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jeudi 28 novembre 2019

Qui l'eût cru ? Le trafic de drogue ne procure aucune retraite...


Cyprien Luraghi a déjà raconté à ses lecteurs il y a plusieurs années comment il était devenu guide de trek en Himalaya dans les années 1980, dans l’improvisation la plus totale à tous les niveaux : aucune formation ou expérience antérieure, ni comme guide, ni dans le trekking, ni en montagne, et aucune connaissance de l’Himalaya ni d’aucun des pays traversés par cette chaîne de montagnes, où il n’avait jamais mis les pieds, et dont il ne parlait aucune des langues. Selon ses dires, un reportage TV sur l’Inde lui avait donné une grosse envie de se rendre dans ce pays, mais il n’avait pas un sou en poche et n’y est parvenu qu’en se faisant embaucher pour un trafic de drogue entre la France et l’Afghanistan, avec pour couverture une activité de guide de trek en Himalaya pour laquelle, bien évidemment, il ne pouvait bénéficier de la rémunération d’un professionnel…

Or, voilà-t-y pas qu’il vient de s’apercevoir que toutes ses activités illégales et rémunérations occultes passées et présentes ne vont lui procurer strictement aucun droit à la retraite…

C’est-y pas malheureux, tout de même, d’être aussi peu calculateur…



https://twitter.com/CyprienLuraghi/status/1199997627082977280

Conversation


Qui l'eût cru ? Le trafic de drogue ne procure aucune retraite... dans AC ! Brest CExX2Dcg_bigger
Victor Baton
@VictorBaton
·
26 nov.
Écoute, t’es né après-guerre, t’as connu les trente glorieuses, t’as bénéficié des acquis du mouvement ouvrier sans avoir à lever le petit doigt puis t’as voté pour ceux qui allaient les supprimer un à un, tu es propriétaire d’un pav’ et d’un SUV, viens pas nous donner de leçon !

CExX2Dcg_bigger dans Attentats
Victor Baton
@VictorBaton
·
26 nov.
Autrement dit, oui : Ok boomer

wacpeS_-_bigger dans Calomnie
Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
·
5h
Je suis né après guerre, j’ai une vieille caisse de quatre chevaux fiscaux et j’ai été des trois pour cent de travailleurs précaires dans les années 80/90. Vous avez raison d’épingler les vieux bourges antisociaux. Mais ne vous trompez pas de cible.

CExX2Dcg_bigger dans Corruption
Victor Baton
@VictorBaton
·
4h
Oui c’est pour ça que j’essayais un peu en blague de définir l’usage politique de « boomer » qui ne recouvre pas exactement sa définition sociologique.

wacpeS_-_bigger dans Crime
Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
·
4h
Ces boomers là, je les hais autant que vous, hein…

CExX2Dcg_bigger dans Folie
Victor Baton
@VictorBaton
·
4h
J’en doute pas.

wacpeS_-_bigger dans Insolent - Insolite
Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
En réponse à
Je leur dois d’avoir turbiné pour eux payé au lance-pierre pour au bout du compte avoir une retraite (en février prochain) de misère. Tout a commencé dans les années 80, en fait. Les fameux « jeunes gens modernes ». Les précurseurs de la start-up nation.
11:25 AM · 28 nov. 2019·Twitter Web App

lundi 25 novembre 2019

Séances de réflexion à haut risque pour Jean-Marc Donnadieu cette semaine


Ce sont ses potes du Gorafi qui le disent :

http://www.legorafi.fr/2019/11/25/horoscope-d-u-25-novembre-2019/

Lion : Faîtes attention : en raison de l’influence de Mercure, il est possible que vous soyez absorbé par un sanibroyeur. Notre conseil : portez des couches jusqu’à la semaine prochaine.


Pour mémoire :


Dites j’été en rain de chier et de lire un vieux téléstar quand une idée m’est venue:
Jaques Grimault ne serait il pas le plus grand con de l’histoire ?
Le mec ça fait je ne sais combien d’années qu’il essai de sauver l’humanité en donnant ses connaissances sur une catastrophe à venir, et chaque fois on lui vole tout !
Bon c’est vrai qu’il donne pas tout et fait payer.
Même quand il demande des sous parce qu’on a lui voler ceux d’avant, on les vole!
Et pourtant sa femme est de mieux habillée, ils voyagent de plus en plus, pose sur photo dans les carnavals ou parties fines…
Est-ce qu’il ne serait pas un peu naif et un peu con le gars qui veut sauver l’humanité avec ce qu’il sait ?
Parce que franchement se faire baiser tout le temps comme ça, sans avoir de l’être, et avec autant de savoir … Il y a un truc…
Commentaires
  • Norman Wilcox
    Norman Wilcox Oui, ce mec se fait facilement manipuler c’est hallucinant de connerie.
    Pas besoin de chier pour le comprendre mais ça aide parfois. ^^
    1
  • Jean-marc Donnadieu
    Jean-marc Donnadieu J’ai les idées plus claires quand je chie, c’est comme si les choses s’éclairaient…

En 2020, des natifs du Verseau seront privés de leur fête anniversaire, à commencer par le prince Andrew...



https://www.nouvelobs.com/monde/20191125.OBS21537/empetre-dans-l-affaire-epstein-le-prince-andrew-prive-d-anniversaire.html

Empêtré dans l’affaire Epstein, le Prince Andrew privé d’anniversaire


Le Prince Andrew après le mariage de Zara Phillips le 30 juillet 2011 à Edimbourg. (BEN STANSALL / AFP)
Le Prince Andrew après le mariage de Zara Phillips le 30 juillet 2011 à Edimbourg. (BEN STANSALL / AFP)

Le fils préféré de la reine Elisabeth II est mis en cause dans le scandale Epstein.


Par L’Obs
Publié le 25 novembre 2019 à 14h51

Déjà démis de tous ses engagements officiels, le Prince Andrew doit aussi renoncer à la fête qui devait être organisée pour ses 60 ans.

Mis en cause pour ses relations avec Jeffrey Epstein, le financier américain condamné pour pédophilie, le fils d’Elisabeth II du Royaume-Uni est accusé d’avoir eu des relations avec une adolescente de 17 ans qui y avait été contrainte.

C’est la reine elle-même qui a pris la décision d’annuler les festivités qui devaient avoir lieu en février, apprend-on dans le « Times ». Son fils, huitième dans l’ordre de succession au trône, se contentera d’un « petit dîner familial », selon cette même source.

Après une interview très critiquée pour la BBC, dans laquelle il a semblé prendre avec légereté les accusations le visant, le Prince Andrew a annoncé la semaine dernière qu’il renonçait à ses engagements publics – charités, associations, universités, institutions culturelles. Il s’est aussi dit « prêt à aider » l’enquête sur l’affaire Epstein.

Des relations avec une mineure


Celui qui est considéré comme le fils préféré de la reine a déjà fait des gros titres peu flatteurs par le passé, pour son style de vie et ses amours tumultueuses.

Dans des documents de justice publiés en août aux Etats-Unis, une femme, Virginia Roberts, affirme avoir eu à trois occasions des relations sexuelles avec le prince, auquel Epstein l’aurait contrainte, lorsqu’elle avait 17 ans.

La publication d’une photo la montrant à cette époque, enlacée par le prince, avec Ghislaine Maxwell en arrière-plan, a fait le reste, ainsi qu’un autre cliché montrant le prince en train de se promener à New York avec le financier alors même qu’il avait été condamné et emprisonné pour pédophilie en 2008.
L'Obs
L’Obs



https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/le-prince-andrew-nudisme-travestissement-droit-de-cuissage-ses-plaisirs-inavouables_438642

Le prince Andrew : nudisme, travestissement, droit de cuissage… ses plaisirs inavouables


Tout ce que la famille royale savait…
Thomas Durand | lundi 25 novembre 2019 à 17h21


Le droit de représenter la Couronne, ses bureaux à Buckingham, sa dignité… Depuis sa désastreuse interview à la BBC, le prince Andrew, incapable de s’extraire de l’affaire Epstein, a beaucoup perdu. La famille royale a décidé de le sacrifier pour l’exemple. Enfin. Car en 2011 déjà, un article du Vanity Fair américain dévoilait les plaisirs dérangeants du duc d’York…


Jusqu’à quel point ont-ils fermé les yeux?La descente aux enfers se poursuit pour le prince Andrew, après son interview désastreuse devant les caméras de la BBC sur ses liens avec le milliardaire pédophile Jeffrey Epstein. Son ex Sarah Ferguson et sa fille aînée Beatrice pensaient qu’il s’agissait d’une bonne idée. Elisabeth II elle-même lui aurait donné son accord de principe. Depuis la Nouvelle-Zélande, qu’il vient de quitter, le prince Charles a fait tonner sa colère, après la diffusion de l’entretien. Le prince William, autre héritier de la Couronne, n’aidera pas plus son oncle, dont la vie dissolue avait déjà menacé le mariage des Cambridge, en 2011.

Contraint de se retirer de la vie publique et prié de déménager ses bureaux de Buckingham, le cadet des fils de la reine ne peut même plus hisser son drapeau au dessus du Royal Lodge, demeure qu’il occupe sur les terres du château de Windsor et où il a trouvé refuge. Les festivités prévues pour son 60e anniversaire en février prochain viennent d’être annulées. Comme si les Windsor découvraient les choix hasardeux du fils préféré de Sa Majesté.En 2011, le magazine américain Vanity Fairconsacrait pourtant un long et passionnant article au duc d’York, déjà rattrapé par son amitié avec Jeffrey Epstein.

Andrew, joli-coeur, playboy assez « brave »pour s’amouracher de Koo Stark, une actrice de films érotiques, avant son mariage avec Sarah Ferguson. Encore suffisamment romantique pour envisager un mariage avec une certaine Amanda Staveley, après son divorce d’avec la mère de ses filles. Fidèle à Fergie in fine, malgré les scandales et l’épreuve du temps. Le « sentimentalisme » du duc d’York aura fait tourner les rotatives de la presse, ces trois dernières décennies. C’est un autre visage, une autre face beaucoup plus sombre, qu’Edward Klein dévoile dans Vanity Fair, il y a 8 ans. Première révélation gênante : le contenu d’une déposition de Juan Alessi, employé de Jeffrey Epstein à Miami. Le lecteur apprend que le duc d’York « a assisté à des réunions dévêtues autour d’une piscine et se faisait masser par un harem de jeunes filles. » 

En 2020, des natifs du Verseau seront privés de leur fête anniversaire, à commencer par le prince Andrew... dans Calomnie
Retrouvailles d’Andrew et de Koo Stark, actrice de film érotique dont il s’était épris avant d’épouser Sarah Ferguson, en 1999. – Bestimage

Un certain fétichisime pour les dessous féminins… qu’il enfile « pour rire »


Le fils d’Elizabeth II, perverti par Jeffrey Epstein? Andrew n’aura pas attendu son ami milliardaire pour pratiquer le fétichisme. En 1994, son frère aîné Charles avait choqué la Grande-Bretagne, quand il fut révélé, sur la base de conversations téléphoniques enregistrées, qu’il rêvait de « se glisser dans les culottes » de Camilla Parker-Bowles. En 2011, toujours dans son article pour Vanity Fair, Edward Klein reporte que son frère cadet, selon les déclarations d’une ancienne petite amie, aime enfiler bas, string et soutien-gorge « pour rire », dans l’intimité.Une vision qui ne devrait pas enthousiasmer Meghan Markle, que l’on dit déjà très choquée par l’interview du duc à la BBC.

Randy Andy, « Andy qui pioche au hasard ». C’était le surnom d’Andrew dans le gotha et les cercles autorisations, avant même que n’éclate l’affaire Epstein. Besoin de séduire, alors que sa famille ne l’a jamais réellement considéré?Pour Lady Diana, qui le fréquenta avant d’épouser Charles, c’était une évidence.Comportement d’enfant gâté, s’estimant tout permis? Edward Klein étaye plutôt cette seconde hypothèse avec le témoignage d’un ancien collaborateur de la reine :  » Andrew peut être très têtu. Il est capable de faire des choses idiotes, juste par défi. Il pense qu’il peut se sortir de n’importe quelle situation. Sa mère l’adore plus que ses autres enfants et lui pardonne tout. »

« Une minute, il vous pince les fesses et l’autre, il vous rappelle qu’il est une altesse royale »


De fait, avec les femmes, le duc d’York ne se pose pas d’interdit. Edward Klein cite une femme qui l’a côtoyé lors d’un weekend dans le Dorset : « Je me suis réveillée avec un extincteur pointé sur le visage, Andrew était hilare. Je lui ai demandé de s’en aller, puis j’ai découvert qu’il avait fait la même chose à toutes les invitées. » Une autre se souvient qu’elle dut fuir son regard lubrique, jusqu’à ce qu’il s’entiche d’une nouvelle « proie » : « Il est très basique avec les femmes. Il voit d’abord les fesses et les seins. Une minute, il vous pince les fesses et l’autre, il vous rappelle qu’il est une altesse royale. »

De façon prophétique, Edward Klein termine son article dans Vanity Fair avec cette phrase : « A mesure que le pouvoir de la reine Elizabeth s’affaiblit et que celui de Charles s’intensifie, Andrew pourrait bien se retrouver sans job et abandonné par la chance. » Neuf ans plus tard, « Andy qui pioche au hasard » est effectivement un homme seul.

Crédits photos : Bestimage

dimanche 24 novembre 2019

Jean-Marc Donnadieu rend hommage au pédophile Patrick Font







https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Font


Affaire du chirurgien pédophile Joël Le Scouarnec : le directeur de l'hôpital de Quimperlé mis en cause


Pour l’année 2007, consécutive aux premières alertes, il s’agit d’Etienne Morel, ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de Bohars, où il avait sévi en cette qualité depuis 1999, comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises depuis le mois d’août dernier, et encore dans cet article de mercredi :

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/11/20/timothe-20-mois-mort-par-la-faute-dun-medecin-huit-ans-pour-obtenir-un-proces/

Egalement à lire ou à relire :

http://petitcoucou.unblog.fr/2019/08/21/joel-le-scouarnec-chirurgien-accuse-de-pedophilie-peut-etre-250-victimes/

A noter :

A Bohars, il était également directeur du Centre René Fortin dont il est beaucoup question dans les commentaires sur l’affaire de maltraitance à l’hôpital psychiatrique de Morlaix qui a été rendue publique par les filles de la victime à compter du 31 octobre dernier, notamment ici :

https://www.facebook.com/benedicte.kergoat/posts/2579998632056215

Tous les ans durant l’été, il remplaçait les aide-soignant(e)s diplômé(e)s qu’il y employait de manière précaire, au moyen de CDD de trois mois, par des fils ou filles de ses amis à la recherche d’un job d’été. Ces jeunes gens ne justifiaient évidemment d’aucune des formations ou compétences requises pour occuper de tels emplois.

La fille de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest en avait bénéficié au moins deux années de suite lorsqu’elle était étudiante à Brest, dans les années 2000.

Par ailleurs, les aide-soignant(e)s diplômé(e)s et expérimenté(e)s qui devaient céder leurs places à ces protégés de leur directeur durant l’été voyant systématiquement leurs CDD s’arrêter tout juste une journée avant d’avoir suffisamment travaillé de manière continue pour pouvoir prétendre aux allocations de chômage se retrouvaient donc alors pour leur part dans les plus grosses difficultés financières jusqu’à avoir retrouvé leurs postes à la rentrée, ou d’autres emplois ailleurs.

Où l’on comprend pourquoi Josette Brenterch et ses amis de la LCR voyaient d’un très mauvais oeil débarquer dans l’association AC ! Brest des chômeurs, précaires et exclus déterminés à lutter contre le chômage, la précarité et les exclusions dans la région brestoise…



http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-le-scouarnec-en-bretagne-sur-les-traces-du-chirurgien-predateur-23-11-2019-8200176.php

Chirurgien pédophile : l’alerte dès 2006 contre le Dr Le Scouarnec qui aurait pu tout changer


Les agissements de Joël Le Scouarnec, soupçonné d’avoir commis au moins 250 viols et agressions sexuelles jusqu’en 2017, auraient-ils pu être mis à jour dès 2006 ? Il était alors chirurgien à l’hôpital de Quimperlé (Finistère).



 Le Dr Le Scouarnec a exercé à l’hôpital de Quimperlé de 2004 à 2007. (Illustration)
Le Dr Le Scouarnec a exercé à l’hôpital de Quimperlé de 2004 à 2007. (Illustration) PHOTOPQR/LE TELEGRAMME

Par Ronan Folgoas, envoyé spécial à Lorient, Quimperlé et Vannes
Le 23 novembre 2019 à 19h11, modifié le 24 novembre 2019 à 10h10

Face au souffle du scandale, les blouses blanches ont décidé de se draper dans le silence. Comme si le nom du docteur Le Scouarnec, 68 ans, soupçonné d’avoir violé ou agressé sexuellement au moins 250 personnes, des fillettes pour la plupart, était devenu tabou ces derniers jours pour l’institution hospitalière et son personnel. Qui savait quoi?

Dans les seuls départements du Morbihan et du Finistère, où l’ex-chirurgien digestif a exercé entre mai 1994 et juillet 2007, 123 patients et patientes ont récemment déposé plainte contre lui. Sollicités, certains médecins ou chirurgiens qui ont croisé la route du Dr. Le Scouarnec à Vannes, Lorient et Quimperlé ont opposé le secret médical ou le respect de la vie privée. D’autres ont justifié leur refus de s’exprimer par l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Lorient.

« De manière générale, il se montrait peu sociable »


Daniel Le Bras, au contraire, a choisi de parler et de livrer un portrait contrasté de son ancien confrère. Ex-médecin anesthésiste à la retraite et ancien maire (PS) de Quimperlé (Finistère), il côtoyait Joël Le Scouarnec au bloc opératoire.

« Le Dr Le Scouarnec est arrivé à l’hôpital de Quimperlé en 2004 (NDLR : le 4 octobre 2004) comme chirurgien remplaçant, retrace Dr Le Bras. Je me souviens que la direction de l’hôpital était très contente d’avoir trouvé quelqu’un pour occuper le poste laissé libre par un confrère parti vivre aux Antilles. D’autant que Le Scouarnec était un bon chirurgien. Il avait ce qu’on appelle dans notre jargon une patte chirurgicale. Il était précis et rapide dans ses gestes. Comme spécialiste de chirurgie viscérale, il s’occupait classiquement des opérations de la vésicule et de l’appendicite par exemple, auprès de patients de tous âges. »

Chirurgien pédophile : l’alerte dès 2006 contre le Dr Le Scouarnec qui aurait pu tout changer

En dehors de ses états de service irréprochables, au moins en apparence, le Dr Le Scouarnec présente par ailleurs l’image d’un homme extrêmement lisse. « Il était simple et abordable, poursuit le Dr Le Bras. Il n’y avait jamais de friction avec lui. On ne le voyait jamais s’énerver ou s’emporter comme peuvent le faire parfois les chirurgiens. En bloc opératoire, le personnel soignant cédait parfois à quelques grivoiseries. Lui, jamais. »Mais en dépit des années qui passent, entre 2004 et 2007, ce chirurgien père de trois enfants et récemment séparé de son épouse se montre toujours aussi insaisissable. « Avec lui, les échanges étaient strictement d’ordre professionnel et de manière générale, il se montrait peu sociable, décrit son ex-confrère anesthésiste. Il ne se souciait pas beaucoup de son apparence physique, portait des vêtements propres mais usagés. On devinait l’existence d’une vie intérieure mais il était impossible de savoir laquelle. »

Réputation sulfureuse


Mais alors comment expliquer ces agressions sexuelles et ces viols possiblement commis à l’hôpital de Quimperlé? 23 plaintes ont ainsi été déposées par des patients et patientes domiciliés dans le Finistère. « Je l’accompagnais dans les visites préopératoires, en présence d’un infirmier ou d’une infirmière, soupire Dr Le Bras. Mais après les opérations, il avait toute liberté de revenir voir ses patients en étant seul. Ceci dit, au cours de ces trois années communes à Quimperlé, je n’ai jamais vu ou entendu quelque chose d’anormal à son sujet. Et aucune famille ne s’est manifestée pour signaler quelque chose… Je suis tombé de l’armoire en apprenant tout ça. »

Pourtant, à cette époque, Joël Le Scouarnec est déjà précédé d’une réputation sulfureuse. En novembre 2005, le chirurgien vient d’être condamné par le tribunal correctionnel de Vannes à quatre mois de prison avec sursis pour détention d’images pédopornographiques. La nouvelle se serait diffusée progressivement au sein du personnel soignant de l’hôpital de Quimperlé.La commission médicale de l’établissement (CME), l’instance représentative du personnel, tire la sonnette d’alarme au printemps 2006. « J’avoue m’interroger quant à la capacité du Dr Le Scouarnec à conserver toute sa sérénité lorsqu’il intervient auprès de jeunes enfants », écrit notamment le Dr Thierry Bonvalot, président de la CME de l’hôpital de Quimperlé dans une lettre dont nous avons pris connaissance. Datée du 14 juin 2006, elle est adressée au directeur de l’établissement.

Sur la base de ce courrier, un médecin dont l’identité n’a pas été révélée alerte le conseil de l’ordre du Finistère. Lequel finit par obtenir, « au bout de quatre demandes », une copie du jugement au tribunal de Vannes. Joël Le Scouarnec est convoqué à Brest le 22 novembre 2006, au siège départemental du conseil de l’ordre des médecins. Au cours de cet échange, le chirurgien aurait demandé à être « protégé ». Mais de quoi exactement ? De ses propres déviances sexuelles à l’encontre de ses patients ou seulement du poids du soupçon ?

Une ambiguïté demeure. À cette époque, le conseil de l’ordre ne dispose d’aucun pouvoir disciplinaire à l’encontre de ses membres. Un signalement est alors transmis à la Ddass, l’organisme de tutelle des médecins hospitaliers. Mais aucune mesure n’est alors prise à l’encontre du chirurgien digestif. Contacté, le médecin inspecteur de santé publique saisi du dossier Le Scouarnec en 2006 n’a pas donné suite à notre demande d’explication.

« Son parcours a été rendu possible par une série de négligences »


Joël Le Scouarnec quitte Quimperlé quelques mois plus tard, en juillet 2007, au moment où le service de chirurgie digestive ferme ses portes. Chirurgien remplaçant, il aurait alors exercé à l’hôpital de Pontivy pendant une semaine fin juillet 2007 puis à Flers (Orne) une quinzaine de jours en octobre 2007, avant d’intégrer le centre hospitalier de Jonzac (Charente-Maritime), le 1er juin 2008. C’est la dernière étape de son parcours de prédateur sexuel en blouse blanche jusqu’à son interpellation et son placement en détention provisoire en mai 2017.

« Je dénonce la négligence impardonnable de l’institution hospitalière et médicale dans son ensemble, à Jonzac comme en Bretagne », tonne Me Francesca Satta, avocate d’une dizaine de victimes supposées de Joël Le Scouarnec. « Le parcours de Dr Le Scouarnec a été rendu possible à la fois par une série de négligences et grâce à l’aura dont les chirurgiens bénéficient généralement, complète Christian Motreff, ex-directeur de la clinique de Pontivy (Morbihan). Ils occupent des postes tellement importants dans le fonctionnement des structures hospitalières qu’ils échappent au soupçon ». Pour le plus grand malheur de centaines de victimes.

samedi 23 novembre 2019

Le délinquant et pervers polymorphe Cyprien Luraghi toujours "libre comme l'air"


Il s’en vantait encore sur Twitter il y a tout juste 5 heures (voir ci-dessous).

Toute la question est désormais de savoir jusqu’à quand…

En effet, pour cette semaine qui touche à sa fin, ses potes du Gorafi ne lui promettaient vraiment rien de meilleur qu’aux autres natifs du Verseau dont les noms s’étalent déjà dans la presse à scandale :

http://www.legorafi.fr/2019/11/18/horoscope-du-18-novembre-2019/
Verseau : Un petit chimpanzé appelé « Michel Boujenah » (en hommage à Michel Boujenah) essaiera de vous tendre des pièges mortels toute la semaine.


https://twitter.com/CyprienLuraghi/status/1198172457594699777
 
Voir les nouveaux Tweets

Conversation

Le délinquant et pervers polymorphe Cyprien Luraghi toujours
Ouenja
@Ouenja
·
5h
#Observation: Ils sont en train de changer les interfaces des réseaux sociaux de façon à ce qu’il y ait le moins d’interactions possibles
wacpeS_-_bigger dans Corruption
Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
En réponse à
J’aime pas du tout Twitter, de toute façon. Les réseaux sociaux c’est nul à chier comme un bigmac.
10:32 AM · 23 nov. 2019·Twitter Web App
bf6mXv9m_bigger dans Crime
Ouenja
@Ouenja
·
5h
En réponse à
ça se dégrade comme les moteurs de recherche complètement commerciaux
wacpeS_-_bigger dans Folie
Cyprien Luraghi
@CyprienLuraghi
·
5h
Je m’en fous complètement. J’ai mon chez moi qui est totalement indépendant et libre comme l’air.
bf6mXv9m_bigger dans Insolent - Insolite
Ouenja
@Ouenja
·
5h
Oui
 

Bernard Tapie, natif du Verseau, rattrapé par la justice, puis son cancer...


Mauvaise saison pour les Verseaux…


https://www.closermag.fr/people/bernard-tapie-poignant-evoque-son-etat-de-sante-les-derniers-examens-medicaux-ne-1052150#img1

Bernard Tapie, poignant, évoque son état de santé : Les derniers examens médicaux « ne sont pas très bons »



Bernard Tapie arrive au  le tribunal correctionnel accompagne de sa femme Dominique a Paris,le 4 Avr
© © Cyril Pecquenard / KCS PRESSE
1/3 – Bernard Tapie arrive au  le tribunal correctionnel accompagne de sa femme Dominique a Paris,le 4 Avril 2019
 
Bernard Tapie présent à son procès pour le réquisitoire au Tribunal de Paris le 01 avril 2019, Paris
© © Mohammed Mosteghanemi / KCS PRESSE
2/3 – Bernard Tapie présent à son procès pour le réquisitoire au Tribunal de Paris le 01 avril 2019, Paris, France.
 
10eme jour de proces pour Bernard Tapie au Tribunal de Paris  France Paris le 26 mars 2019
© © Pecquenard+Ferey / KCS PRESSE
3/3 – 10eme jour de proces pour Bernard Tapie au Tribunal de Paris  France Paris le 26 mars 2019

Par Soraya Dupret Le 23 novembre 2019 à 10h10

Bernard Tapie a évoqué son état de santé dans une interview poignante au micro de Step à Huit diffusée dimanche 24 novembre sur TF1, dont la chaîne a publié un extrait sur son compte Twitter.

L’état de santé de Bernard Tapie est toujours aussi inquiétant. L’homme d’affaires s’est confié lors d’une interview accordée à Sept à Huit sur TF1, qui sera diffusée ce dimanche 24 novembre. Il explique que ses derniers examens médicaux, effectués la semaine précédente, ne sont « pas très bons ». « Mais c’est logique, ça se poursuit. On a des bonnes nouvelles, des moins bonnes nouvelles. Bon, là, ce sont des moins bonnes nouvelles« , a-t-il expliqué au micro de l’émission, comme on peut le voir dans un extrait diffusé sur le compte Twitter de TF1.

Selon la chaîne, l’ancien patron de l’OM « reste combatif. » « Mais les prochains (examens) seront bons, a assuré Bernard Tapie.

Pour moi, je ne suis pas dans une phase terminale.Bon, j’ai eu la peau, l’oesophage, l’estomac, les cordes vocales… maintenant c’est les poumons, a-t-il énuméré, dans un rire. C’est une évolution. »

Bernard Tapie, investit d’une « mission tellement importante »


Puis d’adresser un message positif pour les autres malades, envers lesquels il se sent investit d’une responsabilité « énorme » : « Mais il y a une chose qu’il faut dire aussi aux cancéreux. La science va tellement vite, que la perspective de guérison d’un cancer aujourd’hui peut changer en 15 jours. »

« Je dois prendre en considération qu’il y a 450 000 personnes de notre pays qui souffrent d’un cancer,
avec deux ou trois personnes qui en subissent les conséquences. Ca fait quand même beaucoup de monde. Et si on a eu la chance d’être désigné par le hasard et par les circonstances d’être un de ceux qui leur parlent, et bien je suis content de cette mission. J’en avais plein avant, c’était du football, le Tour de France, jouer de la musique, ou faire du théâtre, et bien c’est une autre forme de communication qui est tellement importante pour moi. Ensuite, je suis très croyant. Et, bon je ne dis pas que ça aide, mais les perspectives de partir ne sont pas les mêmes. Je n’ai pas trop fait de misères dans la vie, j’espère en être récompensé.  » Puis de conclure : la mort ne lui fait « vraiment pas » peur.Le témoignage de Bernard Tapie a touché son fils Stéphane, qui a publié l’interview de son papa sur les réseaux sociaux avec ce message : « A dimanche la famille« .

Les derniers examens médicaux ne sont pas bons. Mais l’homme reste combatif. #BernardTapie raconte l’évolution de ce cancer qui le ronge, sans fard et avec courage. Il raconte sa mission face aux autres malades, sa famille, Dieu et sa vision de la mort…#septahuit@tf1pic.twitter.com/ZaSWk9ROZ2
— Sept à Huit (@7a8) November 22, 2019

vendredi 22 novembre 2019

Des trafiquants de drogue dans le Lot, à Figeac, Cahors et même à Puy-l'Evêque...


Une lecture instructive que je recommande à tous.

Elle permet d’appréhender quelque peu trafics et trafiquants dans le Lot à partir d’affaires rapportées par la presse à compter de 2010, année où le Toulousain Mohamed Merah a commencé à se préparer pour ses attentats de mars 2012.

Les villes de Figeac (première sous-préfecture, dans le nord-est du département, 9 833 habitants en 2016) et Cahors (préfecture, au sud du département, 19 405 habitants en 2016) sont régulièrement citées comme lieux des trafics. Gourdon (seconde sous-préfecture du département, dans le nord-ouest, 4 202 habitants en 2016) l’est aussi de temps en temps.

Et pour Puy-l’Evêque (1 984 habitants en 2016), c’est tout récent : c’est tombé la semaine dernière, là, comme ça, tout à coup…

Moi je vous dis : on se rapproche de la Maison de l’Horreur…

Egalement à lire ou à relire :

http://petitcoucou.unblog.fr/2018/01/11/terrorisme-les-djihadistes-du-lot-sont-tres-entoures/

Enjoy !



https://www.ladepeche.fr/article/2010/11/04/941369-figeac-drogue-le-proces-du-plus-gros-trafic.html

Figeac. Drogue : le procès du plus gros trafic


  • La drogue saisie dans les caches.
La drogue saisie dans les caches. Photo DDM, archives.

Publié le 04/11/2010 à 07:52

Quatre hommes de 22 à 30 ans comparaissent cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Cahors. En juillet dernier, la gendarmerie avait démantelé un trafic s’opérant entre l’Espagne et le Figeacois, portant sur 50 kg de résine de cannabis et 1 kg de cocaïne.

Cet après-midi, quatre Figeacois seront jugés devant le tribunal correctionnel de Cahors. Interpellés en juillet pour transport ou complicité de transport, détention, cession et usage de stupéfiants, trois d’entre eux devaient être jugés en comparution immédiate, mais ils avaient décidé de bénéficier d’un délai pour préparer leur défense et avaient été placés en détention provisoire. Il faut dire que ce trafic de drogue mis au jour par les gendarmes porte sur plusieurs dizaines de kilos de résine de cannabis et un kilo de cocaïne (lire encadré).

Une quinzaine de personnes étaient soupçonnées d’être impliquées à des degrés divers. Certaines sont passées devant le délégué du procureur ; d’autres ont été jugées selon la procédure du « plaidé coupable ».

En septembre, l’un des trois prévenus, Sébastien C., 30 ans, cadre dans une société de sous-traitance aéronautique, poursuivi pour complicité de transport, détention, cession et usage de stupéfiants car soupçonné d’avoir conduit une voiture ouvreuse, avait été relâché. Son avocat Mustapha Yassfy souligne : « C’est un primo délinquant. Il s’est rendu compte qu’il avait été manipulé. Il n’a rien touché du trafic ».

Deux autres prévenus sont toujours détenus depuis le 8 juillet : celui qui risque le plus gros est Halim K., chef de famille et patron d’une entreprise en nom propre. Considéré comme l’animateur du réseau, il comparaîtra en récidive légale, après avoir déjà été condamné pour des faits similaires. Il sera défendu par Simon Cohen du barreau de Toulouse.

Un quatrième prévenu jugé


Pour sa part Jérémy F., 26 ans, en détention, est poursuivi pour complicité de transport, détention, cession et usage de stupéfiants. Il sera défendu par Henri Touboul.

Entre la comparution immédiate et le jugement d’aujourd’hui, un quatrième prévenu est renvoyé en correctionnelle par citation directe du parquet : Cédric J., 22 ans, poursuivi pour transport, détention, cession et usage de stupéfiants. Il comparaît libre, mais se trouve déjà sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve, pour des faits de nature différente. Il sera défendu par Damien Thébault.


50 kg de shit et 1 kg de cocaïne


Au terme d’une longue enquête débutée il y a près de deux ans, à la suite d’une précédente saisie de 3 kg de résine de cannabis à Figeac, les gendarmes avaient mis au jour, en juillet dernier, un trafic de 50 kg de résine de cannabis et d’1 kg de cocaïne, dans le Figeacois. Selon l’enquête, certains prévenus se rendaient régulièrement en Espagne ou à Perpignan à bord de deux véhicules, pour s’approvisionner en drogue. Le trafic aurait au total concerné jusqu’à 180 kg de résine de cannabis. Un trafic juteux puisque la cocaïne se revend jusqu’à 100 € le gramme et le cannabis environ 30 € les 10 grammes.

Bernard-Hugues Saint-Paul



https://www.ladepeche.fr/article/2011/03/18/1037636-figeac-drogue-trafic-demantele-treize-arrestations-prison-ferme-cerveau.html#xtor=RSS-6

Figeac. Drogue : un trafic démantelé, treize arrestations et prison ferme pour le cerveau


Publié le 18/03/2011 à 08:32

Hier, le tribunal correctionnel de Cahors a condamné un Figeacois de 41 ans à 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis avec une mise à l’épreuve de 24 mois, pour acquisition, détention, vente ou cession, et usage de produits stupéfiants, entre le 12 février 2008 et le 15 mars 2011 (date de l’interpellation). Une peine un peu plus légère que les quatre ans de prison, dont deux avec sursis requis par Magali Norguet, substitut du procureur. « Dans les trafics de drogue, on paie toujours l’addition », soulignait Isabelle Six, présidente du tribunal, qui déplorait le comportement de l’auteur principal de ce trafic, pour lequel treize personnes ont été interpellées mardi et mercredi, trois (dont le prévenu) placées en garde à vue : outre le procès d’hier, quatre personnes seront jugées en correctionnelle le 30 juin et huit (dont l’épouse du prévenu) seront jugées prochainement en composition pénale.

Le quadragénaire, dont le casier judiciaire comporte dix condamnations de 1989 à 2008, fut un ancien toxicomane aux drogues dures. Agent communal à Figeac, marié et père de trois enfants, il était déjà mis en examen dans une autre affaire de drogue en 2008. Pour autant, il continuait tous les jours à 17 heures, à se rendre en scooter place de la Raison à Figeac, pour fournir des clients locaux ou parfois aveyronnais. à son domicile, les enquêteurs ont retrouvé près de 1,3 kg de résine de cannabis. Les écoutes téléphoniques et les auditions des mis en cause ont permis d’évaluer que l’homme avait écoulé en quatre ans plus de 41 kg de drogue et perçu près de 125 000€. Mettant en avant l’état de dépendance de son client « qui ne conteste pas les faits », ayant entraîné le trafic, Damien Thébault, avocat de la défense, regrettait le choix de la procédure de comparution immédiate dans cette affaire.

B.-H. S.-P.



https://www.sudouest.fr/2011/07/02/trafic-de-drogue-neuf-personnes-interpellees-442138-1733.php

Trafic de drogue : neuf personnes interpellées


Publié le 02/07/2011 à 0h00.

Les policiers ont saisi 3,450 kg de cannabis.

Mardi, les hommes de l’antenne départementale de la police judiciaire et du commissariat de Bergerac ont saisi 3,450 kg de cannabis, 500 grammes d’héroïne et 11 000 euros, dont une bonne partie en liquide. La drogue et l’argent ont été retrouvés chez des particuliers domiciliés à Bergerac, Gourdon (46), Eymet et Toulouse.

La drogue venait d’EspagneLes perquisitions, qui étaient organisées sous le contrôle du juge d’instruction de Bergerac, ont débouché sur l’interpellation de neuf ipersonnes. Six d’entre elles ont été mises en examen, à l’issue de quoi, deux ont été placées sous contrôle judiciaire et les quatre autres ont été conduites en détention provisoire. Les quatre personnes actuellement détenues sont originaires de Bergerac, pour deux d’entre elles, de Gourdon pour la troisième, et de Toulouse pour la quatrième.

Les prévenus, âgés pour la plupart d’une vingtaine d’années, formaient un véritable réseau autour de la tête présumée, un homme de 40 ans originaire de Bergerac, déjà condamné pour trafic de drogue à Limoges en 2006. Les membres du réseau s’approvisionnaient en cannabis, héroïne, cocaïne et extasie en Espagne. La majeure partie de la drogue était ensuite revendue sur Bergerac, le reste des produits étant distribués sur Gourdon et Toulouse.

Lors des perquisitions, deux restaurants kebabs ont été mis sous scellés, l’un à Bergerac et l’autre à Gourdon. Un véhicule a également été placé sous scellés.

Ce vaste coup de filet faisait suite à l’ouverture d’une information judiciaire en 2010. Depuis, « plusieurs petites affaires », selon le parquet de Bergerac, avaient conforté les soupçons des enquêteurs.

Émilie Delpeyrat



https://www.ladepeche.fr/article/2012/03/30/1319218-cahors-plaque-tournante-du-trafic-de-drogue.html

Cahors, plaque tournante du trafic de drogue


  • Maître Yassfi se prépare. Cette longue audience s'est ouverte hier et s'achève ce soir.
Maître Yassfi se prépare. Cette longue audience s’est ouverte hier et s’achève ce soir. Photo, Marc Salvet.

Publié le 30/03/2012 à 08:18

Vingt-huit prévenus, trois trafics de drogue démantelés (cannabis, cocaïne, héroïne) avec pour décor la ville de Cahors, véritable plaque tournante où ce petit monde faisait fructifier ces affaires lucratives, ont occupé les débats d’une première journée d’audience, hier, au tribunal correctionnel de Cahors.

Les ventes de drogues qui ont conduit les prévenus au tribunal ont eu lieu entre l’année 2006 et 2007. Trois hommes de 39 ans, 40 ans et 46 ans ont essentiellement opéré à Montauban, mais la majeure partie des tentacules des trafics s’est étendue dans le Lot, notamment à Cahors pour la revente, puis à Arcambal, Espère et Degagnac où l’on retrouve des consommateurs assidus de résine de cannabis, fournie par trois individus au service du cerveau, installé dans la ville rose.

« L’affaire a démarré le 23 juin 2006, par le biais d’une dénonciation anonyme », rappelle Anne-Claire Bourdon, présidente du tribunal.

Un homme de 46 ans, qui détenait et revendait du cannabis à Cahors, est appelé à la barre. « Vous vous êtes décrit comme l’un des maillons de trafic de stupéfiants », rappelle la présidente. Les écoutes téléphoniques ont confirmé les ventes répétées de drogue.

Au téléphone, ce jeune père de famille, qui se dit « rangé », évoquait la vente de « petits bonbons ».

Les enquêteurs ont bien sûr rapidement traduit ces termes par « barrettes de cannabis ».

Le cerveau de l’affaire trafiquait aussi en prison


« Je faisais ça pour m’acheter un véhicule et me reloger », lance le prévenu. Deux autres hommes, absents à l’audience, servaient d’intermédiaire pour la revente. L’un d’eux aurait eu en charge près de 12 kg de cannabis. Le cerveau toulousain, un homme de 36 ans, ne venait à Cahors que pour récupérer l’argent, parfois avec l’aide de plusieurs femmes (lire notre encadré). Il a été placé en détention provisoire durant 6 mois. « J’essayais de faire passer du cannabis en prison », a-t-il reconnu, en niant tout trafic de stupéfiant. Les écoutes téléphoniques ont démontré le contraire.

L’homme a alors avoué avoir fourni le principal vendeur cadurcien à trois reprises : « trois fois 900 grammes, puis je lui indiquais des endroits où il pouvait se procurer la drogue », précise-t-il.

Il a confirmé ses déplacements dans la belle cité médiévale, point stratégique du trafic où s’est aussi développée la vente de cocaïne. Elle était acheminée par un individu de 45 ans qui se fournissait à Perpignan et aux Pays-Bas, grâce au véhicule d’un « contact » toulousain qui lui prêtait une voiture et dont les responsabilités semblent difficiles à établir.

« Ce n’était pas un ange », souligne l’infatigable voyageur, qui a indiqué se fournir pour lui-même et la revente « car il fallait bien financer mes déplacements », a-t-il justifié.

Aujourd’hui, suite et fin de cette audience où les maillons du trafic dévoilent peu à peu leur position et leur rôle précis.


affaire de drogue au tribunal

Le rôle des femmes dans le dossier cannabis


Le rôle de la compagne de l’homme fournissant du cannabis aux revendeurs qui écumaient la ville de Cahors (lire ci-contre) a été longuement commenté par la présidente du tribunal correctionnel, hier. Anne-Claire Bourdon a révélé que cette jeune femme est « venue à Cahors pour récupérer de l’argent auprès des vendeurs. Dans ses dépositions, elle a précisé qu’elle voulait rendre service à son compagnon, mais qu’elle n’était pas consommatrice de drogue .» Une autre des femmes au cœur de l’affaire, qui a fréquenté le trafiquant toulousain entre mars et septembre 2008, veut aussi se dédouaner de cet encombrant dossier en indiquant avoir constaté que son compagnon « détenait beaucoup d’argent. J’ai vu au moins 2 kg de cannabis dans un sac. Je consommais avec lui. Lorsque je venais à Cahors, j’attendais dans la voiture. J’ai arrêté tout ça. C’est une période noire de ma vie. Je ne fume désormais que des cigarettes », a-t-elle conclu. De son côté, une amie du même fournisseur a avoué qu’elle avait « accepté de transporter et de livrer 1,8 kg de cannabis. J’avais aussi de la cocaïne (85 g). Je l’ai gardé pour ma consommation personnelle. En effet, j’avais menti lors de ma déposition sur le fait que je prenais 1 g de cocaïne par mois.

En fait, c’était 4 g par semaine. Aujourd’hui, j’ai tout arrêté.

Ma garde à vue a été beaucoup trop stressante pour moi », déclare-t-elle à la présidente.

Hôtesse d’accueil dont le contrat à durée déterminée s’apprête à être renouvelé, cette personne, à l’instar des autres femmes impliquées, apparaît comme une « complice malgré elle », instrumentalisée par un ami qui l’utilisait le plus souvent comme simple chauffeur.

Jean-Luc Garcia



https://www.toulouse7.com/2016/11/29/trafic-cannabis-heroine-figeac-decazeville/

Un trafic de Cannabis et héroïne démantelé entre Figeac et Decazeville


Un trafic de Cannabis et héroïne démantelé entre Figeac et DecazevillePlusieurs dizaines de gendarmes du Lot et du Tarn ont participé à cette enquête.

Les gendarmes du Lot ont arrêté 6 personnes soupçonnées d’avoir organisé un trafic de drogue entre l’Espagne, le Lot et l’Aveyron. De l’héroïne et plusieurs centaines de grammes de Cannabis ont été saisies.


Plus d’une dizaine de kilos de cannabis : voilà ce qu’auraient écoulé les membres d’un réseau de trafic de drogue organisé entre l’Espagne, le Lot et l’Aveyron selon les estimation des enquêteurs.Après plusieurs mois d’enquête, les gendarmes ont procédé à plusieurs arrestations.

Deux hommes âgés d’une quarantaine d’années, originaires de Decazeville et Aubin ont d’abord été interpellés à bord d’un véhicule où était cachées 400 grammes de résine de cannabis.

D’autres complices présumés ont été interpellés dans la région de Figeac. Les différentes perquisitions ont permis la saisie de plus d’un kilo de résine de cannabis, de plus de quatre kilos d’herbe de cannabis et de 10 grammes d’héroïne ont précisé des sources proches de l’enquête.

Trois d’entre eux ont été jugés en comparution immédiate lundi. Ils ont été condamnés à 30 mois de prison ferme dont 10 avec sursis pour deux d’entre eux et 10 mois dont 5 mois avec sursis pour le troisième.




https://www.blogdesbourians.fr/gourdon-trafic-de-drogue-demantele/

Gourdon: Trafic de drogue démantelé


par  • lundi, 26 décembre 2016 • Commentaires fermés sur Gourdon: Trafic de drogue démantelé


Des trafiquants de drogue dans le Lot, à Figeac, Cahors et même à Puy-l'Evêque... dans AC ! Brest Justice-192x133


Le jeudi 15 décembre, à 16 heures, C. et B. respectivement âgés de 26 et 21 ans, ont comparu devant le tribunal correctionnel de Cahors. Les deux prévenus se voient opposer les mêmes incriminations, à savoir : transport, détention, offre, cession, acquisition de cannabis. S’ajoute pour le second, l’infraction de consommation de produits stupéfiants.

Pour C., les faits reprochés ont débuté le 1er juin dernier et pour B., le 4 novembre 2015. Le coup d’arrêt assuré à leurs agissements a été assuré par la gendarmerie de Gourdon le mercredi 14 décembre dernier.

L’affaire aurait pris un caractère familial


Pierre-Louis Pugnet, président du tribunal confie à William Delamarre, le soin de mener l’instruction à l’audience.

Dans un premier temps, le juge évoque la situation de B. en faisant état d’une première perquisition menée à son domicile en novembre 2015. À ce moment-là, sont découverts des plants de cannabis, chez la mère du prévenu et du matériel chez son frère. Les investigations se poursuivent et vont conduire, en septembre dernier, à la saisie de barrettes de cannabis et d’argent liquide… Au moment de son entrée en scène dans ce trafic de drogue, C. apparaît comme le fournisseur principal de B., se chargeant de l’approvisionnement sur Marseille et Toulouse. Le 3 novembre dernier un contrôle met en évidence l’implication de la mère, du frère et même du père de B. L’entreprise prend « un caractère familial ! » déclare le juge. Une nouvelle perquisition, permet la saisie d’argent liquide, une balance électronique, 10 g. de résine de cannabis,…

Quant à C., il reconnaît avoir créé un réseau de revente. Il confirme à l’audience ses déclarations faites aux enquêteurs :

« J’allais m’approvisionner sur Toulouse principalement et cela me rapportait environ 2 000 euros par mois. »

D’autres protagonistes ont été pris dans ce coup de filet et font l’objet de procédures, qui les conduiront prochainement devant la justice. Eux aussi !

« C. a reconnu assez vite les faits reprochés », poursuit le juge Delamarre. Le prévenu explique sa motivation :

« Je n’avais pas de travail, c’était la facilité. Je reconnais avoir créé un réseau… Après voilà, toujours pareil, c’est le manque de moyens pour vivre ! »

Selon ses dires, le prévenu aurait écoulé 400 g. de cannabis par mois, dont une partie auprès de B.

S’adressant à B. le juge Delamarre lui demande :

« Pourquoi avez-vous nié les faits dans un premier temps ? »

« On m’a appris à tenir ma langue ! » rétorque le prévenu. Puis, se montrant plus explicite, il explique qu’il est difficile de s’en sortir lorsqu’on a un crédit sur le dos, un loyer à payer, des factures en instance. B. assure que la vente du cannabis, lui permettait seulement d’assurer le paiement de sa consommation personnelle. « J’ai juste refait les sous que j’ai investis ! » assure-t-il.

Les deux hommes ont déjà le casier judiciaire entaché de condamnations, pour des faits liés aux stupéfiants notamment.

C.vit en couple et il est père d’un enfant de quatre mois. Il perçoit le RSA à hauteur de 600 euros par mois. À présent, son souhait serait d’entrer dans l’armée. Pas moins !

Pour sa part, B. est titulaire d’un CAP de peintre en bâtiment, mais s’est retrouvé au chômage. Par ailleurs, la justice s’étonne qu’il n’ait pas honoré les convocations des juges, qui lui avaient été adressées à plusieurs reprises. Arguant de sa bonne foi, B. indique :

« Je voulais bien répondre à ces convocations, mais la voiture est tombée en panne deux fois et l’autre fois, j’avais juste oublié. »

Un « fléau » pour la société ?


Autant d’éléments qui ne passent pas inaperçus auprès d’Agnès Jorda, Substitut du Procureur, qui ne va pas être tendre dans ses réquisitions.

Après avoir salué la qualité des travaux menés par la brigade de gendarmerie de Gourdon, elle dénonce le mode de vie choisi par les deux prévenus. Elle s’insurge contre la désinvolture de B. et s’indigne de ce que ce trafic ait pu atteindre des mineurs. « Cette drogue est un fléau pour notre société et ces arrestations sont salutaires pour Gourdon et le Lot ! » tonne-t-elle. Elle rappelle aux prévenus qu’ils encourent jusqu’à 10 ans de prison. Il est requis à leur encontre :

– pour B., 12 mois de prison, dont 4 avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, plus obligation de travail et de soins, et mandat de dépôt,

– pour C, 18 mois de prison, dont 6 avec sursis et mise à l’épreuve pendant 24 mois, avec obligation de travail et mandat de dépôt.

Maître Christian Calonne, avocat de B. dépeint une société « qui s’effondre » où l’on compte trois millions de consommateurs de cannabis en France, générant trois milliards de chiffre d’affaire. « D’où la difficulté de combattre ceux qui sont au bas de l’échelle, pour qui le bénéfice des ventes servait à couvrir la consommation personnelle » affirme l’avocat. Plutôt qu’une incarcération, Maître Calonne préconise une peine avec sursis. Et l’ancien bâtonnier d’ironiser sur une obligation de travail, « quand la société compte plus de trois millions de chômeurs ! »

Même ton, chez maître Henri Touboul, avocat de C. se montrant surpris de la lourdeur des réquisitions. L’avocat insiste sur la loyauté de son client qui a fait acte de repentir actif en acceptant de favoriser l’enquête. Maître Touboul demande au tribunal de ne pas hypothéquer l’avenir de son client et il sollicite une peine de prison avec sursis, qui aurait le mérite de « faire planer le couperet », tout en amenant son client à la formation et au travail. Et C. d’ajouter : « Je promets de rechercher du travail et d’aller dans le droit chemin. »

JC Bonnemère La Vie Quercynoise



https://www.toulouse7.com/2017/01/21/heroine-cocaine-cannabis-nouvelle-saisies-a-cahors/

Héroïne, Cocaïne, Cannabis. nouvelle saisies à Cahors


Héroïne, Cocaïne, Cannabis. nouvelle saisies à Cahors 
La filière remontait jusqu’en Espagne où les dealers s’approvisionnaient régulièrement. Crédit Photo Gendarmerie du Lot.

Un vaste trafic de stupéfiants vient d’être démantelé dans le Lot. La filière installée à Cahors se ravitaillait régulièrement en Cocaïne, Héroïne ou Cannabis en Espagne. L’enquête menée par les gendarmes sous la direction du procureur de la République a abouti en début de semaine par une importante saisie de stupéfiants et d’argent liquide : plus de un kilo de résine de cannabis, 285 grammes d’héroïne, 334 grammes de cocaïne, 427 grammes d’herbe de cannabis, près de 300 grammes de produits de coupe, des produits de substitution et environ 2400 Euros en numéraire provenant du trafic.

condamnations à de la prison ferme


Plusieurs personnes ont été arrêtées à Cahors et Varaire. Ce business très lucratif rapportait plusieurs milliers d’euros par semaine. 6000 euros selon les estimations des enquêteurs.

Jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Cahors mercredi deux membres du réseau ont été condamnés à 04 ans et demi de prison ferme pour l’homme et à 18 mois de prison ferme pour la femme. D’autres protagonistes seront jugés dans les prochaines semaines.




https://www.radiototem.fr/quercy-rouergue/1273-un-nouveau-trafic-de-drogues-demantele-a-cahors

Un nouveau trafic de drogues démantelé à Cahors


Le 1 Février 2017. Publié dans Quercy-Rouergue
Lot

Trois prévenus sont jugés ce mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Cahors. Ils ont participé à un trafic de drogues pendant deux ans.

Trois prévenus sont jugés ce mercredi après-midi, à partir de 14 heures, en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Cahors dans une nouvelle affaire de trafic de stupéfiants. Ils ont été interpellés lundi matin par les policiers cadurciens au terme d’une longue enquête.

Deux ans de trafic


Ce trafic a duré près de deux ans dans le centre de l’agglomération et porte sur au moins 12 kilos de résine de cannabis, de la cocaïne et du crack.

« Ce nouveau dossier jugé ce jour, illustre clairement la volonté affichée du parquet de Cahors de lutter efficacement et sans relâche contre tous les trafics de produits stupéfiants », explique le Procureur de la République de Cahors, Nicolas Septe.

Il affiche deux priorités : « lutter contre les infractions sous-jacentes nées des trafics (vols, violences, extorsions) et éviter que le deal de stupéfiants se banalise ».

Il y a deux semaines, le 18 janvier, un couple de Cadurciens a aussi été jugé et condamné à de la prison ferme dans une affaire de trafic de drogues.

  • Créé le 1 Février 2017.



http://www.syndicat-snpm.fr/a-cahors-deux-cadurciens-et-trois-toulousains-ecroues-pour-trafic-de-cocaine-et-dheroine/



https://actu.fr/societe/cannabis-figeac-dans-lot-trafiquant-condamne-5-ans-prison-confiscation-vehicules_15097915.html

Cannabis à Figeac et dans le Lot. Un trafiquant condamné à 5 ans de prison et confiscation de véhicules


Des allées et venues entre Figeac, Perpignan, l’Espagne et Brive, une cache découverte dans le trou d’un talus, de l’argent par paquets de 10 000 €, le recours à un neveu mineur… un trafiquant de drogue de Figeac n’a pas pu sortir des mailles de la justice.


Publié le 22 Jan 18 à 8:01


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Un trafiquant de drogue résidant à Figeac, qui n’en était pas à son coup d’essai, vient d’écoper d’une longue peine de prison. © Harmony Accorsi

Jeudi 11 janvier 2018, peu après 17 h, H. 38 ans, a fait son entrée au Palais de justice de Cahors, sous escorte policière. Incarcéré à la maison d’arrêt Beausoleil de Montauban depuis le 20 juillet 2016, il est en attente de jugement devant le tribunal correctionnel. Dans le cadre d’une vaste opération de démantèlement de trafic de cannabis menée dans la région de Figeac entre le 28 septembre 2015 et le 18 juillet 2016. H. est poursuivi pour quatre motifs :

– Offre de cannabis, en récidive légale,
– Acquisition de cannabis, en récidive légale,
– Détention de cannabis, en récidive légale,
– Incitation de mineur au transport de cannabis.

Vincent Ramette, président du tribunal, épluche le dossier en menant une véritable instruction à l’audience. Il égraine les faits, tout en sollicitant du prévenu, précisions et commentaires.

Le trafic pouvait rapporter jusqu’à 100 000€


L’enquête démarre sur la base d’un renseignement anonyme, faisant état d’un trafic de stupéfiants aux abords de la boîte de nuit « Le Baron », à Figeac. D’emblée apparaît le nom de H., comme étant celui de la personne susceptible d’assurer l’approvisionnement en cannabis. Un véhicule de marque Volkswagen à bord duquel circule H. est repéré. Celui-ci appartient à sa mère. Les gendarmes apposent alors sur le véhicule, un dispositif permettant de le géolocaliser. Ainsi sont repérés des déplacements vers Perpignan et l’Espagne, toutes les 3 – 4 semaines.

– « J’ai dû faire 5 déplacements en tout et pour tout et c’était pour aller faire la fête avec des amis » souligne H..

En revenant du sud de la France, la voiture de H. emprunte une petite route aux abords de Figeac, qui conduira les enquêteurs à la découverte d’un trou dans un talus, bordant le chemin en direction du lieu-dit la « La Déganie »… Une cache où est retrouvée une « grosse somme d’argent » et des savonnettes de cannabis, sur lesquelles est inscrite la mention « Bonne chance ». Par ailleurs, il est établi que H. loue un logement rue Caviale à Figeac, tout près du Kebab « Le Médina » qu’il a lui-même ouvert quelques mois auparavant.

Le 7 mai 2016, les gendarmes tentent d’intercepter H. au volant de son véhicule. S’engage alors une course-poursuite en direction de l’Aveyron. Des pointes de vitesse à 170 km/h sont enregistrées, avant que H. s’évanouisse dans la nature, après avoir abandonné son véhicule, au beau milieu d’une cité HLM de Decazeville.

– « Il n’y a pas eu de refus d’obtempérer de ma part, je n’ai vu aucun gendarme me faire signe de m’arrêter ! » rétorque H.. Imparable !

Une perquisition menée au domicile de sa compagne et de leur enfant de sept ans, permet aux gendarmes de retrouver 750 € sur une étagère de bibliothèque, ainsi que deux feuilles portant un semblant de comptabilité.

– « C’était de l’argent du Kebab, que je devais remettre à la banque et qu’on avait mis entre des livres pour défroisser les billets » précise H.. Précautionneux !

8,8 kg de cannabis sont retrouvés au logement de H. et 300 gr de cannabis au Kebab. Explications du prévenu.

– « À un moment donné, j’ai eu des problèmes avec les gens du sud, qui me faisaient stocker de la marchandise et me faisaient transporter de l’argent, mais mon rôle se limitait à ça » affirme H. droit dans ses bottes. Bonne poire !

– « Que vous vendiez ou pas, peu importe, c’est une participation active ! » observe le président Ramette, qui entend remettre les pendules à l’heure.

– « Et les 300 gr de cannabis retrouvés au Kebab, et ce couteau portant des résidus de cannabis sur la lame ? » poursuit le président.

– « Honnêtement, j’étais un gros consommateur à l’époque, ces 300 gr c’était pour moi » assure le prévenu.

– « Ça rapportait pas mal tout ça ; dans une de vos déclarations vous précisez qu’avec toutes ces sommes réunies cela pouvait atteindre 100 000€ ! » reprend le président.

– « C’est pas vrai, je n’ai jamais dit ça, les gendarmes ont ajouté des zéros ! » s’emporte H..

Vincent Ramette ne lâche rien. Il relève dans les déclarations de H. aux enquêteurs, que les paquets d’argent étaient conditionnés par sommes de 10 000 € et la somme de 100 000€ est évoquée à plusieurs reprises par le prévenu lui-même. Le prévenu répète « qu’il ne transportait pas de stupéfiants, simplement des sommes d’argent ». Il aurait accepté de rendre ce service « pour ne pas avoir sur le dos ces mystérieux fournisseurs, dont il ne veut pas révéler l’identité.

Il fait transporter de la drogue à un mineur !


H. affirme qu’il en avait « marre de tout cela », au point qu’il avait prévu de se présenter à la gendarmerie.

– « Pourquoi ne l’avez-vous pas fait ? » interroge M. Ramette.

– « Parce que ce jour-là, il faisait chaud ! J’ai sonné à la porte de la gendarmerie et personne n’a répondu… Alors je suis reparti et je me suis dit que j’allais attendre à l’automne, car en prison, il fait tellement chaud dans les cellules l’été ; c’est l’horreur M. le juge, vous ne pouvez pas savoir ! » explique H..

Le président ne paraît pas convaincu par l’argumentation, même s’il se montre sensible aux conditions d’incarcération, décrites par le prévenu. Il chasse un chat de sa gorge, avant de s’intéresser de plus près à la demande faite par H. à son neveu.

– « Vous qui étiez censé l’éloigner de ses mauvaises fréquentations toulousaines, vous qui passiez pour être un modèle de réinsertion, vous demandez à votre neveu d’aller sortir de la voiture le gros paquet de cannabis, pour le porter chez vous, en lui demandant de dire que cela lui appartenait ? » interroge M. Ramette.

– « Je n’aurai jamais dû l’appeler, c’est là mon erreur, je le reconnais M. le juge. Mais jamais, je ne lui ai demandé de dire que cela lui appartenait ! » reprend H..

H. sera interpellé le 18 juillet 2016, au volant de la voiture Saxo de sa sœur, en possession de 547 € en liquide.

Mme Cécile Lasfargues, Substitut du Procureur, demande des éclaircissements sur les mouvements d’argent et de stupéfiants, par rapport à la cache.

Réponse du prévenu : « Je ne sais plus très bien, les faits datent de plus d’un an et demi, et en plus, j’ai des problèmes de mémoire ! » Vraiment pas de chance !

H. a déjà été condamné à quatre reprises, dans le cadre d’affaires liées à des stupéfiants ; en prison il a passé dix jours en cellule disciplinaire, suite à la découverte sur lui d’un téléphone portable et de stupéfiants.

Mme Lasfargues revient sur les faits en mettant en doute la sincérité des déclarations du prévenu à l’audience. Selon elle, l’argent liquide que brassait H. ne pouvait provenir de la seule activité de son établissement de restauration rapide. Elle retient H. dans les liens de la prévention, en ce qui concerne la cession, l’offre, le transport et la détention de cannabis. Elle relève que le prévenu se retrouve en situation de « récidive de récidive », qu’en somme il était un maillon d’un gros trafic de cannabis. Elle requiert à son encontre une peine de 6 ans de prison et demande une interdiction de le voir paraître dans les départements du Lot et de l’Aveyron, pour une durée de cinq ans. Elle sollicite la confiscation des véhicules.

« Tout tient à un fil ! » soutien maître Cohen


Pour tenter de sortir de l’enfer dans lequel s’est enfoncé son client, maître Simon Cohen théâtralisera une argumentation portant sur « l’absence de preuve ». L’avocat cherche à démontrer que toute la surveillance mise en branle pour contrôler les faits et gestes de H. n’aurait rien donné de probant. « Les interceptions téléphoniques, qu’ont-elles mis en évidence ? Rien ! Pas de commandes ! Pas de demandes de livraison, rien ! » déclare maître Cohen. Il enchaîne les arguments. « Les dispositifs de géolocalisation placés sur les différents véhicules, qu’ont-ils révélé ? Que mon client s’est rendu sept fois dans le sud de la France ! Et alors ? Il vous dit qu’il s’y rendait comme de nombreux autres Figeacois, pour faire la fête ! Que dire de plus ? Alors qu’il n’a jamais été constaté que le véhicule soit revenu à Figeac chargé de stupéfiants ? »

L’avocat enfonce le clou : « Durant sept mois, sont passées au peigne fin ses allées et venues et les enquêteurs n’ont pas assisté à une seule transaction ! Ils n’ont pas aperçu un seul acte de vente ! »

Selon l’avocat toulousain, aucune preuve n’est rapportée quant à l’implication de son client dans un trafic de drogue, alors que tous les moyens possibles ont été déployés.

L’avocat développe également le fait que le train de vie de son client n’aurait pas été modifié durant cette période. Il hausse le ton : « Pas de voiture de luxe ! Pas de bijoux ! Pas d’équipements particuliers ! » Pour terminer, maître Cohen fait valoir que son client a obtenu en prison un diplôme dans le domaine de la restauration et de l’hygiène et entretien ; autant d’éléments qui tendraient selon lui à prouver que H. évolue dans le bon sens.

Pour sa part, bien qu’il ait relaxé H. au bénéfice du doute, sur les faits d’acquisition de cannabis, le tribunal ne s’en est pas montré moins sévère dans son jugement, en prononçant une condamnation à 5 ans de prison ferme (voir encadré ci-dessous). Le prévenu dispose d’un délai de 10 jours pour faire appel.

Le jugement
Après en avoir délibéré, le tribunal a prononcé son jugement
à 20  h  45. Il a relaxé H. pour les faits d’acquisition
qui lui étaient reprochés, « au bénéfice du doute ». En revanche,
H. est condamné pour les actes de cession retenus
et il est considéré comme « coauteur ». Il se voit également
condamné pour provocation d’un mineur au transport et à
la détention de stupéfiants. Les véhicules ayant servi dans le
cadre de ce trafic sont confisqués. H. écope d’une peine de
5 ans de prison ferme, avec maintien en détention. De plus,
il se voit interdit de paraître dans les départements du Lot et
des Pyrénées-Orientales pendant une durée de 5 ans.

JEAN-CLAUDE BONNEMÈRE



https://www.illicit-trade.com/fr/2018/04/france-six-individus-condamnes-trafic-drogue/

France : six individus condamnés pour trafic de drogue


Publié il y a 2 ansle
16 avril 2018
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Les six prévenus comparaissent le lundi 9 avril devant le tribunal de Cahors.


Six individus, toulousains et cadurciens âgés de 19 à 35 ans, comparaissent ce lundi devant le tribunal correctionnel de Cahors pour trafic de drogues.
 
Le jour de leur arrestation, le 6 janvier dernier, ils sont tous les six réunis pour livrer plus de 300 g d’héroïne sur un parking à Cahors. Les têtes du réseau avaient alors été rapidement identifiées par les gendarmes, menant l’enquête depuis trois mois.

Celle-ci avait démarré à l’automne 2017 suite à une dénonciation anonyme envoyée aux gendarmes de Cahors. Mise sur écoute, filatures et surveillance se sont montrées efficaces et ont conduit à l’arrestation des criminels pris en flagrant délit.

Un cadurcien d’une trentaine d’années au casier judiciaire vierge, vivant en couple et bénéficiant d’un emploi stable depuis plusieurs années, a témoigné devant le tribunal de sa relation avec la drogue. Consommateur, il explique avoir commencé à vendre de l’héroïne à ses proches pour financer ses propres doses. Il explique avoir continué son travail à forte responsabilité sans que ces collègues ne s’aperçoivent de ses habitudes toxicomanes, et a confié voir son arrestation comme une délivrance.

Un deuxième homme lui aussi originaire de Cahors et travaillant pour une entreprise toulousaine était un client régulier du premier, qui aurait fait l’intermédiaire avec la ville rose. Il a lui aussi reconnu son implication dans les faits.

Parmi les quatre toulousains, seuls l’un d’entre eux, un étudiant vivant chez ses parents, a reconnu sa culpabilité. Ses trois compliment nient toute implication dans le réseau de trafic.

Ils ont été condamnés à des peines allant de quatre ans de prison (dont deux avec sursis) et 3000 euros d’amende à 8 mois d’emprisonnement.



https://www.ladepeche.fr/2019/02/21/trafic-de-stupefiant-6-mois-ferme,8028235.php

Gourdon. Trafic de stupéfiant : 6 mois ferme


Publié le 21/02/2019 à 03:59 , mis à jour à 08:17

Hier après-midi, le tribunal correctionnel de Cahors s’est réuni pour la comparution immédiate de Cihan A. après 48 heures passées en garde à vue.

L’homme de 31 ans a été interpellé lundi vers six heures du matin par les gendarmes de Gourdon qui le surveillaient depuis plusieurs mois par le biais de filatures et d’écoutes téléphoniques. Des rendez-vous sont fixés près des grottes de Cougnac, sur des parkings ou des bords de routes : le prévenu vendait de la cocaïne, en moyenne 80 € le gramme. «Je n’en retirais que 20 €. J’en proposais à des amis et parfois pour faire du troc contre de l’essence, pour remplir mon frigo et habiller mes enfants», a-t-il justifié pour minimiser son délit. Père de deux enfants, Cihan A. était déjà sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve, après 11 mentions dans son casier judiciaire dont sept avant sa majorité. Il a perdu son emploi en juin 2018, date à laquelle il dit avoir «arrêté de consommer» de la cocaïne. Son récent train de vie l’a donc trahi : de nombreux déplacements en voitures, des nuits en compagnie de sa maîtresse dans des hôtels à Souillac et Sarlat. «Ce n’était pas Byzance», a toutefois défendu son avocate. Aucun échantillon de drogue ni de somme d’argent n’a été saisi lors de la perquisition. Le tribunal l’a reconnu coupable et condamné à six mois de prison ferme.

LaDepeche.fr



https://www.ladepeche.fr/2019/02/22/2-ans-de-prison-pour-trafic-de-drogue,8030366.php

Cahors. Deux ans de prison pour trafic de drogue


Publié le 22/02/2019 à 03:57 , mis à jour à 08:27

Allaeddine K. et Bastien F. ont respectivement 22 et 21 ans. Ils comparaissaient hier au tribunal correctionnel de Cahors pour des délits de transport, acquisition, détention, et cession de produits stupéfiants, en l’occurrence du cannabis et un peu de cocaïne.

Suite à un appel anonyme sur la commune de Caillac, le 17 juillet 2018, puis sept mois d’enquête, les gendarmes ont interpellé puis effectué deux perquisitions successives à leur domicile dans la journée de mercredi 20 février. 4,5 kg de cannabis et deux grammes de cocaïne seront notamment retrouvés chez Bastien F. derrière une machine à laver. Ce qui correspond à plus de 10 000 € de marchandise. Le lien entre les deux prévenus relève d’une réelle amitié. Allaeddine K. passe souvent chez Bastien F. pour partager un loisir commun : les jeux vidéos. Et à l’occasion la consommation de produits stupéfiants. «Je prenais une part pour ma consommation puis revendais le reste», décrit Allaeddine K. Son avocate, maître Aurélie Smagghe, l’interroge sur ce qu’il doit, en tant qu’intermédiaire, à ses fournisseurs : pas loin de 15 000 €. «J’ai peur des représailles et j’ai passé une des pires années de ma vie», dira -t-il lors de l’audience. Son ami Bastien F., à côté de lui dans le box des prévenus a été chargé de revendre une partie de cette drogue. Les enquêteurs estiment entre 20 et 25 kg la quantité qui a pu passer entre leurs mains entre le 1er juillet 2018 et le 19 février 2019. L’importante quantité retrouvée lors de la perquisition s’explique, selon Bastien F., par des clients qui «se sont rétractés» après «une demande importante». Le président du tribunal l’interroge ironiquement sur la «rentabilité» d’un tel commerce. Les deux jeunes hommes ont été reconnus coupables et condamnés chacun à deux ans de prison, dont la moitié avec sursis pour Bastien F., le dernier maillon de ce trafic.

Mathieu Delaunay



https://actu.fr/occitanie/cahors_46042/lot-condamne-deux-ans-prison-trafic-cannabis-entre-cahors-prayssac_21724064.html

Lot : condamné à deux ans de prison pour trafic de cannabis entre Cahors et Prayssac


Jeudi 21 février 2019, deux jeunes hommes de 21 et 22 ans ont comparu devant le tribunal correctionnel de Cahors dnas le Lot pour trafic de drogue.


Publié le 4 Mar 19 à 8:02


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Le tribunal de Cahors dans le Lot.

L’affaire jugée en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Cahors dans le Lot jeudi 21 février 2019 a été le fruit d’une enquête lancée suite à une dénonciation.

En juillet 2018, les gendarmes de la brigade de Cahors sont avisés qu’un certain A., un jeune homme de 22 ans vivant dans la vallée du Lot, se livrait à un trafic de cannabis. Les enquêteurs se lancent alors dans des investigations : ils mettent son téléphone sur écoute, épluchent ses comptes en banque, procèdent à des filatures… Et il ressort de cette enquête des éléments qui reviennent souvent dans les trafics, notamment un train de vie qui ne correspond pas aux revenus déclarés, des allées et venues étranges, des conversations téléphoniques suspectes. Une perquisition a alors été menée au domicile des parents de A. chez qui il vit toujours, où rien n’a été retrouvé excepté des éléments matériels, consoles de jeux, matériel vidéo, iPhone, ordinateurs portables… qui témoignent de son train de vie. Une autre perquisition a également été menée chez les parents de la compagne de A. ainsi que chez un autre jeune homme de 21 ans, B., ami de A. et surtout son complice présumé suite aux écoutes téléphoniques.

Et chez B., les gendarmes sont tombés sur pas moins de 4,5 kg de cannabis cachés derrière le lave-linge et deux boulettes de 1 gramme de cocaïne

Placés en garde à vue, les deux jeunes hommes ne tardent pas à se mettre à table.

L’engrenage de la drogue


A. a commencé le cannabis il y a 3-4 ans, en soirée, comme beaucoup de jeunes. Puis c’est l’engrenage. Il commence à revendre un peu de cannabis pour se payer sa propre consommation. Puis il prend de plus grosses quantités, en garde un peu pour lui et revend le reste… Et son ami B. suit exactement le même parcours. « Et ça va crescendo » ajoute le président du tribunal Vincent Ramette. « On est surpris qu’un jeune comme vous, qui n’a pas trop d’histoire, puisse fournir du cannabis en kilo » souligne le président, précisant que A. n’a que deux mentions à son casier judiciaire, dont une pour consommation de cannabis pour laquelle il a effectué un stage de sensibilisation et une plus récente de violence pour laquelle il est sous contrôle judiciaire.

B. de son côté n’a qu’une seule mention à son casier, là encore pour consommation de cannabis pour laquelle il a effectué un stage de sensibilisation. Mais c’est bien A. qui était la « nourrice » de B., qui à son tour revendait à d’autres revendeurs… A. et B. menaient donc leur trafic à la fois en duo et chacun de son côté…

Et lorsque le président demande à B. pourquoi autant de quantités, celui-ci de répondre « Il y avait une forte demande, du coup j’en ai pris beaucoup… »

Le président ajoute « en général, les gens détiennent quelques centaines de grammes et revendent par de multiples transactions. Et vous, vous vous risquez à acheter par kilos. C’est un schéma qui sort de l’ordinaire ». D’autant qu’en deux ans, on parle de dizaines de kilos…

« Vous mesurez que derrière vous, pas mal de gens vont trafiquer pour revendre encore ? Que cette drogue va être répandue dans le secteur de CahorsVous alimentez un trafic dont vous êtes les victimes au départ ! poursuit le président du tribunal. Le trafic de drogue est sévèrement réprimé car des jeunes de 15-16 ans commencent à cause de gens comme vous Ça ne vous dérange pas de perpétuer cet usage ? »

« Sur le moment, on n’y pense pas » répond B.

De plus, les deux hommes n’avançaient pas forcément l’argent mais payaient leur fournisseur une fois qu’ils avaient revendu la drogue. Pour les 4,5 kg de cannabis et la cocaïne saisis et non payés, ils se retrouvent donc avec une dette de près de 15 000 € à leur fournisseur…

30 mois de prison ?


Pour le Ministère public, qui relève que trois comparutions immédiates ont eu lieu la même semaine autour d’affaires de drogue, « on s’aperçoit que tous ont des points communs sur le passage à l’acte et la banalisation… » Et si Mme la substitut du procureur concède que les deux jeunes hommes tiennent des Pieds Nickelés avec une naïveté et une mauvaise organisation, elle souligne toutefois qu’il faut quand même avoir les reins solides et la confiance du fournisseur pour écouler de telles quantités de drogue. Et donc demande une peine sévère au vu de tous les kilos retrouvés et de ceux déjà écoulés. Pour A., elle requiert 30 mois de prison et la révocation de son sursis de 3 mois, et pour B. 3 ans de prison dont 12 mois avec sursis/mise à l’épreuve de 2 ans, d’une obligation de soins et de travailler.

Dépassés par le trafic


Les avocates de la défense, Maîtres Smagghe et Alexopoulos, font valoir le fait que leurs clients n’ont opposé aucune résistance et que tous deux se sont laissés dépasser par leur consommation et la demande. « Ce sont des jeunes qui se laissent embarquer dans des histoires plus grosses qu’eux » précise Maître Alexopoulos.

De son côté, Maître Smagghe ajoute : « au mieux c’est de l’immaturité, au pire de la bêtise, mais ils ont mis le doigt dans un engrenage qu’ils ne maîtrisent pas, qui les a dépassés. Ils n’ont pas les reins solides, ils vivent chez papa-maman. Ils méritent une peine sévère pour qu’on ne les revoie pas devant cette juridiction mais on a vu que pour A. la mise à l’épreuve fonctionne ».

Soulignant qu’il manque les autres maillons de la chaîne, leurs revendeurs et leurs clients qui sont également revendeurs, elle demande qu’on leur accorde le bénéfice du doute en requérant sur sursis avec mise à l’épreuve. « Il faut les sanctionner mais pas au-delà de leur implication… ».

A. a finalement été condamné à 24 mois de prison, B. à 24 mois de prison dont 12 avec sursis et une mise à l’épreuve de 2 ans, obligation de soins et de travail, et interdiction de rentrer en contact avec A. Tous deux sont ressortis du tribunal sous escorte pour passer leur première nuit directement en détention.



https://www.ladepeche.fr/2019/06/04/trafic-de-drogue-ils-sapprovisionnaient-a-toulouse-et-revendaient-dans-le-lot-a-des-refugies-afghans,8238268.php

Trafic de drogue : ils s’approvisionnaient à Toulouse et revendaient dans le Lot à des réfugiés afghans


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  • Le cannabis était revendu dans le Lot à des réfugiés afghans hébergés dans un Centre d'accueil des demandeurs d'asile (CADA).
Le cannabis était revendu dans le Lot à des réfugiés afghans hébergés dans un Centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA). PHOTO DDM, ARCHIVES.

Publié le 04/06/2019 à 20:24

Justice, Lot, Cahors
l’essentiel

Une affaire, sur fond de cannabis, héroïne et cocaïne impliquant deux Lotois a été jugée mardi au tribunal correctionnel de Cahors. Le duo s’aprovisionnait à Toulouse et revendait dans le Lot. Les deux prévenus, en état de récidive, ont écopé de peines de prison ferme avec mandat de dépôt. Récit…

Héroïne, cocaïne, cannabis ont longtemps fait partie du quotidien d’un homme et de son amie originaires des Ardennes.

L’homme, âgé de 37 ans, a été rejoint au mois d’août dernier dans le Lot par son amie de 28 ans. Ils résidaient ensemble à Gourdon, au cœur de la résidence Terres des merveilles, leur port d’attache d’où ils organisaient leur business autour de la vente de produits stupéfiants. Drogues qu’ils se procuraient principalement à Toulouse, dans le quartier du Mirail.

C’est ce que les deux complices ont confirmé ce mardi après-midi au tribunal de Cahors où ils comparaissaient dans le cadre de la procédure de comparution immédiate.

Les écoutes…

Jean-Luc Garcia



https://www.ladepeche.fr/2019/06/05/poudre-blanche-et-poudre-descampette-une-affaire-de-drogue-rocambolesque-au-tribunal-de-cahors,8240203.php

Poudre blanche et poudre d’escampette : une affaire de drogue rocambolesque au tribunal de Cahors


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  • Frédéric Almendros, procureur de la Républuique, a prononcé son réquisitoire sur un tron grave et solennel, estimant que l'affaire et le profil du trafiquant  imposaient justement ce ton et cette gravité.
Frédéric Almendros, procureur de la République, a prononcé son réquisitoire sur un tron grave et solennel, estimant que l’affaire et le profil du trafiquant imposaient justement ce ton et cette gravité. DDM- MARC SALVET

Publié le 05/06/2019 à 17:48 , mis à jour à 17:50

Justice, Faits divers, Lot
l’essentiel

Sonné, le jeune trafiquant de produits stupéfiants de 28 ans qui a écopé mardi soir au tribunal correctionnel de Cahors, d’une peine de 4 ans de prison ferme, accuse le coup.

Sa vie n’est qu’un perpétuel aller-retour de la case prison au domicile de sa mère, à Figeac, où il cachait des drogues qu’il revendait ou consommait. Il avait été identifié par les gendarmes et interpellé dimanche dans les rues de Figeac.

Près d’un kilo d’héroïne, entre autres substances illicites, a été retrouvé chez la mère de figeacois. Un commerce très lucratif puisque le prix du gramme était fixé à 80 euros le gramme. Des billets ont été retrouvé dans le même logement. Le montant d’élevait à 6 825 €.

Cette seizième condamnation renvoie son fils derrière les barreaux après une interpellation rocambolesque, dimanche à Figeac où les gendarmes ont croisé le Figeacois. Ils interrogent alors leur fichier et constatent que ce trafiquant connu de leurs services, avait été interdit…



https://actu.fr/faits-divers/lot-trafic-drogue-demantele-entre-lot-lot-garonne-les-pyrenees-orientales_29444105.html

Lot. Un trafic de drogue démantelé entre le Lot, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Orientales


Un trafic de drogue a été démantelé mardi 12 novembre 2019 entre la vallée du Lot et la côte méditerranéenne, impliquant 5 personnes, dont un mineur.


Publié le 15 Nov 19 à 12:01


Les gendarmes ont démantelé un trafic de drogue entre le Lot, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Orientales mardi 12 novembre 2019. Image d'illustration.
Les gendarmes ont démantelé un trafic de drogue entre le Lot, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Orientales mardi 12 novembre 2019. Image d’illustration. (©Archives Actu Lot)

Mardi 12 novembre 2019, une opération a été menée sur les communes de Puy-l’Évêque dans le Lot, de Monsempron-Libos dans le Lot-et-Garonne et d’Argelès-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales par les gendarmes. Ce sont 32 militaires des compagnies de Cahors (46), Villeneuve-sur-Lot (47) et Céret (66), ainsi que 2 équipes cynophiles venues de Colomiers et Gramat qui ont été engagés.

5 personnes interpellées, dont un mineur


Cette opération a permis d’interpeller 5 personnes mises en cause dans un trafic de drogue, dont un mineur.

À l’issue des gardes à vue, 4 personnes dont le mineur ont été présentées au parquet de Cahors. Le mineur a été présenté devant le juge des enfants et fait l’objet d’un contrôle judiciaire.

Prison ferme


Les trois majeurs ont été pour leur part jugés en comparution immédiate et respectivement condamnés à 32 mois de prison, 8 mois sous le régime du bracelet électronique et 8 mois avec sursis. Deux d’entre eux ont eu une interdiction de séjour sur le Lot de 5 ans. Divers objets ont été saisis et confisqués dont un véhicule.

Enquête suite à des cambriolage à Puy L’Evêque dans le Lot


Cette opération faisait suite à une première opération judiciaire datant d’avril 2019, suite à des cambriolages sur le secteur de Puy-l’Évêque, dans la vallée du Lot. Celle-ci avait permis la découverte d’une grosse somme d’argent et de stupéfiants. Une nouvelle enquête avait alors été ouverte, dirigée par la communauté de brigades de Puy-l’Évêque avec le renfort de la brigade de recherches de Cahors, et avait duré plusieurs mois.

La gendarmerie du Lot se réjouit du dénouement de cette affaire, expliquant qu’elle « montre l’investissement de la gendarmerie du Lot dans la lutte contre les trafics de stupéfiants et la volonté du parquet de Cahors d’y apporter des réponses rapides ».



https://www.ladepeche.fr/2019/11/16/trafic-de-stupefiants-demantele,8544838.php

Figeac. Un trafic de stupéfiants démantelé


  • Trafic//Illustration
Trafic//Illustration

Publié le 16/11/2019 à 05:12 , mis à jour à 07:59

Au début de leurs investigations, ce sont plusieurs cambriolages sur le secteur de Puy-l’Évêque qui ont mobilisé les gendarmes de la compagnie de Cahors. Le 8 avril, ils engagent une importante opération judiciaire. «Celle-ci amène à la découverte d’une grosse somme d’argent et de stupéfiants. Une nouvelle enquête pour trafic de stupéfiants est donc ouverte et va durer plusieurs mois, sous la direction de la communauté de brigades de Puy-l’Évêque, avec le renfort de la brigade de recherches de Cahors», indique le groupement de gendarmerie du Lot.

Ce mardi 12 novembre, une nouvelle opération est menée sur les communes de Puy-l’Évêque, de Monsenpron-Libos dans le Lot-et-Garonne et d’Argelès-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales. Elle engage 32 militaires des compagnies de chacun de ces trois départements, à savoir Cahors, Villeneuve-sur-Lot et Céret ; ainsi que deux équipes cynophiles de Gramat et Colomiers.

«Cette opération permet d’interpeller cinq personnes mises en cause dans le trafic, dont un mineur. À l’issue des gardes à vue, quatre personnes dont le mineur sont présentées au parquet de Cahors. Le mineur est présenté devant le juge des enfants et fait l’objet d’un contrôle judiciaire. Les trois majeurs sont jugés en comparution immédiate et respectivement condamnés à 32 mois de prison, 8 mois sous le régime du bracelet électronique et 8 mois avec sursis. Deux d’entre eux ont une interdiction de séjour sur le Lot de 5 ans», précisent les autorités lotoises.

Lors de cette opération d’envergure, divers objets ont été saisis et confisqués dont un véhicule. Une affaire rondement menée par les gendarmes.

LaDepeche.fr



https://www.ladepeche.fr/2019/11/15/a-puy-leveque-petit-trafic-de-drogue-en-famille,8542262.php

À Puy-l’Evêque, petit trafic de drogue en famille


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  • Depuis janvier, 300 g de cannabis et 25 g de cocaïne ont été revendus chaque mois. / Photo DDM, archives M. S.
Depuis janvier, 300 g de cannabis et 25 g de cocaïne ont été revendus chaque mois. / Photo DDM, archives M. S.

Publié le 15/11/2019 à 05:02 , mis à jour à 09:09
l’essentiel

Cannabis et cocaïne s’écoulaient depuis Puy-l’Evêque. Et quand le fils part en prison, la mère et la fille prennent le relais. Les trois comparaissaient hier devant le tribunal.

À la barre du tribunal correctionnel de Cahors hier, le fils, la mère et la fille, tous prévenus pour trafic de drogue, cannabis et cocaïne, selon la procédure de la comparution immédiate. Seule la mère, 50 ans, travaille ; la fille vit du RSA et s’occupe du petit dernier de 8 mois ; le fils, Antoine (1), 19 ans, déscolarisé depuis la 5e, est à la tête du trafic implanté à Puy-l’Evêque. Un autre fils, mineur, est également de la partie. Aucun ne consomme, tous ont déjà fait l’objet de condamnations.

Depuis janvier 2019, l’affaire est bien organisée, pour un bénéfice estimé à 10 000 €. Antoine possède un téléphone dédié aux transactions, un fournisseur, toujours le même, tient une comptabilité, dispose de deux coffres-forts dans sa chambre, chez sa mère. Chaque mois, il achetait selon ses propres calculs 300 g de cannabis et…

Elisa Navarro