naissance, son père ser Piero l'avait mariée avec un fermier et chaufournier local ami de la famille de Vinci, Antonio di Piero del Vaccha dit « Accattabriga (bagarreur) », dont elle avait eu cinq autres enfants.
Le sombre Judas tenant fermement sa bourse serait-il un des personnages ayant vendu ou acheté sa mère, ou éventuellement reçu une dot pour l'épouser ?
Devenue livide, résignée, très affligée, voire cadavérique, les yeux fermés et les mains jointes comme sur son lit de mort, cette dernière est le double en miroir du Christ.
Enfin, Léonard de Vinci a été formé à l'atelier d'Andrea del Verrocchio, ami de son père lui-même prénommé Pierre.
Avant de se mettre en scène avec Salaï et d'indiquer ses orientations personnelles (Platon), il a bien précisé quelles étaient ses origines et sa formation, les églises auxquelles il a tourné le dos.
P.S. : Des portraits des parents de Léonard de Vinci se trouvent sur Geneanet, confirmant que Saint Pierre est bien son père et Saint Jean / Marie Madeleine sa mère :
Léonard de Vinci n'est qu'à moitié italien : sa mère Caterina était une princesse caucasienne devenue esclave*
La découverte du professeur Carlo Vecce, philologue et historien de la Renaissance.
Un document découvert aux Archives d'État de Florence révèle que la mère
de Léonard de Vinci s'appelait Caterina et qu'elle était une princesse
circassienne, fille du prince Yakob, qui régna sur l'un des royaumes des
plateaux des montagnes du nord du Caucase : après avoir été kidnappée,
probablement par les Tartares, elle fut asservie et revendue aux
Vénitiens. Les détails sur la nouvelle identité de la mère du génie de
la Renaissance, qui n'aurait donc été qu'à moitié italienne, ont été
découverts par le professeur Carlo Vecce, philologue et historien de la
Renaissance, professeur à l'Université de Naples "L'Orientale" , qui
pendant dix ans de recherche s'est surtout consacré à la figure et à
l'œuvre de Léonard.
Le professeur Vecce a mis en lumière l'acte de libération de Caterina
«filia Jacobi eius schiava seu serva de partibus Circassie». L'acte fut
dressé le 2 novembre 1452, environ six mois après la naissance de
Léonard, à la demande du propriétaire de l'esclave, une certaine Ginevra
d'Antonio Redditi, épouse de Donato di Filippo di Salvestro Nati.
Léonard était le fils aîné de Piero mais pas de Caterina, car, explique
Vecce sur la base des documents des Archives d'État de Florence, comme
les "Mémoires" du savant humaniste Francesco di Matteo Castellani, il
semble qu'en 1450 elle avait déjà été enceinte résultant en fait une
infirmière infirmière. Vecce émet également l'hypothèse que le notaire
Piero a fait l'amour avec Caterina au Palazzo Castellani, aujourd'hui
siège du Museo Galileo, sur les rives florentines.
D'après la reconstitution de Carlo Vecce, l'audacieux voyage depuis les
montagnes du Caucase amena Catherine, les chaînes aux mains, jusqu'à
Azov, l'antique Tana, à l'embouchure du fleuve Don, d'où elle fut
ensuite transportée à travers la mer Noire en 1439 jusqu'à
Constantinople : ici, elle passa entre les mains de marchands vénitiens,
qui la transférèrent dans la lagune de Venise l'année suivante, tandis
qu'en 1442, elle arriva à Florence vers l'âge de 15 ans, où elle était
servante et infirmière dans la maison de Ginevra. C'est ici que Caterina
rencontra Piero da Vinci, le notaire avec qui elle conçut son fils
illégitime né le 15 avril 1452, à Anchiano, un petit village de la
commune de Vinci.
Notes concernant l'union
Union avec Piero da VINCI
Elle n’avait que 15 ans quand elle a été séduite, en juillet 1451, par
Piero da Vinci, alors âgé de 25 ans. L’homme de loi était marié ; sa
famille aurait fourni une dot à la jeune femme.
P.S.: Encore quelques précisions sur les parents de Léonard de Vinci, notamment sa mère Caterina qui était très probablement une Juivecircassienne née dans le Caucase, enlevée à l'adolescence et vendue comme esclave sexuelle à plusieurs reprises en Russie, à Constantinople et à Venise. Elle avait déjà eu plusieurs enfants de son précédent maître avant d'être achetée et affranchie par Pierre de Vinci.
Né de mère juive, Léonard était donc juif.
Egalement des précisions sur Salaï, élève, amant et fils adoptif de Léonard que celui-ci avait lui-même acheté à dix ans à son père Pietro di Giovanni, locataire d'un domaine viticole lui appartenant près de la Porta Vercellina à Milan.
Salaï s'est marié après la disparition de Léonard de Vinci qui, lui, est toujours resté célibataire et sans enfants.
Pierre de Vinci4 ou Piero Da Vinci, de son nom complet Ser Piero d'Antonio di ser Piero di ser Guido Da Vinci ou Messer Piero Fruosino di Antonio Da Vinci (1426 – ) est un notaire, puis un chancelier et ambassadeur de la République florentine5 et descendant d’une riche famille de notables italiens. Il est le père de Léonard de Vinci et d'autres enfants.
Nom
Le nom « Vinci » provient de celui des vinchi, plantes assimilables à des joncs, utilisées dans l'artisanat toscan et poussant près du ruisseau Vincio6.
Dès le XIIIe siècle, « Vinci » est le patronyme dérivé du toponyme
de provenance ou de résidence pour la famille de Léonard, mais pour
elle, « Da Vinci » peut s'écrire avec une majuscule pour se différencier
d'autres habitants de Vinci dits da Vinci et di Vincio, certains également notaires7.
Biographie
Origines
Ser Piero da VinciNote 1 est issu d'une famille faisant fonction de notaires ou magistrats depuis quatre générations au moins ; son grand-père devient même chancelier de la ville de Florence.
