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mercredi 15 mai 2024

Guerriers de l'hôpital : des militants CGT convoqués

Sur les dix convoqués pour des gardes à vue de ce mois de mai 2024, six sont des militants de la CGT.

Vous savez, de ceux qui instrumentalisent tous les services publics dans lesquels ils occupent des postes censés être de travail, pour en fait régler leurs comptes personnels avec des usagers qui peuvent les déranger pour diverses raisons non passibles de poursuites quelconques...

Etre infirmière syndiquée à la CGT en poste dans un hôpital, ou en tous les cas au CHU de Brest, vous permet par exemple de quasi tuer qui vous voulez - des ingénieurs si vous n'aimez pas les ingénieurs.

Leurs collègues du Morbihan appellent à les soutenir, notamment les 22 et 23 mai 2024, « jours de convocations de [nos] Secrétaires Généraux CGT ».

On note parmi ceux qui s'exprimaient dès le premier jour la présence de personnels de services psychiatriques. Une plainte de l'un d'eux pour un étranglement par un malade aux urgences est évoquée. Il aurait vu sa mort arriver. D'habitude, c'est l'inverse : le patient non psychiatrique qui s'est retrouvé aux urgences psychiatriques suite à la malveillance criminelle d'une infirmière syndiquée à la CGT y voit sa mort arriver. 

Ces personnels auraient-ils pris les armes, non pas pour l'hôpital de Carhaix, dont on se demande d'ailleurs qui s'amuse à faire fuir les médecins avec des dégradations volontaires sur leurs voitures (pour provoquer la situation de crise qui était nécessaire à l'ouverture des hostilités avec les autorités ?), mais plutôt pour défendre ou affirmer encore une fois leur droit à la maltraitance ordinaire voire à l'assassinat en hôpital psychiatrique ?


La convoquée d'aujourd'hui était une militante de la CFDT. 


https://rapportsdeforce.fr/breves/neuf-soignants-syndiques-de-lhopital-de-carhaix-en-garde-a-vue-051421232

 

soignants hôpital

Neuf soignants syndiqués de l’hôpital de Carhaix en garde-à-vue

Neuf soignants du milieu hospitalier syndiqués – six à la CGT, trois à la CFDT – sont convoqués au commissariat de Quimper pour des gardes-à-vue. Leurs convocations font suite au dépôt de plainte de la part de la direction du centre hospitalier universitaire (CHU) Brest-Carhaix contre eux. Motif : les neuf soignants faisaient partie d’une action d’occupation des locaux de l’Agence régionale de santé, située à Quimper, le 14 septembre 2023.

Huit mois plus tard, une dizaine de personnes selon Ouest France, dont ces neuf syndiqués, ont reçu des courriers de convocation et seront entendus par la police pour « séquestration » et« violences en réunion ». Le premier, Mathieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance de l’hôpital de Carhaix et également militant NPA, est entendu ce mardi 14 mai.

En septembre 2023, ces soignants demandaient la réouverture 24 heures sur 24h de l’accueil du service des urgences de leur hôpital de Carhaix. L’ARS venait d’annoncer sa fermeture de nuit. Des habitants avaient manifesté à leurs côtés, en ressortant pour l’occasion une catapulte factice, fabriquée en 2008 pour incarner, déjà, la lutte contre la fermeture de leur maternité et de leur hôpital.

Cette catapulte est de nouveau dehors, ce mardi 14 mai : un rassemblement de soutien aux soignants convoqués est en cours. Entre 150 et 200 personnes sont dans les rues de Quimper, selon le Télégramme et Ouest France. « Mettre les soignants en cellule est-ce la seule réponse de nos dirigeants face au manque de moyens dans les hôpitaux ? » s’enquiert la CGT locale dans un communiqué. « Nos militants n’ont fait que défendre leur hôpital, l’offre et l’accès aux soins pour la population, face à une direction et des pouvoirs publics incapables d’assurer la continuité et la qualité des soins ».

Deux manifestations entre l’ARS et le commissariat de Quimper sont aussi à venir. La première, le 22 mai, sera en soutien aux militants CGT de Carhaix. La seconde aura lieu le lendemain, le 23 mai, en soutien à ceux de Brest, avec le même parcours dans la ville.

 

https://actu.fr/bretagne/quimper_29232/hopital-de-carhaix-200-personnes-manifestent-a-quimper_61062239.html

Hôpital de Carhaix : 200 personnes manifestent à Quimper

Défense du service public et de la liberté de manifester. Mardi 14 mai 2024, environ 200 personnes sont venues soutenir à Quimper l'un des défenseurs de l'hôpital de Carhaix. 

 

          Mardi

Mardi 14 mai 2024, Matthieu Guillemot (au premier plan) était convoqué en garde à vue au commissariat de police de Quimper. Environ 200 personnes sont venues le soutenir en début de matinée.  ©Matthieu GAIN
Voir mon actu

Le combat pour la réouverture des urgences de l’hôpital de Carhaix (Finistère), « sept jours sur sept, 24 heures sur 24 », n’est pas terminé. C’est en substance ce qu’a martelé Christian Troadec, le maire de la commune de 7200 habitants en Centre-Bretagne.

