Ce trouble encore peu connu étant étudié depuis peu n’est pas encore répertorié au DSM, mais cela ne saurait tarder.
Pour l’instant, il est important de comprendre qu’il se rapproche d’un TOC et ne survient jamais seul, il participe à tout un ensemble de troubles mentaux.
A lire :
https://www.vice.com/fr/article/jpdqmb/quand-les-reves-eveilles-deviennent-une-maladie-mentale
On connaît depuis longtemps l’essentiel du rêve éveillé de Pascal Edouard Cyprien Luraghi : il se rêve en écrivain devenant célèbre grâce à la publication de ce qu’il appelle ma « vraie vie ».
Chose peu commune pour les personnes atteintes de rêve compulsif, il a donné une identité à un personnage récurrent du monde imaginaire qui l’excite le plus depuis une dizaine d’années, la mienne, qui est donc celle d’une personne existant réellement mais qu’il ne connaît pas et n’a jamais rencontrée que deux fois dans la « vraie vie », les mardis 13 septembre et 8 novembre 2016 au Tribunal de Grande Instance de Paris.
Cette condition vraiment très particulière de nos contentieux étonne toujours beaucoup tous les professionnels auxquels j’en parle pour la première fois, voire les choque, ce d’autant plus que l’objet des litiges est toujours ma vie privée, que le malade refait entièrement selon ses convenances, tout en ayant la prétention de m’interdire d’en parler moi-même, ce pour quoi il m’avait assignée en référé à Paris en 2016 : il estime avoir un droit d’exclusivité sur ma « biographie » et ne peut tolérer le moindre de mes écrits publics qui s’y rapporte, ou même sans y faire la moindre allusion, témoigne tout simplement de ce que je suis réellement, c’est-à-dire une personne tout à fait normale et équilibrée.
Ces professionnels ont en effet l’habitude de voir des couples après séparation, d’anciens associés ou partenaires de travail se déchirer sur la toile ou ailleurs, mais des personnes qui ne se connaissent pas et ne se sont jamais rencontrées, non. C’est tout à fait inhabituel, anormal, vraiment ahurissant, surtout lorsqu’on constate que le malade se focalise sur ma vie privée dont il raconte partout comme à son public une version portant de manière détaillée sur tous les chapitres, comme s’il me connaissait depuis toujours, et en tous les cas, bien mieux que mes proches et mes médecins qui tous le contredisent en tous points, alors qu’en réalité il ne m’a même jamais rencontrée.
Il me fait du « porn revenge » et ne sait même pas à quoi je ressemble physiquement…
Nous n’avons non plus jamais eu aucun échange privé : ni conversation téléphonique, ni échange de courriels ou autres courriers, ni discussion sur un quelconque forum privé.
Nos tout premiers « échanges » furent des commentaires publics sur le site Rue89 en 2008 et 2009, ils se sont poursuivis sur Le Post jusqu’en mars 2010, puis les blogs ont pris le relais, toujours de manière publique.
Il s’agit en fait, dès le début, de harcèlements de sa part.
Je n’ai jamais raconté ma vie à ce type d’aucune manière avant qu’il ne commence à le faire lui-même pour son public en juin 2010, ce qui m’a dès lors obligée à publier un grand nombre de démentis et droits de réponse à l’attention du public, afin de rétablir un minimum de vérités.
Et ici, je rappelle encore une fois être toujours restée anonyme et n’avoir même jamais donné mon identité aux quelques riverains de Rue89 avec lesquels j’avais eu des échanges privés avant que le mythomane et cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi ne la révèle à ses lecteurs. Il n’a pu l’obtenir qu’à l’aide de piratages informatiques, contrairement à toutes ses prétentions à ce sujet.
J’aurai l’occasion de revenir sur ses viols continuels de l’intimité de ma vie privée.
En attendant, relevons dans le texte indiqué ci-dessus quelques phrases ou propos de malades qui pourraient aussi être les siens :
Et ces questions du spécialiste :
« Vous arrive-t-il de sautiller ? Êtes-vous nécessairement dans le noir ? Vos amis sont-ils au courant ? »
Il lui arrive de se déguiser en lapin ou « en écureuil de la Caisse d’Épargne pour aller [de nuit] pousser le cri coi entre copains », il l’a déjà dit.
Mais surtout, effectivement, tous ses amis sont bien au courant et au lieu de le diriger vers un professionnel de la santé mentale l’encouragent dans tous ses délires au point de lui avoir payé les services d’un avocat pour assigner en référé au Tribunal de Grande Instance de Paris son personnage de roman récalcitrant…
C’est grave.
https://nospensees.fr/le-trouble-de-la-reverie-compulsive/
Le trouble de la rêverie compulsive définit un syndrome bien particulier. Les personnes qui en souffrent sont une grande partie du temps immergées dans leurs fantaisies et sont complètement déconnectées de la réalité. Bien que nous rêvions tous en étant éveillés, certains atteignent cet état de manière excessive ; si bien qu’ils restent enfermés dans un univers isolé où ils négligent leur alimentation, leurs responsabilités et leurs relations.
