Rappelez-vous l'affaire de corruption et malversations diverses de l'arsenal de Toulon dans les années 1990.
On a toujours eu bien pire à Brest, mais aucune affaire judiciaire, hormis quelques débuts d'enquête ayant vite fait pschitt, un peu comme les maigrelettes enquêtes que j'ai pu obtenir sur tous les harcèlements et toutes les tentatives d'assassinat dont j'ai été victime à compter des mêmes années 1990 pour avoir refusé de commettre des crimes et délits contre la Nation au profit de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices trafiquants d'armes, alors que je travaillais sur des projets classés de la Défense nationale.
Les deux enquêteurs de Toulon, Henri Calliet et Jean-Pierre Jodet, avaient été mutés l'un à Cherbourg et l'autre à Brest à la fin des années 1990, des mutations-sanctions par la suite annulées.
Le second avait donné une interview à ce sujet au Parisien au mois de janvier 2002.
Il disait bien que son collègue Henri Caillet et lui avaient commencé à découvrir que les faits de corruption n'existaient pas qu'à Toulon, mais aussi à Brest et à Cherbourg.
Le plus gros morceau a toujours été celui de Brest où il avait été muté et où, effectivement, à peine arrivé, il recommençait comme à Toulon, d'où une mise au pas rapide et efficace, menaces d'internement psychiatrique à l'appui.
Ici, ça ne traîne pas, les psychiatres locaux sont rodés.
Même un ancien maire de Brest a bien failli leur rendre visite en urgence et contre son gré, en 1985. Il s'agit de Jacques Berthelot, le seul maire non franc-maçon que nous ayons eu, le jour où il avait donné sa fameuse conférence de presse devant la décharge publique du Spernot pour dénoncer ces "ordures" de son propre camp.
A partir de l'année 2002, les deux gendarmes maritimes de Toulon étant enfin réhabilités, je redevenais extrêmement dérangeante, pour ma part à propos des matériels de l'Armée de l'Air, dont strictement aucune activité à Brest, mais les psychiatres brestois étaient encore les plus compétents en la matière, bien plus que les autorités militaires elles-mêmes.
Alors que le journaliste américain Daniel Pearl, né le 10 octobre 1963 à Princeton dans le New Jersey, était assassiné par des membres d'Al-Qaïda le 1ᵉʳ février 2002 à Karachi, j'étais moi-même victime de nouvelles tentatives d'assassinat au printemps 2002, puis avait lieu l'attentat de Karachi du 8 mai 2002 contre un bus de la DCN.
Et les psychiatres brestois continuaient jusqu'en 2003 à vouloir à tout prix m'assassiner vite vite vite avant que je n'aie pu parler à un juge.
Dans le même temps, mon médecin traitant m'attestait en bonne santé mentale :
Et il n'était pas le seul.
Ainsi, par exemple, au mois d'octobre 2003, le jour même où la petite pute Nathalie Coulon (je choisis mes mots pour la désigner, je veux qu'elle sache et tous ses collègues aussi comment je la voyais alors qu'elle était véritablement obsédée par l'idée de m'assassiner) était encore en train de s'activer pour me faire interner en urgence, je me trouvais chez un psychiatre réputé, pour une consultation dont je sortais à nouveau avec un certificat de bonne santé mentale.
Cette demoiselle qui avait récemment débuté son internat en psychiatrie et devait avoir environ 25 ans savait bien mieux que tous les généraux à la tête de l'Armée de l'Air dans les années 1990 ce qu'ils auraient dû faire à cette époque, et que mon travail tout à fait conforme à leurs demandes et ayant donné entière satisfaction à tous sauf, bien entendu, à la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et à ses complices trafiquants d'armes et proxénètes qui me harcelaient et tentaient déjà de m'assassiner, avait été "délirant", ce qui selon elle nécessitait mon internement en psychiatrie selon la procédure d'extrême urgence pour "péril imminent" près de dix ans plus tard.
N.B. : La petite pute est née en 1976, ce qui lui faisait 27 ans en 2003 :
https://www.idref.fr/074214012
Elle aurait sur la conscience toute une série de "suicides" d'étudiants en médecine brestois en 2002 et 2003 si elle avait une conscience, mais elle n'en a jamais eu. Même chose, en fait, pour tous les attentats islamistes commis depuis 2012.