L’élu a livré son message sur les marches du commissariat de police de Quimper, mardi 14 mai 2024. Juste avant l’audition du militant carhaisien Matthieu Guillemot sous le régime de la garde à vue.

Dix auditions en garde à vue

 

       Mardi

Mardi 14 mai 2024, environ 200 personnes ont manifesté aux portes de la préfecture du Finistère, à Quimper.  ©Matthieu GAIN

Lui et neuf syndicalistes (six de la CGT et trois de la CFDT) doivent en effet être entendus suite à l’occupation des locaux de l’Agence régionale de santé (ARS) à Quimper, en septembre 2023.

Matthieu Guillemot, assisté de son avocat Me Thierry Fillion du barreau de Rennes (Ille-et-Vilaine), était le premier à être auditionné ce mardi. 

Le 14 septembre dernier, il ne s’est rien passé. Il n’y a pas eu de violence ni de dégradation dans le bâtiment de l’ARS. À Carhaix, nous avons l’habitude de nous battre et nos méthodes sont connues : la détermination et la non-violence. 

Matthieu Guillemot. 

Philippe Poutou parmi les manifestants

En soutien, 200 personnes sont venues manifester en début de matinée devant la préfecture du Finistère à Quimper. L’appel avait été lancé par plusieurs organisations politiques (dont le NPA) et syndicales avec le mot d’ordre suivant : Stop à la répression syndicale. 

 

          Philippe Poutou

Mardi 14 mai 2024, Philippe Poutou, le porte-parole du NPA, est venu soutenir les dix militants politiques et syndicaux convoqués par la police.  ©Matthieu GAIN

Philippe Poutou, le porte-parole du NPA, se trouvait parmi les manifestants à Quimper. « Quelque chose de grave est en train de se passer. Comment peut-on garantir à la population le droit de manifester librement pour défendre un service public ? » L’ancien candidat à l’élection présidentielle a aussi salué « l’énergie des Carhaisiens à se battre jusqu’au bout ». 

« Combat politique »

La députée PS Mélanie Thomin, de la 6e circonscription Châteaulin-Carhaix, a aussi participé au rassemblement. Les manifestants ont défilé quelques minutes jusqu’au commissariat de police de Quimper au son de « Carhaix, Carhaix, résistance ! »

Vidéos : en ce moment sur Actu

Christian Troadec, le maire de Carhaix, a alors pris la parole :  

Le 27 octobre 2023, nous avions signé un protocole d’accord pour que les urgences restent ouvertes en permanence. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Nous menons un combat politique pour le maintien d’un service public et obtenir sur le bassin de Carhaix le droit à la santé pour tous. 

Il a aussi réaffirmé le soutien des manifestants convoqués en garde à vue. Après l’audition de Matthieu Guillemot ce mardi, celle des neuf autres était prévue dans les prochains jours.


https://www.francebleu.fr/infos/societe/manifestation-a-quimper-en-soutien-aux-defenseurs-de-l-hopital-de-carhaix-7915409

Une centaine de manifestants à Quimper en soutien aux défenseurs de l'hôpital de Carhaix

 

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Une centaine de personnes ont manifesté, ce mardi 14 mai, à Quimper en soutien aux défenseurs de l'hôpital de Carhaix. La première garde à vue, celle de Matthieu Guillemot ancien élus du NPA à Carhaix et membre des militants qui ont investi les locaux de l'ARS de Quimper a eu lieu dans la matinée.

 

          Une centaine de personnes réunies à Quimper en soutien aux défenseurs de l'hôpital de Carhaix

Une centaine de personnes réunies à Quimper en soutien aux défenseurs de l'hôpital de Carhaix © Radio France - Dylan jaffrelot

Ils sont là en soutien aux défenseurs de l'hôpital de Carhaix. Une centaine de personnes ont défilé, ce mardi 14 mai, à Quimper alors que la première, des dix gardes à vue, de militants ayant occupé les locaux de l'ARS (l'Agence régionale de santé) mi-septembre 2023 a eu lieu dans la matinée. Matthieu Guillemot, ancien élu municipal d'opposition à Carhaix et militant du NPA, a été le premier entendu par la police pour "séquestration et violence en réunion sur personne chargée d'une mission de service public".

Une audition qui a duré environ une heure et demie

Matthieu Guillemot est sorti du commissariat de Quimper sous les applaudissements des manifestants venus l'attendre devant les portes en signe de soutiens. Sa garde à vue s'est plutôt bien passée même s'il a dénoncé son enfermement pendant 20 minutes dans une cellule "recouverte de crachats, de vomi et de sang", selon ses mots.

La garde à vue s'est plutôt bien passée pour lui-même s'il a appris que certains plaignants, les accusaient d'avoir fumé "autre chose que des cigarettes" pendant la mobilisation de septembre. "C'est n'importe quoi", s'emporte-t-il.

