Forcément, quand ce ne sont pas ses potes, ce sont ses
concurrents, ceux dont les qualités littéraires en ont fait les premiers
de sa classe un peu spéciale, réunissant pervers et déviants en tous
genres…
Pov’ Cypou, même pas capable de se faire un nom chez ces gens-là, trop nul en tout…
Pédophilie : l’écrivain Gabriel Matzneff dénonce des « attaques injustes » à son encontre
Pédophilie : l’écrivain Gabriel Matzneff dénonce des « attaques injustes » à son encontre
L’écrivaine et éditrice Vanessa Springora
raconte dans un livre qui sortira le 2 janvier comment elle a été
séduite par le presque quinquagénaire au milieu des années 1980
lorsqu’elle avait 14 ans.
J'ironise, bien entendu, on le savait depuis fort longtemps, vu que c'est une part importante de ses activités de cybercriminel depuis 2008 au moins, et il l'avait déjà expliqué en long et en large sur son blog personnel au début des années 2010, à une époque où pédophiles et pédophilie avaient encore le vent en poupe, notamment dans les prétoires, où encore aujourd'hui des magistrats comme la juge ultra CORROMPUE Céline Verdier du Tribunal de Grande Instance de Brest les considèrent comme des dieux vivants...
C'est donc sur Twitter qu'il vient encore d'en faire état, à l'adresse suivante :
A en croire ses bons amis « déconnologues » de la bande
du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi,
elle ne serait plus de ce monde.
Aurait-elle été éliminée par ses complices avec lesquels elle n’aurait plus été d’accord ?
Rappelons que c’était la seule à n’avoir aucun goût pour la
révolution communiste, et donc, possiblement, les attentats islamistes.
Mon pseudo m’est venu tout seul … et le plus drôle c’est que des
amis, tout à fait hors du Net, m’appellent comme ça ! Il faut dire que
c’est simple comme bonjour, puisque c’est l’abréviation de mon prénom,
qui est composé mais bien trop long à dire.
Je l’aime bien ce pseudo. Il faut dire aussi que lors de mon
adolescence, je n’utilisais que le second prénom car je détestais le
premier … alors Mon-Al m’a réconciliée avec les deux
Je me permets de l’affirmer car je n’ai pas le moindre doute à ce sujet.
Le harcèlement et ses ressorts, je connais ça par coeur depuis ma plus tendre enfance.
Dès la maternelle, je suis victime des brimades aussi injustifiées
qu’éhontées d’une institutrice jalouse de la petite gamine que je suis
alors, j’ai tout juste 5 ans. Je l’analyse sans aucune difficulté et
prends sur moi.
Cela va toujours continuer plus ou moins selon les époques et
circonstances, les âges et personnalités des différents jaloux et
jalouses auxquels je suis confrontée : école primaire, collège, lycée,
enseignement supérieur, boulot, internet, etc…
Le collège est une période assez dure. Les notes font leur apparition
en classe de 6ème, plus personne ne peut ignorer que mes facultés
intellectuelles sont bien au-dessus de la moyenne, vu que j’ai toujours
les meilleures notes à peu près partout et obtiens des résultats de
l’ordre du jamais vu.
Plusieurs de mes professeurs participent aux harcèlements auxquels je
suis toujours plus ou moins en butte durant ces quatre années de
collège. Ceux-là ont tous pour point commun d’être gauchistes. Même
chose au lycée pour les professeurs avec lesquels j’ai encore quelques
problèmes durant ces trois nouvelles années de scolarité.
Je parie que la prof de français à l’origine de la succession d’évènements ayant conduit Evaëlle jusqu’au suicide l’est aussi.
« Pourquoi Evaëlle se sent-elle harcelée ? »
Mais parce qu’elle est paranoïaque, pardi. C’est une psychotique en
pleine décompensation délirante, un « cas lourd psychiatrique » comme
dirait celui qui se vante de n’avoir jamais ouvert un bouquin de maths
de toute sa vie, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard
Cyprien Luraghi, un pervers narcissique ayant définitivement quitté
l’école à 14 ans en situation d’échec scolaire et qui depuis l’année
2008 au moins s’emploie quasi exclusivement à harceler à mort diverses
personnes, notamment mes proches et moi-même.
La jalousie est son ressort essentiel.
Elle l’est aussi pour sa complice la criminelle Josette Brenterch du
NPA de Brest, professeur de l’Education nationale aujourd’hui à la
retraite qui en 2013, avec ses complices magistrats ultra CORROMPUS et tout aussi JALOUX
du Tribunal de Grande Instance de Brest, avait organisé mon procès sur
la base de toutes ses inventions calomnieuses et parfaitement délirantes
mais si typiquement extrême-gauchistes à l’égard des matheux, des
ingénieurs ou des surdoués, dont je suis, en vue d’édifier tous les
élèves de 4ème qu’elle avait fait venir avec un de leurs professeurs,
une de ses copines extrême-gauchistes aussi haineuse qu’elle à l’égard
des bons voire des excellents élèves : voilà donc ce qu’il leur en
coûterait s’ils travaillaient trop bien… toute une vie de malheurs, de
déboires en tous genres consécutifs aux complots et agressions graves
organisés par la dame et ses amis et pour finir, le procès public où son
avocat explique à la barre qu’il faut absolument prononcer la
condamnation la plus lourde possible… pour mettre fin aux nuisances de
la paranoïaque qui serait tout à fait capable d’agresser n’importe qui
dans la rue comme elle s’en serait prise à elle – j’avais seulement
publié quelques droits de réponse pour rétablir quelques vérités sur ma
propre biographie à la suite de ses monstrueuses campagnes de calomnies
publiques à mon encontre…
Evidemment que pour les harceleurs, le harcèlement n'existe pas...
Harcèlement scolaire: Evaëlle s’est suicidée à 11 ans, ils cherchent à comprendre
Six mois après le suicide d’Evaëlle, harcelée au collège, ses parents
et la justice cherchent à comprendre ce qui a poussé cette fillette de
11 ans à se pendre à son lit.
La Voix du Nord | 17/12/2019
Six mois après le suicide d’Evaëlle, harcelée au
collège, ses parents et la justice cherchent à comprendre ce qui a
poussé cette fillette de 11 ans à se pendre à son lit. PHOTO
ILLUSTRATION PIXABAY
Début novembre, sa professeure de français a été placée en garde à vue.
Le lendemain, le parquet de Pontoise ouvrait une information judiciaire
pour des faits de harcèlement, visant l’enseignante et cinq élèves de
sixième d’un collège d’Herblay dans le Val-d’Oise. L’enquête a aussi été
ouverte contre X pour homicide involontaire.
Dans le pavillon des parents d’Evaëlle, Marie et Sébastien D., le temps semble s’être figé le 25 juin. Dans sa chambre, son cartable est resté ouvert au pied du bureau.
Aucun des deux n’a réussi à reprendre le travail. Seul leur fils a eu « le courage » de retourner au collège dont ils avaient retiré Evaëlle en février au terme de cinq mois d’enfer.
Pour Evaëlle, décrite par ses parents comme « précoce et extravertie », tout a commencé à la rentrée 2018 avec une histoire de cartable trop lourd, source de conflit avec l’une de ses enseignantes qui fait d’elle sa « tête de turc ». Après des rendez-vous avec la direction de l’établissement, puis la professeure, les choses semblent se calmer.