C'est un genre d'Annie Wilkes (Misery) uniquement animée par ses ambitions personnelles d'un point de vue matériel et la corruption (tuer pour obtenir ses diplômes, sa situation, sa carrière, ne l'a jamais dérangée). C'est absolument terrifiant, effrayant, d'une perversité absolue, criminelle.
Corruption à l'Arsenal de Toulon : 34 personnes condamnées
LE TRIBUNAL correctionnel de Toulon a condamné 34 des 39 personnels civils de l'armement et fournisseurs de la Direction des constructions navales qui avaient comparu, du 19 mars au 11 avril, pour répondre d'un vaste trafic d'influence et de corruption à l'Arsenal de Toulon de 1993 à 1997. Les peines prononcées s'échelonnent de 10 000 francs d'amende à deux ans d'emprisonnement dont dix-huit mois avec sursis, condamnation infligée à Henri Leleu, officier de l'armement. Le tribunal s'est déclaré incompétent à l'égard d'un autre officier Philippe Marty, ancien chef du bureau Achats-Rechanges Appareils, présenté par l'accusation comme le principal protagoniste de cette affaire. Sa qualité de militaire en exercice aurait dû conduire à la saisine du parquet militaire de Marseille, constatent les juges. L'Etat, qui avait réclamé 140 millions de francs de dommages et intérêt, voit ses demandes rejetées car mal formulées.
Arsenal de Toulon: deux gendarmes trop vite mutés. Selon la justice, ils ont été sanctionnés parce que leur enquête s'approchait des hautes sphères militaires.
Marseille, de notre correspondant.
La hiérarchie militaire a sanctionné pour des motifs fallacieux les deux gendarmes chargés de l'enquête sur la corruption à l'arsenal de Toulon. C'est ce qu'a estimé vendredi, devant le tribunal administratif de Nice, la commissaire du gouvernement, Dominique Terrazzoni, qui a conclu à l'annulation des sanctions. Saisi d'un recours par la gendarmerie, le tribunal doit rendre sa décision dans une dizaine de jours. S'il suit l'avis de cette magistrate indépendante, le ministère de la Défense se verrait de plus en plus suspecté d'avoir tenté d'étouffer l'enquête, au moment où elle s'approchait des hautes sphères militaires.
Pour le savoir, si les Parquets en émettent le désir, des enquêtes pénales pour délit d'«entrave à la justice» pourraient s'ouvrir à Toulon et à Marseille. Ils y sont en tout cas fortement incités par la commissaire du gouvernement, selon qui il y a eu «un piège tendu aux gendarmes» sanctionnés puis écartés de l'enquête: «Il fallait avoir quelque chose à leur reprocher au moment où le juge Calmette (en charge, à Marseille, d'un des dossiers, Ndlr) s'intéressait aux militaires», a affirmé la magistrate, citée par Var-Matin.
«Ecueuils et pressions». Le dossier, ouvert en 1995, porte sur un vaste système d'irrégularités lors des attributions de marchés publics à l'arsenal. Les militaires les confiaient à des entreprises sans passer par les appels d'offres obligatoires. En retour, le personnel de la DCN (Direction des constructions navales) impliqué percevait des avantages matériels, payés grâce à un système de surfacturation. Les détournements porteraient sur 1 milliard de francs et près de 80 personnes ont été mises en examen dont plus du tiers écrouées: personnel civil de la DCN, chefs d'entreprise, officiers de haut rang.
A la tête de cette enquête complexe, qui remplit 27 tomes, l'adjudant Henri Calliet, chef de la brigade de gendarmerie maritime de Castigneau (Var), basée dans l'arsenal, et son adjoint le maréchal des logis-chef Jean-Pierre Jodet, ont donné toute satisfaction aux juges d'instruction, qui louent leur «compétence et leur pugnacité, malgré les écueuils et les pressions». C'était aussi, semble-t-il, l'avis de leur hiérarchie, jusqu'à ce soudain revirement de l'automne 1998.