De plus**, ils seront aussi tous entendus pour "dégradation", un fait supplémentaire réfuté par le militant du NPA. "Moi, j'ai gardé le silence. Je ne veux pas que par une maladresse, ils puissent trouver quelque chose sur nous. À la fin se sont toujours les carhaisiens qui gagne. Les méchants, c'est eux", lâche Matthieu Guillemot.

 

          Affiche placardée lors de la manifestation en soutien aux placés en garde à vue.

Affiche placardée lors de la manifestation en soutien aux placés en garde à vue. © Radio France - Dylan Jaffrelot

Le retour de la catapulte

Dans le cortège, des syndicalistes mais aussi le maire de Carhaix, Christian Troadec, Philippe Poutou, le porte-parole du NPA ou encore Mélanie Thomin, la députée de la 6e circonscription du Finistère. Ils se sont rassemblés devant le commissariat puis devant l'ARS avant de reconverger vers le commissariat. "Je suis venu soutenir un pote, un camarade. C'est important de dénoncer la répression qui est faite aux militants et manifestants. C'est aberrant que ceux qui défendent le service public se retrouvent convoqués par la police", affirme Philippe Poutou.

 

          Philippe Poutou a fait le déplacement depuis la Gironde.

Philippe Poutou a fait le déplacement depuis la Gironde. © Radio France - Dylan Jaffrelot

 

Les manifestants sont venus avec la catapulte, symbole de tous les combats carhaisiens qui avait déjà été ressortie lors d'une précédente mobilisation pour la défense de l'hôpital notamment en 2008 pour soutenir la maternité. Elle a été installée sur les quais, en face de la préfecture. "C'est un objet inoffensif mais symbolique. On est pas des sauvages, il n'y a pas de violence ou quoi que ce soit", déclare Cathy Quiltu de la CFDT, une des 6 femmes convoquées au commissariat de Quimper. Sa garde à vue sera le mercredi à 9h.

 

          Le retour de la catapulte dans les rues de Quimper

Le retour de la catapulte dans les rues de Quimper © Radio France - Dylan Jaffrelot

 

Ces gardes à vue vont s'étaler sur deux semaines et ne tout dix personnes seront entendues.

 

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/hopital-de-carhaix-la-cgt-appelle-a-venir-soutenir-devant-le-commissariat-de-police-de-quimper-b96d1ace-1297-11ef-aa99-8eef3ead6f9c

Hôpital de Carhaix : la CGT appelle à venir soutenir devant le commissariat de police de Quimper

Des défenseurs de l’hôpital de Carhaix (Finistère) sont convoqués au commissariat de Quimper, suite à l’envahissement de l’Agence régionale de santé en septembre 2023. L’union syndicale départementale Santé Action Sociale CGT du Morbihan appelle à venir les soutenir notamment les 22 et 23 mai 2024.

 

Des défenseurs de l’hôpital de Carhaix (Finistère) sont convoqués au commissariat de Quimper.
Des défenseurs de l’hôpital de Carhaix (Finistère) sont convoqués au commissariat de Quimper. | OUEST-FRANCE

Plusieurs militants pour la défense de l’hôpital de Carhaix ont reçu des convocations pour le mois de mai, au commissariat de Quimper, sous le régime de la garde à vue pour « séquestrations et violences en réunion sur personnes chargées de mission de service public ».

Parmi ces dix militants, six sont à la CGT (Confédération générale du travail) dont la secrétaire générale du syndicat de l’hôpital de Carhaix et le secrétaire général de l’hôpital de Brest (CHRU Brest-Carhaix). « Cette convocation fait certainement référence à une plainte déposée par la direction du CHU Brest-Carhaix, suite à la réunion du 14 septembre 2023 à l’ARS du Finistère à Quimper, au sujet de la fermeture des urgences de l’Hôpital de Carhaix », explique l’union syndicale départementale Santé Action Sociale CGT du Morbihan.

Lire aussi : « On demande l’arrêt des poursuites » : à Quimper, deuxième jour de mobilisation des Carhaisiens

Qui « condamne toutes ces attaques et soutient résolument tous les camarades qui en sont victimes ». Elle appelle « toutes les forces syndicales à défendre résolument ce qui ne doit pas être attaqué, négocié ou réduit. Il est inadmissible d’instrumentaliser la justice pour faire taire la contestation sociale. Les représentants syndicaux qui ont uniquement défendu l’Hôpital public, ses agents et réclamé la sécurité sanitaire de la population du pays du Centre-Bretagne se voient traités comme de vulgaires délinquants, en les plaçant en garde à vue ».

La CGT s’interroge : « mettre les soignants en cellule, est-ce la seule réponse de nos dirigeants face au manque de moyens dans les hôpitaux ? »

Êtes-vous pour ou contre le projet de cinéma et de parc en centre-ville de Carhaix ?

Dans ce contexte, la CGT appelle à venir les soutenir au commissariat de Quimper à chacune des convocations avec deux temps forts les 22 et 23 mai 2024, « jours de convocations de nos Secrétaires Généraux CGT ».