Fin novembre 2018, Evaëlle tente pourtant de mettre le feu à la maison. « On lui a dit qu’elle aurait pu tuer son frère. Elle a répondu en pleurant qu’elle voulait juste se tuer elle ». Les parents « tirent alors le signal d’alarme » auprès du collège où, « à force de la voir se faire pourrir tous les jours par sa prof, des élèves ont repris le flambeau ».
« Écoutez vos enfants »
En février, des garçons la poussent sur la chaussée quand arrive le bus. Puis ce sont deux séances de « débat » organisées en classe par la professeure de français autour du « thème » : « Pourquoi Evaëlle se sent-elle harcelée ? ». « Ça a viré au tribunal populaire », dit son père.
À la pause de midi, des élèves la font tomber d’un banc et la frappent au sol.
Ses parents la retirent du collège, portent plainte contre trois élèves
– on les décourage alors de le faire contre l’enseignante.
S’ils ne veulent pas faire d’Evaëlle un étendard de la lutte contre le harcèlement scolaire, ils estiment que son histoire a tout d’un « cas d’école » où « personne n’a rien fait pour que ça s’arrête ».
L’enseignante visée, « très affectée par ce drame », ne
souhaite pas faire de commentaire, selon son avocate. En arrêt de
travail, sa cliente « bénéficie du soutien de sa hiérarchie et du
rectorat ».
Interrogé par l’AFP, le rectorat de l’Académie de Versailles affirme quant à lui « avoir été mobilisé dès le début ». Il indique qu’un « suivi de trois élèves »
a été mis en place et qu’une exclusion temporaire a été prononcée. Une
enquête administrative est par ailleurs menée dans les deux collèges où
la fillette a été scolarisée.
Selon une source proche de l’enquête, plus de 100 personnes ont été
auditionnées avant que le parquet n’ouvre une information judiciaire
visant la professeure et cinq élèves – quatre garçons et une fille. « Quatre semblent commencer à comprendre la gravité des faits, tout comme l’enseignante », selon cette source.
Dans son nouveau collège à Herblay, les choses « semblaient aller beaucoup mieux » pour Evaëlle, suivie par un psy. Mais « quandun camarade a balancé ses affaires par terre, ça a été la goutte d’eau, elle a eu peur de revivre la même chose », analyse sa mère. «
Le collège, c’est la jungle. Notre fille n’a trouvé que ce geste-là
pour s’en sortir. Si vos enfants vous disent qu’ils ne vont pas bien,
écoutez-les », dit son père qui ne cesse de s’interroger sur ce qu’il « aurait dû faire ».
POUR L’ARRÊTER, IL FAUT EN PARLER
Ancienne ou actuelle victime de harcèlement scolaire, que vous souhaitiez en parler ou vous investir, n’hésitez pas à :
L’hypothèse n’est pas retenue par les autorités, quoique
l’homme ayant apparemment menacé des policiers leur ait dit être un
terroriste et avoir agi en tant que tel.
Observons que le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard
Cyprien Luraghi semble avoir retenu son souffle toute la journée d’hier,
mais ce n’est peut-être qu’une coïncidence.
En effet, exceptionnellement, il n’a rien posté sur Twitter de toute
la journée et n’y est réapparu qu’en fin de soirée pour écrire ceci :
Rappelons donc que ce malade mental tente vainement de faire interner
en psychiatrie les victimes de ses harcèlements en bande organisée sur
Internet comme dans la « vraie vie » et jusque dans les tribunaux depuis
maintenant plus de dix ans.
En effet, il avait commencé à rechercher des médecins,
particulièrement les miens, et à en exiger des internements en
psychiatrie de ses victimes dès le premier semestre de l’année 2009.
Or, sous prétexte que je suis ingénieur alors que je n’ai jamais été
qu’une femme, ce qui le dérange au plus haut point, non seulement il me
fait passer pour folle depuis tout ce temps, mais il m’a aussi construit
une sérieuse réputation de « pute » avec tous ses délires calomnieux à
mon encontre.
Un homme menaçant la police avec une scie a été tué par les forces de l’ordre à la Défense
Echappé d’un hôpital psychiatrique, ce Marocain de 42 ans en
situation irrégulière a tenté d’attaquer trois policiers vendredi. Le
caractère terroriste n’a pas été retenu.
Le Monde avec AFP et Reuters Publié hier à 12h01, mis à jour hier à 19h07
Un homme qui menaçait des policiers avec une arme blanche a été tué
par les forces de l’ordre, vendredi 13 décembre, dans le quartier
d’affaires de la Défense, près de Paris, a déclaré la procureure de
Nanterre, Catherine Denis.
Echappé le 18 juin d’un hôpital psychiatrique parisien où il avait
été admis en 2018, l’homme, muni d’une scie pour plaques de plâtre,
s’est approché vers 10 h 20 de trois fonctionnaires de police, en les
menaçant de mort, selon les premiers éléments de l’enquête dévoilés par
le parquet. Les agents, qui n’ont pas été blessés, « ont fait des
sommations à plusieurs reprises, lui demandant de lâcher son arme, ce
qu’il n’a pas fait. Il s’est jeté sur eux », a rapporté Catherine Denis. Les trois policiers ont alors ouvert le feu « pour stopper l’individu et éviter de se faire grièvement blesser ou tuer ». « Les fonctionnaires de police ont tiré six balles, au moins l’une d’elles a atteint l’individu », a précisé la magistrate lors d’une conférence de presse.
« L’homme est tombé à terre et, alors que les policiers
s’apprêtaient à lui porter secours, il a essayé d’attraper à nouveau sa
scie et de les menacer, de sorte que l’un des fonctionnaires de police a
fait usage de son Taser à une reprise pour l’immobiliser avant de le
menotter », a-t-elle continué. Les policiers lui ont demandé de
décliner son identité et de dire les raisons de son geste, il a alors
répondu : « Je suis un terroriste. »
Inscrit au fichier des personnes recherchées
Les secours sont par la suite intervenus, mais le décès a été déclaré
à 11 h 31. Le caractère terroriste n’a pas été retenu pour la tentative
de meurtre. L’assaillant, un ressortissant marocain de 42 ans en
situation irrégulière, était inscrit au fichier des personnes
recherchées depuis son évasion de l’hôpital psychiatrique. Il avait fait
l’objet de plusieurs hospitalisations en milieu psychiatrique.
Les faits se sont déroulés voie des Bâtisseurs dans le quartier
d’affaires très fréquenté, à l’ouest de la capitale. Les policiers
étaient intervenus à la suite de l’alerte d’une hôtesse d’accueil d’une
entreprise de La Défense qui avait vu l’homme se frapper la tête contre
des vitres. Il avait été vu « depuis quelques jours ou quelques
semaines dans le quartier de La Défense et squattait dans les voies
souterraines ou les sous-sols », a ajouté la procureure.
De nombreuses attaques ou tentatives d’attaque ont visé ces dernières
années les forces de l’ordre en France. Au début d’octobre, un agent
administratif de la Préfecture de police de Paris, Mickaël Harpon, avait
tué au couteau quatre de ses collègues dans l’enceinte même de la
prestigieuse institution, avant d’être abattu.
