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jeudi 29 janvier 2015

Attentats de Paris : la police enquête

Une vingtaine de jours après les attentats, plus personne ne conteste que leurs auteurs aient bien tissé des liens en prison.

Plusieurs enquêtes sont en cours.


http://www.liberation.fr/societe/2015/01/16/amedy-coulibaly-et-son-mentor-djamel-beghal-auraient-ete-voisins-de-cellule-en-2005_1181425

Amedy Coulibaly et son mentor Djamel Beghal auraient été voisins de cellule en 2005
 
Cédric MATHIOT 16 janvier 2015 à 17:16
 
Croquis d'audience réalisé le 04 janvier 2005 au tribunal correctionnel de Paris, montrant Djamel Beghal lors de l'ouverture du procès d'un réseau de terroristes islamistes.
Croquis d’audience réalisé le 04 janvier 2005 au tribunal correctionnel de Paris, montrant Djamel Beghal lors de l’ouverture du procès d’un réseau de terroristes islamistes. (Photo Laurence de Vellou. AFP)
 

La chancellerie affirmait lundi que les deux hommes ne s’étaient pas connus en prison. Une version infirmée par des déclarations du terroriste de Porte de Vincennes aux enquêteurs en 2010.


Oui, la rencontre entre Amedy Coulibaly, braqueur devenu terroriste, et Djamel Beghal, son mentor de l’islam radical, s’est bien faite en prison, contrairement à ce qu’affirmait la chancellerie en début de semaine. Selon nos informations, les deux hommes – tombés en 2010 pour avoir projeté l’évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem, auteur des attentats contre le RER parisien en 1995 – auraient été voisins de cellule, en 2005, à la maison d’arrêt de Fleury-Merogis (Essonne).



Dès que l’identité de l’auteur des tueries de Montrouge et de Porte de Vincennes a été connue, la presse a évoqué la radicalisation d’Amedy Coulibaly en milieu carcéral, au contact de Djamel Beghal, condamné à dix ans de prison en 2001 pour avoir projeté un attentat contre l’ambassade des Etats -Unis. Une version infirmée par le ministère de la Justice lors d’un point presse organisé lundi. A la question posée : «D’après ce que vous dites, Amedy Coulibaly n’a pas fait la connaissance de Djamel Beghal en prison ?», le porte-parole du ministère avait répondu : «Non. pas plus que Chérif Kouachi n’a rencontré Beghal en prison. Les trois n’ont jamais été ensemble. Amedy Coulibaly et Chérif Kouachi ont été à Fleury ensemble un moment. Kouachi et Beghal aussi. Mais jamais les trois. Et il faut savoir que Beghal a toujours été à l’isolement pendant sa détention. Il n’a donc pu voir personne»

Isolement


En réalité, les trois hommes se sont bien trouvés en même temps dans la maison d’arrêt de l’Essonne. Amedy Coulibaly, qui enchaîne depuis 1997 les condamnations pour vols à main armée, se retrouve à Fleury le 31 janvier 2005, jusqu’au 25 août de la même année. Pendant cette période, Djamel Beghal (pour le projet d’attentat contre l’ambassade américaine) et Chérif Kouachi (pour la filière des jihadistes du XIXe arrondissement) purgent également leur peine dans le même établissement. Beghal y est incarcéré du 22 septembre 2004 au 29 mars 2006, Kouachi y séjourne du janvier 2005 au 11 octobre 2006. Les trois ont donc partagé la même maison d’arrêt pendant près de sept mois. Pendant cette période, Beghal est effectivement à l’isolement, comme il l’a quasiment tout le temps été.

Condamné à dix ans de prison, le terroriste, qui a changé douze fois d’établissement pénitentiaire, a effectué quasiment la totalité de sa détention en isolement (1). Dans l’ordinateur de Djamel Beghal, en 2010, les enquêteurs ont d’ailleurs trouvé un long texte intitulé «Le 11 Septembre et Guantánamo, made in France», où il narre son incarcération et compare l’isolement total à de la «torture légale». Selon nos informations, cet isolement aurait été essentiellement justifié par le prosélytisme constaté par l’administration pénitentiaire auprès d’autres détenus musulmans. L’enquête de police effectuée en 2010 a permis de dresser le portrait d’un détenu jouissant d’une grande aura auprès de ses «frères» musulmans détenus. Interrogé sur Djamel Beghal, Fouad Bassim, condamné dans l’affaire, évoque ainsi sa réputation : «Oui, j’en ai déjà entendu parler lors de mon séjour à la maison d’arrêt de Fleury. Beaucoup de frères parlaient de lui. Il est connu comme étant quelqu’un qui possède de la science religieuse.»

En théorie, l’isolement rend impossible tout contact. «Quand on est placé à l’isolement, on a beau être dans le même établissement que d’autres personnes, on ne les voit pas. Et quand vous êtes à l’isolement, quand vous sortez pour aller chez le médecin ou au parloir, les couloirs sont vides et vous êtes encadrés par deux surveillants de la pénitentaire», expliquait le porte-parole de Christiane Taubira, lundi. Les déclarations d’Amedy Coulibaly suggèrent une étanchéité moins parfaite.

Rencontre à la sortie


Lors de ses interrogatoires, il répète à plusieurs reprises avoir  «rencontré Beghal en prison». Une bonne source assure que les deux étaient en réalité «l’un au-dessus de l’autre» pendant une période de leur détention, ce qui rend possible, sinon une rencontre physique, au moins des échanges, «notamment par les fenêtres». C’est ce qui apparaît dans les réponses de Coulibaly aux enquêteurs au printemps 2010. A la question «Connaissez-vous le parcours de Beghal ?», il répond : «Pas vraiment. Je sais qu’il était en Afghanistan. Il m’a dit qu’il s’était fait torturer là-bas. Le seul fait que je sois toujours en contact avec lui, ce n’est pas à cause de la religion, c’est parce qu’humainement, c’est une personne qui m’a touché. Quand j’étais en prison, il était juste au-dessus de moi, et il était aux isolés. Et cela m’a fait de la peine. Et maintenant sa situation n’est pas confortable, car il n’a aucun revenu, et ça m’a fait pitié.» Dans un autre interrogatoire, il livre la même version : «Quand j’étais en détention avec lui, c’était en 2005, j’étais dans une aile et lui se trouvait avec les isolés. Je parlais avec les isolés et, petit à petit, on s’est liés d’amitié. Je suis resté un certain temps en cellule au-dessous de lui.»

Pendant leurs sept mois de détention, les deux hommes ont suffisamment pu sympathiser pour qu’une rencontre soit organisée une fois sortis de prison, par le biais d’un intermédiaire. «Fin 2009, déclare Coulibaly aux enquêteurs, quelqu’un m’a appelé et m’a donné le numéro de Djamel Beghal. Je l’ai appelé, il m’a dit qu’il était à la campagne, il m’a demandé de passer le voir et j’ai commencé à y aller. La première fois, j’y suis allé seul et quand j’ai vu Beghal, il m’a demandé des nouvelles de Kouachi et il m’a dit de venir avec lui.» Chérif Kouachi, devenu un autre disciple de Beghal, futur assassin de l’équipe de Charlie Hebdo, qu’Amedy Coulibaly a aussi rencontré en prison, à la même époque, comme il l’a également plusieurs fois répété aux enquêteurs.

(1) Selon nos informations, il n’en est sorti qu’en 2008 lors de son séjour à Uzerche (Corrèze).

Cédric MATHIOT


http://www.rennes.lemensuel.com/actualite/article/2015/01/27/attentats-le-telephone-du-mentor-des-terroristes-etudie-par-les-policiers-15684.html

le 27 janvier 2015, 12h40 (Actualisé le 27 janvier 2015, 18h37).
 
Attentats : le téléphone du « mentor » des terroristes étudié par les policiers rennais
 
 
selicon_tt_news_tx_gmextendednews_pictoaccroche_0 dans Folie
Incarcéré à Rennes, Djamel Beghal a-t-il joué un rôle dans l’organisation des attentats de début de janvier du fond de sa cellule ? C’est ce qu’essaient de savoir les policiers de la DIPJ de Rennes après la saisine d’un téléphone portable caché dans la cellule du « mentor » des trois terroristes.
 
Djamel Beghal était-il en contact avec les frères Kouachi et Amédy Coulibaly depuis sa cellule de la prison de Rennes – Vezin avant les attentats ? C’est ce que cherchent à savoir les enquêteurs de la PJ de Rennes depuis qu’un téléphone portable a été retrouvé, jeudi 8 janvier, dans la cellule du « mentor » des auteurs des attaques des 7 et 9 janviers.

Ce jeudi 8 janvier, la traque des frères Kouachi, débutée la veille avec l’attentat de Charlie Hebdo, mobilise toutes les forces de sécurité. Les identités des terroristes sont connues. Tout comme les liens qui les unissent à Djamel Beghal.