Lorsque nous parlons de syndromes, plus d’un lecteur peut activer la sonnette d’alarme en pensant que nous commençons à voir des comportements pathologiques dans des situations (d’apparence) normales. En fait, toute conduite commencera à être analysée d’un point de vue clinique au moment où des actes ou des réactions déterminés auront une interférence sur la vie normale de la personne.
Rêver en étant éveillé n’est pas synonyme de problème dans la mesure où nous menons un quotidien tout à fait fonctionnel. 95% de la population y a recours dans ce contexte. En fait, nous fantasmons tous et cela nous permet de mettre en fonctionnement une infinité d’aires cérébrales qui améliorent ainsi notre agilité mentale. Ainsi, les structures comme le cortex préfrontale, le système limbique ou des aires corticales diverses liées à l’information sensorielle nous aident à réfléchir sur certains points de notre vie, à alimenter de nouveaux projets et à améliorer notre état moral.
Ce sont des instants ponctuels du quotidien qui agissent comme un « redémarrage » mental, comme un refuge momentané où se trouve le bien-être. Cependant, l’authentique problème apparaît lorsque nous préférons ces moments privés à la vie réelle. En fait, il est important de savoir que derrière le trouble de la rêverie compulsive se cachent d’autres troubles habituellement sous-jacents et associés, comme des traumatismes variés, des troubles obsessionnels compulsifs, des conflits sous-jacents…
Voyons en détail toutes les informations ci-dessous.
Le trouble de la rêverie compulsive n’apparaît pas (encore) dans le Manuel Diagnostic et Statistique des Troubles Mentaux (DSM-V). On espère qu’il apparaisse dans les prochaines éditions à mesure que de nouvelles recherches et approches thérapeutiques apparaîtront. En 2002, le médecin et psychiatre Eliezer Somer, de l’Université de Haifa en Israël, évoqua ce trouble pour décrire son nom et sa symptomatologie associée.
Cette dernière serait la suivante :
Comme nous l’avons signalé, ce trouble est encore aujourd’hui en phase de description et d’analyse. Cependant, nombreux sont les psychiatres et psychologues qui traitent ce type de patients quotidiennement en consultation. Nous pouvons également voir que des articles sont fréquemment publiés pour actualiser les données et les approches thérapeutiques. Pour autant, ce trouble est chaque fois plus délimité et l’information que nous avons à disposition est validée par la pratique professionnelle.
Il est important de mettre l’accent sur ce dernier point pour une raison très concrète. Il a pu être démontré que le trouble de la rêverie compulsive ne vient quasiment jamais seul. Comme nous l’avons indiqué précédemment, il a pour habitude de se présenter en étant accompagné par d’autres troubles ou des problèmes sous-jacents. Ils seraient les suivants :
Le professionnel qui doit travailler avec un patient atteint du trouble de la rêverie compulsive doit avoir à l’esprit qu’il est nécessaire de connaître précisément les causes qui sont responsables de l’apparition de ce comportement. En fait, la stratégie thérapeutique ne sera pas la même chez une personne atteinte de dépression et chez une autre atteinte de conduites obsessionnelles compulsives. C’est donc là que se trouve le défi et c’est le point de départ d’une quelconque approche de la maladie.
Aussi, il est intéressant de savoir que le psychiatre Eliezer Somer développa une échelle permettant de diagnostiquer de type de condition clinique. La « Maladaptive Daydreaming Scale (MDS) » dispose de 14 échelons avec lesquels ce trouble peut être défini. Cette échelle a permis jusqu’alors de différencier d’autres conditions telles que la schizophrénie ou la psychose.
D’autre part, on a démontré une efficacité élevée du traitement de ce trouble en ayant recours à la technique psychothérapeutique EMDR (Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires). Il s’agit d’une approche intéressante par laquelle résoudre les difficultés émotionnelles occasionnées par des faits traumatiques. Elle fut créée par Francine Shapiro en 1987.
De plus, la psychologie cognitivo-comportementale est également efficace dans ce type de réalités phycologiques, là où les objectifs thérapeutiques du professionnel seront les suivants :
Pour conclure, il est important de savoir à quel moment des conduites déterminées nous éloignent de nos responsabilités et de l’opportunité de profiter pleinement de la vie, de manière heureuse et responsable. La rêverie compulsive peut parfois jouer un rôle de « drogue » qui nous permet de nous isoler d’une réalité personnelle qui nous blesse ou pour laquelle nous cherchons encore un sens.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_r%C3%AAverie_compulsive
Le trouble de la rêverie compulsive est un trouble qui n’est pas reconnu par la communauté psychiatrique. Cette condition a été décrite pour la première fois en 2002 par le psychologue israélien, Eli Somer sous l’appellation maladaptive daydreaming (anglais). Cette condition reste peu connue et peu étudiée. En 2016, une échelle a été mise au point par Somer et son équipe, pour tenter de mesurer ce trouble et mieux le comprendre. Les médicaments escitalopram (un comprimé au réveil) et amitriptyline (un comprimé toutes les huit heures) sont utilisés pour le traitement.1
Selon Eli Somer, ces patients ont une intense activité de rêverie éveillée ou activité imaginaire, dont ils sont conscients mais qui occupe la majeure partie de leur temps d’éveil2,3,4. Il ajoute que le problème ne vient ni de la fréquence ni de l’intensité de leur activité. Il estime que « La plupart des gens font des rêves éveillés. Ce phénomène est tout à fait normal. Mais il peut facilement basculer du normal à l’anormal »5. Ses patients ne montrent aucun signe de psychose ou de schizophrénie ; tous savent pertinemment que leurs rêves éveillés ne sont pas une réalité5,6. Eli Somer a commencé à s’inquiéter lorsque ses patients lui ont confié être incapables de s’arrêter de rêver5. Cela affecte alors leurs relations, leur carrière et leurs activités secondaires5.