Il est le fils d'Antonio da Vinci (v. 1371 - v.1464) (fils du notaire
Piero da Vinci (1360 - 1417), petit-fils de Guido da Vinci et
arrière-petit-fils de Michele da Vinci), propriétaire terrien, et de
Lucia di ser Piero di Zoso da Bacchereto (v. 1393 - 1469/80) (fille du
notaire ser Piero Zosi de Bacchereto et petite-fille d'un potier), de vingt ans sa cadette7.
Cependant, Antonio, père de ser Piero et grand-père de Léonard, anciennement marchand au Maroc et en Espagne7, préfère se retirer à Vinci pour y mener une paisible vie de gentilhomme campagnard en profitant de rentes que lui rapportent les métairies et les vignes qu'il possède dans la petite ville. Même si certains documents le nomment avec la particule Ser,
il n'a officiellement pas droit à ce titre dans les documents
officiels : tout semble prouver qu'il n'a pas de diplôme et qu'il
n'exerce pas de profession définie9 mais il tient cependant les registres notariaux de son père et rédige des accords privés10.
D'Antonio et Lucia, quatre enfants sont documentés : Piero
Frosino, Guliano (1428 - v. 1431), Violante Elena (née en 1432) et
Francesco Guido (1436 - v. 1504)7.
Activités
Ser Piero, l'aîné d’Antonio et père de Léonard, reprend le flambeau de ses ascendants notaires et trouve le succès à Pistoie puis à Pise pour s’installer, vers , à Florence. Son bureau se situe au palais du Podestat, le bâtiment des magistrats qui fait face au palazzo Vecchio, le siège du gouvernement, alors appelé Palazzo della Signoria. Des monastères, des ordres religieux, la communauté juive de la ville et même les Médicis font appel à ses services11,9.
Outre notaire et en 1474 pour la taxe sur le vin (gabella del vino),
il est également propriétaire terrien et entrepreneur (maisons, terres
agricoles, moulins, fours...). En 1478, il est élu avec son père Antonio
syndic et procureur de la commune de Vinci7.
Dans la même annonce, les Conseils des Douze et des Seize approuvent la
concession perpétuelle d'un moulin qu'ils doivent restaurer,
appartenant à la commune, à Piero et Francesco da Vinci, ainsi qu'à
leurs enfants12.
Mariages et enfants
En 1452, naît son fils, Léonard de Vinci, d’une relation amoureuse illégitime avec une jeune femme de 22 ans nommée Caterina di Meo Lippi (v. 1431 – v. )Note 2,14, qu'il rencontre chez l'un de ses clients, Vanni di Niccoló di ser Vanni15. Des recherches ultérieures montrent qu'elle était très probablement une Juivecircassienne née dans le Caucase, enlevée à l'adolescence et vendue comme esclave sexuelle à plusieurs reprises en Russie, à Constantinople et à Venise16,17. À cette époque, il existait plus de 500 esclaves à Florence15.
Finalement, elle est achetée à Ginevra d'Antonio Redditi et Donato di
Filippo di Salvestro Nati par son notaire Piero da Vinci qui affranchit la jeune fille, le 2 novembre 1452, après avoir eu un enfant d'elle en avril de la même année17,16,18,Note 3.
Ayant déjà eu plusieurs enfants avec son précédent maître florentin
Donato, Caterina aura encore d'autres enfants, après Léonard, avec son
futur mari Antonio di Piero del Vaccha dit Accattabriga (« le Querelleur »)16.
Lors de la cérémonie du baptême de Léonard, le dimanche suivant sa naissance13 dans l'église de Vinci par le curé de la paroisse, son père Piero et sa mère Caterina sont absents car ils ne sont pas mariés19. En revanche, y assistent de nombreux notables de la ville et d'aristocrates importants des environs, dont dix seront les parrains de l'enfant19.
Le lendemain du baptême, ser Piero retourne à ses affaires à Florence.
Ce faisant, il prend des dispositions pour que Caterina se marie
rapidement avec une personne acceptant sa situation délicate, soit le
fermier et chaufournier - et probablement aussi mercenaire comme son frère Andrea19 -, ami de la famille de Vinci : Antonio di Piero del Vaccha da Vinci dit « Accattabriga (bagarreur) », originaire de Campo Zeppi dans la ville de San Pantaleo, près de Vinci, où le couple de circonstances s'installera 20 : peut-être agit-il ainsi pour éviter les commérages d'avoir abandonné une mère et son enfant21. Caterina di Meo Lippi sera alors connue sous le nom de « Cattabriga ou Accattabriga » (dans les archives locales)22 ou de « Buti del Vacca »23.
Malgré son statut d'enfant illégitime à l'époque, Léonard est accueilli avec joie par sa famille paternelle da Vinci19. Il semble qu'il soit resté auprès de sa mère le temps du sevrage
— soit environ 18 mois —, puis ait été confié à son grand-père
paternel, Antonio da Vinci, chez qui il passe les quatre années
suivantes en compagnie notamment de son oncle Francesco24,25. Les familles maternelle et paternelle demeurent en bons termes : le beau-père Accattabriga
travaille dans un four loué par ser Piero, ils font tous deux partie du
Conseil des Seize de Vinci et ils apparaissent régulièrement comme
témoins dans des contrats et actes notariés les uns pour les autres26,27,12.
L'année de naissance de Léonard, Ser Piero épouse sa fiancée, la fille d'un riche cordonnier de Florence, âgée de 16 ans, Albiera di Giovanni Zanobi Amadori, mais elle meurt en couches, à 28 ans en 28. Il se marie trois autres fois : en - avec Francesca Nicolosia di ser Giuliano Lanfredini, âgée de 15 ans, qui elle aussi meurt jeune ; en avec Margherita Innocenzia di Francesco di Jacopo di Guglielmo/Guilli, dont sept enfants documentés; à partir de avec Lucrezia Alessandra di Guglielmo di Gherardo Cortigiani Lanfredini, dont neuf enfants documentés19,29. Léonard semble entretenir de bonnes relations avec ses belles-mères successives30,31.