Tout est affaire de contexte et de circonstances, en fait
: en France, on aime bien les pédophiles qui restent surprotégés par
une « justice » elle-même infestée de pédophiles, mais ce n’est pas
forcément le cas partout ailleurs dans le monde…
Ainsi Elon Musk a-t-il pu se défendre en arguant qu’il avait
seulement proféré une « insulte » assez banale en cas de dispute dans le
monde anglo-saxon lorsqu’au cours de l’été 2018 il avait traité Vern
Unsworth de « pédophile » sur Twitter.
Estimant qu’il n’y avait pas là de quoi fouetter un chat, et
certainement pas lieu de lever toute une armée pour aplatir l’auteur du
délit ainsi que l’intégralité de sa parentèle, de ses amis et de ses
soutiens, les jurés américains ont expédié leur décision en s’arrêtant
au second des cinq critères qu’ils devaient examiner dans le cadre de la
plainte pour diffamation dont ils avaient été saisis et décrété que la
cible n’était même pas clairement identifiée par le message…
On rappelle ici qu’il s’agit de droit américain et qu’il en serait
sans doute autrement en France, et ce, d’autant plus que le pédophile
français est encore assez respecté pour que le mot qui le désigne ne
puisse en aucun cas constituer une simple « insulte »…
Egalement, il convient de rappeler que contrairement aux accusations
mensongères qu’ils répandent tous trois très largement à mon encontre
depuis de nombreuses années, sur la toile comme dans les tribunaux, je
n’ai jamais accusé de pédophilie ni traité de pédophile, ni Jean-Marc
Donnadieu de Béziers, ni Pascal Edouard Cyprien Luraghi de Puy-l’Evêque,
ni leur complice résident thaïlandais Georges Cortez.
La fameuse question que j’avais posée publiquement concernant le
premier d’entre eux au mois de mai 2010 après qu’il eut tenté d’obtenir
de mon hébergeur la suppression de mon blog à l’aide d’autres
dénonciations calomnieuses se justifiait parfaitement par ses
harcèlements naissants à mon encontre, lesquels étaient bien motivés par
mes republications concernant le pédophile brestois Serge Rodallec
après leur suppression du site Le Post au motif d’une « diffamation » en
réalité inexistante, l’individu, en cavale depuis 2005, et qui venait
d’être retrouvé en Thaïlande sous une fausse identité, ayant déjà été
condamné plusieurs fois pour des faits de pédophilie multiples – et il
le sera à nouveau jusqu’en 2012.
Les jurés ont tranché : les tweets d’Elon Musk ne sont pas de la diffamation. Tout au mieux des insultes.
« Ma foi en l’humanité est restaurée », a lancé Elon Musk à
quelques journalistes qui attendaient l’issue du procès l’opposant à
Vernon Unsworth. Le sauveteur britannique, membre de l’équipe qui avait
sauvé des adolescents pris au piège dans une cave par la montée des
eaux, avait critiqué l’implication d’Elon Musk et de son sous-marin. À
cette mise en cause de son implication et de l’utilité de son gadget,
Elon Musk avait réagi avec violence, déclarant sur Twitter que M.
Unsworth était probablement un « pedo guy », soit un pédocriminel.
Mais Musk ne s’était pas arrêté là : l’histoire a connu plusieurs
rebondissements, tant le milliardaire semblait tenir à prouver ce qu’il
racontait. Plusieurs interventions lunaires sur le sujet avaient conduit
Unsworth à saisir les tribunaux pour diffamation,
tant l’acharnement du patron de Tesla et SpaceX était démesuré. Le
tribunal vient de rendre son verdict : Elon Musk n’est pas coupable de
diffamation à l’encontre de M. Unsworth.
La forme du tweet a sauvé Musk
Le jugement est un cas d’école d’application scrupuleuse de la loi au
sujet de supports numériques. Ce qui a permis à Elon Musk de s’en
sortir, d’après les jurés, c’est que le tweet incriminant ne nomme pas
Unsworth. In extenso, il disait cela : « sorry pedo guy, you really did ask for it ». Soit, en français : « Déso le pédo, tu l’as bien cherché ». La diffamation, dans cette affaire, avait une définition en 5 points :
Il faut que le message ait été adressé à d’autres personnes que la cible
Il faut que la cible soit clairement identifiée par le message
Il faut que la déclaration fasse précisément comprendre que Unsworh était un pédophile
Il faut que la déclaration soit fausse
Il faut que la déclaration soit précipitée
Au média américain Buzzfeed News,
les jurés déclarent avoir tranché dès le deuxième point : d’après eux,
le tweet ne permet pas de comprendre que l’insulte est adressée à Vernon
Unsworth. La forme du tweet n’inclut en effet aucune manière de dire
qu’il diffame un individu en particulier dans l’absolu, même si les
personnes qui ont suivi l’histoire ont très bien compris à qui le
message s’adressait. Pour rappel, le milliardaire avait déjà pointé du doigt les mécaniques de Twitter. Le tribunal, lui, semble avoir retenu l’insulte, ce que plaidait Elon Musk, qui est bien moins grave que la diffamation. L’avocat d’Elon Musk a confirmé cette interprétation du litige : « C’était une dispute. Et dans les disputes, vous insultez des gens ».
Elon Musk avait accusé publiquement un sauveteur d’être pédophile. Il
prétend aujourd’hui qu’il s’agissait d’une insulte dénuée de son sens.
Ses prises de paroles de l’époque contredisent pourtant très clairement
cette défense hasardeuse.
La défense d’Elon Musk ne manque pas d’audace. Le patron de Tesla et SpaceX a dû s’expliquer devant le tribunal de Los Angeles, mardi 3 décembre, à propos d’un tweet publié l’an dernier où il accusait un sauveteur britannique d’être un « pédophile », sans aucune preuve. L’homme, qui se nomme Vern Unsworth, a depuis déposé plainte pour qu’Elon Musk cesse de le diffamer publiquement.
« Des tweets pour rigoler »
Il aura fallu un an, et la menace de ce procès, pour que le
milliardaire revienne enfin sur ses propos et concède qu’il ne disposait
d’aucune preuve de ce qu’il avançait. L’avocat de Musk, Me Spiro, a
argué que le mot « pédophile » était une insulte courante que
le patron de Tesla utilisait fréquemment lorsqu’il était jeune et qu’il
vivait en Afrique du Sud. « Mais ce mot est aussi utilisé dans d’autres pays », a ajouté Elon Musk dans sa déposition. « Il
est vraiment répandu dans les pays anglophones. Je suis sûr que si vous
faites une recherche en ligne, la définition qui ressortira sera juste : ‘un vieil homme louche’. » Pour Me Spiro, il ne s’agirait que « de tweets pour rigoler, au cours d’une engueulade entre deux hommes », rapporte le New York Times.
Pourtant Elon Musk a bien, par le passé, insisté lourdement sur son accusation de pédophilie à l’encontre de Vern Unsworth.