Également, pour les syndicats ou personnes qui le souhaitent, il est possible de faire un don sur la cagnotte Leetchi.

 

https://hitwest.ouest-france.fr/hopital-de-carhaix-200-personnes-ont-denonce-a-quimper-les-convocations-sans-fondement

Hôpital de Carhaix : 200 personnes ont dénoncé à Quimper des convocations "sans fondement"

14 mai 2024 à 18h52 - Modifié : 14 mai 2024 à 19h33 par Dolorès CHARLES

Garde à vue Quimper
Crédit : Yann Launay
 

Opération "Tous à Quimper" ce mardi (14 mai). Quelque 200 personnes se sont réunies devant la Préfecture du Finistère à Quimper pour le respect du protocole d’accord pour la réouverture 24h/24 des urgences de Carhaix et soutenir les défenseurs de l’hôpital, convoqués par la justice suite à l'envahissement de l’Agence régionale de santé en septembre dernier.

Des pétards et des chants, depuis ce mardi matin, dans le centre de Quimper (29) : des membres du comité de défense de l’hôpital de Carhaix sont venus dénoncer le placement en garde à vue de l’un des leurs, au commissariat breton. Ils sont dix à être convoqués aujourd’hui et dans les jours qui viennent. Tous soupçonnés de violences et de séquestration, lors d’une action au siège de l’Agence régionale de santé, en septembre dernier. Caroline Tromeur fait partie des convoqués (pour le 22 mai), elle est ergothérapeute et secrétaire de la section CGT de l’hôpital de Carhaix. Au micro de Yann Launay, Caroline Tromeur dénonce des gardes à vue sans fondement.

"C'est une répression syndicale"

"Ce qui est surtout choquant, c'est qu'on est convoqué sous le régime de la garde à vue qui est quand même un régime pour des criminels bien endurcis, et en aucun cas pour des soignants. Moi, je fais le combat pour l'hôpital de Carhaix depuis 2008 et on n'a jamais reçu ce genre de convocation. C'est complètement disproportionné. Le jour même de cette manifestation à l'ARS, la préfecture avait bien dit qu'il n'y avait eu ni violences ni dégradations. C'est une répression syndicale. C'est un coup de semonce pour faire peur à tout le monde, et peut être pour que le combat pour l'hôpital de Carhaix s'arrête mais il ne s'arrêtera pas."

Caroline Tromeur - CGT Carhaix
Crédit : Yann Launay

Une justice à deux vitesses

Sébastien avait participé à l’envahissement de l’Agence régionale de santé, à Quimper. Ce militant du comité de défense de l’hôpital est infirmier au CHU de Brest et délégué CGT. Il estime que les moyens doivent être mis pour protéger les soignants et les patients, et non pour criminaliser des militants. "On a un collègue il y a deux ans, qui a été étranglé aux urgences psychiatriques de la Cavale Blanche. Il a vu sa mort arriver, il était cyanosé et il a porté plainte. Aujourd'hui, l'instruction n'a toujours pas commencé. La direction de l'Agence régionale de santé est bloquée 2 ou 3 petites heures dans une salle et porte plainte et dix mois après, il y a dix gardes à vue !

On a l'impression qu'il y a une justice à deux vitesses et la population - ce n'est pas toujours la même qui est protégée ! Là pour éviter qu'on fasse un peu de chahut devant l'ARS, il y a 7 policiers et il n'y en a pas autant aux urgences et dans les hôpitaux pour protéger le personnel. Il n'y a pas autant de forces de l'ordre et il n'y a pas autant de considération... Pour protéger la population, l'ARS et nos directions ne mettent plus du tout les moyens. La preuve ? Réguler les urgences depuis deux ans à Carhaix, c'est mettre en danger la population au quotidien et pas 2h "bloqué" dans une salle."

Sébastien, infirmier au CHU de Brest et délégué CGT
Crédit : Yann Launay
Garde à vue Quimper
Mobilisation des soignants et leurs soutiens à Quimper
Crédit : Yann Launay
 

De quel côté est la violence ?

Un couple doit se présenter le 23 mai devant les enquêteurs : Bahar et Thomas Bourhis, infirmiers au CHU de Brest. Ces délégués CGT n'acceptent pas ces placements en garde à vue, qui sont à leurs yeux de l'intimidation, sans fondement ni légitimité.

"Nous avons saisi le procureur de la République pour la situation aux urgences de la Cavale Blanche et cela a été classé sans suite. Là, on est convoqué en garde à vue parce que la direction est "véxée", il n'y a pas eu de violence et pour ma part, j'ai discuté gentiment avec l'ensemble des membres de la direction... Si nos dirigeants ne sont plus capables d'entendre la colère et de discuter avec la population et les usagers, c'est grave. Quand les patients attendent des heures sur un brancard, ce n'est pas de la violence. Quand tous les jours, on voit des soignants en souffrance, ce n'est pas de la violence..."

