2011. Première candidature aux élections cantonales dans le canton de Lorient-Nord.
Joëlle Bergeron est âgée de 63 ans. Commissaire-priseur à Quimper
depuis 1992, elle a exercé auparavant la profession de clerc principal à
l’hôtel des ventes de Lorient pendant huit ans. Elle a adhéré au Front
national dès sa création, en 1972. À la fin des années 1970, elle a été
responsable de la section Bretagne du parti.
Son mari, Daniel Bergeron, était le candidat historique du Front
national à Lorient. Après son décès, elle prend sa suite en 2011 à
l’élection cantonale, pour le secteur Lorient-Nord où elle obtient 15,
39 % des suffrages et se hisse au second tour. Elle s’est ensuite
présentée aux sénatoriales avant d’entamer cette année sa troisième
campagne pour les législatives avec, comme suppléant, Olivier Tanguy.
Son challenge est d’atteindre 12 % pour être au second tour. Si elle
indique ne pouvoir être très présente sur le terrain, elle compte sur
son suppléant et les militants.
Lorient. Joëlle Bergeron tête de la liste Front national
Sans surprise, c’est Joëlle Bergeron, 64 ans et commissaire-priseur à
Quimper, qui mènera une liste Front national pas encore finalisée aux
élections municipales de Lorient. Pour sa première élection, elle avait
créé la surprise en atteignant le second tour des cantonales en 2011. En
2012, elle avait passé la barre des 10 % aux législatives, inscrivant
le Front national au troisième rang des partis lorientais. Elle espère
obtenir de quatre à six conseillers municipaux.
La députée européenne Joëlle BERGERON rejoint Jean-Frédéric Poisson et le PCD
PCD 3 mai 2019
Après quelques années sans engagement militant, la députée européenne Joëlle Bergeron a décidé de rejoindre le Parti Chrétien-Démocrate (PCD) de Jean-Frédéric Poisson.
Originaire de la Loire, elle se marie en 1973 après des études de
droit à l’université de Saint-Etienne. Après une mutation de son mari
dans la Marine nationale à Brest, et des études de droit de la Mer, elle
termine son cursus universitaire en obtenant une maîtrise
d’histoire-géographie et histoire de l’art. Elle réussit le concours de
commissaire-priseur. Elle mène une carrière comme clerc à Lorient puis
commissaire-priseur à Quimper.
Très tôt engagée au Front National, elle milite au sein de la section
bretonne. Candidate à de nombreuses élections en Bretagne depuis lors,
Joëlle Bergeron mène une liste aux municipales 2014 à Lorient et obtient
près de 15 % qui permettent à trois élus d’entrer au Conseil Municipal.
Dans la foulée, elle est numéro 2 sur la liste FN aux européennes de
2014 auprès de Gilles Lebreton. Elle est élue députée européenne avec
près de 20 % des voix dans la circonscription Ouest, un score record
dans cette région. Son activité parlementaire intense, son travail dans
de nombreuses commissions et son bilan sont reconnus de tous : pas moins
de sept rapports, notamment sur les personnes handicapées et
vulnérables ou encore sur le système pénitentiaire.
« Je rejoins Jean-Frédéric Poisson et le Parti
Chrétien-Démocrate pour continuer le combat politique, pour que la
France puisse tenir son rôle dans le monde sans renier ses valeurs. Jean-Frédéric Poisson est un homme politique de convictions,
sincère et courageux. Pour battre le macronisme en 2022, il saura
rassembler les forces conservatrices et souverainistes, et construire le
projet commun de la droite que les Français attendent et dont notre
pays a tant besoin. »
Joëlle Bergeron
Députée française au Parlement Européen
Vice-présidente du groupe ELDD
Joelle Bergeron devient députée européenne, quelques semaines après
avoir été au second tour des élections municipales de Lorient,
améliorant son score de quelques voix. Cet huissier de justice, veuve de
Daniel Bergeron, ancre cette fois solidement le Front National dans le
Pays de Lorient.
Par Stéphane Grammont Publié le 26/05/2014 à 12:58 Mis à jour le 30/07/2015 à 09:43
Vous ne trouverez pas Joelle Bergeron ni sur Twitter, ni sur
Facebook. Sur le site de campagne du Front National, sa page « Votre
candidat » est restée vierge. Cela ne veut pas dire que Joelle Bergeron a
sa langue dans sa poche, mais elle tient à rester discrète.
Durant la campagne pour ces élections européennes, où elle est
seconde sur la liste de Gilles Lebreton, elle a même pris des positions
personnelles favorables au vote des étrangers aux municipales. Contre la
position du parti de Marine Le Pen, « d’ailleurs je m’en fiche » avait-elle rajouté, lors d’un débat organisé par la radio associative CanalB.