Rappel des faits. À l’été 2018, un groupe d’enfants se retrouvent
coincés dans une grotte très difficile d’accès en Thaïlande. Alors que
des sauveteurs, dont le Britannique Vern Unsworth, s’affairent pour
essayer de les sortir de là, Elon Musk propose publiquement de construire en vitesse un mini sous-marin
pour les extirper de la grotte. Apprenant la nouvelle, Unsworth répondu
sèchement que cet engin ne servirait absolument à rien (car il était
techniquement trop rigide et long pour être efficace), ce que Musk ne
prend pas bien du tout. Il l’alpague sur Twitter.
Non seulement Elon Musk a-t-il traité l’homme de « pédophile » plusieurs fois en juillet,
mais il a aussi surenchéri à deux reprises (après avoir pourtant
présenté des excuses, probablement contraint par le Conseil
d’administration de Tesla). D’abord fin août, dans un échange avec un
journaliste américain, Drew Olanoff, qu’il pressait d’enquêter sur le
prétendu statut de « pédophile » du sauveteur : « Vous ne trouvez
pas ça bizarre, qu’il ne m’ait pas poursuivi en justice ? On lui a
pourtant proposé des services d’avocat gratuits… » a-t-il notamment sous-entendu.
Puis il est devenu encore plus vindicatif en septembre 2018, dans un échange de mails surréalistes avec le site BuzzFeed News. « Je
vous suggère d’appeler des gens en Thaïlande, vous rendre compte de ce
qu’il se passe et arrêter de défendre des violeurs d’enfants, bande
d’enfoirés », a-t-il rédigé, avant de décrire le sauveteur comme un « vieil homme blanc qui vient d’Angleterre et a voyagé ou bien vécu en Thaïlande pendant 30 à 40 ans ». Et de conclure sur de nouvelles accusations concernant une prétendue « épouse enfant ».
Il avait alors engagé un détective privé pour 50 000 dollars pour
trouver des informations compromettantes sur Vern Unsworth.
Il est donc particulièrement cocasse qu’un an plus tard, devant la justice, la défense d’Elon Musk repose sur un mensonge. « Je ne voulais pas dire littéralement qu’il était pédophile. Juste qu’il était louche », a-t-il pourtant réaffirmé le 3 décembre 2019. La roue tourne…
Où l’on comprend pourquoi le pervers narcissique et
violeur polymorphe Pascal Edouard Cyprien Luraghi a fait de l’Inde son
pays d’adoption…
Rappelons qu’à son retour en France au début des années 1990, il s’est
installé dans le Lot où il a fondé une association dont le but était
d’après lui de récupérer de vieux ordinateurs pour les remettre en état
et les offrir à des enfants de pauvres de son nouvel environnement très
verdoyant et paisible, loin de la capitale et de Strasbourg… après qu’il
eut pu se rendre compte dans les différents pays traversés par
l’Himalaya de l’extrême facilité avec laquelle on fait ce qu’on veut des
enfants de pauvres…
Inde : quatre suspects du viol et du meurtre d’une femme abattus par la police lors d’une reconstitution
L’affaire du meurtre d’une jeune vétérinaire avait révulsé le pays.
L’annonce de la mort des suspects a été accueillie par des
manifestations de joie.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 09h46, mis à jour à 15h26
L’affaire du viol collectif et du meurtre d’une vétérinaire qui avait révulsé l’Inde
a connu, vendredi 6 décembre, un dramatique dénouement : les quatre
suspects ont été tués, abattus par la police en marge de la
reconstitution du crime. Un haut responsable de la police de Hyderabad
(sud) a affirmé que les quatre hommes avaient été tués alors qu’ils
tentaient de s’enfuir lors de cette reconstitution dans la nuit de jeudi
à vendredi.
Le commissaire V. C. Sajjanar a ainsi détaillé le déroulé des événements :
« Dans le cadre de l’enquête, la police a amené les suspects sur
le lieu du crime. Les accusés ont d’abord attaqué les policiers à l’aide
de pierres et de bâtons, puis ils se sont emparés des armes des agents
et ont commencé à tirer. Les policiers leur ont demandé de se rendre,
mais ils ont continué à tirer. Ensuite nous avons ouvert le feu, et ils
ont été tués. »
Prakash Reddy, commissaire adjoint de la police de Hyderabad, a précisé qu’une ambulance avait été appelée, « mais ils sont morts avant que l’aide médicale arrive ».
La sœur de la victime « heureuse qu’ils aient été tués »
La mort des quatre hommes a été accueillie par des célébrations de
joie d’une partie de la population. Des centaines de personnes se sont
rassemblées sur le lieu où ont été tués les suspects, faisant exploser
des pétards et jetant des pétales de fleurs sur les policiers. La sœur
de la vétérinaire assassinée a, elle, fait part de sa satisfaction. « Je suis heureuse que les quatre accusés aient été tués », a-t-elle déclaré à une chaîne de télévision locale. « Cet incident aura valeur d’exemple. Je remercie la police et les médias pour leur soutien. »
Mais des voix sont montées au créneau pour dénoncer la « violence arbitraire »
d’une police indienne souvent accusée de meurtres extrajudiciaires
quand il s’agit de couvrir des enquêtes bâclées ou de calmer l’opinion
publique. « C’est absolument inacceptable », a déclaré à l’AFP l’avocate et militante Vrinda Grover. « La
police doit rendre des comptes. Au lieu de mener une enquête et de
rassembler des preuves, l’Etat commet des meurtres pour satisfaire le
public et éviter de devoir rendre des comptes. »
« Pour apaiser la colère publique contre l’échec des autorités à
protéger les femmes, les autorités commettent une autre violation »,
a tweeté Meenaksi Ganguly, responsable pour l’Asie du Sud de Human
Rights Watch (HRW). Amnesty International a demandé l’ouverture d’une
enquête indépendante. Elle ajoute, dans un communiqué :
« Dans une société moderne qui respecte le droit, le recours aux
exécutions extrajudiciaires pour rendre justice aux victimes de viol est
non seulement inconstitutionnel, mais il contourne le système juridique
indien et crée un précédent regrettable. »
« C’est un meurtre de sang-froid. Maintenant, personne ne saura qui a vraiment violé et tué cette femme », a déclaré à l’AFP Utsav Bains, avocat auprès de la Cour suprême.
Appels au lynchage
Les quatre suspects avaient été arrêtés la semaine dernière et
inculpés pour le viol et le meurtre d’une vétérinaire de 27 ans, dont le
corps avait été brûlé. Malgré leur arrestation rapide, l’affaire a
révulsé le pays, où les violences sexuelles font régulièrement la « une »
depuis le viol collectif d’une étudiante à bord d’un autobus à New
Delhi en 2012, qui avait suscité l’indignation internationale.
Samedi, la police avait dispersé par la force des centaines de
manifestants qui tentaient d’entrer dans le commissariat où étaient
détenus les quatre suspects. Au Parlement national, la députée Jaya
Bachchan, ancienne actrice, avait estimé que les coupables devaient être
« lynchés en public ». Un de ses collègues avait réclamé la castration des violeurs.
Selon les derniers chiffres officiels, plus de 33 000 viols ont été
déclarés dans le pays en 2017. Parmi les victimes, plus de 10 000
étaient mineures. Dans le même temps, du fait de l’inefficacité du
système judiciaire indien, les victimes doivent souvent attendre des
années avant d’obtenir justice.
Depuis qu’il s’est inscrit sur Twitter au mois de février
dernier, le pervers Pascal Edouard Cyprien Luraghi qui s’est signalé
sur le net en organisant le cyberharcèlement en meute de nombreux autres
internautes, notamment des commentateurs du site d’information Rue89,
dont moi-même, à partir de l’année 2008, ne rate pas une occasion de
donner son avis très éclairé et éclairant sur le problème du
cyberharcèlement, qu’il connaît donc parfaitement bien depuis des
lustres en tant qu’auteur.
Or, voici ce qu’il dit aujourd’hui à la suite d’une série de tweets de la députée LREM Laetitia Avia (voir ci-dessous) :
« Ça n’empêchera aucunement les stalkers individuels de
nuire à autrui et à leur entourage pendant de très longues années sur le
Net. »
Cela m’est évidemment destiné. Il sait bien que je le lis
régulièrement sur Twitter et n’ignore pas non plus que toutes ses
impostures sur ce sujet ne peuvent être qu’insupportables pour ses
victimes, dont je suis, et qu’en conséquence je ne manque pas de tomber
en arrêt sur chacune d’entre elles.
Dans ses discours habituels de vrai cyberharceleur me harcelant
d’accusations mensongères de cyberharcèlement à son encontre, le modèle
type du « stalker individuel » nuisant à autrui, ce n’est donc pas lui,
le vrai harceleur, mais moi, sa victime.
Or, que dit-il aujourd’hui des « stalkers individuels » dont je serais le modèle type, moi sa victime ?
Il les accuse de nuire à leur propre entourage !
Qu’est-ce à dire, au juste ?
Le malade mental extrêmement dangereux et pervers notoire Pascal
Edouard Cyprien Luraghi a très tôt élargi toutes ses malfaisances à mon
encontre, lesquelles n’ont jamais été cantonnées à la toile, à toutes
les personnes de mon entourage qu’il identifiait les unes à la suite des
autres grâce à ses piratages informatiques et écoutes illégales à mon
encontre.
C’est lui qui depuis le début multiplie les nuisances en tous genres à
notre encontre, allant jusqu’à des assassinats et tentatives.
D’où ma question : n’est-il pas encore en train de nous menacer de mort ?
sur la mise en œuvre de la #PPLCyberhaine et retour d’expérience intéressant sur l’affaire #Noisiel (vidéo à caractère sexuel, injures homophobes, cyberharcèlement en meute). Qu’en retenir après audit de la situation ?
1/ Traitement des messages écrits homophobes
et racistes, dans un délai inférieur à 24h après signalement – ce que
j’ai pu constater également concernant quelques signalements –
principalement grâce au monitoring du #noisiel
2/ cela appelle à notre vigilance collective
lorsque nous reprenons un # pour dénoncer une situation car si cela peut
permettre d’inverser une tendance (et valoriser le contrediscours), ca
expose aussi davantage le # et peut complexifier le travail des
modérateurs
3/ des copies de la vidéo à caractère sexuel
ont continué d’être diffusées pendant plusieurs jours – et le sont peut
être encore – signe d’un besoin de trouver des solutions concrètes et
opérationnelles contre ces pratiques.
4/ il nous faut encore trouver des solutions
pour mieux identifier et poursuivre les auteurs de cyber harcèlement en
meute et en particulier ceux à l’origine de ces opérations. Le parquet
numérique apportera des éléments de réponse.
Réponse de l’intéressé le soir même de la présente publication : oui,
il s’agit bien de nouvelles menaces et elles sont sérieuses comme
toutes les précédentes…
Il s’agit d’un ancien militaire qui pourrait avoir fourni au terroriste l’arme du crime.
Ce n’est pas la première fois que d’anciens militaires, des indics ou
des agents du renseignement sont suspectés ou convaincus de complicité
dans ces affaires de terrorisme islamiste.
Est-ce un frein pour les enquêteurs ? Probablement.
Attentats de Trèbes et de Carcassonne : le rôle trouble d’un indic du renseignement
Selon nos informations, un huitième suspect vient d’être mis en
examen dans l’enquête sur les attentats de l’Aude. Son profil réserve
des surprises : proche du terroriste, il est aussi un informateur d’un
service de renseignement.
Par Jérémie Pham-Lê
Le 2 décembre 2019 à 17h55, modifié le 2 décembre 2019 à 18h03
A-t-il dupé ses agents traitants? Ou bien a-t-il été pris par erreur
dans la nasse antiterroriste du fait de ses missions au service de
l’Etat? Un certain mystère nimbe le dossier des attentats de Trèbes et de Carcassonne (Aude) depuis la discrète mise en examen, le 3 octobre, d’un nouveau suspect que nous appellerons Paul ( le prénom a été modifié ).
Côté pile, ce quadragénaire se présente comme un ancien militaire
reconverti dans le privé. Côté face, cet homme est un collaborateur d’un
service de renseignement français. De sources proches de l’enquête, la
justice se demande s’il n’a pas aidé, en toute duplicité, le terroriste Radouane Lakdim
à se procurer des armes pour perpétrer les tueries (quatre morts,
quinze blessés). L’intéressé, lui, jure au contraire avoir signalé la
radicalisation du défunt djihadiste…
Ce développement embarrassant pour la lutte antiterroriste trouve son
origine dans les investigations menées sur la provenance du pistolet
utilisé par Lakdim. C’est avec ce calibre 7-65, de marque Ruby, que
l’ancien délinquant de 25 ans sème la mort le 23 mars 2018 sur un
parking de Carcassonne et au Super U de Trèbes. Avant d’exécuter le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui s’est substitué à une otage, et d’être abattu par les gendarmes du GIGN.
En contact avec le terroriste via Messenger
Sept personnes – dont sa compagne
– sont mises en examen dans les mois qui suivent, soupçonnées d’avoir
eu connaissance de son projet ou de lui avoir apporté un soutien
logistique. Mais aucune pour avoir fourni l’arme du crime. Plus
inquiétant, selon des proches, Radouane Lakdim se serait constitué un
arsenal, qu’il aurait confié à des tiers ou enterré à un endroit non
identifié.
C’est dans ce cadre que le nom de Paul apparaît dans l’enquête.
Converti à l’islam, il a côtoyé de nombreux jeunes dans l’Aude dans le
cadre d’activités sociales, dont Lakdim. Les investigations révèlent
qu’il était en contact avec le terroriste jusque dans les dernières
semaines précédant les attaques, utilisant l’application Messenger ou un
téléphone dédié. Deux témoignages récents l’incriminent. Mais leur
crédibilité est incertaine.