Condamné à  dix ans de réclusion pour avoir fomenté un attentat contre l’ambassade américaine à Paris, Beghal, 49 ans, est soupçonné d’être le « trait d’union » entre les trois terroristes. Il a fait connaissance avec Cherif Kouachi et Amédy Coulibaly à la prison Fleury-Mérogis, où les trois hommes auraient créé « des liens indéfectibles ».

Un téléphone caché… dans la télévision

Jeudi 8 janvier, Djamel Beghal est placé « à l’isolement » par les surveillants du centre de détention de Rennes-Vezin. « Il s’agissait de garantir la tranquillité de la prison », témoigne une source pénitentiaire. En fouillant la cellule laissée vacante, les surveillants trouvent un téléphone portable, caché dans la télévision. « Pour le moment, les policiers exploitent ses données »,  confirme une source proche de l’enquête.

Outre le portable de Beghal, les enquêteurs fouillent aussi la mémoire de l’ordinateur de Smain Aït Ali Belkacem, saisi une semaine plus tard au centre de détention de Condé-sur-Sarthe.

Cet Algérien, ancien du GIA, y purge une peine de perpétuité depuis sa condamnation, en 2002, pour sa participation à l’attentat du RER Saint-Michel en 1995. Belkacem est aussi une vieille connaissance des Kouachi et de Coulibaly. En 2002, Cherif Kouachi, Coulibaly et Beghal ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête sur son projet d’évasion.

Les deux « mentors » des terroristes ont-ils joué un rôle dans les attentats de Paris du fond de leurs cellules ? Les enquêteurs rennais et leurs collègues ornais planchent sur cette question, en liaison avec les policiers de l’antiterrorisme. Deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes. A ce jour, « elles restent indépendantes et ne sont pas jointes à l’enquête sur les attentats », précise une source judiciaire.


http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/01/28/01016-20150128ARTFIG00510-attentats-la-police-analyse-le-telephone-du-mentor-des-terroristes.php

Attentats : la police analyse le téléphone du mentor des terroristes

Djamel Beghal en 2005.
 
La police enquête sur le rôle de Djamel Beghal, le mentor de Chérif Kouachi et d’Amedy Coulibaly, auteurs des attentats de Paris début janvier.

Djamel Beghal a-t-il joué un rôle dans les récents attentats de Paris depuis le fond de sa cellule? C’est la question à laquelle la police judiciaire, en lien avec les policiers de l’antiterrorisme, tente de répondre. Pour savoir si ce détenu a récemment été en contact avec les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, les auteurs de la tuerie à Charlie Hebdo et de la prise d’otages à l’Hyper Casher, les enquêteurs étudient le contenu d’un téléphone portable, retrouvé caché dans la cellule de Beghal incarcéré à Rennes, indique une source policière au Figaro, confirmant une information du Mensuel de Rennes. «Toutes les cellules de la prison ont été passées au peigne fin il y a quelques jours: on a notamment retrouvé un téléphone dans la cellule de Beghal, et dans d’autres, des cartes SIM et un système amplificateur Wifi», détaille cette même source, qui suppose que ces objets sont «rentrés à l’occasion de parloirs».

Cette saisie est particulièrement intéressante pour les enquêteurs, qui savent que Djamel Beghal, actuellement incarcéré à Rennes, connaît bien Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly. Ces derniers ont rencontré le terroriste en 2005 à la prison de Fleury-Mérogis dans l’Essone, où il purgeait une peine de 10 ans de prison pour son implication dans un groupe ayant projeté un attentat contre l’ambassade des États-Unis à Paris en 2001. À ce moment-là, Amedy Coulibaly et Chérif Kouachi sont respectivement condamnés pour délit de droit commun et appartenance à une filière de recrutement de djihadistes. C’est là qu’ils ont tous les trois tissé des liens d’amitié. Selon Libération, Coulibaly et son mentor auraient même été voisins de cellule. Les deux détenus tombent alors sous la coupe de Beghal, décrit par ses amis comme un «fin théologien».

Deux enquêtes ouvertes

Les années passent et les trois hommes continuent de se fréquenter. En 2009, Beghal sort de prison et se retrouve assigné à résidence à Murat (Cantal), en attendant une expulsion vers l’Algérie qui ne viendra jamais. L’année suivante, Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly lui rendent régulièrement visite. Ensemble, ils planifient l’évasion d’un autre détenu, Smain Aït Ali Belkacem, un islamiste incarcéré à la centrale de Clarivaux dans l’Aube. Ce dernier a été condamné à perpétuité pour l’attentat de la station RER Musée-d’Orsay à Paris en octobre 1995. Les trois comparses sont alors arrêtés. L’opération a été déjouée par la police antiterroriste grâce à des écoutes téléphoniques. Chérif Kouachi bénéficie d’un non-lieu, Amedy Coulibaly prend 5 ans et Beghal, 10. Seul à avoir fait appel, sa peine a été confirmée en décembre dernier. Comme en première instance, il a nié toute implication directe dans cette opération. Au lendemain de l’attaque de Charlie Hebdo, le jeudi 8 janvier, il a été placé «à l’isolement» par les surveillants du centre de détention de Rennes-Vezin. Depuis, son avocat Me Bérenger Tourné nie tout lien entre son client et les attentats de Paris.

Autre piste intéressante pour les enquêteurs: le contenu de l’ordinateur de Smain Aït Ali Belkacem, le détenu qui a tenté de s’évader en 2010. Selon Le Mensuel de Rennes, l’appareil, en cours d’analyse, a été saisi dans sa cellule au centre de détention de Condé-sur-Sarthe dans l’Orne, où cet ancien membre du Groupe islamique armé (GIA) purge une peine à perpétuité depuis sa condamnation en 2002. Là encore, la police tente de savoir si cet homme était impliqué dans le projet fou des attentats de Paris. Deux enquêtes préliminaires ont été ouvertes mais n’ont pas été rattachées à l’enquête principale, menée sur les attentats.


http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/01/29/attentats-a-paris-les-parcours-intimement-lies-des-freres-kouachi-et-d-amedy-coulibaly_4562539_4355770.html

Attentats à Paris : les parcours intimement liés des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly
 
 

Lorsqu’au lendemain de l‘attaque de Charlie Hebdo par deux hommes lourdement armés, un troisième, encagoulé, abat une policière municipale en pleine rue à Montrouge, nul ne sait encore si les deux affaires sont liées. Ce n’est que le troisième jour, alors qu’une prise d’otages est en cours dans un supermarché casher de la porte de Vincennes, quelques heures avant deux assauts simultanés où les trois terroristes vont trouver la mort, que les enquêteurs révèlent les liens étroits existant entre les frères Kouachi d’un côté et Amedy Coulibaly de l’autre.


Des liens qui prennent leur origine à la prison de Fleury-Mérogis, où Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly ont passé plusieurs mois. C’est là qu’ils ont rencontré leur mentor, Djamel Beghal, islamiste formé dans les camps d’entraînement d’Al-Qaida au Pakistan et en Afghanistan, condamné pour un projet d’attentat contre l’ambassade des Etats-Unis à Paris.

Depuis cette rencontre en détention, les liens sont restés étroits entre les trois hommes, comme le montre notre infographie.

Les parcours intimement liés des frères Kouachi et de Coulibaly.

De premières arrestations et mises en examen ont eu lieu, mercredi 22 janvier, dans l’entourage d’Amedy Coulibaly : quatre hommes, dont trois originaires de Grigny ou de la ville voisine, et un, rencontré alors qu’il était en détention à Villepinte. Un autre homme, proche des Kouachi, vient d’être extradé depuis la Bulgarie où il a été arrêté à la frontière, alors qu’il tentait de passer en Turquie.

Lire : Fritz-Joly Joachin, un proche des frères Kouachi, extradé vers la France



http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/01/29/dans-la-tete-de-frere-djamel-beghal_4565928_3224.html

Dans la tête de « Frère » Djamel Beghal, mentor en terrorisme
 
 
 Djamel Beghal à Mural, dans le Cantal, en 2010.

Il est celui auquel tous les spécialistes de l’islam radical ont pensé lorsque l’identité des tueurs de Charlie Hebdo et du supermarché casher de la porte de Vincennes a été connue. C’est sous l’égide de Djamel Beghal, terroriste algérien incarcéré en France, que Cherif Kouachi et Amedy Coulibaly font connaissance à Fleury-Mérogis en 2006. Une fois libres, les deux hommes se rendent au domicile de l’Algérien à Murat, dans le Cantal, où il est placé en résidence surveillée. Dans un document du 26 juillet 2013, le parquet de Paris va même jusqu’à définir Amedy Coulibaly et Cherif Kouachi comme « les « élèves » de Djamel Beghal ».

Le terroriste, qui se fait aussi appeler Abou Hamza, est de nouveau derrière les barreaux depuis le printemps 2010, accusé d’avoir fomenté l’évasion de Smaïn Ait Ali Belkacem, l’auteur de l’attentat contre la station RER du Musée d’Orsay en 1995. Aucun contact récent entre les tueurs des 7, 8 et 9 janvier et leur mentor n’a été établi. Pourtant, les enquêteurs se posent la question du rôle qu’il a pu jouer dans leur passage à l’acte. Sa cellule a été fouillée à trois reprises dans les jours suivant les attentats.