Bahar et Thomas Bourhis
Crédit : Yann Launay
Hôtel de police de Quimper (29)
Hôtel de police de Quimper (29)
Crédit : Yann Launay

Dans le cadre de l'opération "Tous à Quimper", le maire de Carhaix, Christian Troadec, a exigé que le protocole d’accord pour la réouverture 24h sur 24 des urgences de Carhaix soit respecté. Il faisait partie des manifestants, tout comme Philippe Poutou, ex-candidat à la présidentielle et porte-parole du NPA.

Le premier convoqué, Matthieu Guillemot, est ressorti du commissariat après deux heures d'audition. Pas question pour lui de cesser la combat pour l'hôpital de Carhaix. Des manifestations de soutien seront organisées pour chaque convocation, jusqu'en fin de semaine prochaine.

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper-29000/a-quimper-une-cinquantaine-de-manifestants-en-soutien-aux-defenseurs-de-lhopital-de-carhaix-6584143.php

À Quimper, une cinquantaine de manifestants en soutien aux défenseurs de l’hôpital de Carhaix

Un nouveau rassemblement a eu lieu, ce mercredi 15 mai, dès 8 h 45, pour soutenir les défenseurs de l’hôpital de Carhaix, convoqués au commissariat de Quimper.

 

Une cinquantaine de personnes étaient présentes devant le commissariat de Quimper, mercredi 15 mai, pour soutenir les défenseurs de l’hôpital de Carhaix convoqués par la justice.
Une cinquantaine de personnes étaient présentes devant le commissariat de Quimper, mercredi 15 mai, pour soutenir les défenseurs de l’hôpital de Carhaix convoqués par la justice. (Le Télégramme/Jérôme Le Boursicot)

 

Nouvelle mobilisation des Carhaisiens, ce mercredi 15 mai, à Quimper. Rassemblés depuis une heure, ils étaient une cinquantaine, vers 9 h 45, pour manifester leur soutien aux défenseurs de l’hôpital de Carhaix, convoqués au commissariat de la capitale de Cornouaille.

Ces derniers, une dizaine de personnes, doivent être entendus par les policiers sous le régime de la garde à vue pour « séquestration et violences », après avoir investi les locaux quimpérois de l’Agence régionale de santé en septembre dernier. Ils exigeaient la réouverture de l’accueil du service des Urgences de Carhaix 24 h/24.

Autour de 10 h, des véhicules de police bloquaient encore la rue Théodore-Le-Hars, pour sécuriser la manifestation. Une catapulte a aussi été installée par les manifestants à l’entrée de la rue du Roi-Gradlon, proche des quais de l’Odet.


https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix-29270/convocation-de-derniere-minute-dun-militant-de-lhopital-de-carhaix-ce-jeudi-un-car-mis-a-disposition-6584651.php

Convocation de dernière minute d’un militant de l’hôpital de Carhaix ce jeudi : un car mis à disposition

 
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Raphaël Rufflé-Marjot

Par Raphaël Rufflé-Marjot

Un changement de dernière minute est intervenu dans les convocations des défenseurs de l’hôpital de Carhaix. L’un des militants est convoqué demain, jeudi 16 mai 2024, à14 h.

 

Une cinquantaine de personnes étaient présentes devant le commissariat de Quimper, ce mercredi 15 mai, au matin, pour soutenir les défenseurs de l’hôpital de Carhaix.
Une cinquantaine de personnes étaient présentes devant le commissariat de Quimper, ce mercredi 15 mai, au matin, pour soutenir les défenseurs de l’hôpital de Carhaix. (Le Télégramme/Jerome Le Boursicot)

 

Six militants et défenseurs de l’hôpital de Carhaix restent à être entendus à Quimper jusqu’au 28 mai 2024, alors que deux l’ont déjà été ce mardi 14 et mercredi 15 mai. Tous ont reçu une convocation au commissariat de Quimper sous le régime de la garde à vue pour « séquestration et violences ».


Guerriers de l'hôpital : les gardes à vue ont commencé

Philippe Poutou, porte-parole du NPA, était aussi présent hier à Quimper.

Que faisait-il là ? La révolution communiste à Quimper ? Depuis quand est-il Centre Breton ?

Par ailleurs, vu le compte rendu de sortie du gardé à vue d'hier, on s'interroge sur les employés de ménage du commissariat de Quimper : seraient-ils en grève ? depuis si longtemps que les cellules seraient actuellement dans l'état décrit par Matthieu Guillemot ? Ou bien ce dernier, jaloux de son collègue de Brest Olivier Cuzon, serait-il en train de rechercher lui aussi la plainte de Darmanin ?

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/carhaix-des-defenseurs-de-l-hopital-convoques-au-commissariat-on-se-retrouve-en-position-d-accuses-alors-que-nous-sommes-les-victimes-2968217.html

Des défenseurs de l’hôpital de Carhaix convoqués par la police : "on se retrouve en position d’accusés alors que nous sommes les victimes"

 

Dix militants pour la défense de l’hôpital de Carhaix sont accusés de séquestrations et violences en réunion. Le 14 septembre 2023, ils avaient envahi les locaux de l’agence régionale de santé à Quimper pour protester contre la fermeture des urgences. Une manifestation de soutien est organisée ce 14 mai 2024, jour de la première convocation au commissariat de police.