Des deux derniers mariages de Piero da Vinci naissent dix garçons
et deux filles légitimes, ainsi qu'au moins deux autres enfants
illégitimes32,7. Dans les faits, il s'agit d'« au moins seize » enfants33 dont Antonio Matteo (-av. 1532), Maddalena Maria (-1477), Giuliano Salvestro (-1525) (le meneur dans la dispute pour l'héritage contre Léonard), Lorenzo Miniato (-1544), Violante Caterina (1481/85-), Domenico Matteo (-1485), Bartolomeo Paolo (1485-1485), Guglielmo Francesco Romolo (1486-1486), Margherita Romola (), Benedetto Francesco Romolo (-1530), Pandolfo Vittorio (-1506/20), Guglielmo Francesco Romolo (-v. 1551), Bartolomeo Vittorio (-v. 1532), Giovanni Francesco Romolo (-1549), Lucrecia (1505-), Pierfilippo (-1516)7.
En février 1458, le grand-père Antonio fait écrire par son fils
Piero le nombre de « bouches à nourrir » : il s'agit dudit Antonio âgé
de 85 ans, sa femme Monna Lucia âgée de 64 ans, son fils Piero de 30
ans, son fils Francesco de 22 ans, Albiera âgée de 21 ans, l'épouse de
Piero et Leonardo âgé de 5 ans12.
Vers , Léonard qui a 10 ans rejoint son père
biologique et sa belle-mère Albiera à Florence. Bien que son père le
considère dès sa naissance comme son fils à part entière34, il ne légitime pas Léonard qui ne peut donc accéder au notariat35,36.
Vers — en au plus tard —,
alors qu'il a une douzaine d'années, Léonard entre en apprentissage à
Florence. Pressentant de fortes dispositions, son père le confie à
l'atelier d'Andrea del Verrocchio36. De fait, ser Piero da Vinci et le maître se connaissent déjà37 :
le père de Léonard effectue plusieurs actes notariaux au bénéfice de
Verrocchio ; de plus, les deux hommes travaillent non loin l'un de
l'autre. Dans sa biographie de Léonard, Giorgio Vasari relate que « Piero
prit quelques-uns de ses dessins et les apporta à Andrea del
Verrocchio, qui était un bon ami, et lui demanda si le garçon gagnerait à
étudier le dessin ». Verrocchio « s'étonna beaucoup des débuts particulièrement prometteurs » du garçon et l'accepte comme apprenti, non pour son amitié pour ser Piero mais pour son talent38,39.
Lorsqu'Antonio da Vinci meurt à l'âge de 96 ans en , il mentionne son petit-fils Lionardo
dans son testament, avec sa grand-mère Lucia, son père Piero et sa
nouvelle épouse Francesca Lanfredini, et ses oncles Francesco et
Alessandro40. L'année suivante, la famille de Piero da Vinci, devenue notaire de la république de Florence, ainsi que celle de Francesco da Vinci, sont inscrites à la guilde de la soie, et bien domiciliées à Florence5.
Mort
Alors que quelques jours auparavant, il exerce encore sa profession41, le mardi , ser Piero meurt à 78 ans42, ; Léonard, écarté de l’héritage en raison de son illégitimité43, écrit d'une main émue commettant des erreurs et contrairement à son habitude, pas en miroir : « Le ,
un mercredi, à sept heures, est mort ser Piero de Vinci, notaire au
palais du Podestat, mon père - à sept heures, âgé de quatre-vingts ans,
laissant derrière lui dix garçons et deux filles »44.
Il est enterré le 11 juillet dans le caveau familial à Badia Fiorentina7.
Héritage et postérité
Après
la mort de leur père en 1504, les neuf fils de Pierre de Vinci et de
ses troisième et quatrième épouses, dont certains sont encore mineurs,
se retrouvent face à une succession complexe et longue dans la mesure où
le notaire n'a pas rédigé son propre testament et que sa dernière épouse donna Lucrezia y renonce41.
En outre, plusieurs enfants de Pierre de Vinci disputent sa part d'héritage dans la succession du son grand-père Antonio, à Léonard en tant qu'enfant illégitime, et il est exclu de la succession45,46. En 1507, un accord est signé entre eux pour l'héritage, lui aussi contesté, de leur oncle Francesco décédé : Léonard devient usufruitier des terres de son oncle47.
À partir de 1666, soit plus de 150 ans après la mort de Pierre de Vinci, plusieurs actes sont produits concernant la lignée de ser Piero en raison d'une affaire contre Venceslao Vinci qui prétend être l'héritier du père de Léonard - ce qu'il n'est pas7.
En 1700, une dispute est également lancée par « Pietro di Lorenzo di
Piero di Lorenzo di Domenico di ser Piero Da Vinci » contre plusieurs
personnes de Larrini de la commune de Vinci pour occupation illégale d'une ferme agricole avec domaine, vignes et bois à Vinci, héritée d'un frère de Piero Da Vinci7.
À l'époque contemporaine, des recherches généalogiques ont lieu
pour établir la continuité de la lignée masculine directe depuis ser Piero et son fils Domenico (génération VI) jusqu'à la génération XXI7.
Notes et références
Notes
Piero da Vinci jouit du titre « Ser », contraction du latin « senior » (« signore »), petit titre pour les notaires et les prêtres8.
Son existence est connue notamment à travers une déclaration faite par Antonio à l'État florentin le en vue de l'établissement de son impôt, mais elle n'y apparaît que sous son seul prénom13.
L'historien
Carlo Vecce a notamment retrouvé l'acte notarié d'émancipation de
Caterina, « fille d'un certain Jacob, originaire des montagnes du
Caucase », datant de : filia Jacobi eius schlava sue serva de partibus Circassie.
(en) A. Vezzosi et A. Sabato, « The
New Genealogical Tree of the Da Vinci Family for Leonardo’s DNA.
Ancestors and descendants in direct male line down to the present XXI
generation », Human Evolution, vol. 36, nos 1-2, , p. 1–90 (DOI10.14673/HE2021121077, lire en ligne [archive], consulté le )
Charles Blanc, Marius Chaumelin, Georges Lafenestre, Paul Mantz, August Demmin, Histoire des peintres de toutes les écoles...., Paris, Renouard - H. Loones, coll. « BNF, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme », 1861-1884, 388 p. (lire en ligne [archive])
(en) Anne Leader, « ‘In the tomb of Ser Piero’: death and burial in the family of Leonardo da Vinci », Renaissance Studies, vol. 31, no 3, , p. 324–345 (ISSN0269-1213, lire en ligne [archive] , consulté le )
A. Vezzosi et A. Sabato, « The
New Genealogical Tree of the Da Vinci Family for Leonardo’s DNA.
Ancestors and descendants in direct male line down to the present XXI
generation », Human Evolution, vol. 36, nos 1-2, , p. 1–90 (DOI10.14673/HE2021121077, lire en ligne [archive], consulté le )
R. Cianchi, Vinci, Leonardo e la sua famiglia (avec en annexe des documents inédits), Milan, Industrie Grafiche Italiane Stucchi, s.d., 1952.
Vincent Delieuvin (dir.), Louis Frank (dir.),
Gilles Bastian, Jean-Louis Bellec, Roberto Bellucci, Thomas Calligaro,
Myriam Eveno, Cecilia Frosinini, Éric Laval, Bruno Mottin, Laurent
Pichon, Élisabeth Ravaud, Thomas Bohl, Benjamin Couilleaux, Barbara Jatta, Ludovic Laugier, Pietro C. Marani, Dominique Thiébaut, Stefania Tullio Cataldo et Inès Villela-Petit (préf. Brian Moynihan ; Xavier Salmon ; Sébastien Allard), Léonard de Vinci (catalogue de l’exposition au musée du Louvre, du au ), Paris-Vanves, Louvre éditions - Hazan, , 455 p., 30 cm (ISBN978-2-7541-1123-2, OCLC1129815512)..
Walter Isaacson (trad. de l'anglais par Anne-Sophie De Clercq et Jérémie Gerlier), Léonard de Vinci : La biographie [« Leonardo da Vinci : the biography »], Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, (1re éd. 2017), 590 p. (ISBN978-2-88914-456-3, OCLC1089148575)..
Anonimo, L'abitazione della famiglia di Leonardo a Firenze, in Raccolta Vinciana, IX, 1913-1917.
G. Uzielli, Ricerche intorno a Leonardo da Vinci, G. Pellas, Firenze, 1872.
F. Moeller, Ser Giuliano di ser Piero da Vinci e le sue relazioni con Leonardo, in Rivista d'Arte, XVI, 1934.
R. Casarosa e Alessandro Guidotti, Notariato e storia delle arti a Firenze nel Medioevo, in Il notaio nella civiltà fiorentina, Vallecchi, Florence, 1984, planche 278 (A. Guidotti).
Milena Magnano, Leonardo, collection I Geni dell'arte, Mondadori Arte, Milan, 2007. (ISBN978-88-370-6432-7)
Alessandro Vezzosi (trad. de l'italien par Françoise Liffran), Léonard de Vinci : Art et science de l'univers, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Peinture » (no293), (1re éd. 1996), 160 p., 18 cm (ISBN978-2-0703-4880-0).
Frank Zöllner, Léonard : 1452-1519, Cologne, Taschen, coll. « Petite Collection - Art », (1re éd. 2000), 96 p. (ISBN9783836502009).
Publié le 16 mars 2023, mis à jour le 16 juin 2024
Le
secret de Caterina, la mère du grand génie de la Renaissance, vient
d’être découvert dans les Archives d'État de Florence par le professeur
Carlo Vecce, qui réécrit son histoire. La découverte se voit enrichie
par une surprenante et récente trouvaille, au cœur de Milan.
La femme qui a mis au monde le génie italien Leonardo da Vinci, était
une esclave. Selon le document original retrouvé dans les Archives
d’Etat de Florence par le chercheur Carlo Vecce, elle serait arrivée du
Caucase en Italie, en bateau, après avoir traversé Constantinople,
Venise et enfin Florence. C’est là que Caterina aurait conçu,
clandestinement, le génie qui a changé le cours de l’art et de la
science. C’est aussi à Florence qu’elle été libérée par un acte écrit
par le notaire Piero da Vinci, le père de Léonard, le 2 novembre 1452.
La découverte confirme une hypothèse qui circulait depuis quelques
années, mais que les chercheurs n’avaient jusqu’à maintenant réussi à
documenter.
Avec les mots "filia Jacobi eius schlava sue serva de partibus Circassie", en effet, l'acte retrouvé certifie la libération de l'esclave Catherine.
Sa maîtresse à Florence, une certaine Ginevra d'Antonio Redditi,
épouse de Donato di Filippo di Salvestro Nati, l'avait louée comme
nourrice deux ans plus tôt à un chevalier florentin. Et la signature est
celle du notaire Piero da Vinci, le père de Léonard, qui n'avait que
six mois à l'époque, étant né le 15 avril 1452.
De cette découverte, le chercheur en un fait un roman Il sorriso di Caterina (Giunti), une biographie romancée de la mère du génie Leonardo da Vinci, basée sur une histoire vraie.
Une surprenante découverte aussi à Milan
Alors même que l’historien-chercheur présentait son livre, une
nouvelle trouvaille vient d’émerger à Milan, sur le chantier du nouveau
siège de l’Université Cattolica situé derrière Sant’Ambrogio. Une partie
de la caserne Garibaldi a été vidée ces derniers mois pour faire place à
l’agrandissement de l’Université. Or durant les travaux, les voûtes de
certaines chapelles ont émergé, et parmi elles la chapelle de
l’Immaculée Conception, où le peintre Leonardo a réalisé la « Vierge aux
Rochers ». Et parmi les sépultures également découvertes, l’une d’entre
elles pourrait être celle de Caterina, la mère de Leonardo.
A cet endroit en effet, se trouvait l’église de San Francesco Grande, à
l’époque la deuxième plus importante en taille après le Duomo. L’église a
été abattue en 1806, pour laisser sa place à la construction de la
Caserne aujourd’hui nommée Garibaldi.
Que sait-on de la mère de Léonard de Vinci ? Esclave circassienne
ou paysanne de Vinci ? Tout, mais absolument tout, ce qu'il est
actuellement possible de savoir sur Caterina, la mère du génie.
Que sait-on vraiment de Caterina, la mère de Léonard de Vinci? Hier, la nouvelle de la découverte, par l’historien et philologue Carlo Vecce, de l’acte d’affranchissement d ’une esclave circassienne, nommée Caterina, rédigé le 2 novembre 1452 par le père de Léonard, le notaire Piero da Vinci,
a fait grand bruit. Vecce, professeur à l’université de Naples
L’Orientale, ayant déjà à son actif des publications sur Léonard de
Vinci et reconnu comme un érudit faisant autorité, a annoncé qu’il avait
trouvé le document auxarchives d’État de Florence et qu’il avait tissé autour de l’histoire de la probable mère de Léonard un roman intitulé Il sorriso di Caterina. La madre di Leonardo, publié par Giunti (l’annonce de la découverte a été faite lors d’une conférence de presse de présentation du livre). Le livre mêle réalité et fiction et comprendra également le document nouvellement trouvé.
Lors de la présentation du livre, Vecce a déclaré avoir opté pour une approche de type docu-fiction afin que la découverte touche le plus grand nombre, même si, joint par téléphone par le New York Times,
il a fait savoir qu’un article scientifique sur le sujet était en
préparation. De nombreuses questions ont été soulevées par le public à
propos de cette nouvelle : s’agit-il vraiment d’une percée ? S’agit-il
vraiment d’une “découverte historique d’importance révolutionnaire”,
comme l’a dit Antonio Franchini, directeur éditorial de
Giunti, dans une opinion partagée par un autre chercheur faisant
autorité, Paolo Galluzzi, académicien des Lincei ? Sur quelle base
l’acte signé par le père de Léonard permet-il de conclure que la
Catherine mentionnée dans le document, où elle est dite “filia Jacobi
eius schiava seu serva de partibus Circassie” (“fille de Jacob et
esclave ou servante d’origine circassienne”), est bien la mère de
Léonard de Vinci ?
Nous pouvons partir précisément de la nouvelle de la découverte de
Vecce. L’existence de l’acte, rédigé à Florence le 2 novembre 1452,
était déjà connue : il est en effet mentionné dans les Ricordanze (Réminiscences ) de Francesco di Matteo Castellani,
chevalier florentin du XVe siècle, gendre de Palla Strozzi (l’un des
hommes les plus riches de la Florence de la Renaissance) ayant épousé sa
fille Ginevra, et personnage intéressant aux yeux des historiens
contemporains notamment pour les relations qu’il entretenait avec
certaines des personnalités les plus illustres de son temps (comme Luigi
Pulci et Lorenzo il Magnifico). Dans le livre de souvenirs de
Castellani, on peut lire que “Ser Piero d’Antonio di ser Piero [le père
de Leonardo, ndlr] a été notarié pour la libération de Catherina balia
della Maria, facta per monna Ginevra d’Antonio Redditi, patrona di detta
Caterina e donna di Donato di Filippo di Salvestro di Nato, a dì 2
novembre 1452, puisque le journal dit par erreur dì 2 di dicembre et
donc moi, Francesco Matheo Castellani, ce dì 5 di novembre 1452”.
Que s’est-il donc passé le 2 novembre 1452 ? Une certaine Ginevra d’Antonio Redditi, épouse (“femme”) de Donato di Filippo di Salvestro di Nato (ou Donato di Filippo di Salvestro Nati), décide d’affranchir une de ses esclaves, Caterina, qui servait de nourrice à la fille de Ginevra, Maria.
Castellani, qui voit le document trois jours plus tard, le 5 novembre,
se rend compte que Ser Piero da Vinci s’est toutefois trompé de date,
ayant écrit “2 décembre” au lieu de “2 novembre” (une circonstance qui a
conduitAGI
à imaginer un Piero da Vinci qui se serait trompé parce que “sa main
tremble” d’émotion, car “cette esclave est ”sa“ Caterina, celle qui lui a
donné son amour”). L’acte découvert par Vecce, selon l’annonce faite
lors de la conférence de presse, ajoute deux nouveaux éléments : le nom
du père de la jeune fille (Jacob) et son origine, à savoir la Circassie,
une région historique située au nord du Caucase, le long des rives de
la mer d’Azov et de la mer Noire. L’hypothèse est que Catherine a été
enlevée dans son pays par des Tartares, emmenée vers 1439 à Constantinople où elle a été achetée par des marchands d’esclaves vénitiens(la traite des êtres humains était un phénomène très répandu au XVe siècle sur les routes de la Méditerranée), puis amenée à Florence en 1442.
Quels sont les documents qui relient sans équivoque l’acte de 1452 à la mère de Léonard de Vinci ? La réponse courte est : aucun pour le
moment, bien que Vecce ait déclaré lors de la conférence de presse,
comme le rapporte le New York Times, que “la preuve que le document se
réfère spécifiquement à la mère de Léonard est renforcée [...] par
d’autres documents qui retracent une chaîne de propriété et de
familiarité avec Caterina, qui sont tous liés au père de Léonard”. Or,
d’après ce qui s’est passé jusqu’à présent, nous ne disposons pas de preuves irréfutables
qui nous permettraient d’établir avec certitude que la Caterina en
question est la mère du génie. Il existe cependant un certain nombre d’indices (qui, comme tous les films policiers nous l’enseignent, ne font pas une preuve, mais peuvent contribuer à une piste très plausible) qui ont conduit certains chercheurs, notamment RenzoCianchi, Francesco Cianchi, Alessandro Vezzosi et Viacheslav Chirikba, à considérer comme très probable l’hypothèse selon laquelle la mère de Léonard était une esclave circassienne.
C’est Renzo Cianchi (1901 - 1985), fondateur du Museo Ideale Leonardo da
Vinci, basé à Vinci, qui a le premier émis cette hypothèse sur la base
de la découverte de certains documents. Tout d’abord, ceux attestant que
Piero, bien qu’originaire de Vinci, a exercé à Florence entre 1451 et
1452 (il est donc fort probable qu’il y ait résidé), ce qui a conduit
Renzo Cianchi, puis son fils Francesco, à qui l’on doit l’organisation
et la publication des études de son père en 2008, à penser que Léonard
avait été conçu dans la capitale toscane. À l’époque, Piero da Vinci
avait un client, un certain Vanni di Niccolò di ser Vanni,
qui rédigea son testament en 1451 : dans ce testament (Piero da Vinci
était l’un des exécuteurs testamentaires) est mentionnée une “Caterina
schiava”, et l’hypothèse était que Piero da Vinci avait tellement
fréquenté l’usurier Vanni di Niccolò qu’il avait appris à connaître son
esclave et avait eu une liaison avec elle.
En 2015, une étude de l’Université de Chieti et de Pescara, qui avait soumis les empreintes digitales
laissées par Léonard sur ses feuilles à une longue investigation, avait
fait débat : sur un échantillon de plus de 200 empreintes, elle avait
été retrouvée, avait déclaré Luigi Capasso, directeur
de l’Institut d’anthropologie et du Musée d’histoire des sciences
biomédicales de l’Université de Chieti et Pescara. de Chieti et Pescara,
et Alessandro Vezzosi, directeur du Museo Ideale de
Vinci, une “structure tourbillonnaire à branches en Y, connue sous le
nom de triradio”, qui serait “commune à environ 65 % de la population
arabe”, une circonstance qui, selon Capasso et Vezzosi, renforce l’idée
que du sang levantin coulait également dans les veines de Léonard. Cependant, cette recherche a été accueillie avec beaucoup de scepticisme par Simon Cole,
professeur associé de criminologie à l’université de Californie, qui a
déclaré qu’il était impossible de déterminer l’appartenance ethnique
d’une personne sur la base de ses empreintes digitales.
En revanche, l’universitaire russe Viacheslav Chirikba, en 2018, a
insisté sur certains détails, en premier lieu le fait que, contrairement
à la coutume de l’époque, l’acte de naissance de Léonard de Vinci ne mentionne pas le nom de sa mère,
ce qui laisse penser, écrit Chirikba, que “Catherine n’avait pas de nom
de famille officiel, ni même de patronyme, et qu’elle n’était pas
native de Vinci. Par conséquent, elle devait appartenir à la classe la
plus basse de la société italienne : elle était une esclave domestique,
une catégorie courante dans l’Italie des XIVe et XVe siècles”. Chirikba
précise toutefois que “Caterina était le plus commun des noms féminins
donnés aux esclaves orientales après le baptême catholique”. Il n’est
donc pas certain que la Catherine affranchie en 1452 soit bien l’esclave
Catherine qui fut finalement la mère de Léonard. Il existe cependant
d’autres indices qui suggèrent que la mère de l’artiste était une
esclave : par exemple, selon Chirikba, le fait que Piero n’ait pas
épousé la femme après l’avoir mise enceinte, en raison d’un écart social
trop important, et le fait que le grand-père paternel de Leonardo,
Antonio, ne la mentionne pas dans le document privé dans lequel la
naissance de l’enfant est consignée. Ce n’est qu’après le mariage de
Caterina (donc, dans le cas où elle était esclave, après sa libération),
et donc l’acquisition d’un nom de famille légalement reconnu, qu’elle
est mentionnée par Antonio da Vinci dans les documents, bien que sans
son nom de jeune fille et sans patronyme. Toujours selon Chirikba,
Leonardo étant le fils illégitime, qui plus est d’un esclave, il n’a pas
pu suivre les traces de son père et devenir notaire en s’inscrivant à
l’Arte dei Giudici e dei Notai (Guilde des juges et des notaires) en
raison de son statut. Cependant, Chirikba avait déjà spéculé sur
l’origine circassienne de Catherine, puisque la
Circassie était la terre d’origine de nombreux esclaves vendus sur les
marchés de Venise, Gênes et Florence, et aussi en raison du fait, écrit
l’érudit russe, que “les écrits de Léonard dénotent un intérêt évident
pour l’Asie mineure, le Caucase et la mer Noire”. Enfin, selon Chirikba,
“il est très probable que Catherine n’ait pas été achetée par Ser
Piero, mais qu’elle ait été une esclave domestique appartenant à l’un de
ses amis ou collègues à Florence”.
Mais comment savons-nous que la mère de Léonard de Vinci s’appelait
Caterina ? Nous le devons à son grand-père Antonio, qui mentionne pour
la première fois la mère de l’artiste dans sa déclaration pour le
cadastre de Vinci en 1457 : Dans ce document, Antonio se déclare âgé de
85 ans, résidant dans le quartier de Santa Croce à Florence, époux de
Lucia, 64 ans, père de Francesco et de Piero, 30 ans, marié à Albiera
Amadori, 21 ans (Piero da Vinci se serait marié trois fois, donnant à
Léonard douze demi-frères et demi-sœurs), et père de “Lionardo figliuolo
di detto ser Piero non legittimo nato di lui e della Chaterina che al
presente è” (Lionardo figliuolo di detto ser Piero non legittimo nato di
lui e della Chaterina che al presente è). femme d’Achattabriga di Piero
del Vacca da Vinci, âgée de 5 ans". À partir de là, l’histoire de la
mère de Léonard est assez bien connue : elle a épousé un habitant de
Vinci, Antonio Buti, dit “ Attaccabrighe ” (de toute
évidence, c’était un homme qui n’était pas connu pour son caractère
tranquille et doux), et a eu cinq autres enfants, quatre filles et un
garçon. Il semble que vers la fin du XVe siècle, elle ait retrouvé
Léonard à Milan et qu’elle ait vécu avec lui pendant un certain temps.
Le nom de mariage de la mère de Léonard était donc Caterina Buti.
Pour être complet, il convient de mentionner qu’il existe également une
autre hypothèse sur l’origine de Caterina, formulée par Martin Kemp et Giuseppe Pallanti, et résolument moins exotique : il s’agirait d’une pauvre paysanne
de Vinci. Par ailleurs, Kemp et Pallanti soulignent que les naissances
d’enfants illégitimes, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne suscitaient pas de scandale
et étaient assez courantes dans les familles florentines, surtout les
plus riches. En outre, le fils d’une servante ou d’une esclave pouvait
facilement cohabiter avec les enfants de l’épouse légitime du père, et
ces naissances étaient régulièrement signalées aux autorités civiles.
Cependant, les enfants illégitimes étaient soumis à certaines
restrictions (par exemple, ils étaient exclus de l’héritage et, comme
nous l’avons vu plus haut, ne pouvaient pas être inscrits dans certaines
corporations, y compris celle des juges et des notaires, ce qui
explique pourquoi Léonard n’a pas pu exercer la même profession que son
père). La naissance de Léonard elle-même n’a pas été cachée, et nous
savons par des documents que l’enfant a été célébré comme il se doit
(c’est-à-dire que le baptême a eu lieu en présence de dix témoins, cinq
hommes et cinq femmes, parmi lesquels se trouvaient certains des
citoyens les plus riches de Vinci).
Jusqu’à présent, rien qui ne s’oppose à l’idée que Catherine était
une esclave. Kemp et Pallanti écartent cette idée d’abord parce qu’“il
n’y a aucune preuve de la présence d’esclaves dans le Vinci provincial”.
Ensuite parce que, selon les deux chercheurs, la “meilleure candidate”
pour le rôle de la mère de Léonard est probablement Caterina di Meo Lippi,
alors âgée de 15 ans, qui vivait dans une maison (qui existe toujours) à
environ un kilomètre du village de Vinci. La famille de cette Caterina
vivait à Mattoni, près de Vinci, depuis au moins deux générations : son
grand-père, Lippo di Nanni Lippi, avait épousé une Giovanna et,
ensemble, ils avaient donné naissance à Bartolomeo, dit Meo, le père de
Caterina. Les familles de Lippo et de son frère Giusto (qui avait épousé
une Antonia dont il avait eu quatre enfants) vivaient ensemble. À la
mort de Lippo, sa femme Giovanna réclame, selon la loi de l’époque, la
restitution de la dot, mais elle se dispute avec son fils Meo au sujet
du partage des biens de Lippo et décide de porter l’affaire devant les
tribunaux. Le juge décida que Giovanna recevrait la ferme familiale et
quelques parcelles de terre qui l’entouraient, tandis que le fils se
retrouvait dans une situation plus difficile, car il ne recevait que le
quart d’une maison (définie comme “triste” dans les documents,
c’est-à-dire délabrée) dans le village de Vinci, et trois parcelles de
terre, dont l’une était détenue en copropriété avec son oncle Giusto. Il
s’agit en somme d’un partage inégal : c’est probablement ce qui est à
l’origine de la vie dissolue de Meo et de sa mort à un âge relativement
jeune (environ quarante ans), de surcroît pauvre (comme l’atteste une
déclaration d’impôts de 1427). Catherine est née en 1436, et en 1449 Meo
a donné naissance à un fils (la mère des deux enfants de Meo est
inconnue), qui est mort peu après. Après la mort de Meo, les deux
enfants sont pris en charge par leur grand-mère, qui meurt en 1451,
laissant seuls Catherine et son frère Papo, âgé de deux ans à peine. Ils
sont alors recueillis par leur oncle Giusto, le seul parent qui leur
reste.
Catherine, à l’âge de quinze ans, était déjà en âge de se marier
selon les canons de l’époque, mais compte tenu de sa situation, sans
famille et sans dot, elle n’aurait pas trouvé facilement un époux et,
écrivent Kemp et Pallanti, “aurait pu trop facilement se retrouver dans
les bras d’un homme opportuniste, en particulier d’un homme d’une classe
supérieure qui s’intéressait à elle”. Elle ne put résister aux avances
du jeune notaire d’une importante famille locale. Caterina di Meo Lippi
était pauvre et vulnérable, une adolescente avec peu d’attentes. Elle
avait le profil pour être la mère d’un enfant illégitime“. Selon les
deux chercheurs, ”il existe un réseau complexe de preuves qui
soutiennent l’identification de Caterina di Meo comme étant la mère de
Léonard“. La ”Caterina“ de la tradition populaire, telle qu’elle a été
généralement imaginée jusqu’à présent, a un âge similaire à celui de Ser
Piero [...]. Caterina di Meo Lippi, en tant qu’adolescente orpheline,
était une cible facile pour les attentions sexuelles de Piero, et il
n’aurait pas été si difficile de la marier plus tard avec le soutien de
la famille de Ser Piero”. Kemp et Pallanti mentionnent comme indice la
déclaration d’Antonio da Vinci de 1457, dans laquelle le grand-père de
Leonrdo énumère les membres de sa famille afin d’obtenir un chèque de
200 florins pour chacun d’entre eux, une somme qui était exemptée
d’impôts. Il inscrit, comme prévu, d’abord sa femme et ses enfants, puis
ajoute Leonardo, le fils illégitime de Ser Piero qui, comme le précise
son grand-père, est né de lui et de Caterina, l’épouse actuelle
d’“Accattabrighe”. Antonio n’a pas obtenu d’allocation pour la mère de
Leonardo. “Le ton de son enregistrement, écrivent Kemp et Pallanti,
était plus familier que formel ; il parlait de ”Caterina“ comme s’il
était localement évident à qui il se référait, sans qu’il soit
nécessaire d’ajouter quoi que ce soit. Caterina Lippi et son petit frère
auraient été pris en pitié dans la petite communauté. Ils n’étaient les
enfants de personne. Leur situation n’aurait pas été unique. Cependant,
leur cas est extrême et ne manquera pas d’attirer l’attention. Étant
donné qu’elle a eu un fils du notaire et qu’elle a ensuite épousé
Accattabrighe, sa vie aurait immédiatement fait l’objet d’une
conversation”.
Kemp et Pallanti ont trouvé des liens entre la famille Buti, celle
des “Attaccabrighe”, et la famille Lippi, celle de Caterina : par
exemple, le fait qu’Antonio et Caterina aient donné à l’une de leurs
filles, Sandra, un nom très inhabituel pour l’époque, attesté cependant
dans la famille Lippi (Sandra était l’épouse d’Orso, cousin de Caterina
et fils de Giusto). Le contrat de mariage de Maria, l’une des filles
d’Antonio et de Caterina, compte également parmi ses témoins Orso et le
fils d’Aandra, Antonio. Un autre lien remonte à 1480, lorsque
Attaccabrighe dut vendre un terrain : parmi les témoins se trouvait
l’oncle de Leonardo, Francesco, frère de Piero da Vinci. Et même, en
1487, lorsque Attaccabrighe marie sa troisième fille, Lisabetta, à un
paysan de Montespertoli, le notaire qui certifie les actes est Piero da
Vinci lui-même : “un avocat de haut niveau pour une modeste transaction
locale”, écrivent Kemp et Pallanti. Bref, un autre faisceau d’indices
qui relierait la fille de Meo Lippi, Caterina, à celle citée comme mère
de Léonard par son grand-père Antonio.
Pour les deux théories, en somme, les preuves irréfutables et certaines manquent. Mais nous attendrons la publication de nouveaux articles scientifiques qui pourraient augmenter la probabilité d’une piste plutôt que l’autre.
Que savons-nous vraiment de la mère de Léonard de Vinci ?
Avertissement : la
traduction en français de l'article original italien a été réalisée à
l'aide d'outils
automatiques.
Nous nous engageons à réviser tous les articles, mais
nous ne garantissons pas l'absence totale d'inexactitudes dans la
traduction dues au
programme. Vous pouvez trouver l'original en cliquant
sur le bouton ITA. Si vous trouvez une erreur,veuillez nous contacter.
Gian Giacomo Caprotti ou Giacomo Caprotti da Oreno, dit Salai, Salaï, Salaij, Andrea Salai ou Salaì en italien (de Sala[d]ino : petit diable) (né à Milan vers ~1480 et mort dans sa ville natale avant le ) est un peintre italien de l'école lombarde de l'entourage de Léonard de Vinci, son élève, son disciple dès ses 10 ans.
Biographie
Gian Giacomo Caprotti est le fils de Pietro di Giovanni, locataire d'un domaine viticole de Léonard de Vinci près de la Porta Vercellina à Milan. Garçon loqueteux et inculte, Léonard le rencontre le à Milan où il se rend pour honorer une commande de son mécène Ludovic Sforza. En échange d'une somme de quelques florins donnée à son père, Léonard le recueille à ses dix ans dans sa bottega(it) (atelier d'artistes réunissant maîtres et élèves)1.
Il devient le disciple de Léonard dès ses quinze ans. D'une
beauté androgyne et troublante, il est souvent le modèle et participe à
nombre de ses toiles et produit ses propres dessins2.
Suivant Walter Krämer[réf. nécessaire] et Michael Schmidt3[source insuffisante],
il est dit être le fils adoptif de Léonard de Vinci, depuis le début de
son apprentissage et son confident. Plus probable est l'hypothèse
qu'ils étaient amants1.
C'est Léonard de Vinci qui lui donne son surnom de Salaï (petit diable,
ou progéniture du diable), en raison de son comportement, se trouvant
continuellement à voler ou casser des objets.
En 1516, Salai et un autre élève de Léonard de Vinci, Francesco Melzi, accompagnent le maître en France à l'invitation du roi François Ier.
Il n'y reste que deux ans et retourne en Italie. À la mort du maître en
1519, celui-ci lui avait légué un vignoble dans lequel Salai se fait
construire une maison, puis épouse Bianca Coldiroli d’Annono le à l'âge de 43 ans4,5.
Quelques mois après son mariage, il meurt d'un carreau d'arbalète reçu soit lors d'un duel, soit victime d'un assassinat (les circonstances de sa mort n'ont pas été clairement établies)4 et est enterré à Milan le 6.
Polémique
Une découverte de 2008 a semblé confirmer que le modèle de la Joconde est Lisa Gherardini. Dans une édition de l'œuvre de Cicéron, retrouvée à Heidelberg, en Allemagne, et datant d'octobre 1503, son propriétaire Agustino Vespucci, ami de Léonard de Vinci
a annoté une page de l'ouvrage, indiquant que De Vinci avait trois
peintures en cours cette année-là, dont un portrait de Mona Lisa del
Giocondo7.
En ,
Silvano Vincenti, président du « Comité national pour la valorisation
des biens historiques », un organisme privé italien d'investigation sur
l'histoire de l'art, affirme que le jeune Salai aurait servi de modèle à
Léonard de Vinci pour La Joconde.
Cette thèse laisse sceptiques les experts du musée du Louvre. Sans
preuve scientifique, Vincenti fait état de fortes similitudes entre les
traits des visages des protagonistes du Saint Jean Baptiste et L'Ange
incarné avec le nez et la bouche de Mona Lisa8.
Œuvres
Vierge à l'Enfant et le jeune Jean-Baptiste, Budapest, Szépmüvészeti Múzeum
Vierge à l'Enfant et sainte Anne Selbdritt9, Uffizi, Florence
Vierge à l'Enfant et sainte Anne Selbdritt Armand Hammer Museum, Los Angeles
Labijoconde par Kävin'Ka (romancier), éditions ONAN, 2015 (ISBN978-2-95242-562-9). Reprenant la thèse des chercheurs italiens qui affirment que Salai aurait servi de modèle pour la Joconde, ce roman raconte les trois dernières années de Salai à Amboise auprès de Léonard de Vinci décrivant leur relation tumultueuse et par la même les mœurs très libres de la Renaissance italienne.
Dans Les Conjurés de Florence, roman uchronique de Paul J. McAuley se déroulant dans un univers où les inventions de Léonard de Vinci ont entraîné une révolution industrielle dans la Florence du XVIe siècle,
Salai est l'un des principaux antagonistes, impliqué dans une
conspiration visant à s'emparer du secret d'un engin volant inventé par
Léonard pour le vendre à l'Espagne ;
La relation amoureuse entre Salai et Léonard de Vinci, mais aussi son rôle comme modèle de la Joconde, se retrouvent également dans les bandes dessinées :
(en) Janice Shell et Grazioso Sironi, « Salai and Leonardo's Legacy », in Leonardo's Art Twentieth-Century Connoisseurship and Iconographic Studies : Leonardo's Projects, c. 1500-1519, vol. 3, p. 397 à 410, Taylor and Francis, Inc, 1999