Un téléphone lui a été saisi avant d’être transmis pour analyse à la DGSI. Sans puce, il ne devrait pas livrer d’information. « Le lien entre les visites de Kouachi et Coulibaly dans le Cantal et les attaques de janvier me parait impossible et rien, à ce jour, ne le démontre », assure Bérenger Tourné, l’avocat de Djamel Beghal. « Il est, en revanche, plausible que leurs relations avec mon cl…

L’accès à la totalité de l’article est protégéDjamel Beghal à Mural, dans le Cantal, en 2010.

Dans la tête de « Frère » Djamel Beghal, mentor en terrorisme

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mardi 27 janvier 2015

La grande criminelle de Brest me lit toujours

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Empoisonnements criminels : des enquêtes difficiles

Au printemps 2002, j’ai été victime de deux formes d’empoisonnements successifs qui ont notamment mis fin à toutes mes possibilités de retour à l’emploi.

A chaque fois que cette affaire est relancée, d’autres le sont aussi.

C’est normal. Les unes font écho aux autres.


http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150127.AFP6736/grande-bretagne-demarrage-de-l-enquete-publique-sur-la-mort-de-litvinenko.html

Affaire Litvinenko: la responsabilité de Moscou au coeur des débats
 
Publié le 27-01-2015 à 13h52Mis à jour à 19h41
 
Marina Litvinenko, veuve de l'ancien espion russe Alexandre Litvinenko, à Londres le 27 janvier 2015<br />
 (c) Afp 
Marina Litvinenko, veuve de l’ancien espion russe Alexandre Litvinenko, à Londres le 27 janvier 2015 (c) Afp
 
Londres (AFP) – L’éventuelle implication de Moscou dans l’empoisonnement au polonium du transfuge Alexandre Litvinenko est au coeur de l’enquête publique ouverte mardi à Londres pour tenter d’élucider le meurtre de cet ancien agent secret russe.

La mort il y a plus de huit ans à Londres d’Alexandre Litvinenko, transfuge des services de renseignements russes collaborant avec le MI6 britannique, est digne d’un roman d’espionnage.

Le 1er novembre 2006, l’ex-espion du FSB, 43 ans, a rendez-vous avec deux ex-agents russes dans un grand hôtel londonien. Il s’agit d’Andreï Lougovoï, aujourd’hui député, et de l’homme d’affaires Dmitri Kovtoun, avec lesquels il prend un thé.

Le soir même, il commence à se sentir mal avant de succomber trois semaines plus tard d’un empoisonnement au polonium-210, une substance radioactive extrêmement toxique et quasiment indétectable, devenant ainsi la première victime connue d’un « assassinat radioactif ».

Dans une lettre poignante et pleine de rage rédigée sur son lit de mort, Litvinenko accuse le président Vladimir Poutine d’avoir commandité son meurtre, une accusation que le Kremlin a toujours niée.

« Vous pouvez réussir à faire taire un homme mais le grondement des protestations du monde entier retentiront dans vos oreilles pendant le reste de votre vie, M. Poutine », a-t-il dicté aux policiers venus prendre sa déposition.

Mardi, la lecture de ces extraits a donné le ton de cette enquête publique (« enquiry »), procédure qui permet d’examiner à huis clos des documents sensibles. Elle prend le relais de l’enquête judiciaire (« inquest »), bloquée par l’impossibilité d’examiner l’éventuelle responsabilité de Moscou.

La Russie a aussi refusé d’extrader Dimitri Kovtun et Andreï Lougovoï. « Toute cette affaire est une farce », a déclaré ce dernier mardi à l’agence russe Tass. Le député a précisé qu’il n’avait pas prévu d’assister à ces auditions, que ce soit en personne ou à distance via un lien vidéo.

Dès l’ouverture de l’enquête, le magistrat instructeur Robert Owen, avait pourtant affirmé que l’implication de l’État russe serait « d’une importance centrale dans (son) investigation ». Il avait aussi déclaré « valider » la thèse basée sur des documents du gouvernement britannique « établissant au premier examen la responsabilité de l’Etat russe dans la mort » de l’opposant.

Mardi, Robin Tam, un conseiller juridique du magistrat instructeur, a révélé que Litvinenko avait probablement été la cible « non pas d’un mais de deux empoisonnements ». Selon lui, la première tentative s’était déroulée lors d’une rencontre avec les deux mêmes protagonistes, dans les locaux d’une entreprise de sécurité où des traces de polonium ont été relevées.

- Kovtun et le ‘cuisinier’ -

Toujours selon M. Tam, Dimitri Kovtun aurait confié à un ami qu’il était en possession d’un poison extrêmement cher et qu’il cherchait « un cuisinier pour l’administrer à Litvinenko. Cet « ami » doit venir témoigner à Londres.

Citant une source proche de l’enquête, le Daily Telegraph a affirmé samedi que l’agence de sécurité américaine (NSA) avait intercepté des communications entre les personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’empoisonnement de M. Litvinenko et leur chef à Moscou, peu de temps après le décès.

Le journal avance que l’existence de ces communications constitue « une preuve centrale » qu’il s’agit d’une exécution fomentée par Moscou.

Toutefois la théorie selon laquelle Moscou aurait été derrière la mort de Litvinenko, devenu un citoyen britannique, n’est pas la seule qui circule, son travail consistant à enquêter sur le crime organisé, y compris dans d’autres pays européens comme l’Italie ou l’Espagne.

La plupart des audiences de l’enquête publique se dérouleront au cours des deux prochains mois à huis clos pour permettre le témoignage de membres des services secrets et l’examen de documents confidentiels.

« L’important est que les preuves rassemblées par la police vont être présentées et que tout le monde pourra les voir », a estimé la veuve d’Alexandre Litvinenko, Marina, dans un entretien avec l’AFP.

« C’est la dernière chose que je peux faire pour lui (…). Je dois défendre son nom et sa mémoire, a-t-elle souligné. Pour moi, c’est vraiment important d’avoir enfin une explication officielle à la mort de Sasha ».

Quelle que soit l’issue de l’enquête publique -qui sert à établir des faits sans pour autant prononcer de condamnations-, le veuve de Litvinenko dit cependant avoir peu d’espoir d’un changement d’attitude de Moscou.


http://orientxxi.info/lu-vu-entendu/enquete-sur-l-etrange-mort-de,0745

Enquête sur l’étrange mort de Yasser Arafat

A-t-il été assassiné ?


Il y a exactement dix ans, le 11 novembre 2004, Yasser Arafat décédait dans un hôpital de la banlieue parisienne. La thèse d’un empoisonnement commandité par Israël ne faisait aucun doute pour la direction palestinienne, ni pour la plupart des opinions arabes et militantes. Pourtant, ce n’est qu’après sept ans de silence et d’inaction qu’une enquête suisse a pu confirmer, à partir de prélèvements, la présence anormale de polonium dans ses vêtements. Mais d’autres experts, russes et français persistent à le nier. À qui profite donc le mystère persistant autour de la mort du leader historique de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ?
 
Yasser Arafat n’est pas mort naturellement. «  Sa disparition soudaine, au cœur de son 77 e automne, dans un lit d’hôpital, a bien été voulue, provoquée, organisée.  » Telle est la conclusion de l’enquête minutieuse du journaliste Emmanuel Faux, qui vient de paraître dix ans après la mort du raïs, le 11 novembre 2004 à l’hôpital militaire Percy de Clamart, près de Paris.

Son livre, L’affaire Arafat, l’étrange mort du leader palestinien ne conclut pas formellement à l’empoisonnement du vieux chef, faute de preuve absolue. Ni à l’identité des exécutants et des commanditaires. Dix ans plus tard, les circonstances de la disparition d’Arafat restent l’enjeu d’une bataille de communication — et souvent de désinformation — doublée d’un combat d’experts. On attend d’ailleurs toujours, en ce 11 novembre 2014, les conclusions de l’enquête palestinienne et de celle de la justice française. Mais avec les éléments qu’il a eus en main et après une trentaine d’entretiens avec les principaux acteurs, Faux estime le dossier assez solide pour affirmer que «  l’hypothèse d’une mort provoquée est bien celle qui doit être retenue  ». 

La thèse d’un empoisonnement d’Arafat n’est pas nouvelle. Pour la direction palestinienne et pour les opinions publiques arabes, elle ne fait aucun doute. Le journaliste franco-israélien Amnon Kapeliouk, biographe d’Arafat1 en était persuadé dès le début. Le jour de l’enterrement du «  vieux  » le 12 novembre, dans la cour de son quartier général à Ramallah, il disait à une journaliste française : «  ça y est, ils l’ont tué.  » Pour ce connaisseur de la région, «  ils  », c’était le gouvernement israélien, dirigé à l’époque par Ariel Sharon. Pourtant, le silence s’est installé. Il a fallu attendre sept ans et deux documentaires de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera English, en juillet 2012 et en novembre 2013, pour que l’affaire soit relancée.

Le risque d’une nouvelle révolte


Pourquoi ce délai  ? Au premier abord, on pourrait se demander quel intérêt auraient les différentes parties — et surtout la direction palestinienne — à enterrer le sujet. La réponse s’impose facilement. La preuve d’un empoisonnement de Yasser Arafat risquait de déclencher une nouvelle révolte dans les territoires occupés, avec des conséquences incalculables dans le monde arabe. Elle aurait définitivement enterré le processus de paix israélo-palestinien, option toujours validée officiellement par les deux parties et par les États-Unis, même si elle est aujourd’hui moribonde.

On pourrait aussi se demander pourquoi Israël aurait eu intérêt à tuer le vieux leader. N’était-il pas réduit à l’impuissance, prisonnier dans quelques pièces de la Moukata’a, son QG de Ramallah cerné par les chars qui le bombardaient régulièrement  ? N’était-il pas qualifié tous les jours d’ «  irrelevant  »  non pertinent  ») par Sharon  ? Mais Arafat représentait encore un danger, comme symbole. Même si une bonne partie des Palestiniens lui reprochaient de les avoir entraînés dans un marché de dupes avec les accords d’Oslo, il était le drapeau vivant qui faisait tenir ensemble le peuple et ses organisations politiques. Aujourd’hui encore, des commentateurs palestiniens estiment que si Yasser Arafat avait survécu, l’éclatement politique entre l’Autorité palestinienne et le Hamas à la faveur des élections législatives de 2006 n’aurait pas eu lieu2.

Les barrages dressés pour tuer dans l’œuf la thèse de l’intoxication volontaire semblent issus d’un mauvais scénario de série télé. Les Palestiniens n’attendent pas le décès de leur leader pour réfuter la thèse de l’assassinat. Deux jours avant l’issue fatale, le négociateur Nabil Shaath réunit une conférence de presse pour annoncer : «  Les médecins ont complètement exclu l’hypothèse de l’empoisonnement. Nous pouvons donc l’écarter aussi.  » Les proches d’Arafat, à commencer par sa veuve Souha — qui se dit pourtant persuadée de l’assassinat — n’ont pas demandé d’autopsie. Il n’y aura qu’un simple rapport clinique des médecins de Percy, qui ne parvient pas à expliquer un processus foudroyant. Yasser Arafat est mort en un mois. Pris de douleurs intestinales le 12 octobre, il est évacué en France le 29 octobre. Son état se dégrade brusquement dans la nuit du 2 au 3 novembre. Il tombe dans un coma dont il ne sortira pas.

Un «  septennat de silence  »


Suit, selon l’expression d’Emmanuel Faux «  un septennat de silence  ». «  Hormis la création quasi clandestine d’une commission d’enquête en Palestine, sept ans sans action ni réaction  ». Alors que la rumeur de l’empoisonnement enfle dans tout le Proche-Orient.

Tout change en 2012 avec la diffusion du premier volet de l’enquête d’Al-Jazeera en anglais «  What killed Arafat  ?  » («  Qu’est-ce qui a tué Arafat  ?  ») . En vedette, Souha Arafat et un poison nouveau venu sur le marché secret du meurtre d’État : le polonium 210. Une substance hautement radioactive qui est supposée avoir déjà emporté un opposant russe, Alexandre Litvinenko, en 2006 à Londres. Le documentaire révèle qu’un laboratoire suisse commissionné par Souha Arafat et Al-Jazeera, l’Institut de radiophysique de Lausanne, a détecté des quantités anormales de polonium sur les vêtements du défunt. Souha Arafat porte plainte devant la justice française et demande dans la foulée l’exhumation du corps de son mari, qui aura lieu le 26 novembre 2012 à Ramallah.

Cette cérémonie lugubre et solennelle se déroule sous tension, comme le raconte de façon saisissante le médecin suisse Paul Bochud, chef de la seule équipe d’experts autorisée à descendre dans le tombeau pour opérer des prélèvements. Les deux autres délégations, la française et la russe, ont été priées de rester en surface. Elles reçoivent chacune un lot d’échantillons identiques.

De la politique dans les laboratoires


L’ «  affaire Arafat  » n’est pas terminée pour autant. Une forte dose de politique semble avoir été ajoutée aux résultats des analyses, connus fin 2013. À partir des mêmes prélèvements, les Français et les Russes ne concluent pas à l’empoisonnement, tout en ne publiant pas l’intégralité de leur rapport. Pour ces deux pays, engagés dans un rapprochement stratégique avec Israël, la raison d’État paraît avoir pris le pas sur la vérité scientifique. Les Suisses, au contraire, ouvrent leurs documents et affirment publiquement que leurs résultats «  soutiennent raisonnablement la thèse de l’empoisonnement  ». Le chef de l’équipe confirmera à Faux que les doses de polonium «  supposent forcément l’intervention d’un tiers  ». Reste l’adverbe «  raisonnablement  ». Mais le médecin confie l’avoir employé «  pour ne pas avoir l’air affirmatif à 100 % et parce que, huit ans après, une part de doute subsiste  ».

Pour compléter son enquête, l’auteur a soumis le dossier à quatre spécialistes réputés de toxicologie. Tout en respectant la prudence scientifique, chacun d’entre eux a repoussé l’hypothèse d’un décès dû à la fatigue ou à la vieillesse. Mais les interrogations médicales ne sont peut-être finalement pas les plus difficiles à résoudre, nous dit Emmanuel Faux. Selon lui, l’enquête sur la mort d’Arafat pourrait plonger dans les eaux les plus noires du conflit. Dix ans après, la mort du raïs palestinien sert de support aux luttes internes palestiniennes au moins autant qu’au conflit avec Israël. L’auteur s’interroge sur les sept ans de silence de la veuve d’Arafat et consacre un chapitre aux accusations lancées par Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne. Qui désigne à mots à peine couverts Mohammed Dahlan, ancien chef de la sécurité palestinienne proche des Israéliens et des Américains, soupçonné d’avoir eu une part dans la mort du drapeau vivant de la Palestine. Le poison du soupçon, lui n’a pas fini d’agir.

 
1Arafat l’irréductible, préface de Nelson Mandela, éditions Fayard, février 2004. —519 p.

Attentats du 11 septembre 2001 : des révélations récentes

Certaines surprennent, d’autres non.

http://www.alterinfo.net/les-attentats-du-11-septembre-2001-de-New-York-furent-une-attaque-nucleaire_a106189.html

les attentats du 11 septembre 2001 de New York furent une attaque nucléaire

 

Revélations sur le 11 Septembre… « Trop secret pour être publié », un rapport d’une agence du ministère de l’énergie américain (DOE) révèle que les attentats du 11 septembre 2001 de New York furent une attaque nucléaire…

 

Par ces révélations officielles, beaucoup de choses concernant les attentats du 11 Septembre s’éclaircissent. Certains articles connexes se doivent d’être traduits pour mieux comprendre cette information. C’est du lourd… Cela doit être divulgué. En fait, l’affaire ukrainienne s’ajoutant à celle de la Syrie énervent particulièrement un pays qui possède des informations depuis plus d’une décennie qu’il gardait sous le coude pour des jours plus sombres… Nous y sommes ! L’empire ne devrait pas s’en relever si tout le monde fait son boulot.


– Résistance 71 –

Jim W. Dean,
Samedi 13 Septembre 2014
 

les attentats du 11 septembre 2001 de New York furent une attaque nucléaire
Le jour où le monde s’écroula… Le 11 Septembre a été une attaque nucléaire
 
La lettre courriel de Veterans Today sur le 11 Septembre envoyée à 100 000 officiels d’état aux Etats-Unis 
 
… par Jim W. Dean, VT Editor … en compagnie d’Américains loyaux qui ont contribué pour le peuple américain et le peuple du monde

Veterans Today a rendu public le rapport officiel classifié américain de 2003 sur l’attaque de Ground Zero à New York comme étant un évènement nucléaire, ce qui a été rapidement confirmé par une analyse de spectrométrie de masse des échantillons de poussières collectés sur place.

Cet examen a été effectué depuis des décennies par les agences de renseignement nationales principales après chaque grosse explosion ayant eu lieu dans différents pays et la plupart des analyses ont révélé qu’il s’agissait d’attaque par mini bombe nucléaire.

Ce qui rend notre étude si incroyable est que les enquêteurs de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) ont confirmé l’historique des attaques par bombes nucléaires et notre propre laboratoire Sandia (américain) a mis au point les bombes qui étaient supposées être utilisées pour nous défendre. Ils sont très très en colère à l’heure actuelle.

Veterans Today est une plateforme de renseignement couvrant trois générations de professionnels du renseignement civil et militaire, allant de la guerre froide jusqu’au boulot actuel du contre-terrorisme dans lequel certains membres de notre comité directeur sont engagés.

Notre poursuite des véritables coupables ayant perpétré les attentats du 11 Septembre 2001 a été récompensée juste à temps pour l’anniversaire qui arrive. Après des années à avoir été observés à distance pour nos efforts, le rapport officiel de Sandia nuclear labs de 2003 sur le 11 septembre nous a été fuité par une source au sein d’un gouvernement étranger ; rapport qui contient beaucoup de détails décrivant comment les bâtiments de Ground Zero ont été détruits au moyen de mini armes nucléaires.

Nous avons éliminé par nos propres efforts de recherche toutes les autres théories concurrentes comme n’étant physiquement pas possible. Nous avons eu beaucoup d’indices mettant la puce à l’oreille comme par exemple le granit fondu se trouvant sous les tours, qui n’a pu se produire que comme résultat d’une détonation nucléaire, puis plus tard les pics de radiation et les maladies résultant des ingestions de particules radioactives qui ont commencées à apparaître et mis sous couvert du secret au moyen de diagnostics volontairement erronés.

Malgré les experts que nous avons ici à VT, certains ayant une expérience dans le nucléaire, nous avons également lancé le mot dans les réseaux familiers de nos “anciens”, que nous avions besoin de la confirmation que nous n’étions pas les victimes d’une intox élaborée ourdie par nos nombreux ennemis. Nous recevons des histoires foireuses et de plus ou moins bons canulards toutes les semaines. A notre plus grande surprise, la confirmation est venue de la meilleure source qui puisse être: du corps des inspecteurs de l’AIEA et des fabricants, concepteurs des bombes nucléaires du labo Sandia, qui ont écrit le rapport (de 2003).

Ces personnes ont non seulement confirmé que le rapport était réel, mais pire, que les empreintes nucléaires trouvées dans les échantillons de poussière de Ground Zero, ont montré que le matériel fissile de la tête nucléaire employé provenait d’ici (des Etats-Unis).

Il apparaît que nos armes nucléaires tactiques appelées ‘Mothballed Davy Crockett” (NdT: photo dans l’article original en anglais) seraient “tombées de camions” au travers d’un système de comptabilité qui fut créé pour subrepticement faire disparaître du matériel de têtes nucléaires.

L’inventaire en question est parti en Israël après l’incident de la centrale de Dimona qui a annihilé sa capacité de produire du matérial radioactif suffisamment enrichi pour produire des têtes nucléaires, mais ils avaient l’expertise pour transformer les vieux “Davy Crockett” en armes nucléaires tactiques modernes.

Les enquêteurs de l’AIEA ont confirmé ce que nous savions déjà, que de mini-armes nucléaires ont été utilisées depuis quelque temps dans les grandes attaques terroristes à la bombe, ce qui éliminait les groupes terroristes de façade comme perpétrateurs (patsies), parce qu’une très courte liste de pays majeurs ont la capacité nécessaire pour exécuter ces attaques.

A chaque fois qu’il y a eu une énorme explosion quelque part, toutes les meilleures agences de renseignement ont dépêché sur place leurs équipe d’évaluation pour récupérer des échantillons de poussière afin de faire un test routinier de spectrométrie de masse et pour voir s’il y avait des résidus radiologiques, qui furent toujours trouvés, incluant les empreintes de ceux utilisés en particulier pour les comparer à leur base de données sur les explosions précédentes.

Voici ci-dessous une liste partielle des attaques suicides fausse-bannière qui ont utilisées de mini-bombes nucléaires. Ceci constitue une campagne de terreur pour laquelle non seulement rien n’a été fait pour faire rentrer le génie dans sa lampe, mais dont rien n’a été dit au peuple américain, ni aux peuples du monde, ce qui rend la chose aisée à continuer.

Les camps militaires des Marines américains et des parachutistes français à Beyrouth (Drakkar), Liban en 1983.
Le bâtiment Alfred P. Murrah d’Oklahoma City en 1995.
L’ambassade égyptienne d’Islamabad, Pakistan, 1995.
Les tours Khobar de Dahran, Arabie Saoudite, 1996.
Les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, 1998.
Le consulat britannique d’Istanboul
Les attentats du WTC du 11 Septembre 2001
La boîte de nuit Sari, Bali, 2002
Le bureau de l’ONU à Bagdhad, 2003
Ambassade d’Australie, Djakarta, 2004
Attentat pour l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafik Hariri, mini bombe nucléaire implantée dans les égoûts, Beyrouth, 2005
Attentat sur l’école de police algérienne, 2008

Et beaucoup d’autres non rapportées.

_____________________________________

Les Etats-Unis sont sujets d’une grosse pénétration de leur système de sécurité, la plus grosse de l’histoire mondiale et cela a été classifé afin de protéger ceux responsables des transferts de matériaux fissiles vers Israël et ceux après eux pensant que si le peuple américain venait à le savoir, cela déclencherait une révolution ici.

Mais il y a eu un groupe dans le domaine de la sécurité et du renseignement qui pensait juste l’inverse, que cacher ce qui s’est passé et permettre aux véritable perpétrateurs de s’en sortir en étant toujours en possession d’un large stock de ce type d’arme, nous laissait littéralement pieds et poings liés et sous la menace.

L’autre problème fut aussi le laisser-faire de long terme en Amérique concernant toute traduction en justice d’Israël pour espionnage, pas seulement dû à l’ambarras politique que cela provoquerait, mais aussi à cause des Américains de haut niveau, toutes branches étatiques de notre gouvernement confondues, qui l’ont assistés depuis des années.

L’ordre de non poursuite judiciaire était en fait un outil de recrutement pour eux, montrant qu’ils étaient intouchables. Les médias de masse ont jusqu’ici complètement occulté notre entière série d’articles. Nous n’avons pas eu d’appels de ces médias manifestant un quelconque désir d’en savoir plus. La peur est la cause sous-jacente dans bien des cas, parce que nous parlons ici de meurtres, d’assassinats de masse et les perpétrateurs n’ont plus rien à perdre et tuer quelques personnes supplémentaires n’a plus vraiment d’importance. Mais tous n’ont pas peur. Nous allons jouer les cartes qui nous ont été distribuées, mais nous ne pouvons pas espérer de succès sans votre aide.

Nous vous demandons de travailler avec nous et de traquer ces personnes et de faire en sorte que les armes encore à leur disposition soient neutralisées avant qu’ils ne s’en servent encore. La première des choses à faire est de déclencher une demande publique de masse pour que le rapport de Sandia Labs soit rendu public et que soient aussi rendus publics tous les dossiers accumulés et classifiés sur l’espionnage d’Israël aux Etats-Unis, dont nos amis membres du FBI nous disent qu’ils seraient largement suffisants pour expliquer toute l’affaire.

Nous ne serons jamais en sécurité tant que nous ne ferons pas face et que nous ne nettoierons pas cette horrible partie de notre histoire. Si nous ne faisons rien, nous devenons les complices de ces assassins. Aucun d’entre nous ici, à Veterans Today, ne fera jamais cela et ce, quelqu’en soient les risques et les coûts.

Il est plus que temps d’appuyer sur le bouton “reset/redémarrage” de cette affaire du 11 Septembre.

= = =

Articles connexes:

http://www.veteranstoday.com/2014/07/18/slam-dunk-most-classified-911-revealed/

http://www.veteranstoday.com/2014/05/20/too-classified-to-publish-bush-nuclear-piracy-exposed/

Note de Résistance 71: Ces deux articles ci-dessus sont de la “dynamite” (sans mauvais esprit) et nous avons l’intention de les traduire. Merci de votre patience !…

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

url de l’article original:

http://www.veteranstoday.com/2014/09/11/the-day-the-world-fell-down-9-11-was-a-nuclear-attack/

http://resistance71.wordpress.com/2014/09/12/revelations-sur-le-11-septembre-trop-secret-pour-etre-publie-un-rapport-dune-agence-du-ministere-de-lenergie-americain-doe-revele-que-les-attentats-du-11-septembre-2001-de-new-york-furen/ http://resistance71.wordpress.com/2014/09/12/revelations-sur-le-11-septembre-trop-secret-pour-etre-publie-un-rapport-dune-agence-du-ministere-de-lenergie-americain-doe-revele-que-les-attentats-du-11-septembre-2001-de-new-york-furen/


http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/17/1992985-attentats-11-septembre-2001-zacarias-moussaoui-met-cause-arabie-saoudite.html

Attentats du 11 septembre 2001 : Zacarias Moussaoui met en cause l’Arabie Saoudite
 
Article exclusif
 
Publié le 17/11/2014 à 10:13, Mis à jour le 17/11/2014 à 10:36
 

11-Septembre – Narbonne (11) – Narbonne

Zacharias Moussaoui a été condamné à la prison à vie aux Etats-Unis pour terrorisme. / Photo DR
Zacharias Moussaoui a été condamné à la prison à vie aux Etats-Unis pour terrorisme. / Photo DR
Attentats du 11 septembre 2001 : des révélations récentes dans Crime zoom
De Narbonne à sa prison de haute sécurité aux Etats-Unis, Zacarias Moussaoui, que la justice américaine considère comme le « 20e pirate de l’air » du 11 septembre 2001, a eu un bien étrange parcours. Depuis quelques jours, il refait parler de lui aux Etats-Unis où il a été condamné à la prison à vie le 4 mai 2006, sans possibilité de libération anticipée.

Le 23 octobre, il a écrit à la Cour Fédérale de New York et de l’Oklahoma pour expliquer qu’un prince saoudien avait payé ses cours de pilotage avant les attentats du World Trade Center, à lui, mais aussi aux 19 pirates de l’air qui ont précipité les avions détournés sur les cibles que l’on connait. A-t-il voulu réagir là à une déclaration des avocats de l’Arabie Saoudite qui avaient affirmé en septembre, que ce pays n’avait joué aucun rôle dans les attentats du 11 septembre 2001? Ou cherche-t-il à négocier un aménagement de peine? Affaire à suivre.

Retour sur ses années dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales

Zacarias Moussaoui est né le 30 mai 1968 à Saint-Jean-de-Luz, mais il avait grandi à Narbonne avec ses cinq frères et soeurs et sa mère qui cherchait à échapper aux violences conjuguales infligées par le père de famille. Zacarias Moussaoui avait ensuite été surveillant au collège Victor-Hugo de Narbonne. Il avait aussi obtenu un bac pro de maintenance des systèmes mécaniques automatisés à Montpellier en 1988 puis un BTS technico-commercial au lycée François-Arago de Perpignan en 1990. Deux ans après, il avait obtenu un Deug d’administration économique et sociale à l’université Paul-Valéry à Montpellier, et enfin un master de gestion à la South Bank Université de Londres, en 1995… année de son premier voyage en Afghanistan. On connaît la suite.

REDACTION PREMIUM
 
Information publiée précédemment sur premium.ladepeche.frAccédez au site en cliquant ici
 
 
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/18/1993680-zacarias-moussaoui-met-en-cause-l-arabie-saoudite.html

Zacarias Moussaoui met en cause l’Arabie Saoudite
 
Publié le 18/11/2014 à 08:35
 

11-Septembre

Zacarias Moussaoui./
Zacarias Moussaoui./
zoom dans Folie
Le Français Zacarias Moussaoui, condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine, pour complicité dans les attentats du 11-Septembre 2001 aux États-Unis, vient d’écrire aux tribunaux fédéraux de New York et d’Oklahoma pour leur signifier sa volonté de témoigner sur le fonctionnement interne d’Al Qaïda.

Dans ce courrier manuscrit daté du 23 octobre, celui qui est surnommé «le 20e pirate de l’air», âgé aujourd’hui de 46 ans, prétend qu’il a reçu des financements d’un prince saoudien, qui l’a aidé en 2001 pour payer des cours de pilotage. Moussaoui assure également que cette même personnalité a largement financé la majorité des 19 pirates de l’air qui ont participé aux attentats. Enfin, l’ancien étudiant de l’université de Perpignan qui avait tout quitté en 1992, affirme avoir dit cette année à un agent du Secret Service qu’Oussama Ben Laden, soutenu par de hauts dignitaires religieux saoudiens aurait eu pour projet, dans les années 1990, d’abattre le président américain Bill Clinton et sa femme Hillary.

Ces affirmations ont été suffisamment prises au sérieux pour que certains avocats fassent le déplacement à la prison fédérale Supermax, dans le Colorado, où il purge sa peine. Mais d’autres sont beaucoup plus sceptique sur la crédibilité du détenu, qui souffrirait de paranoïa et de schizophrénie. Un juge a d’ailleurs estimé que la requête de Moussaoui pour témoigner en public devait être rejetée.

Interrogé par «La Dépêche» hier, Samuel Laurent n’est guère été surpris par la possible implication de l’Arabe saoudite. «Il n’y a rien de nouveau. On sait que tous les mouvements islamistes radicaux de la planète se sont fait financer par l’Arabie saoudite, le Qatar. On sait très pertinemment que le dernier danger véritable en termes de financement qui reste, est le financement totalement incontrôlable que représentent les donateurs du golfe. Ils lâchent des dizaines de millions de dollars à Al Qaïda ou à l’État islamique. Donc les confessions de Moussaoui n’ont rien d’étonnant. L’Arabie, le Qatar, le Koweït, les Émirats livrent tellement un double jeu qu’on aura du mal à y mettre un terme dans un avenir proche.»

Ph. R.
 
 
 
Narbonne : le quotidien emmuré de Zacarias Moussaoui, condamné à vie
 
il y a 386 jours 3 R.Fe.
Narbonne : le quotidien emmuré de Zacarias Moussaoui, condamné à vie
Le complexe pénitentiaire de Florence est planté sur les plateaux arides du Colorado. Moussaoui y est incarcéré à vie.
D.R.

Le Narbonnais Zacarias Moussaoui a été condamné, en 2006, à la prison à vie pour sa participation à la préparation des attentats du 11 septembre 2001. Il est incarcéré à Florence, surnommé l’Alcatraz des Rocheuses, dans des conditions de détention extrêmes…

« Je ne suis pas un numéro ! », criait le héros de la série télé Le prisonnier. Du fond de sa cellule, dans la prison de très haute sécurité de Florence dans le Colorado, personne ne sait si le prisonnier 51427-054, crie lui aussi…

Alcatraz des Rocheuses

Ses gardiens certainement, qui le surveillent jour et nuit par caméra interposée. Mais rien ne filtre depuis 2006, silence absolu ! C’est en mai, cette année-là, que Zacarias Moussaoui est incarcéré dans ce lieu surnommé Supermax ou encore Alcatraz des Rocheuses, à 160 km au sud de Denver.

A vie

À l’issue de quatre mois de procès, le Narbonnais venait d’échapper à la peine de mort. Après avoir plaidé coupable de six chefs d’accusation dans le cadre de l’enquête sur les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, la sentence tombait : incarcération à vie.

Isolement total

Géré par le bureau fédéral des prisons, le complexe pénitentiaire de Florence a été construit dans le milieu des années 1990, pour permettre le « contrôle individuel de chaque détenu ». Les principaux condamnés pour terrorisme au pays de l’Oncle Sam y sont emprisonnés, à l’isolement total, comme Zacarias Moussaoui. Outre Supermax, le complexe compte deux autres prisons au régime moins… sévère.

Troubles mentaux

Des conditions d’incarcération “assouplies” qui seraient tout de même à l’origine de graves troubles mentaux diagnostiqués chez des prisonniers, selon des enquêtes menées par des journalistes et des associations de défense des droits de l’Homme.

« Privation sensorielle »

Alors qu’en est-il réellement pour les “pensionnaires” de Supermax ? Comment un homme, même reconnu coupable d’avoir commis le plus horrible des crimes, peut-il survivre dans ce lieu d’enfermement ? Qualifiée de prison la plus sûre des États-Unis, Supermax repose sur le principe de « privation sensorielle » selon les autorités américaines.

Pièce de 3,5 m sur 2 m

Zacarias Moussaoui y est ainsi confiné 23 heures sur 24 dans une cellule de seulement 3,5 m sur 2 m. Celle-ci est entièrement insonorisée et son mobilier “coulé” dans le béton. Douche et WC disposent d’un minuteur pour éviter toute inondation et une caméra de vidéosurveillance permet d’observer à tout moment l’occupant des lieux.

Que le ciel

Les fenêtres, de petites tailles, sont situées en hauteur et leur inclinaison n’autorise le prisonnier qu’à observer le ciel. Une heure par jour, le matricule 51427-054 est autorisé à sortir de sa cellule pour… en rejoindre une autre, appelée salle d’exercice. À aucun moment il ne peut croiser un autre prisonnier.

Lettres sans réponse

Quel est donc le quotidien de Zacarias Moussaoui, aujourd’hui âgé de 45 ans, dans un tel univers carcéral ? Sa santé mentale est-elle altérée ? Seuls ses geôliers détiennent le secret. Pour sa mère, à Narbonne, cela demeure une terrible inconnue. Dans les premiers temps de l’incarcération de son fils, elle lui a expédié plusieurs lettres restées sans réponse. En 2011, elle s’est donc décidée à écrire au directeur de Supermax pour s’en inquiéter. Réponse de l’administration pénitentiaire américaine : si aucune lettre n’est renvoyée à l’expéditeur, c’est qu’elles sont bien parvenues à leur destinataire…

Emmuré dans sa prison du Colorado, Zacarias Moussaoui n’est plus qu’un matricule, un souvenir, un homme mis entre… parenthèses.

Opération anti-djihadiste dans l'Hérault et le Gard


http://www.midilibre.fr/2015/01/27/herault-une-operation-anti-jihad-lancee-a-l-aube-a-lunel,1116516.php

Gard et Hérault : cinq personnes interpellées à l’aube

il y a 2 heures 99 AVEC C. F., F. B. et J.-P. A.
  • Gard et Hérault : cinq personnes interpellées à l'aube
    Plusieurs places et rues du centre de Lunel ont été bouclées ce mardi matin.
    CAROLINE FROELIG
  • Gard et Hérault : cinq personnes interpellées à l'aube
    La porte d’entrée du rez-de-chaussée a été détruite par le GIPN.
    PIERRE SALIBA
  • Gard et Hérault : cinq personnes interpellées à l'aube
    L’appartement de l’interpellé est situé au-dessus de l’ancienne école et de la mairie de Caussiniojouls.
    PIERRE SALIBA
  • Gard et Hérault : cinq personnes interpellées à l'aube
    A Caussiniojouls (Hérault), non loin de Faugères, un homme a été interpellé à 6 h 30 ce mardi matin par le GIPN dans un appartement situé au-dessus de l’ancienne école.
    PIERRE SALIBA
  • Gard et Hérault : cinq personnes interpellées à l'aube
    Plusieurs places et rues du centre de Lunel ont été bouclées ce mardi matin.
    CAROLINE FROELIG
  • Gard et Hérault : cinq personnes interpellées à l'aube
    La porte d’entrée du rez-de-chaussée a été détruite par le GIPN.
    PIERRE SALIBA

I NFO MIDI LIBRE – Des policiers d’élite ont mené une opération anti-jihad dans le centre ville de Lunel. Cinq personnes, impliquées dans des filières de recrutement, ont été interpellées à Lunel, Aimargues (Gard) et Caussiniojouls dans l’Hérault. Elles ont été placées en garde à vue.

Le Raid et le GIPN ont déclenché une opération anti-jihad à Lunel à 6 h 30 ce mardi matin ainsi que dans plusieurs autres communes du Gard et de l’Hérault. Plusieurs quartiers du centre ville de Lunel ont été bouclés. Cinq personnes, impliquées dans des filières de recrutement et proches de Lunellois morts en Syrie, ont été interpellées. Ils ont notamment été repérés par des mandats envoyés en Syrie. Ils ont été placés en garde à vue. Des perquisitions ont été effectuées à leur domicile. Ce coup de filet était prévu depuis début janvier mais il avait été reporté à cause des attentats à Paris.

Interpellations à Lunel


Une Lunelloise a été blessée lors de la perquisition d’une habitation. Elle était derrière la porte lorsque les policiers l’ont forcée. Elle a été évacuée vers les urgences. Plusieurs habitations ont été fouillées place Rey, place Fruiterie, rue Marc-Antoine Ménard et rue Sadi-Carnot. Un déploiement de policiers particulièrement impressionnant pour les riverains cloîtrés chez eux. L’un des suspects a été interpellé à son domicile boulevard Saint-Fructueux à Lunel. Il a été conduit à sa voiture pour effectuer une perquisition. Il s’agit du frère de Karim, décédé en Syrie en décembre dernier.

Le maire de Lunel, Claude Arnaud, a déclaré sur France Info : «  »Ce matin, sans avoir prévenu, des brigades spécialisées ont investi certaines rues de Lunel… La ville était sous surveillance,  l’opération d’aujourd’hui était donc à sens assez logique (…) Quand ils viennent, il savent qui ils viennent chercher (…). L’opération me paraît logique : derrière ces départs, il faut savoir qui il y a. Est-ce qu’il y a quelque chose d’organisé ? Combien sont-ils ? (…) Avec l’opération de ce matin, c’est un début de réponse qui arrive ». Six jeunes Lunellois, âgés de 18 à 30 ans, sont morts ces derniers mois après être partis faire le jihad en Syrie et en Irak. Cette ville de 27 000 habitants est sous étroite surveillance.

A Aimargues et Caussiniojouls


Deux personnes ont été également interpellées à Aimargues dans le Gard et à Caussiniojouls dans l’Hérault.  Selon nos informations recueillies à Caussiniojouls, non loin de Faugères, un homme a été interpellé à 6 h 30 ce mardi matin par le GIPN dans un appartement situé au-dessus de la mairie et de l’ancienne école. Une femme et son fils y vivent depuis une dizaine d’années. Un homme les a rejoints il y a quinze jours. Des riverains avaient identifié une voiture montant la garde depuis peu. Le profil de l’homme interpellé n’a pas été précisé.


http://www.lepoint.fr/societe/une-operation-anti-djihadiste-en-cours-dans-herault-27-01-2015-1899924_23.php

Le Point – Publié le 27/01/2015 à 09:46 – Modifié le 27/01/2015 à 16:50

Djihad : qui sont les hommes interpellés à Lunel ?

 

Cinq personnes ont été interpellées parmi des proches d’hommes partis faire le djihad. Deux d’entre elles sont soupçonnées de revenir de Syrie.


Photo d'illustration.
Photo d’illustration. © CITIZENSIDE/VINCENT JAROUSSEAU

Opération anti-djihadiste dans l'Hérault et le Gard dans Crime myad
Par (avec AFP)

Cinq personnes, proches de jeunes gens partis faire le djihad en Syrie, sont en garde à vue après l’opération anti-djihadiste menée mardi matin à Lunel, dans l’Hérault, a-t-on appris de source proche du dossier. Deux des cinq gardés à vue sont eux-mêmes soupçonnés d’être partis en Syrie, les trois autres sont soupçonnés d’être des candidats au djihad, selon une source proche du dossier. D’après nos informations, il s’agit de Hamza M, un étudiant d’origine tunisienne dont le frère Houssamedine et son épouse Maeva ont rejoint la Syrie en février 2014. Ils seraient dans les rangs de l’État islamique à Raqqa.

Jaouad S. a lui aussi été interpellé, il est soupçonné de financer la filière de Lunel. Depuis plus d’un an, il envoie de l’argent par Western Union à ses compatriotes sur la route du djihad. Il faisait notamment parvenir de l’argent à Abdellilah H., un ancien militaire français qui se présente comme ex-membre des commandos et spécialisé en armes à feu. Il avait déclaré être un sniper pour Daech à son entourage basé dans l’Hérault.

Par ailleurs, la filière se finançait grâce à des prêts à la consommation. Chacun des participants parvenait à obtenir jusqu’à 10 000 euros des établissements de crédit type Cofidis ou Cetelem.

« Une filière particulièrement dangereuse » ?


Tous sont connus pour fréquenter une mosquée d’obédience Tabligh, un mouvement piétiste non politique, qui réislamise souvent des individus de culture musulmane détachés de la pratique de la religion. Depuis deux ans, les personnes interpellées revendiquaient publiquement leur soutien à la rébellion djihadiste anti-Bachar el-Assad. Parmi les cinq, deux ont perdu un ou des frères dans les combats. À Lunel, commune de 26 000 habitants, une vingtaine de jeunes entre 18 et 30 ans sont partis pour la Syrie depuis octobre et six ont trouvé la mort, selon les autorités françaises.

Les policiers du Raid sont intervenus peu après 6 heures, rue Frédéric Mistral, non loin de l’église de Lunel, qui avait été totalement bouclé. L’opération s’est prolongée pendant la matinée et aurait également visé de petites communes voisines, situées dans le Gard, a indiqué encore une source proche du dossier. Selon l’AFP, elle a notamment touché Caussiniojouls, au nord de Béziers, voire Aimargues (Gard). Elle s’est déroulée dans le cadre d’une information judiciaire dont sont saisis des magistrats antiterroristes à Paris. « Si l’implication des personnes soupçonnées est confirmée par l’autorité judiciaire, ce sera donc une filière particulièrement dangereuse et organisée qui aura été démantelée ce matin, une de plus », a ensuite réagi le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

« Une intervention musclée »


« Quand ils viennent, ils savent qui ils viennent chercher. (…) L’opération me paraît logique. Derrière ces départs, il faut savoir qui il y a. Est-ce qu’il y a quelque chose d’organisé ? Avec l’opération de ce matin, c’est un début de réponse qui arrive », a commenté de son côté le maire (DVD) de Lunel, Claude Arnaud, sur France Info. Selon un habitant de l’un des immeubles investis, « plusieurs voitures banalisées sont arrivées. Des hommes en sont sortis encagoulés et ont défoncé les portes des appartements de l’immeuble ». Choqué, le témoin raconte : « On m’a mis un fusil sur la tempe (…) et finalement ils ont interpellé le voisin du dessus, Saïd », a-t-il ajouté, précisant « ne pas connaître son voisin plus que ça ». « Saïd, c’est quelqu’un de bien. Il travaille. À ma connaissance, il n’avait pas de problème avec la justice. Il tenait un bar à chicha à Lunel », a déclaré un autre voisin.

Selon un troisième témoin, Tarek, dont le frère a été interpellé, les hommes « en tenue » avaient « une masse d’armes ». « Ils m’ont plaqué, m’ont mis par terre, m’ont tapé dessus. Ils ont embarqué mon frère », a-t-il dit. À Caussiojouls, les policiers du Raid ont débarqué à 6 h 30 dans un appartement au-dessus de la mairie et ont interpellé un homme qui s’y trouvait depuis une quinzaine de jours.