Matthieu Guillemot en est encore un peu déboussolé. Fin avril, au milieu des factures et du reste de son courrier, il a découvert une enveloppe avec un en-tête du ministère de l’Intérieur. Une convocation pour une audition sous le régime de la garde à vue pour "séquestration et violences en réunion". "On le vit très mal, reconnaît-il, c’est très lourd comme courrier, ça remue un peu !"

Comme lui, neuf autres personnes, six de la CGT, trois de la CFDT, ont reçu la même missive et sont convoqués, l’un après l’autre, chaque matin, à partir du 14 mai 2024. 

"Nos seules armes sont notre dérision et notre détermination !"

"Les termes sont très violents : violence en réunion, ça donne l’impression que l’on a jeté quelqu’un à terre et qu’on l’a roué de coups, réagit Matthieu Guillemot. Nous ne sommes pas des délinquants, nous n’avons jamais utilisé la violence, poursuit-il, l’hôpital on le défend depuis longtemps, on a toujours agi avec des actes non-violents. À Carhaix, nos seules armes sont notre dérision et notre détermination. On ne comprend pas."

 

 

Le 14 septembre 2023, à l’issue d’une réunion entre les défenseurs de l'hôpital de Carhaix et les représentants de l'agence régionale de santé, les manifestants avaient décidé d'occuper les locaux et s’étaient installés dans une salle de réunion de l'antenne finistérienne de l'ARS. 

Ils avaient quitté les lieux vers 17h, sans qu'aucune sortie de crise n'ait été trouvée. "Aujourd'hui, on avait une demande claire : la réouverture des urgences 7 jours sur 7, 24h/24, expliquait alors Mathieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance de l'hôpital de Carhaix. Et il y a une ARS, avec des rictus de sourire profondément agaçants, qui nous répond qu'elles ne sont pas fermées mais régulées. Réguler, ça veut dire que vous allez aux urgences, elles sont fermées et on vous demande de faire le 15. Un service qui n'accueille pas les patients, c'est un service fermé".

À LIRE : VIDÉO. Urgences à Carhaix. Le blocage des locaux de l'ARS à Quimper est levé

"Le cœur léger et la tête droite"

8 mois plus tard, il est donc invité à venir s’expliquer au commissariat. "On est sous le choc, mais on n’a rien à se reprocher, moi j’y vais le cœur léger et la tête droite."

Matthieu Guillemot souligne d’ailleurs qu’au lendemain de l’action du 14 septembre, le préfet du Finistère avait tenu une conférence de presse dans laquelle il avait expliqué que les choses s’étaient déroulées dans le calme. 

 

"On nous prend pour des cons !"

"On les accuse de violences, ce sont des arguments totalement faux, s’agace Christian Troadec, le maire de Carhaix. C’est une forme d’intimidation, une volonté de masquer la réalité."

"Nous avions signé un protocole d’accord le 27 octobre 2023, mentionne-t-il. On parlait alors d’un accord historique ! Ils s’étaient engagés à ce que tout soit entrepris pour que nous ayons des urgences 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Rien n’a été fait ! Aujourd’hui, nos urgences sont fermées 24 h sur 24, 7 jours sur 7"

L’élu rappelle que l’hôpital de Carhaix est le seul établissement dans un bassin de population de 80 000 habitants. "Les gens sont contraints d’aller à Morlaix, à Brest ou à Quimper. Nous vivons une situation dramatique au niveau sanitaire. On nous balade, on nous prend pour des cons, voire, pire encore, on nous laisse pour des cons ! On se retrouve en position d’accusés alors que nous sommes victimes" déplore-t-il.

Christian Troadec appelle ses administrés à venir soutenir les militants convoqués, ce mardi 14 mai à 9h, devant la préfecture de Quimper. "Nous avons un gouvernement qui pénalise et qui judiciarise" regrette-t-il.

De nombreux soutiens, politiques et syndicaux, se sont manifestés et ont annoncé leur venue. 
"Soutien aux défenseurs et défenseuses de l’hôpital de Carhaix victimes de la répression, écrit Philippe Poutou. Le pouvoir répond à la lutte par des convocations policières (pour séquestration inventée, tant qu’on y est), une méthode classique d’intimidation. Pourtant, la violence et l’illégalité sont bien du côté du ministère de la Santé et du gouvernement qui laissent se dégrader et disparaître le service public de santé."


"Ce qui est fou, insiste aussi Matthieu Guillemot, c’est qu’il y a d’un côté ceux qui défendent un accès aux soins pour tous, qui sont convoqués au commissariat et ceux qui signent un protocole qui prévoit de maintenir des urgences à Carhaix, qui ne l’appliquent pas et qui accusent. C’est nous qui devrions les conduire devant un tribunal pour mise en danger de la population du Centre Bretagne. Nous ne faisons que défendre le droit à la santé pour tous."


