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dimanche 23 juin 2024

Matthieu Ricard entouré de pédocriminels : zen...

 

 

Il ne raconte pas comment il a appris à faire du vélo, cela n'intéresse personne, dit-il.

De quoi parle-t-il, là ? de pédales ?

Ah si, il faut le raconter, ça peut être très rigolo.

Moi, j'ai eu mon premier vélo à sept ans, pour Noël. C'était un vélo d'enfant muni, de manière optionnelle, de deux petites roues sur les côtés à l'arrière. J'étais contente, je l'ai essayé tout de suite. Il pleuvait ce jour-là, mais cela ne m'a pas arrêtée, je suis sortie avec mon beau vélo tout neuf pour monter dessus tout en haut d'une allée piétonne assez pentue qui se trouvait à l'arrière de l'immeuble où nous habitions : ça roulait tout seul, et j'ai bien pédalé, pratiquement jusqu'en bas de l'allée qui donnait sur une route à circulation assez dense. Là, je commence à freiner. Manque de bol, le caoutchouc de mes patins de freins n'était pas de très bonne qualité, c'est-à-dire qu'une fois mouillé, il glissait sur les jantes et cela ne freinait plus du tout. Autrement dit, j'étais en train de foncer tout droit en direction des voitures sans pouvoir m'arrêter. Réflexe de dernière minute* : je braque à droite pour monter sur la pelouse, me jette sur l'herbe et le vélo continue sa course tout seul jusque dans le mur de l'immeuble.

Résultat : fourche pliée dès le tout premier jour, puis redressée aussi bien que possible mais pas complètement, elle est toujours restée faussée et j'ai appris à me débrouiller avec mon vélo dans cet état, sans les petites roulettes que je n'ai jamais remises. Les virages à gauche étaient un peu délicats à négocier, mais avec l'habitude, ce n'était pas trop gênant.

Avantage : on ne me l'a jamais volé, ou du moins jamais très longtemps, il suffisait d'attendre le premier virage à gauche et le pitoyable cassage de gueule du voleur.

Voilà, je manque parfois de patience, je l'avoue. 

Parfois, seulement.

Attendre la justice 107 ans, ce n'est pas normal du tout, surtout quand il y a urgence.

Pour moi, il y avait déjà urgence en 1993, j'étais réellement menacée de mort, on tentait vraiment de me tuer. J'attends toujours...


* En fait, c'est peu un réflexe, j'avais bien cherché une solution et trouvé celle-là, mais cela s'est fait très rapidement. Par ailleurs, je faisais déjà de la gym en club, où j'étais la chouchoute de la mono pour qui j'étais douée. Conclusion : même pas mal ! Par contre, le vélo....


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