À Lunel, des riverains restent médusés. Comme ce couple qui tient une boucherie, juste en face des deux immeubles visités. « Des flics sont arrivés, ils ont défoncé des portes », témoigne Christiane. « Ils sont arrivés comme à Paris, quand il y a eu les attentats, ils étaient une vingtaine, cagoulés et avec des armes… On se serait cru dans un film. On se doutait bien que ce n’était pas pour un petit trafic. » Sur cette place au coeur de la ville, l’opération a duré de 6 heures à 9 h 30, avec au moins une interpellation dans chaque résidence. Les policiers ont pénétré dans chaque appartement à la recherche « d’une personne bien précise », « ils ont demandé comment je m’appelais, je le leur ai dit. Ils ne m’ont pas cru. Alors, j’ai sorti ma pièce d’identité. Ils ont appelé leur chef pour vérifier et ils m’ont laissé tranquille », a raconté un habitant.

Changement de discours à la mosquée


Dans cette petite ville, classée en zone de sécurité prioritaire avec un taux de chômage qui atteint les 20 %, les départs de jeunes vers la Syrie interpellent depuis plusieurs mois les autorités, mais elles ne trouvent pas de réponses appropriées. Certains djihadistes fréquentaient la mosquée Al-Baraka, que le préfet de l’Hérault, début janvier, a jugée « préoccupante en raison d’un risque d’emprise fondamentaliste ».

Après l’annonce de la mort de certains en Syrie, l’ex-président de l’Union des musulmans de Lunel, Lahoucine Goumri, avait refusé de condamner leurs départs avant de revenir sur ses propos. Son successeur, Rachid Belhaj, a voulu calmer le jeu. Après les attentats parisiens, la mosquée de la ville est revenue dans le giron de l’ensemble des mosquées du département et a participé au message unique de paix envoyé à la communauté musulmane, lors de l’office du vendredi, par une vingtaine d’imams héraultais.




http://www.vmtv.fr/Le-Val-de-Marne-terreau-du-djihadisme_a179.html

Le Val-de-Marne, terreau du djihadisme ?

 

Après la diffusion ce week-end de la vidéo de la décapitation de l’otage américain Peter Kassing, le nombre de français partant faire le jihad en Syrie est en hausse régulière. A l’heure où Michael Dos Santos, le second français identifié parmi les bourreaux de l’otage américain fait la une des médias, VM TV revient sur ces événements terroristes qui inquiètent les français et notamment les Val-de-Marnais d’où le djihadiste Michael Dos Santos est originaire.


Le Val-de-Marne, terreau du djihadisme ? 

Des méthodes d’endoctrinement incontrôlables

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la France doit faire face comme d’autres pays aux menaces terroristes en relation avec la présence militaire occidentale par les groupes terroristes dont le plus connu est Al Qu’Aïda.

Les actions de propagandes de l’EI s’effectuent de plus en plus via les réseaux sociaux, les militants au djihad se servant de ces plateformes pour diffuser des photos, vidéos, des appels à la conversion, une pratique que l’on peut appeler de « djihad médiatique ». Ils se servent d’internet pour donner un aspect attrayant à la radicalisation. C’est de cette manière que les djihadistes procèdent au recrutement en Irak ou en Syrie. Le gouvernement veut alors se pencher sur cet aspect d’endoctrinement viral. Cependant il est toutefois difficile de garantir l’équilibre entre la liberté d’expression et la propagande terroriste.

Plusieurs arrestations dans le Val-de-Marne

La direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) est chargée de prévenir et réprimer toutes actions susceptibles de constituer une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. Elle a mené plusieurs actions de lutte contre le terrorisme comme ce 12 novembre 2013 où quatre hommes ont été interpellés dans le Val de Marne dans le cadre du démantèlement d’une filière djihadiste vers la Syrie. Le leader présumé du réseau, âgé de 24 ans, a été arrêté par la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Les 3 autres hommes dont 2 ayant combattu en Syrie dans les rangs de la brigade Islamique du front Al-Nosra ont été interpellés à Cachan et Thiais.

La prison de Fresnes, haut lieu de propagande

Les djihadistes interpellés sont jugés puis emprisonnés, un lourd problème est alors soulevé « la radicalisation du mouvement Islamique dans les cellules». Depuis le 28 novembre 2013, la prison de Fresnes constate le développement d’une propagande du mouvement Islamique derrière ses barreaux. Des prisonniers subissent des pressions, intimidations et menaces de la part de leurs codétenus dans le but de les obliger à se convertir à l’islamisme radical.
« Si tu ne te convertis pas à l’Islam, tu es un homme mort »
Certains prisonniers sont convertis de force, obligés de lire les ouvrages religieux islamiques. La prison de Fresnes devient une pépinière où les djihadistes y sont incarcérés et continuent à propager leur mouvement.

Des élus du Val-de-Marne mobilisés

Le 17 mai 2013, Christophe Cambon, Sénateur du Val-De-Marne, propose au Sénat qu’une conférence des ministres européens devrait-être organisée sur le thème de la lutte contre le terrorisme. Un an plus tard, le 10 juillet 2014, le premier ministre M.Valls présente au conseil des ministres un projet de loi  » renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme. »

Interviewé par Public Sénat, Christian Cambon déclare que ce projet de loi est nécessaire :
 » il est inhabituel dans un pays démocratique de procéder à des interdictions de sorties de territoire, mais si c’est pour éviter à des jeunes victimes d’un endoctrinement incontrôlable de partir dans une aventure et parfois de ne pas en revenir, il faut aider le gouvernement à combattre ces nouvelles formes de terrorisme « 
Avec l’intervention française au Mali, la France est particulièrement exposée aux risques terroristes, c’est pourquoi, le 25 septembre 2014 Christian Cambon s’est prononcé en faveur d’une coopération européenne contre le terrorisme. Le sénateur affirme :
« dans une telle situation la coopération entre les pays européens est primordiale ».
Des jeunes Val-de-Marnais potentiellement dangereux

Malgré les appels à la vigilance de l’Etat français contre ces jeunes qui se radicalisent, le mouvement continue à prendre de l’ampleur.  Alors qu’on apprenait hier que l’un des bourreaux de l’otage américain Peter Kassing est originaire de Champigny, un autre jeune Val-de-Marnais, Salim Benghalem, 34 ans, aurait rejoint les terroristes de l’Etat Islamique. Il est signalé depuis le 1 octobre 2014 par les autorités américaines dans la liste des djihadistes recherchés.

Le 3 novembre 2014 plusieurs attentats ont été déjoués en Ile de France suite à l’arrestation du terroriste nommé Mohammed O, un jeune français de Créteil qui a séjourné en Syrie dans les rangs de l’Etat Islamique dans un camp d’entrainement au combat. Agé de 20 ans il s’informait des cibles potentielles en France en vue d’une action kamikaze. Il utilise internet comme la plupart des jeunes djihadiste pour diffuser ses idées et évoquer avec envie les « méthodes Merah et Nemmouche »

Champigny-sur-Marne sous le choc

A l’heure où Michael Dos Santos suscite l’intérêt général suite aux vidéos diffusées sur le net, les Campinois se disent« choqués ». Abou Othman, alias Michael Dos Santos, est bien entendu un cas isolé. Pour autant, un tel engouement médiatique autour de ce phénomène propage un sentiment de peur et d’inquiétude.
 » Je suis choquée à double titre car étant Campinoise mais également d’origine portugaise, cette histoire me touche particulièrement. Néanmoins, il ne faut surtout pas généraliser mais plutôt repenser l’accompagnement et le soutient aux jeunes en ruptures avec notre société. Dans le département comme sur la ville de Champigny, nous devons apporter enfin des solutions à nos jeunes. »
déclare Isilda Silva de Amorim, Conseillère Municipale d’opposition (UMP) à Champigny-sur-Marne

Le Val-de-Marne, un terreau du djihadisme ?

Le département du Val-de-Marne n’est certainement pas le berceau de l’endoctrinement au djihadisme. Toute la France est concernée au même titre que l’ensemble des pays occidentaux ainsi que les autres pays. Dans cette affaire du jeune Michael Dos Santos d’origine portugaise, alors que la communauté portugaise est considérée comme parfaitement intégrée en France et sans « histoire », on ne peut que faire le constat suivant : aucune communauté, aucune famille n’est à l’abris d’un tel drame.

C’est donc un message de vigilence qui doit être adressé face à ces personnes endoctrinées et manipulées qui présentent souvent le même profil.

Comment des personnes décrites de manière discrètes, sociables et serviables peuvent commettre de tels actes de barbarie ? Jusqu’où les filières djihadistes corrompent-elles l’esprit des jeunes ? Autant de questions que tous, quelque soit notre origine, notre lieu de vie, notre conviction religieuse et politique, devrons se poser très rapidement.


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