Mais entre l’agence régionale de Santé (ARS) et les habitants de Carhaix, le dialogue est de plus en plus compliqué. "On nous a dit que les femmes en Guyane faisaient trois jours en pirogue pour aller accoucher, raconte Matthieu Guillemot, et que par conséquent, les femmes de Carhaix pouvaient bien faire trois quarts d’heure de voiture."

À LIRE : TÉMOIGNAGE. "J'ai eu peur de perdre ma femme et mon fils". Bettina accouche sur la route nationale 12, faute de maternité proche de chez elle

Résultat : en plus de leur catapulte, symbole de la lutte des défenseurs de l’hôpital depuis 2008, les Carhaisiens ont décidé qu’ils manifesteraient avec une pirogue et leur humour féroce. Comme pour le démontrer, Matthieu Guillemot conclut : "Malheureusement aujourd'hui, à Carhaix, les convocations pour les gardes à vue arrivent plus vite que les médecins."

 

https://quimper.maville.com/actu/actudet_-a-carhaix-des-soutiens-aux-defenseurs-de-l-hopital-partiront-en-car-pour-quimper-a-7-h-30-demain-_-6286791_actu.Htm

  À Carhaix, des soutiens aux défenseurs de l’hôpital partiront en car pour Quimper à 7 h 30, demain

À Carhaix, des soutiens aux défenseurs de l’hôpital partiront en car pour Quimper à 7 h 30, demain

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photo  hôpital de carhaix. 1

Hôpital de Carhaix. © Archives Ouest-France

Les soutiens carhaisiens aux dix défenseurs de l’hôpital de Carhaix (Finistère) auditionnés, ce mardi 14 mai 2024, partiront en car dès 7 h 30 depuis l’établissement de santé locale. Un rassemblement est prévu dans la foulée devant la préfecture du Finistère à Quimper (Finistère), vers 8 h 45.

Un transport en car est organisé au départ de l’hôpital de Carhaix (Finistère) à 7 h 30, mardi 14 mai 2024, pour les personnes qui souhaitent soutenir les défenseurs de l’hôpital de Carhaix, qui sont auditionnées du 14 mai au 28 mai.

Elles sont soupçonnées de « violence en réunion » et de « séquestration », après une action de septembre 2023, et devront se soumettre chacune à une audition sous le régime de la « garde à vue » au commissariat de Quimper (Finistère).

Lire aussi : Plusieurs élus du Finistère soutiennent les défenseurs de l’hôpital de Carhaix, bientôt auditionnés

Un rassemblement est prévu dans la foulée devant la préfecture du Finistère, à Quimper, à 8 h 45. Les convocations débutent elles à 9 h. Depuis leur annonce, une vague de soutiens politiques, syndicaux et de militants a été relayée.

Ouest-France  

 

https://www.lepoher.fr/200-personnes-a-quimper-en-soutien-aux-defenseurs-de-lhopital-de-carhaix/

 

200 personnes à Quimper en soutien aux défenseurs de l’hôpital de Carhaix 

 


Mardi 14 mai, Matthieu Guillemot était la première des dix personnes convoquées au commissariat de Quimper pour être interrogé, dans le cadre d’une garde à vue, sur des faits supposés de « violence en réunion » et de « séquestration » lors de l’occupation des locaux de l’Agence régionale de santé (ARS), le 14 septembre dernier.
Des faits que nient les intéressés, estimant qu’il s’agit d’une tentative de « criminalisation » des mouvements sociaux et syndicaux », selon Matthieu Guillemot, porte-parole du comité de vigilance de l’hôpital de Carhaix.


Soutien
Un peu moins de 200 personnes se sont réunies devant la préfecture de Quimper, vers 8 h 30 pour soutenir les dix défenseurs de l’hôpital. On comptait notamment la députée de la 6e circonscription du Finistère, Mélanie Thomin, l’ancien candidat à la présidentielle pour le NPA, Philippe Poutou, le maire de Carhaix, Christian Troadec, le conseiller général, Philippe Guillemot, de nombreux élus locaux et des militants syndicaux, et même l’ancien curé de la paroisse de Carhaix-Huelgoat, Peter Breton.

 

Philippe Poutou et Mélanie Thomin étaient présents.


Aux cris de « Carhaix résistance », les manifestants se sont dirigés vers le commissariat, devant lequel les attendait l’avocat des personnes interrogées, Maître Fillion. Devant les manifestants, Matthieu Guillemot a réaffirmé sa volonté de lutter « pour notre pays de centre Bretagne, malgré la répression de l’État central ». Christian Troadec a également pris la parole pour s’indigner que, « malgré le protocole de sortie de crise signé cet automne, les urgences de Carhaix restent fermées ! »

 

Il y avait du slogan ce mardi matin…

 

Le cortège a longé l’Odet avant de se rendre au commissariat

 

La catapulte étaient bien enentdue de sortie.

 

https://www.breizh-info.com/2024/05/15/233028/manifestation-a-quimper-en-soutien-aux-defenseurs-de-lhopital-de-carhaix-et-denonciation-des-repressions/

Manifestation à Quimper en soutien aux défenseurs de l’hôpital de Carhaix et dénonciation des répressions

Environ 150 ont manifesté ce mardi à Quimper pour exprimer leur soutien aux défenseurs de l’hôpital de Carhaix. Cette mobilisation intervient alors que la première garde à vue, parmi les dix prévues, a eu lieu hier matin.