Selon un ami de Radouane Lakdim, ce dernier se serait vanté d’avoir
récupéré une arme auprès « d’un militaire » peu avant de se muer en
terroriste. Un autre accuse Paul de s’être adonné au trafic d’armes avec
Lakdim en vue de braquages dont il tirait une partie des bénéfices. Le
quadragénaire est-il ce fameux militaire ? Aurait-il cédé l’arme des
attentats ? L’homme se ferait petit depuis…
Il aurait signalé un début de radicalisation dès 2014
Le 30 septembre, Paul est interpellé par les policiers de la
Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le sud de la
France. En garde à vue, le suspect semble tomber des nues. « Ça (l’attentat)
aurait pu être évité, lâche-t-il d’emblée aux enquêteurs. Lakdim avait
changé. Il avait un parler sur la religion qui a changé. C’est pour cela
que je l’ai signalé à C. » « Qui est C. ? » le relance un policier. «
C’est quelqu’un de chez vous à qui je signalais les jeunes […] quand je
voyais un changement au niveau de la religion. »
L’ancien soldat révèle qu’il est un indicateur de la DGSI depuis
plusieurs années du fait de son entregent dans les quartiers sensibles
de l’Aude. Il y jouirait d’une aura de « grand frère ». L’homme prétend
qu’il s’est rapproché de Radouane Lakdim uniquement en vue de recueillir
des informations qu’il transmettait à ses agents traitants, qu’il
voyait chaque mois selon un protocole confidentiel. Il dit avoir signalé
un début de radicalisation de Lakdim dès 2014 après un projet de voyage
pour La Réunion qu’il soupçonnait être une tentative de rejoindre la
Syrie. Ainsi que le braquage d’une armurerie qu’il aurait commis.
Le comportement du jeune homme se serait encore plus endurci trois
mois avant l’attentat. « Il était de plus en plus en djellaba et, dans
sa façon de parler, de plus en plus radical […]. Il ne voulait plus rien
à voir avec notre monde. Il était encore plus dur contre les mécréants, disant qu’il faut les combattre
», relate Paul aux enquêteurs, précisant alors avoir reçu des «
consignes de signaler quand il changerait ». Néanmoins, admet-il, il
n’aurait pas imaginé que Lakdim passe à l’action. « Je ne pensais pas
qu’il ferait ça. À la rigueur péter des plombs le jour où il se fait
contrôler, ça ne m’aurait pas surpris mais pas un tel acte. »
Libéré sous contrôle judiciaire
Ces informations sont-elles bien remontées jusqu’aux autorités ? Ou
Paul est-il un manipulateur ? Des sources proches de l’enquête
confirment en tout cas qu’il était un informateur des renseignements. Il
a été mis fin depuis à certaines de ses missions.
Contactés, le ministère de l’Intérieur et la DGSI n’ont pas souhaité
faire de commentaires. « Il est faux de prétendre que nous avions des
informations sur la dangerosité de Lakdim, assure un haut fonctionnaire.
Lakdim avait dissimulé sa radicalisation violente, c’était même une
stratégie délibérée. » De fait, le terroriste était fiché S mais n’avait
pas été perçu comme une menace imminente. Y compris par son entourage.
Lors de sa garde à vue, l’informateur a dit ignorer qui a fourni le
revolver au djihadiste et qui l’a radicalisé. Il a néanmoins été mis en
examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et «
détention et cession d’armes de catégorie A et B en relation avec une
entreprise terroriste ». Fait rare dans un dossier de terrorisme
islamiste, Paul a été libéré sous contrôle judiciaire, contre l’avis du
parquet national antiterroriste (PNAT) qui réclamait son incarcération.
Sollicité, son avocat Me Moad Nefati a refusé de s’exprimer.
Aude : la mère d’une des victimes de Mohamed Merah avait été menacée par le terroriste
Latifa Ibn Ziaten avait été menacée par le jihadiste de l’Aude lors de son passage à Carcassonne il u a deux ans.
« Continue comme ça et tu verras! »: Latifa Ibn Ziaten, la
mère d’une des victimes de Mohamed Merah, qui milite pour la laïcité,
avait été menacée par le tueur jihadiste de l’Aude, il y a près de deux
ans lors de son passage à Carcassonne.
Le visage de Mme Ibn Ziaten est connu dans les médias, car elle tient
régulièrement des conférences pour promouvoir le dialogue avec les
jeunes des quartiers en difficulté et éviter leur radicalisation. Elle a
raconté mardi à l’AFP comment Radouane Lakdim, le tueur du Super U de
Trèbes, l’avait interpellée dans la rue à Carcassonne.
« Il est sorti du café, il est venu en vitesse, il m’a appelée par
mon prénom et par mon nom, il a mis sa capuche et il m’a dit « pourquoi
vous mentez? Pourquoi vous dites que vous portez le foulard en signe de
deuil? »
« J’ai dit : « je ne mens pas, je n’ai pas peur, je porte ce foulard
depuis que j’ai perdu mon fils ». Et il m’a dit: « continue comme ça,
ma mère, et tu verras« .
« Il m’a fait peur sur le coup, il m’a mis la main sur le dos, je
pouvais rien faire », a ajouté la mère d’Imad Ibn Ziaten, la première
victime de Mohamed Merah en mars 2012. « Il m’aurait tué, ça c’est sûr« ,
s’il n’y avait pas eu du monde autour, pense-t-elle, pour lui, « je
suis une mauvaise musulmane parce que je m’habille à l’occidentale ».
« un geste, un mot »
C’était fin 2016. Latifa Ibn Ziaten venait alors de terminer une
intervention à la maison d’arrêt de Carcassonne, avec le Service
pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP). Quinze mois plus tard,
elle souligne l’avoir immédiatement reconnu sur la photo du preneur
d’otages de l’Aude, au lendemain des attentats de Carcassonne et de
Trèbes: « J’ai crié fort, j’ai dit: c’est lui!« .
Aujourd’hui, Latifa Ibn Ziaten dit regretter de ne pas avoir tenté de lui parler, « de le convaincre ». « C’est
resté sur ma conscience. J’aurais dû tendre la main à ce jeune,
peut-être qu’il n’y aurait pas eu ce drame, peut-être, il aurait suffi
d’un mot, d’un geste, je n’en sais rien« , a-t-elle dit.
« Il n’était déjà pas normal, ça se voyait dans ses yeux, dans sa
barbe, dans son regard, mais il n’était peut-être pas à fond » dans la
radicalisation, a-t-elle ajouté.
Ces nouveaux attentats en France « m’ont fait trop, trop mal« , a-t-elle ajouté, « parce
que cet homme (Arnaud Beltrame) qui a donné sa vie pour sauver les
otages, m’a rappelé Imad, mon fils qui n’a pas voulu se mettre à genoux » devant Mohamed Merah, lorsqu’il a été abattu par le « tueur au scooter« , il y a six ans.
Saint-Papoul. Affaire Merah : une Clio suspecte retrouvée dans l’Aude
Affaire Merah : une Clio suspecte retrouvée dans l’Aude
Publié le 29/03/2012 à 07:36 , mis à jour à 09:42
L’enquête sur l’affaire des tueries de Toulouse et Montauban a
conduit, hier en fin de journée, des policiers dans un petit village de
l’Aude. Au cours d’une patrouille, les gendarmes de Castelnaudary ont en
effet découvert une voiture stationnée depuis plusieurs jours au cœur
du village de Saint-Papoul et qui pourrait être liée à l’affaire Merah.
Plusieurs habitants affirment que le véhicule était stationné depuis au
moins une semaine. A-t-il pu être abandonné sur place par Mohamed Merah,
tué le jeudi 22 mars à Toulouse après plus de 30 heures de siège par la
police ?
Selon une source proche de l’enquête, le propriétaire de cette
Renault Clio de couleur grise immatriculée dans la Haute-Garonne aurait
été identifié et pourrait « appartenir à un locataire du même immeuble
que celui de Mohammed Merah », situé rue Sergent-Vigné à Toulouse.
À l’intérieur, les enquêteurs auraient découverts un casque de motard
ainsi que des éléments de carrosserie d’un Yamaha T Max, la même marque
que le puissant scooter employé par Mohamed Merah pour assassiner trois
enfants, un enseignant juifs et trois parachutistes entre le 11 et le
19 mars. Reste à déterminer si ces objets sont effectivement liés à
l’affaire Merah.
Ces découvertes pourraient en tout cas expliquer pourquoi un scooter
de couleurs différentes était apparu sur les trois scènes de crime, si
le carénage a été modifié. Elles pourraient surtout contribuer, si elles
sont confirmées, à accréditer la thèse d’un troisième homme lié à Mohamed Merah et à son frère Abdelkader.
S’agit-il du complice qui aurait posté les vidéos des assassinats à la
chaîne Al-Jazeera ? Bien des questions demeurent. Hier, la voiture,
placée sous scellés, a été embarquée par les policiers pour des
investigations plus poussées.
Affaire Merah : la voiture retrouvée dans l’Aude est une fausse piste
Les policiers avaient retrouvé à l’intérieur un carénage de scooter T-Max, selon France 3 Languedoc-Roussillon.
Si la piste d’un troisième homme semble se confirmer dans l’affaire
Mohamed Merah, celle de la voiture retrouvée dans l’Aude et pouvant
contenir des pièces à conviction, en revanche, se dégonfle jeudi 29
mars. Ce véhicule serait sans lien avec l’enquête, selon des sources
judiciaire et policière. FTVi fait le point.
• La Clio de Saint-Papoul n’est pas liée à Merah
Localisée mercredi dans le village de Saint-Papoul, près de
Castelnaudary (Aude), une voiture avait intrigué des habitants qui se
seraient étonnés de la voir stationner plusieurs jours sans bouger. Dans
ce véhicule auraient été repérés un casque et des pièces de carénage
d’un scooter de type semblable à celui utilisé par Mohamed Merah.
Si la voiture a appartenu auparavant à un individu alors domicilié à
Toulouse près du domicile du « tueur au scooter », cet ancien
propriétaire, qui n’habite plus en Haute-Garonne, a vendu le véhicule en
septembre 2011 à l’état d’épave à un acheteur vivant à Saint-Papoul. Ce
dernier a, par la suite, entreposé dans l’auto des pièces usagées de
son propre deux-roues, selon une source judiciaire. La piste n’a donc « manifestement aucun lien avec l’affaire Merah », selon des sources de l’enquête.
• Le frère incarcéré confirme la présence d’un complice
Selon Le Parisien,
Abdelkader Merah, le grand frère du tueur, incarcéré depuis dimanche
pour « complicité d’assassinats », aurait confirmé la présence d’un
autre homme, sans « préciser son nom », le jour du vol du
deux-roues dont s’est servi Mohamed Merah lors de ses tueries. Il
n’aurait pas non plus donné d’éléments permettant de le localiser ou de
l’identifier, selon le quotidien.
Mardi, une source proche proche de l’enquête avait indiqué que ce troisième homme était
peut-être aussi impliqué dans l’achat d’accessoires de moto pour
Mohamed Merah ou le recueil d’informations sur la manière de neutraliser
le « traqueur », le système de localisation antivol du scooter.
En outre, la police est toujours à la recherche de la personne qui a
posté le courrier contenant la vidéo des tueries envoyé à la chaîne
Al Jazeera. Des expertises sont en cours pour identifier l’expéditeur.
Il pourrait s’agir d’Abdelkader Merah, ou d’une tierce personne.
Affaire Merah : confusion autour d’un troisième homme
08h03 , le 29 mars 2012, modifié à 12h26 , le 19 juin 2017
Par
A.F. (avec AFP)
La police a localisé mercredi soir une voiture dans un village de
l’Aude, dans laquelle se trouvaient un casque et des pièces de carénage
d’un scooter semblable à celui utilisé par Mohamed Merah pour commettre
ses meurtres. Le véhicule appartiendrait à un homme domicilié à la même
adresse que le tueur présumé, selon une source proche de l’enquête. De
quoi renforcer la piste d’un troisième homme, complice du « tueur au
scooter ». Pourtant, une autre source indique jeudi que l’automobile n’a
aucun lien avec l’affaire Merah.
La découverte est-elle liée à l’affaire Merah? Mercredi soir, la
police a localisé une voiture dans un village de l’Aude. A l’intérieur,
un casque et des pièces de carénage d’un scooter semblable à celui
utilisé par Mohamed Merah pour commettre ses tueries à Montauban et
Toulouse, a indiqué une source proche de l’enquête à l’AFP. Le véhicule,
une Clio immatriculée en Haute-Garonne (le département où vivait
Mohamed Merah), appartiendrait à un homme domicilié à la même adresse
que le tueur, a précisé cette source, confirmant des informations mises
en ligne sur le site du quotidien Midi Libre. Pourtant, une autre
source policière indique jeudi que cette voiture « n’a pas de lien avec
l’affaire » Merah. Qui croire alors?
Une deuxième clé USB retrouvée
L’automobile a été repérée à Saint-Papoul dans l’Aude où des
habitants se sont étonnés de la voir stationner plusieurs jours sans
bouger. Dans ses négociations avec les policiers quand il était
retranché chez lui avant d’être tué par les hommes du Raid, Mohamed
Merah a indiqué où retrouver le scooter, volé début mars. Mais cette
découverte pourrait expliquer pourquoi un scooter de couleurs
différentes était apparu sur les trois scènes de crime, si le carénage a
été modifié. Elle pourrait également confirmer la piste d’un troisième
homme, qui aurait été le complice de Mohamed Merah, en plus du frère de
ce dernier, Abdelkader Merah. Selon Le Parisien mercredi, ce dernier l’aurait même affirmé aux enquêteurs.
Par ailleurs, une clé USB contenant la vidéo des tueries a été
retrouvée dans la poche du pantalon de Mohamed Merah après sa mort,
a-t-on appris mercredi dans un jugement du tribunal de grande instance
de Paris. Il s’agit donc de la deuxième clé USB connue avec des montages
vidéo des crimes du tueur au scooter, en plus de celle reçue à Paris
par la chaîne qatarie Al-Jazira et remise lundi à la police. Le « tueur au scooter » sera enterré en France dans les prochaines « 24 heures »,
a annoncé jeudi le représentant du recteur de la Grande mosquée de
Paris, Abdallah Zekri. Il devait être inhumé en Algérie, mais les
autorités ont refusé d’accueillir le corps, invoquant des raisons de
sécurité.
Modifié le 20/10/2016 à 11:50 – Publié le 20/10/2016 à 08:11 | Le Point.fr
Il se fait appeler Abou Souleymane al-Faransi. Et c’est sous ce nom
de guerre qui fait référence à ses origines françaises qu’il était
jusque-là connu. De son vrai nom, Abdelilah Himich, ce Franco-Marocain
de 26 ans serait l’un des planificateurs des attentats organisés, par
Daech, ces derniers mois en Europe.
C’est, du moins, la conviction des services secrets américains,
partagée par un certain nombre d’acteurs du contre-terrorisme français
mais pas par les magistrats du Parquet anti-terroriste qui mettent en
doute les informations transmises par la CIA.
Son nom apparaît régulièrement sur divers documents interceptés par
les agences de renseignements d’au moins deux pays occidentaux, aux
côtés d’un autre « stratège » de l’État islamique : Abou Ahmad. Des
conversations de ce dernier avec des protagonistes des attaques
djihadistes perpétrées à Bruxelles le 22 mars attestent de la
dangerosité de cet individu. Plusieurs sources s’étonnent d’ailleurs des
conversations en français des deux hommes « ce qui remet en cause la
nationalité d’Abou Ahmad qui maîtrise visiblement très bien l’argot des
quartiers », confie une source. Bras droit d’Abou Mohammed al-Adnani,
tué par un drone américain pendant l’été et que les instigatrices de l’attentat raté de Notre-Dame de Paris voulaient venger, Abou Ahmad était, jusque là, présenté comme un Syrien.
Prof de sport, puis engagé en Afghanistan
Peu d’éléments ont filtré sur Abdelilah Himich. Tout juste sait-on
que cet homme, né à Rabat en 1989, a grandi à Lunel (Hérault), une
commune de 26 000 habitants, située à une vingtaine de kilomètres de Montpellier,
dont seraient originaires une vingtaine de « soldats du Sham » (comme
les djihadistes désignent le territoire actuellement contrôlé par
Daech).
Abdelilah Himich aurait été professeur d’éducation physique. Il s’est
engagé dans la Légion étrangère en 2008 et a été envoyé, dans les rangs
de l’armée française, en Afghanistan
où il se serait d’abord illustré au combat avant de faire défection,
officiellement pour assister à l’enterrement de son père en 2010.
Déclaré « déserteur », puis arrêté l’année suivante à la Gare du Nord,
de retour d’Amsterdam, avec un peu plus d’un kilo de cocaïne dans ses
bagages, il a été condamné début 2013 pour trafic de stupéfiants. Il
n’aurait purgé que cinq mois prison avant de partir pour la Syrie, en février 2014, pour s’enrôler aux côtés des djihadistes anti-Assad: d’abord au sein des brigades al-Nosra puis de Daech.
Son passé de militaire lui aurait alors permis de grimper rapidement
les échelons de la hiérarchie militaire avant d’intégrer la direction de
la cellule Emni, un département dédié à l’organisation d’attaques
terroristes en Europe. Les autorités américaines pensent que c’est lui
qui chapeautait les commandos, que l’on croyait jusque là placé sous
l’autorité d’Abdelhamid Abaaoud, lors des attaques de Paris,
le 13 novembre 2015. C’est, en effet, à Abou Souleymane que l’un des
preneurs d’otages du Bataclan aurait fait allusion devant témoin,
s’interrogeant sur la nécessité de l’appeler pour prendre des consignes
avant l’assaut des forces de l’ordre.
Abdelilah Himich, surnommé Abdel le légionnaire ou Abou Souleyman al-Faransi, né le 16novembre1989 à Rabat au Maroc, est un djihadiste marocain ayant vécu en France1,2.
Biographie
Il a vécu à Lunel (Hérault)1, commune marquée à partir de 2013 par le départ vers la Syrie d’une vingtaine de jeunes3. Le 13novembre2008, il s’engage dans la Légion étrangère, au sein du 2e régiment étranger d’infanterie1,4. Il combat en Afghanistan durant six mois, du 3 juillet 2009 au 6 janvier 2010, et reçoit deux décorations : la médaille commémorative française le 30 août 2009 et la médaille de l’OTAN le 1er janvier 20101,3.
Selon sa fiche de service, hormis une ivresse l’empêchant de prendre
son service le 4 juillet 2010, Abdelilah Himich est considéré comme un
soldat exemplaire ; mais selon la mère de sa compagne, il revient « très
marqué » par l’Afghanistan1.
Abdelilah Himich fait défection le 28 septembre 2010 en profitant
d’une permission pour assister à l’enterrement de son père, il est
déclaré déserteur et radié des contrôles de la Légion le 21 octobre 20101,3. Il retourne à Lunel, puis emménage à Salon-de-Provence avec sa compagne. Il est condamné à 48 000 euros d’amende et trois ans de prison, dont un avec sursis le 19 avril 20133 après avoir été arrêté à la gare du Nord à Paris2 pour avoir transporté 1,2 kilogramme de cocaïne en 2011 entre Amsterdam et Paris3. Malgré ces antécédents, il parvient cependant à être recruté comme agent de sécurité par deux sociétés privées5. Il ne purge que cinq mois de prison2.
Après avoir manqué le concours d’aide-soignant, il fréquente des
personnes radicalisées et devient l’émir d’un petit groupe de candidats
au départ pour la Syrie3.
Il quitte Lunel dans la nuit du 6 au 7 février 2014 et rejoint la Syrie1. Il aurait d’abord intégré un petit groupe appelé Jaych Mohammed, avant de rallier l’État islamique1. Nommé « émir » et placé à la tête d’un groupe de 50 hommes, il participe à ses premiers combats en mars dans la région de Raqqa où il est blessé à l’épaule par un éclat d’obus1. Quelques mois plus tard, il est nommé émir de la brigade Tariq ibn Ziyad, forte de 300 combattants1. Sa compagne le rejoint également en Syrie et lui donne un fils, Souleyman3.
Le 22 novembre 2016, les services secrets américains rendent publique
leur enquête sur les attentats. Le département d’État inscrit Abdelilah
Himich, sur sa liste noire des terroristes étrangers comme
« responsable des opérations extérieures » de l’État islamique et qu’il
« aurait été impliqué [was reportedly involved] dans l’organisation des
attentats de Paris en novembre 2015 et de Bruxelles de mars 2016, mais
l’information n’est pas validée par la justice française1 ».
Une source de confusion possible serait le témoignage d’un survivant du
Bataclan qui raconte avoir entendu un des deux terroristes, encore
vivants après que l’un d’eux a été abattu par un policier, s’adresser à
son complice pour lui demander s’il « comptait appeler Souleymane »,
mais les enquêteurs français attribuent cette évocation du prénom
Souleymane à Ibrahim El Bakraoui dont la kunya est Abou Souleyman al-Baljiki, qui meurt en se faisant exploser à Bruxelles, le 22 mars 20163.
Il serait toutefois l’un des Français les plus importants au sein de l’EI, surtout depuis la mort d’Abou Mohammed al-Adnani, ancien porte-parole du groupe et principal coordinateur des attentats de Paris, tué en août par une frappe de drone américain2. Il est rapporté aussi qu’il serait tombé en disgrâce et aurait été emprisonné7.
En 2017, il aurait pris part à la bataille de Raqqa contre les Forces démocratiques syriennes ;
son sort n’est pas connu, il pourrait avoir été fait prisonnier ou
aurait fait partie du convoi de djihadistes évacués de la ville après la
conclusion d’un accord négocié par le Conseil civil de Raqqa8,9.