Le trouble de la rêverie compulsive a commencé à faire l’objet de recherches systématiques dans les universités de Lausanne (Suisse), Haïfa (Israël) et de Fordham (États-Unis) vers 20166,7. Ils ont constaté que les personnes atteintes de ce trouble passent en moyenne 60 % de leur temps de veille dans un monde imaginaire qu’ils ont eux-mêmes créé, en sachant pertinemment que c’est un fantasme et sans perdre le contact avec le monde réel2,7. La rêverie commence habituellement comme un petit fantasme qui leur procure un sentiment de plénitude, mais avec le temps, le processus devient addictif jusqu’à ce qu’ils reviennent à la réalité7. À ce stade, ce phénomène s’accompagne d’un sentiment de honte et d’un sentiment de manque d’accomplissement7. Le professeur Somer explique que « lorsque les gens passent environ 60 % de leur temps d’éveil à rêver2,6,7, il n’est pas étonnant qu’ils se sentent frustrés de ne pas atteindre leurs objectifs dans la vie7. Jayne Bigelsen a déclaré qu’une des patientes consacrait parfois ses journées entières à rêvasser, et qu’elle luttait souvent contre le sommeil afin qu’elle puisse continuer ses imaginations. Elle a ajouté que presque tous les sujets ont développé une relation amour / haine avec leur monde fantastique et 97 % ont signalé différents niveaux de détresse en conséquence7. Les personnes atteintes de ce trouble ont développé une capacité extraordinaire à devenir complètement immergées dans la rêverie, à tel point que leurs rêveries peuvent les faire rire ou pleurer7. Cette capacité à se sentir pleinement présent dans un scénario imaginal auto-dirigé n’est pas seulement une source puissante de l’attraction, elle rend également difficile de s’en dégager, créant une dépendance mentale7.
Les personnes ayant le trouble de la rêverie compulsive se tournent souvent vers des spécialistes, dont des psychologues, mais très peu d’entre eux trouvent des réponses à leurs problèmes, notamment en raison de la faible connaissance et de la faible popularité de ce trouble7,8. On leur explique souvent que c’est tout à fait normal de faire des rêves éveillés et que c’est même une preuve de créativité8. Néanmoins, à la différence de la rêverie éveillée, les personnes atteintes de rêveries compulsives n’arrivent pas à contrôler la fréquence de leurs rêveries8,5.
L’histoire commence en 2002, lorsque E. Somer traite des adultes victimes d’abus sexuels d’enfants5,7. Ce dernier a identifié six patients qui se réfugiaient régulièrement dans un monde imaginaire, où ils imaginaient des expériences de vie qui manquaient dans leur vie réelle7. Le professeur Somer a qualifié le phénomène de «rêverie inadaptée», mais à l’époque, il n’a pas continué à étudier le sujet7. Cet article a été suivi en 2011 par une étude de Jayne Bigelsen et Cynthia Schupak de 90 personnes qui se plaignaient d’une rêverie excessive7,8. Leur étude montre que la rêverie compulsive est également répandue chez de nombreuses personnes qui n’ont pas eu d’enfance défavorable7. À la suite de ces deux études, Somer et Bigelsen ont commencé à recevoir des communications d’innombrables personnes du monde entier qui leur ont raconté comment elles avaient souffert exactement du même phénomène en demandant leur conseil et leur aide5,7,8.
En 2016, Eli Somer et ses collaborateurs mettent au point une échelle pour détecter et évaluer l’intensité des troubles de rêverie compulsive chez des patients9.
L’échantillon de cet instrument comprenait 447 personnes anglophones, âgées de 13 à 78 ans, provenant de 45 pays qui ont répondu aux annonces en ligne6,9,10. Les participants ont répondu à des questions quantitatives et qualitatives sur leurs habitudes de rêve et ont rempli sept questionnaires évaluant les symptômes de ce trouble mental. Les résultats ont démontré que la rêverie compulsive diffère considérablement de la rêverie normative en termes de quantité, de contenu, d’expérience, de contrôle, de détresse et d’interférence avec le fonctionnement de la vie10. Les résultats ont également démontré que les rêveurs compulsifs ont approuvé des taux significativement plus élevés de déficit de l’attention, des symptômes obsessionnels compulsifs et de dissociation que les autres interrogés9,10. Par ailleurs, les données ont montré que les personnes touchées par le trouble dépensent environ 60 % de leur temps de veille dans la rêverie, et plus de la moitié ont déclaré que le trouble perturbe parfois leur sommeil et que la première chose qu’ils pensent quand ils se lèvent le matin est leur envie de rêvasser2,7. Les répondants ont déclaré avoir un monde imaginaire riche avec des histoires complexes et ont tendance à rêver beaucoup plus sur des contes et des personnages de fiction; contrairement à la rêverie de l’autre groupe qui était généralement plus ancré dans la réalité (désir de gagner plus d’argent, de trouver un partenaire attrayant, etc.)7. En somme, les résultats suggèrent que la rêverie compulsive représente un phénomène clinique sous-reconnu qui cause la détresse, entrave le fonctionnement de leur vie et nécessite plus d’attention scientifique et clinique10.