Mise à part cette sortie, peu de traces de déclarations de
Joelle Bergeron. Et pour cause, elle fait une campagne plutôt discrète
lors des dernières municipales à Lorient, ce qui ne l’a pas empêchée
d’atteindre 15% des votes au premier tour, 25% dans certains bureaux de
vote. Il faut dire que cette commissaire-priseur de Quimper a pris la
relève de son mari, Daniel Bergeron, candidat en 2008 et décédé depuis.
Encore inconnue en mars dernier
Joelle Bergeron profite, comme de nombreux candidats FN, de la
notoriété de Marine Le Pen et de son succès auprès de l’électorat
populaire. Et si à Lorient, le Front National fait moins qu’aux dernière
élections européennes (19,8% en 2009 contre 18,15% en 2014) et reste
derrière le PS, c’est beaucoup moins vrai à l’échelle de
l’agglomération. Et du département.
A Lanester, la liste de Gilles Lebreton arrive en tête avec 20,71 %, à Hennebont avec 17,08 %, et le Morbihan est le département où le vote frontiste a été massif. Joelle Bergeron,
encore inconnue en mars dernier, pourrait devenir « l’adjointe » de
Gilles Pennelle, l’animateur du parti pour la Bretagne.
Pour l’heure, elle s’est déclarée « surprise » de ce résultat. « Je ne m’y attendais pas » nous a-t-elle confié au téléphone au lendemain du scrutin.
Bientôt à la retraite de son activité de commissaire-priseur,
peut-être enfilera-t-elle son costume de député européen? A moins qu’il
soit trop grand pour elle.
Mise à jour: 15h12
D’après Ouest-France, Joelle Bergeron, qui nous avait confié que
« c’est compliqué, très compliqué » ce matin au téléphone, devra
démissionner de sa position de deuxième de la liste de Gille Lebreton,
et ne siègera pas au Parlement Européen.
Au Parlement européen, partie de cache-cache avec la députée qui a snobé le FN
Désormais membre du groupe de Nigel Farage et Beppe Grillo, Joëlle
Bergeron se fait remarquer, à Strasbourg, par son habileté à esquiver la
presse. Et par sa position désormais stratégique chez les
eurosceptiques.
La députée Joëlle Bergeron (en blanc, avec les lunettes
rouges) assiste à une séance du Parlement européen, le 2 juillet 2014, à
Strasbourg (Bas-Rhin). (YANN THOMPSON / FRANCETV INFO)
Qui êtes-vous, Joëlle Guerpillon-Bergeron ? La conseillère municipale
de Lorient (Morbihan) a été élue députée européenne, le 25 mai, en
deuxième position sur la liste du Front national dans la circonscription
Ouest. Un mois plus tard, en conflit avec son parti, c’est
aux côtés de formations rivales du FN qu’elle a fait sa rentrée
parlementaire, du 1er au 3 juillet, au Parlement européen, à Strasbourg
(Bas-Rhin). Ce ralliement aux Britanniques de l’Ukip et aux Italiens du
Mouvement cinq étoiles est devenu un sujet tabou.
Impossible, durant la semaine précédant la rentrée, de joindre Joëlle Bergeron. Aucun contact possible par la mairie de Lorient (« elle n’a pas de permanence ») ou sur son lieu de travail, un cabinet de commissaire-priseur à Quimper (« on ne sait pas quand elle revient »).
Son téléphone portable sonne dans le vide ou atterrit entre les mains
d’une personne, amie ou assistante, qui finit par suggérer l’envoi d’un
SMS. Lequel est resté sans réponse.
Looking for Joëlle
Même jeu de cache-cache au sein du Parlement européen, où deux
passerelles permettent d’accéder à l’hémicycle. Joëlle Bergeron manie
déjà l’art de s’y fondre au milieu des autres députés. Même repérée,
grâce à ses lunettes rouges, elle esquive les questions : « Je suis en retard, je n’ai pas le temps. »
Ses nouveaux collègues ne sont guère plus bavards. Assis à côté de
Joëlle Bergeron dans l’hémicycle, l’Anglais Bill Etheridge (Ukip) dit
avoir simplement eu le temps d’échanger « quelques banalités » avec sa voisine, qu’il « apprend à connaître ». L’Ecossais francophile David Coburn (Ukip) assure qu’elle « parle très bien anglais », il loue son « intelligence » et son « éducation ». Mais il est bien incapable d’indiquer à quelle commission parlementaire la Française devrait siéger.