150 francs. Accusés de cacher des choses à leurs supérieurs, et, pour Calliet, d'avoir commis une fausse note de frais de" 150 francs, ils ont été sévèrement sanctionnés: deux fois vingt jours d'arrêt pour Caillet, une fois vingt jours pour Jodet. Puis on les a mutés «dans l'intérêt du service», Caillet à Cherbourg, Jodet à Brest. L'enquête perdait ainsi ses deux têtes pensantes. Rebondissement qu'un militaire poursuivi avait prédit dès novembre 1997 en déclarant: «Dans quelques temps, les gendarmes n'auront plus l'affaire, et ils auront même une mutation». Pire, Caillet ayant sombré dans la dépression, le commandant du groupement de gendarmerie maritime a tenté de lui porter le coup de grâce, en demandant au médecin-chef: «Ne pourrait-on pas, afin de clarifier la situation ["] fixer l'aptitude de l'adjudant Calliet à exercer son métier de gendarme?». Selon leur avocat toulonnais Me Patrick Lopasso, les deux hommes, «particulièrement blessés», sont entrés en disgrâce quand ils ont découvert «des fuites provenant de la gendarmerie maritime» sur l'enquête. En accord avec les magistrats instructeurs, les deux enquêteurs ont alors décidé de ne plus faire que des comptes-rendus succincts à leur hiérarchie.
Pour le ministère de la Défense, l'adjudant Calliet a ainsi fait preuve d'«un comportement ambigu avec la hiérarchie militaire dont il a eu tendance à s'affranchir». Il a «trompé la confiance de son chef». Quant à la fausse note de frais de 150 francs, «il serait tout à fait extravagant que l'autorité militaire ["] laisse passer de tels agissements de nature à discréditer les personnels de la gendarmerie». Et le ministère se défend: «Il n'a jamais été question de mettre en cause la compétence [de l'adjudant]».
Poursuites. La commissaire du gouvernement n'a pas suivi ces arguments. Pour la hiérarchie militaire, l'affaire tombe d'autant plus mal que, comme Paris-Match l'a révélé jeudi, le parquet de Marseille a envoyé, début juin au ministre Alain Richard, une note de synthèse pour demander son avis (consultatif) avant d'engager d'autres poursuites contre des militaires. Ce volet concerne un système de main d'oeuvre au sein de l'arsenal, où l'on aurait fait travailler illégalement plus de 1200 employés de sociétés privées.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/j-ai-ete-victime-d-un-complot-19-01-2002-2002748359.php
« J'ai été victime d'un complot »
JEAN-PIERRE JODET, le gendarme qui a révélé le scandale des constructions navales de Toulon
LE 9 JANVIER DERNIER, le tribunal administratif de Rennes a annulé les mutations-sanctions des deux gendarmes qui avaient révélé, par leur enquête, une gigantesque affaire de corruption à la Direction des constructions navales (DCN) de Toulon. Aujourd'hui, ils estiment avoir retrouvé leur honneur mais continuent leur combat judiciaire contre leur hiérarchie, pour démontrer qu'ils ont été victimes d'un complot. L'un d'entre eux, Jean-Pierre Jodet, revient sur ce lourd dossier.
Quelle a été votre premier sentiment lorsque vous avez appris que les sanctions vous concernant étaient annulées ?
Jean-Pierre Jodet. Celui d'avoir retrouvé mon honneur. Ce complot qui a permis de nous virer était tellement gros que ça ne pouvait plus durer. Je ressens aussi de l'amertume parce que l'on a cassé prématurément ma carrière à 42 ans. Je constate cependant que la direction de la gendarmerie aurait pu réagir d'elle-même, dès qu'elle a perçu l'ampleur du problème, au lieu d'attendre trois ans et demi que la justice ne l'y contraigne. Il est vrai qu'entre-temps elle avait tenté de passer un marché avec nous en nous proposant une réintégration contre un abandon des poursuites.
« On a voulu nous sortir du jeu, au moment où l'on allait s'attaquer à l'autorité militaire parisienne » Votre combat est-il terminé ?
En partie seulement car, au-delà de mon cas personnel, je souhaite maintenant que les responsabilités pénales soient recherchées. Il faut que certains colonels viennent expliquer l'intérêt qu'il y avait à valider un tel complot. Lorsque le colonel chargé de l'inspection nous concernant est venu à Toulon, il n'a pas jugé bon de s'entretenir avec des gendarmes officiers de police judiciaire comme nous. Il est allé uniquement voir le patron de l'arsenal et l'amiral. Deux personnes sur lesquelles nous enquêtions et qui avaient tout intérêt nous voir partir.
Pourquoi vous a-t-on muté ?
On nous a reproché de mener notre enquête sur la DCN sans rendre compte à notre hiérarchie. Mais les écoutes téléphoniques nous ont montré que la gendarmerie prévenait certaines personnes que nous allions mettre en examen. Un des gradés de la compagnie appartenait à la même loge maçonnique que des individus que nous allions interpeller et qui ont depuis été mis en détention provisoire.