Compte tenu des niveaux élevés de sensibilité et de spécificité de l’instrument, il semble être un moyen efficace pour une recherche future sur les rêveries compulsives, qui éclairera les mécanismes impliqués dans cet état mental, ainsi que sur le développement d’un traitement médical9. Somer a d’ailleurs déclaré que la prochaine étape de leur recherche devrait se concentrer sur le développement d’un traitement efficace pour les personnes atteintes.7
La rêverie diurne ou rêverie éveillée, est un phénomène connu des psychiatres, psychologues, et chercheurs en neurosciences. Jerome L. Singer, chercheur en neurosciences, a étudié l’imaginaire et la rêverie diurne en utilisant des techniques d’imagerie cérébrale. Il a décrit, dans un ouvrage publié en 1975, deux types de rêveries éveillées, celles qui sont positives et constructives, et d’autres qu’il qualifie de dysphoriques11.
Le fait qu’une rêverie excessive puisse faire l’objet d’un label diagnostic est cependant critiqué par certains chercheurs6.
Pour l’instant, il est important de comprendre qu’il se rapproche d’un TOC et ne survient jamais seul, il participe à tout un ensemble de troubles mentaux.
A lire :
https://www.vice.com/fr/article/jpdqmb/quand-les-reves-eveilles-deviennent-une-maladie-mentale
On connaît depuis longtemps l’essentiel du rêve éveillé de Pascal Edouard Cyprien Luraghi : il se rêve en écrivain devenant célèbre grâce à la publication de ce qu’il appelle ma « vraie vie ».
Chose peu commune pour les personnes atteintes de rêve compulsif, il a donné une identité à un personnage récurrent du monde imaginaire qui l’excite le plus depuis une dizaine d’années, la mienne, qui est donc celle d’une personne existant réellement mais qu’il ne connaît pas et n’a jamais rencontrée que deux fois dans la « vraie vie », les mardis 13 septembre et 8 novembre 2016 au Tribunal de Grande Instance de Paris.
Cette condition vraiment très particulière de nos contentieux étonne toujours beaucoup tous les professionnels auxquels j’en parle pour la première fois, voire les choque, ce d’autant plus que l’objet des litiges est toujours ma vie privée, que le malade refait entièrement selon ses convenances, tout en ayant la prétention de m’interdire d’en parler moi-même, ce pour quoi il m’avait assignée en référé à Paris en 2016 : il estime avoir un droit d’exclusivité sur ma « biographie » et ne peut tolérer le moindre de mes écrits publics qui s’y rapporte, ou même sans y faire la moindre allusion, témoigne tout simplement de ce que je suis réellement, c’est-à-dire une personne tout à fait normale et équilibrée.
Ces professionnels ont en effet l’habitude de voir des couples après séparation, d’anciens associés ou partenaires de travail se déchirer sur la toile ou ailleurs, mais des personnes qui ne se connaissent pas et ne se sont jamais rencontrées, non. C’est tout à fait inhabituel, anormal, vraiment ahurissant, surtout lorsqu’on constate que le malade se focalise sur ma vie privée dont il raconte partout comme à son public une version portant de manière détaillée sur tous les chapitres, comme s’il me connaissait depuis toujours, et en tous les cas, bien mieux que mes proches et mes médecins qui tous le contredisent en tous points, alors qu’en réalité il ne m’a même jamais rencontrée.
Il me fait du « porn revenge » et ne sait même pas à quoi je ressemble physiquement…
Nous n’avons non plus jamais eu aucun échange privé : ni conversation téléphonique, ni échange de courriels ou autres courriers, ni discussion sur un quelconque forum privé.
Nos tout premiers « échanges » furent des commentaires publics sur le site Rue89 en 2008 et 2009, ils se sont poursuivis sur Le Post jusqu’en mars 2010, puis les blogs ont pris le relais, toujours de manière publique.
Il s’agit en fait, dès le début, de harcèlements de sa part.
Je n’ai jamais raconté ma vie à ce type d’aucune manière avant qu’il ne commence à le faire lui-même pour son public en juin 2010, ce qui m’a dès lors obligée à publier un grand nombre de démentis et droits de réponse à l’attention du public, afin de rétablir un minimum de vérités.
Et ici, je rappelle encore une fois être toujours restée anonyme et n’avoir même jamais donné mon identité aux quelques riverains de Rue89 avec lesquels j’avais eu des échanges privés avant que le mythomane et cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi ne la révèle à ses lecteurs. Il n’a pu l’obtenir qu’à l’aide de piratages informatiques, contrairement à toutes ses prétentions à ce sujet.
J’aurai l’occasion de revenir sur ses viols continuels de l’intimité de ma vie privée.
En attendant, relevons dans le texte indiqué ci-dessus quelques phrases ou propos de malades qui pourraient aussi être les siens :
« Dans mes rêves, mes propos et mes actes sont ceux de la femme que j’aimerais vraiment être. »
Sarah est étudiante en médecine et rêve de mondes lointains. Elle peut aussi bien se battre contre des nazis de la Seconde Guerre mondiale ou s’imaginer en princesse au Moyen-âge. « Je peux tout aussi bien être une militante dans les années 1960, une actrice du XXème siècle ou une auteure reconnue. J’ai beaucoup de mal à me concentrer et à effectuer des tâches quotidiennes. Ces derniers temps, j’ai galéré avec mes devoirs, et ça me fait un peu flipper. »
« Vous arrivez à un point où vous avez l’impression de vivre deux vies parallèles, et vous vous identifiez davantage à votre vie imaginaire qu’à votre vie réelle. Parfois, vous vous sentez frustré et démuni, alors vous avez encore plus envie de fuir la réalité. »
Les malades ne peuvent pas résister à ce moi idéalisé. William vient lui aussi de Nouvelle-Zélande, et s’essaye à la musique et à l’auto-publication – « Mais je passe beaucoup plus de temps à fantasmer sur mon succès qu’à travailler pour l’atteindre. »
Cet homme de 43 ans organise régulièrement des concerts, des lectures et côtoie des célébrités dans ses rêves. Pendant ses séances, ses mouvements suivent ses scénarios : s’il donne une lecture, il va mimer le geste des mains à son public. S’il est en pleine performance, il se déplacera comme s’il était sur scène.
« On peut comparer la rêverie compulsive à la consommation de films pornos, dit-il. Vous ne l’admettrez jamais, vous feriez mieux de faire autre chose de vos journées mais vous continuez de regarder des films porno. J’aimerais réduire mes sessions pour pouvoir faire autre chose de ma vie, mais je ne sais pas ce que font les gens avec leur esprit lorsqu’ils ne l’utilisent pas pour rêver toute la journée. »
Des patients se plaignent d’un « besoin urgent de perfectionner leurs fables et leurs fantasmes, de les répéter et les reprendre pour les développer jusqu’au maximum ».
Et ces questions du spécialiste :
« Vous arrive-t-il de sautiller ? Êtes-vous nécessairement dans le noir ? Vos amis sont-ils au courant ? »
Il lui arrive de se déguiser en lapin ou « en écureuil de la Caisse d’Épargne pour aller [de nuit] pousser le cri coi entre copains », il l’a déjà dit.
Mais surtout, effectivement, tous ses amis sont bien au courant et au lieu de le diriger vers un professionnel de la santé mentale l’encouragent dans tous ses délires au point de lui avoir payé les services d’un avocat pour assigner en référé au Tribunal de Grande Instance de Paris son personnage de roman récalcitrant…
C’est grave.
https://nospensees.fr/le-trouble-de-la-reverie-compulsive/
Le trouble de la rêverie compulsive
· 25 décembre 2017
Le trouble de la rêverie compulsive définit un syndrome bien particulier. Les personnes qui en souffrent sont une grande partie du temps immergées dans leurs fantaisies et sont complètement déconnectées de la réalité. Bien que nous rêvions tous en étant éveillés, certains atteignent cet état de manière excessive ; si bien qu’ils restent enfermés dans un univers isolé où ils négligent leur alimentation, leurs responsabilités et leurs relations.
Lorsque nous parlons de syndromes, plus d’un lecteur peut activer la sonnette d’alarme en pensant que nous commençons à voir des comportements pathologiques dans des situations (d’apparence) normales. En fait, toute conduite commencera à être analysée d’un point de vue clinique au moment où des actes ou des réactions déterminés auront une interférence sur la vie normale de la personne.
« Lorsqu’une personne a recours à ses fantaisies et à ses rêves pendant des heures comme un moyen de s’isoler de la réalité ou pour fuir un conflit émotionnel ou un traumatisme interne jusqu’à en arriver à ne plus prendre soin d’elle, nous faisons face à un comportement psychopathologie. »
Rêver en étant éveillé n’est pas synonyme de problème dans la mesure où nous menons un quotidien tout à fait fonctionnel. 95% de la population y a recours dans ce contexte. En fait, nous fantasmons tous et cela nous permet de mettre en fonctionnement une infinité d’aires cérébrales qui améliorent ainsi notre agilité mentale. Ainsi, les structures comme le cortex préfrontale, le système limbique ou des aires corticales diverses liées à l’information sensorielle nous aident à réfléchir sur certains points de notre vie, à alimenter de nouveaux projets et à améliorer notre état moral.
Ce sont des instants ponctuels du quotidien qui agissent comme un « redémarrage » mental, comme un refuge momentané où se trouve le bien-être. Cependant, l’authentique problème apparaît lorsque nous préférons ces moments privés à la vie réelle. En fait, il est important de savoir que derrière le trouble de la rêverie compulsive se cachent d’autres troubles habituellement sous-jacents et associés, comme des traumatismes variés, des troubles obsessionnels compulsifs, des conflits sous-jacents…
Voyons en détail toutes les informations ci-dessous.
Les caractéristiques du trouble de la rêverie compulsive
Le trouble de la rêverie compulsive n’apparaît pas (encore) dans le Manuel Diagnostic et Statistique des Troubles Mentaux (DSM-V). On espère qu’il apparaisse dans les prochaines éditions à mesure que de nouvelles recherches et approches thérapeutiques apparaîtront. En 2002, le médecin et psychiatre Eliezer Somer, de l’Université de Haifa en Israël, évoqua ce trouble pour décrire son nom et sa symptomatologie associée.
Cette dernière serait la suivante :
- Ces patients sont rêveurs ; des rêveurs capables de créer leurs propres personnages pour s’immerger dans des histoires complexes, détaillées et qui semblent tout à fait vécues pour eux.
- Ces fantaisies interfèrent dans leur vie réelle. Une quelconque stimulation quotidienne peut être le déclencheur de la création d’une nouvelle histoire, une nouvelle narration interne dans laquelle s’immerger sans tenir compte de ce qu’ils font à l’instant.
- Ils négligent leurs responsabilités et même leur alimentation et leur hygiène.
- Ils ont des difficultés à dormir la nuit.
- Lorsqu’ils rêvent éveillés, ils effectuent habituellement des mouvements répétés ou stéréotypés, voire des expressions faciales.
- Ils ont pour habitude de parler pendant ces fantaisies privées, de murmurer en mettant en scène leur propre rêve.
- Ces fantaisies peuvent durer pendant des heures mais les interrompre, devoir revenir à la réalité fait naître chez eux une grande anxiété similaire à celle de l’addiction.
Qu’est ce qui se cache derrière le trouble de la rêverie compulsive ?
Comme nous l’avons signalé, ce trouble est encore aujourd’hui en phase de description et d’analyse. Cependant, nombreux sont les psychiatres et psychologues qui traitent ce type de patients quotidiennement en consultation. Nous pouvons également voir que des articles sont fréquemment publiés pour actualiser les données et les approches thérapeutiques. Pour autant, ce trouble est chaque fois plus délimité et l’information que nous avons à disposition est validée par la pratique professionnelle.
Il est important de mettre l’accent sur ce dernier point pour une raison très concrète. Il a pu être démontré que le trouble de la rêverie compulsive ne vient quasiment jamais seul. Comme nous l’avons indiqué précédemment, il a pour habitude de se présenter en étant accompagné par d’autres troubles ou des problèmes sous-jacents. Ils seraient les suivants :
- Des personnes ayant souffert de maltraitance ou ayant expérimenté d’autres types d’actes traumatiques à un moment quelconque de leur vie.
- Les patients atteints de dépression peuvent montrer des troubles de rêverie compulsive.
- Le trouble obsessionnel compulsif est également en relation.
- Le trouble de la personnalité limite ou les troubles associés sont d’autres réalités communes.
- Aussi, il a pu être démontré par des observations que les personnes atteintes du trouble du spectre de l’autisme ont également tendance à développer ce type de trouble.
Traitement pour le trouble de la rêverie compulsive
Le professionnel qui doit travailler avec un patient atteint du trouble de la rêverie compulsive doit avoir à l’esprit qu’il est nécessaire de connaître précisément les causes qui sont responsables de l’apparition de ce comportement. En fait, la stratégie thérapeutique ne sera pas la même chez une personne atteinte de dépression et chez une autre atteinte de conduites obsessionnelles compulsives. C’est donc là que se trouve le défi et c’est le point de départ d’une quelconque approche de la maladie.
Aussi, il est intéressant de savoir que le psychiatre Eliezer Somer développa une échelle permettant de diagnostiquer de type de condition clinique. La « Maladaptive Daydreaming Scale (MDS) » dispose de 14 échelons avec lesquels ce trouble peut être défini. Cette échelle a permis jusqu’alors de différencier d’autres conditions telles que la schizophrénie ou la psychose.
D’autre part, on a démontré une efficacité élevée du traitement de ce trouble en ayant recours à la technique psychothérapeutique EMDR (Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires). Il s’agit d’une approche intéressante par laquelle résoudre les difficultés émotionnelles occasionnées par des faits traumatiques. Elle fut créée par Francine Shapiro en 1987.
« Parfois, l’esprit reçoit un coup si brutal qu’il se cache dans son propre isolement. Parfois, la réalité est uniquement de la douleur, et pour fuir cette douleur, l’esprit doit abandonner la réalité. »
-Patrick Rothfuss-
De plus, la psychologie cognitivo-comportementale est également efficace dans ce type de réalités phycologiques, là où les objectifs thérapeutiques du professionnel seront les suivants :
- Connecter la personne avec la réalité
- Favoriser des activités réglées et la gestion du temps
- Identifier des stimulations qui génèrent la rêverie
- Améliorer l’attention
- Améliorer les habitudes de vie saines
- Favoriser des intérêts que le patient devra intégrer dans ses dynamiques quotidiennes
Pour conclure, il est important de savoir à quel moment des conduites déterminées nous éloignent de nos responsabilités et de l’opportunité de profiter pleinement de la vie, de manière heureuse et responsable. La rêverie compulsive peut parfois jouer un rôle de « drogue » qui nous permet de nous isoler d’une réalité personnelle qui nous blesse ou pour laquelle nous cherchons encore un sens.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_r%C3%AAverie_compulsive
Trouble de la rêverie compulsive
Le trouble de la rêverie compulsive est un trouble qui n’est pas reconnu par la communauté psychiatrique. Cette condition a été décrite pour la première fois en 2002 par le psychologue israélien, Eli Somer sous l’appellation maladaptive daydreaming (anglais). Cette condition reste peu connue et peu étudiée. En 2016, une échelle a été mise au point par Somer et son équipe, pour tenter de mesurer ce trouble et mieux le comprendre. Les médicaments escitalopram (un comprimé au réveil) et amitriptyline (un comprimé toutes les huit heures) sont utilisés pour le traitement.1
Sommaire
- 1 Descriptions cliniques
- 2 Origine
- 3 Psychométrie
- 4 Critiques
- 5 Liens externes
- 6 Notes et références
Descriptions cliniques
Selon Eli Somer, ces patients ont une intense activité de rêverie éveillée ou activité imaginaire, dont ils sont conscients mais qui occupe la majeure partie de leur temps d’éveil2,3,4. Il ajoute que le problème ne vient ni de la fréquence ni de l’intensité de leur activité. Il estime que « La plupart des gens font des rêves éveillés. Ce phénomène est tout à fait normal. Mais il peut facilement basculer du normal à l’anormal »5. Ses patients ne montrent aucun signe de psychose ou de schizophrénie ; tous savent pertinemment que leurs rêves éveillés ne sont pas une réalité5,6. Eli Somer a commencé à s’inquiéter lorsque ses patients lui ont confié être incapables de s’arrêter de rêver5. Cela affecte alors leurs relations, leur carrière et leurs activités secondaires5.
Le trouble de la rêverie compulsive a commencé à faire l’objet de recherches systématiques dans les universités de Lausanne (Suisse), Haïfa (Israël) et de Fordham (États-Unis) vers 20166,7. Ils ont constaté que les personnes atteintes de ce trouble passent en moyenne 60 % de leur temps de veille dans un monde imaginaire qu’ils ont eux-mêmes créé, en sachant pertinemment que c’est un fantasme et sans perdre le contact avec le monde réel2,7. La rêverie commence habituellement comme un petit fantasme qui leur procure un sentiment de plénitude, mais avec le temps, le processus devient addictif jusqu’à ce qu’ils reviennent à la réalité7. À ce stade, ce phénomène s’accompagne d’un sentiment de honte et d’un sentiment de manque d’accomplissement7. Le professeur Somer explique que « lorsque les gens passent environ 60 % de leur temps d’éveil à rêver2,6,7, il n’est pas étonnant qu’ils se sentent frustrés de ne pas atteindre leurs objectifs dans la vie7. Jayne Bigelsen a déclaré qu’une des patientes consacrait parfois ses journées entières à rêvasser, et qu’elle luttait souvent contre le sommeil afin qu’elle puisse continuer ses imaginations. Elle a ajouté que presque tous les sujets ont développé une relation amour / haine avec leur monde fantastique et 97 % ont signalé différents niveaux de détresse en conséquence7. Les personnes atteintes de ce trouble ont développé une capacité extraordinaire à devenir complètement immergées dans la rêverie, à tel point que leurs rêveries peuvent les faire rire ou pleurer7. Cette capacité à se sentir pleinement présent dans un scénario imaginal auto-dirigé n’est pas seulement une source puissante de l’attraction, elle rend également difficile de s’en dégager, créant une dépendance mentale7.
Les personnes ayant le trouble de la rêverie compulsive se tournent souvent vers des spécialistes, dont des psychologues, mais très peu d’entre eux trouvent des réponses à leurs problèmes, notamment en raison de la faible connaissance et de la faible popularité de ce trouble7,8. On leur explique souvent que c’est tout à fait normal de faire des rêves éveillés et que c’est même une preuve de créativité8. Néanmoins, à la différence de la rêverie éveillée, les personnes atteintes de rêveries compulsives n’arrivent pas à contrôler la fréquence de leurs rêveries8,5.
Origine
L’histoire commence en 2002, lorsque E. Somer traite des adultes victimes d’abus sexuels d’enfants5,7. Ce dernier a identifié six patients qui se réfugiaient régulièrement dans un monde imaginaire, où ils imaginaient des expériences de vie qui manquaient dans leur vie réelle7. Le professeur Somer a qualifié le phénomène de «rêverie inadaptée», mais à l’époque, il n’a pas continué à étudier le sujet7. Cet article a été suivi en 2011 par une étude de Jayne Bigelsen et Cynthia Schupak de 90 personnes qui se plaignaient d’une rêverie excessive7,8. Leur étude montre que la rêverie compulsive est également répandue chez de nombreuses personnes qui n’ont pas eu d’enfance défavorable7. À la suite de ces deux études, Somer et Bigelsen ont commencé à recevoir des communications d’innombrables personnes du monde entier qui leur ont raconté comment elles avaient souffert exactement du même phénomène en demandant leur conseil et leur aide5,7,8.
Psychométrie
En 2016, Eli Somer et ses collaborateurs mettent au point une échelle pour détecter et évaluer l’intensité des troubles de rêverie compulsive chez des patients9.
L’échantillon de cet instrument comprenait 447 personnes anglophones, âgées de 13 à 78 ans, provenant de 45 pays qui ont répondu aux annonces en ligne6,9,10. Les participants ont répondu à des questions quantitatives et qualitatives sur leurs habitudes de rêve et ont rempli sept questionnaires évaluant les symptômes de ce trouble mental. Les résultats ont démontré que la rêverie compulsive diffère considérablement de la rêverie normative en termes de quantité, de contenu, d’expérience, de contrôle, de détresse et d’interférence avec le fonctionnement de la vie10. Les résultats ont également démontré que les rêveurs compulsifs ont approuvé des taux significativement plus élevés de déficit de l’attention, des symptômes obsessionnels compulsifs et de dissociation que les autres interrogés9,10. Par ailleurs, les données ont montré que les personnes touchées par le trouble dépensent environ 60 % de leur temps de veille dans la rêverie, et plus de la moitié ont déclaré que le trouble perturbe parfois leur sommeil et que la première chose qu’ils pensent quand ils se lèvent le matin est leur envie de rêvasser2,7. Les répondants ont déclaré avoir un monde imaginaire riche avec des histoires complexes et ont tendance à rêver beaucoup plus sur des contes et des personnages de fiction; contrairement à la rêverie de l’autre groupe qui était généralement plus ancré dans la réalité (désir de gagner plus d’argent, de trouver un partenaire attrayant, etc.)7. En somme, les résultats suggèrent que la rêverie compulsive représente un phénomène clinique sous-reconnu qui cause la détresse, entrave le fonctionnement de leur vie et nécessite plus d’attention scientifique et clinique10.
Compte tenu des niveaux élevés de sensibilité et de spécificité de l’instrument, il semble être un moyen efficace pour une recherche future sur les rêveries compulsives, qui éclairera les mécanismes impliqués dans cet état mental, ainsi que sur le développement d’un traitement médical9. Somer a d’ailleurs déclaré que la prochaine étape de leur recherche devrait se concentrer sur le développement d’un traitement efficace pour les personnes atteintes.7
Critiques
La rêverie diurne ou rêverie éveillée, est un phénomène connu des psychiatres, psychologues, et chercheurs en neurosciences. Jerome L. Singer, chercheur en neurosciences, a étudié l’imaginaire et la rêverie diurne en utilisant des techniques d’imagerie cérébrale. Il a décrit, dans un ouvrage publié en 1975, deux types de rêveries éveillées, celles qui sont positives et constructives, et d’autres qu’il qualifie de dysphoriques11.
Le fait qu’une rêverie excessive puisse faire l’objet d’un label diagnostic est cependant critiqué par certains chercheurs6.
Liens externes
- Trouble de la rêverie compulsive [archive]
- https://www.24heures.ch/vivre/rever-pourrait-devenir-maladie/story/29422623 [archive]
Notes et références
- ↑ Ricardo José Ramírez Jiménez, « The definitive cure for the nightmare of Maladaptive Daydreaming », Universidad Militar Nueva Granada, UMNG School of Medicine Journal, vol. 1, no 1, 2018, p. 85
- ↑ a b c et d « La « rêverie compulsive » (Maladaptive Daydreaming): un nouveau trouble psychologique ? », UNIL – Université de Lausanne, 2010 (lire en ligne [archive])
- ↑ Eli Somer, Liora Somer et Daniela S. Jopp, « Parallel lives: A phenomenological study of the lived experience of maladaptive daydreaming », Journal of Trauma & Dissociation, vol. 17, no 5, 19 octobre 2016, p. 561–576 (ISSN 1529-9732, PMID 26943233, DOI 10.1080/15299732.2016.1160463, lire en ligne [archive])
- ↑ (en) Eli Somer, « Maladaptive Daydreaming: A Qualitative Inquiry », Journal of Contemporary Psychotherapy, vol. 32, nos 2-3, 1er septembre 2002, p. 197–212 (ISSN 0022-0116 et 1573-3564, DOI 10.1023/A:1020597026919, lire en ligne [archive])
- ↑ a b c d e f et g « Quand les rêves éveillés deviennent une maladie mentale » [archive], sur Vice (consulté le 15 août 2017)
- ↑ a b c d et e Par Caroline Rieder, « Trop rêver pourrait devenir une maladie », 24Heures, 24heures, VQH, 9 novembre 2016 (ISSN 1424-4039, lire en ligne [archive])
- ↑ a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s (en-GB) ella, « Our Researchers Discovered a New Psychological Disorder: Maladaptive Daydreaming – אוניברסיטת חיפה » [archive], sur www.haifa.ac.il (consulté le 15 août 2017)
- ↑ a b c d et e « Rêverie compulsive : un trouble méconnu qui pourrait être relativement répandu » [archive], sur Psychomédia (consulté le 27 avril 2017)
- ↑ a b c et d « Development and validation of the Maladaptive Daydreaming Scale (MDS) | NCCR LIVES » [archive], sur www.lives-nccr.ch (consulté le 15 août 2017)
- ↑ a b c et d « Maladaptive daydreaming: evidence for an under-researched mental health disorder | NCCR LIVES » [archive], sur www.lives-nccr.ch (consulté le 15 août 2017)
- ↑ (en) Josie Glausiusz, « Living in an Imaginary World », Scientific American, vol. 23, no 1s, 2014, p. 70–77 (DOI 10.1038/scientificamericancreativity1213-70, lire en ligne [archive])
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