Interrogé sur Joëlle Bergeron, le leader de l’Ukip, Nigel Farage, rappelle qu’elle « est là parce qu’elle a été exclue de son parti »,
mais refuse d’en dire plus sur les circonstances de son arrivée au sein
du groupe parlementaire EFDD (Europe of freedom and direct democracy) .
Selon le site du Point, c’est la Française qui a pris contact avec cette formation pour « éviter de faire cavalier seul à Bruxelles ».
« Je ne veux pas envenimer les choses »
La Française est en conflit avec le FN depuis le 26 mai, lendemain du second tour des européennes. Ses propos favorables au droit de vote des étrangers non
européens lui ont été reprochés, notamment par la présidente frontiste,
Marine Le Pen, qui a appelé à sa démission. Veuve du candidat
historique du FN à Lorient Daniel Bergeron, Joëlle Bergeron, 65 ans
(dont 42 au FN), a dénoncé un « diktat » du parti, y voyant une manœuvre pour contourner la règle de la parité et être remplacée par un homme.
C’est dans un plus petit hémicycle du Parlement que Joëlle Bergeron
finit par expliquer son silence, lors d’une réunion du groupe EFDD. « Je
ne veux pas envenimer les choses entre le Front national, qui a été ma
famille pendant des années, et ma nouvelle famille, qui est ici », précise-t-elle, sur la défensive, à une équipe de France 3. Un mot sur ses débuts au Parlement ? « J’apprends, pour l’instant j’apprends, merci », expédie-t-elle.
F. SCHÖLLER / F. GRANDON – FRANCE 3
Les plus prolixes sur le sujet sont finalement la présidente du FN,
Marine Le Pen, et l’ancienne tête de liste frontiste dans l’Ouest,
l’universitaire Gilles Lebreton. « Madame Bergeron est toujours au Front national, puisqu’elle n’a pas démissionné, affirme Marine Le Pen. Je pense
que madame Bergeron s’est laissée aller à un geste de mauvaise humeur,
(…) je ne perds pas l’espoir de la voir revenir au bercail. »
Un dialogue renoué avec le FN
« On s’est trouvé nez à nez dans l’hémicycle, elle accepte de discuter, indique Gilles Lebreton, refusant de préciser si les discussions ont porté sur un retour effectif au FN. Dans
cette affaire, dont je ne suis pas sûr de maîtriser tous les éléments,
il n’y a pas eu assez de dialogue. Il faut se donner le temps de la
discussion. »
Mais l’affaire, justement, a son importance. En effet, un éventuel
départ de Joëlle Bergeron du groupe EFDD entraînerait la dissolution de
cette formation, et la fin des fonds de 20 à 30 millions d’euros qui lui
sont attribués sur cinq ans, ainsi que du personnel et du temps de
parole qui lui sont alloués. Le retour de Joëlle Bergeron au FN
pourrait, en revanche, aider le Front national à former son propre
groupe avec des alliés. »Monsieur Farage veut jouer avec une grenade dégoupillée, il faut qu’il prenne le risque qu’elle lui saute au visage », prévient Marine Le Pen.
Une ancienne dissidente du FN rejoint le parti conservateur PCD
Par Le Figaro avec AFP
Publié le 3 mai 2019 à 12:15
Une eurodéputée, ancienne dissidente du Front national (devenu
Rassemblement national), Joëlle Bergeron a rejoint le Parti
chrétien-démocrate (PCD) présidé par Jean-Frédéric Poisson, a annoncé
vendredi le mouvement conservateur.
«Je rejoins Jean-Frédéric Poisson et le Parti chrétien-démocrate pour
continuer le combat politique, pour que la France puisse tenir son rôle
dans le monde sans renier ses valeurs», a expliqué Mme Bergeron, citée
dans un communiqué du PCD. Le PCD salue «son activité parlementaire
intense», notamment «sur les personnes handicapées et vulnérables ou
encore sur le système pénitentiaire».
Elue au Parlement européen en 2014 sur la liste du FN dans l’Ouest,
Joëlle Bergeron avait refusé de démissionner, comme le lui demandait la
présidente du FN Marine Le Pen, dénonçant un «diktat» des instances de
son parti qui auraient cherché, à travers elle, à faire élire une femme
avant de l’écarter. Marine Le Pen avait demandé sa démission au motif
que Joëlle Bergeron s’était prononcée pour le droit de vote des
étrangers aux élections locales, une position contraire à celle du FN.
Joëlle Bergeron n’est pas candidate cette année aux élections
européennes. Jean-Frédéric Poisson espérait une place éligible sur la
liste de Nicolas Dupont-Aignan mais sa formation a finalement été
écartée de la liste.
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