Qui gêniez-vous ?
On a voulu nous sortir du jeu, au moment où l'on allait s'attaquer à l'autorité militaire parisienne, c'est-à-dire au patron de la direction générale des armées (qui a été mis en examen dans cette affaire et qui a depuis quitté ses fonctions) . Dès que l'on a attaqué ce volet, les écoutes téléphoniques que nous pratiquions nous ont permis de comprendre que nous devenions gênants. On risquait de s'intéresser à certains marchés publics dont les fonds auraient pu financer certains partis politiques. Nous commencions également à découvrir que les faits de corruption n'existaient pas qu'à Toulon, mais aussi à Brest et à Cherbourg.
Durant toute cette affaire et après votre mutation, avez-vous eu des contacts avec le ministre de la Défense ?
Jamais, bien que nous ayons essayé. Nous lui avons écrit, mais son cabinet a fait barrage.
Que faites-vous aujourd'hui ?
A 46 ans, je suis retraité de la gendarmerie et je suis retourné à mon ancien métier. Je coordonne des chantiers de construction immobilière.
https://www.lexpress.fr/societe/region/droite-le-syndrome-brestois_768456.html
Droite: le syndrome brestois
Historiquement divisée, l'opposition tente d'exister face à l'hégémonie de la gauche. Avec difficulté.
C'est un virus qui touche toutes les forces politiques. Mais, dans la ville du Ponant, la division ravage depuis si longtemps la droite locale -tiraillée, pour faire simple, entre gaullistes et centristes- qu'on peut évoquer un véritable "syndrome brestois".
Résumons: la droite perd la ville en 1977, après la victoire du socialiste Francis Le Blé, élu, déjà, sur fond de divisions entre Eugène Berest, maire sortant, et Georges Lombard, président de la communauté urbaine. En 1983, rassemblée pour la seule fois de ces vingt-cinq dernières années, elle reprend la ville dès le premier tour grâce au RPR Jacques Berthelot... qui ne tient que deux ans en place: ses adjoints le débarquent et il tient symboliquement une fameuse conférence de presse à la décharge du Spernot pour dénoncer la "chienlit" de son propre camp. Georges Kerbrat le remplace et se présente sous l'étiquette RPR-UDF en 1989 face au centriste Yannick Marzin, qui se retire au second tour: insuffisant pour barrer la route au socialiste Pierre Maille, vainqueur avec plus de 60% des voix. Depuis, Brest fait figure de bastion socialiste: la gauche, menée par Maille puis Cuillandre, est triomphalement reconduite à la tête de la ville en 1995, en 2001 et en 2008.
Entre-temps, la droite brestoise n'a cessé de se déchirer, s'usant dans des querelles de personnes et des "haines tenaces et féroces", selon un expert. Le sommet est sans doute atteint entre 2001 et 2008, quand la liste menée par Yannick Marzin explose en... trois groupes différents! "Je n'étais que le plus petit dénominateur commun", se souvient, un brin amer, ce pharmacien de 61 ans, désormais maire (sans étiquette) de Porspoder.
L'UMP s'est finalement décidée à faire le ménage, en désignant un jeune apparatchik de 31 ans, Laurent Prunier, comme tête de liste pour les dernières municipales. "Je n'étais pas candidat, on est venu me chercher, assure-t-il. Je suis un homme neuf, je n'ai repris aucun élu du précédent mandat." Cela n'a bien sûr pas suffi, mais Prunier, encore peu connu, veut surtout prendre date pour 2014... voire après. Sa tâche est rendue d'autant plus difficile qu'une autre liste de droite siège au conseil municipal : celle de Fortuné Pellicano (voir encadré). Quant au MoDem (8,61% des voix au second tour, moins que l'extrême gauche), absent de l'hôtel de ville, il peine à exister sous la houlette de son jeune chef de file, Mikaël Cabon.
"Tant qu'elle ne se trouve pas un leader, la droite aura du mal à reprendre la ville", estime Pierre Maille -qui ne manque évidemment pas de souligner, par contraste, le travail et l'unité de son camp... "Une personnalité de poids à l'UMP à Brest permettrait de peser sur les dossiers", complète, grand seigneur, François Cuillandre. Manière de souligner que ce n'est toujours pas le cas. Et l'on n'est pas sûr qu'il le regrette vraiment...