Matthieu Guillemot, ancien élu du NPA et figure du mouvement de défense de l’hôpital, a été entendu par la police pour “séquestration et violence en réunion sur personne chargée d’une mission de service public”. Son audition a duré environ une heure et demie. À sa sortie du commissariat, sous les applaudissements des manifestants, Matthieu Guillemot a dénoncé son enfermement dans une cellule “recouverte de crachats, de vomi et de sang”. Il a également réfuté les accusations de “dégradation” et de consommation de stupéfiants portées contre lui et ses camarades.

Le cortège, composé de syndicalistes, d’élus locaux et de militants associatifs, s’est réuni devant le commissariat puis devant l’Agence régionale de santé (ARS) avant de converger à nouveau vers le commissariat. Parmi les figures présentes, on pouvait noter la présence de Christian Troadec, maire de Carhaix, de Philippe Poutou, porte-parole du NPA, et de Mélanie Thomin, députée du Finistère.

Les manifestants ont également brandi la catapulte, symbole de la lutte pour l’hôpital et la maternité de Carhaix. Installée sur les quais, en face de la préfecture, elle a été présentée comme un objet “inoffensif mais symbolique” par Cathy Quiltu de la CFDT, l’une des six femmes convoquées en garde à vue dans les prochains jours.

Au total, dix personnes seront entendues par la police dans le cadre de cette enquête. Les gardes à vue s’étaleront sur deux semaines. Cette mobilisation illustre la détermination des défenseurs de l’hôpital de Carhaix à poursuivre leur combat malgré les pressions et les répressions. Ils dénoncent la criminalisation de leur action et exigent le respect du service public hospitalier.

Si vous souhaitez soutenir le mouvement, vous pouvez retrouver chaque samedi, sur le marché, un stand en soutien aux défenseurs de l’hôpital de Carhaix

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

 

https://www.lepoher.fr/matthieu-guillemot-la-plainte-de-la-directrice-du-chru-de-brest-cest-juste-du-nimporte-quoi/

 

Matthieu Guillemot : “la plainte de la directrice du Chru de Brest, c’est juste du n’importe quoi”

Mardi 14 mai, Matthieu Guillemot, porte parole du comité de vigilance de l’hôpital de Carhaix, était le premier convoqué, dans le cadre d’une garde à vue, pour des faits de violence en réunion et de séquestration, suite à une plainte de Florence Favrel Feuillade, directrice du Chru de Brest-Carhaix, après l’occupation des locaux de l’ARS à Quimper. Un rassemblement de soutien a réuni 200 personnes, ce matin du 14 mai, pour accompagner Matthieu Guillemot qui a du répondre à une vingtaine de questions, de quoi lui faire dire que “la plainte de la directrice du CHru de Brest, c’est juste du n’importe quoi”.

Florence Favrel-Feuillade s’était déjà distinguée par une forme d’humour douteux vis à vis des centre Bretons.

Lire aussi : Vu de Brest, Carhaix est exotique

“On m’a posé des questions aussi débiles que : étiez-vous dans les locaux de l’ARS le 14 septembre ? Dans le dossier, Madame Feuillade se plaint sous la forme suivante : “Matthieu Guillemot m’a regardé avec un regard noir et a déclaré : je ne l’aime pas celle-là”. Franchement, c’est ça qui justifie une garde à vue !!! Madame Feuillade dit même avoir croisé un homme costaud avec un drapeau de la Fnsea, ce qui l’a effrayée… C’est ridicule. et dire qu’on avoir dix garde à vue de ce style pendant dix jours !”

Escorté par les manifestants, Matthieu Guillemot est arrivé avec trois quarts d’heure de retard à sa convocation pour un entretien qui n’aura duré que quelques minutes. “Ils choisissent l’heure à laquelle ils me relâchent, j’ai bien le droit de choisir l’heure à laquelle j’arrive !”

Sang, vomi et crachats

Après avoir répondu aux questions d’un officier de police, Matthieu Guillemot a été placé en cellule, “le temps que le procureur décide ou non d’un placement en détention”… Il explique : “C’était l’horreur. Deux mètres carrés, avec du sang, des crachats et du vomi sur les murs”…Il y est resté 20 minutes. “Comme une volonté d’intimider des militants syndicaux dans un dossier qui apparaît bien vide ? ” Des rassemblements sont prévus tous les matins à l’arrivée des convoqués.

 

Qui va là ?

Mon spammeur a toujours plein de délicates attentions à mon endroit...

Du coup, je lui rends la pareille avec cette liste de ses dernières visites sur mon blog :










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Au vu de cette liste, il semblerait qu'il puisse être brestois... et se soit intéressé à cet article récent de mon blog :

http://satanistique.blogspot.com/2024/05/troisieme-front-judiciaire-pour.html

Encore la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest ?